Ecrire comme au XIXème siècle. Séance d'AP.
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 24 septembre 2015, 15:44 - Lien permanent
Voici quatre situations:
1) En 1853, une mère écrit une lettre à son fils, atteint d'une grave maladie.
2) En 1853, un grand-père écrit à son petit-fils qui fait des études à Paris.
3) En 1853, un frère écrit à sa sœur qui vient d'avoir un enfant.
4) En 1853, un jeune homme écrit à sa marraine pour lui souhaiter sa fête.
Vous écrirez la lettre qui correspond à la situation que vous avez piochée. Vous vous inspirerez du site: http://correspondancefamiliale.ehess.fr/index.php?8
Commentaires
Rennes Lundi 12 novembre 1853 8h½
Mon cher fils,
Quoique je n’aie qu’un moment devant moi, je vais prendre le temps de te causer un instant pour avoir de tes nouvelles.
As-tu toujours autant de mal à respirer? Passe-tu toujours autant de temps au lit? Retrouve-tu l’appétit?
Puisque la dernière que je t'ai vu tu n'allait pas fort bien et tu étais maigrelet. Que pense les médecins de ta possibilité de guérir de cette foutu maladie?
Ma chère sœur,
Je t’écris car j'ai appris par notre mère que tu avais eu un petit garçon nommé Charles. Je souhaite que tu sois contente de ta nouvelle vie, et que tout aille bien pour toi et ton petit garçon, tu dois surement être fatiguer de tout ça.
Aurait-il les traits de son père ou sa mère ? Je me presse de venir le voir, tu m'a souvent parlé de lui dans tes lettres et je ressens ton amour et ta joie pour cette enfant.
Je lui est fais parvenir un présent il y a de cela deux jours, tu le recevra certainement plus tard. Je suppose que le père devait être ravie de sa naissance.
Je tâcherai de t’écrire demain. Mille tendres baisers.
Mon bon petit Herbert, j'ai été étonné de ne pas recevoir de lettre de toi ce dernier mois. C'est donc pour cela que je t'envoire cette lettre aujourd'hui
pour te demander comment teporte tu dans ta faculté, a tu été a l'exposition universelle de Paris?
j'aimerais fort bien que tu me rapporte ce que a pus voir de si exeptionnel a cette fameuse expositiobn, j'aurais aimais pouvoir y aller mais je suis tros rouiller.
Paris, Mardi 01 janvier 1853. 10h
Ma chère Marraine, je profite de cette journée sombre et enneigée pour prendre ma plus belle plume et t’écrire une douce lettre en pensant à toi en ce jour de sainte Marie.
J’espère que pour toi, ma bonne Marie, l’hiver n’est pas trop rude à supporter dans les hautes montagnes où tu séjournes ces temps-ci.
Voici une année qui s’achève pour laisser place à une autre sans doute meilleure que la précédente, en tout cas prions pour.
1: "foutu" niveau de langue à revoir
on ne lit pas la tendresse de la mère.
2: la date?
" tout ça" à revoir
plus de détails réalistes
des fautes.
3: on ne lit pas le grand-père derrière
trop de fautes
exploiter l'idée d'exposition universelle.
4: bien. Doit raconter des anecdotes.
Paris, mercredi 12 novembre 1853
est ce que l'accouchement c'est bien passé ?
Paris, Mardi 01 janvier 1853. 10h
Ma chère Marraine, je profite de cette journée sombre et enneigée pour prendre ma plus belle plume et t’écrire une douce lettre en pensant à toi en ce jour de sainte Marie.
J’espère que pour toi, ma bonne Marie, l’hiver n’est pas trop rude à supporter dans les hautes montagnes où tu séjournes ces temps-ci.
Voici une année qui s’achève pour laisser place à une autre sans doute meilleure que la précédente, en tout cas prions pour.
Hier, la neige, qui avait commencé vers midi, nous a tenu complètement rigueur, jusqu’à 7heures du soir, et de 4 heures à 5 h ¼, à la seconde où j’écris il neige encore comme l’année de la naissance de ton fils bien aimé
Rennes Lundi 12 novembre 1853 8h½
Tu sais ici malgré qu'il fasse beau ma vie n'est et ne sera plus jamais pareil sans toi.
Saint-Patrick, mercredi 12 Septembre 1853.
Mon bon petit Herbert, j'ai été étonné de ne pas recevoir de billet de ta part ce dernier mois. C'est donc pour cela que je t'envoie cette lettre aujourd'hui.
pour te demander comment te porte tu dans ta faculté, en t'écrivant je taraude dans ma tête et je viens
de me rappeler que tous a l'heure au village j'ai percu dans le journal une magnifique construction
immense qui viendrait de l'exposition elle s'intitulerait la tour Eiffel, toi a tu été a cette fameuse exposition.
mercredi 12 Septembre 1853.
Mon bien aimé petit-fils,
Cela fait maintenant quelques temps que je n’ai pas de tes nouvelles et je m’en inquiète fortement, c’est pour cela que je prends la liberté, en ce jour de pluie, de t’envoyer ce billet.
Ton comportement est-il correcte ? Comment est ta relation avec ton maître d’école ? Celle-ci se passe bien ?
Au village, le temps est très couvert, les gouttes d’eau ne cessent de tomber du ciel, ce temps est vraiment exténuent. Ta grand-mère ce porte bien, celle-ci était de même inquiète.
Je me tarde de ta réponse, en espérant que tout ce passe bien, Nous t’embrassons
Paris, lundi 29 juin 1853 3h de l'après-midi.
Mon pauvre fils,
Cela fait tout juste une semaine que tu es parti et que cette maladie te ronge de jours en jours
Paris, dimanche 28 septembre, 12 h ½
Ma chère Odette,
Quoique je n’aie qu’un moment devant moi car mon très cher voisin, M. Henri nous a invité ma femme et moi à dîner chez lui. Ce bon vieux M. Henri est ma foie très fatigué, mais cette vieille canaille a beaucoup insisté. Par notre chère mère, j’ai appris que tu avais eu un petit garçon nommé Charles. Dis-moi ton accouchement c’est-il bien dérouler ? Mon filleul se porte-t-il bien ? Est-il bien potelé ? Notre mère m’a toujours dit que à ta naissance tu étais bien grassouillette, tiendrai-t-il de sa mère ? Aurait-il les traits de son père ou sa mère ? Je souhaite que tu sois contente de ta nouvelle vie Avec Honoré ton mari, travaille-t-il toujours autant ? J’espère que tout aille bien pour toi et ton petit garçon, tu dois sûrement être fatiguer de tout ça. Pleure-t-il beaucoup,la nuit ?
Je lui est fais parvenir un présent il y a de cela deux jours, tu le recevra certainement plus tard. Je suppose que le père devait être ravie de sa naissance.
Je tâcherai de t’écrire demain. Mille tendres baisers.
Paris, Mardi 01 janvier 1853. 10h
Ma chère Marraine, je profite de cette journée sombre et enneigée pour prendre ma plus belle plume et t’écrire une douce lettre en pensant à toi en ce jour de sainte Marie.
J’espère que pour toi, ma bonne Marie, l’hiver n’est pas trop rude à supporter dans les hautes montagnes où tu séjournes ces temps-ci.
Voici une année qui s’achève pour laisser place à une autre sans doute meilleure que la précédente, en tout cas prions pour.
Hier, la neige, qui avait commencé vers midi, nous a tenu complètement rigueur, jusqu’à 7heures du soir, et de 4 heures à 5 h ¼, à la seconde où j’écris il neige encore comme l’année de la naissance de ton fils bien aimé.
Sinon les affaires vont biens malgré une politique bien agité. Ma chère et tendre va très bien et l'on parle beaucoup de toi à notre enfant.
Nous viendrons te rendre visite d'ici quelques mois pour Noël.
Embrasse de ma part ma petite sœur que je chéris tendrement.
mercredi 19 Septembre 1853.
Mon bien aimé Charles,
je profite de ce mercredi pour t’envoyer ce billet , pour te rassurer et t'informer de ma présence à paris. Je me porte bien, je me suis bien adapté au rythme de paris,je suis même aller à l'opéra
Paris, 25 novembre 1853 10h10,
Ma très chère mère,
Je profite de cette journée ensoleillé pour t'écrire ce billet à la hâte car je suis bien fatigué mais contrairement aux autre pensionnaires je ne me plains pas. Hier, la pluie, qui avait commencé vers midi, nous a tenu complètement rigueur du fait de mon traitement. Ne te soucie pas de ma personne je suis sur la voie de la guérison, je suis en meilleur santé et je commence à retrouver l'appétit.
Belgique, jeudi 20 novembre fin du souper
Mon très cher frère
Merci de m'avoir écrit, je prends ce soir le temps de te répondre.
Le petit Charles est venu au monde l'avant veille de la fête du village. L’accouchement fut insupportable mais la joie qu'il ma procuré effaça les douleurs . Il a les yeux bleu de son père, la bouche de notre grand mère et le nez de sa mère. J ai hâte de te recevoir prochainement toi et la famille pour fête le baptême de notre fils bien aimé.
Je t'embrasse, Félix.
Pyrénées, lundi 7 janvier 1853. 11h½
Mon cher filleuil, je me délivre un petit temps libre, pour t’écrire.
Je viens de trouver ta lettre sur le seuil de la porte du chalet où nous séjournons actuellement, tout ce passe a merveille, nous venons, mon très cher époux et moi-même, de rentrer de promenade, et venons d’allumer la cheminée. Auguste, je te remercie d’avoir tendrement pensé a moi en ce 1er janvier, je te souhaite de tout cœur une très bonne année 1853 que celle-ci sois meilleure que la 1852 où mon fils bien aimé est subitement décédé suite à la tuberculose. Je me souviens encore des moments ou vous jouiez ensemble dans la neige comme deux petits chenapans.
Dès notre retour , nous passerons te voir avec quelques livres pour célébrer cette nouvelle année.
Je t’embrasse tendrement, ta marraine, Marie.
Belgique, jeudi 20 novembre fin du souper
Pyrénées, lundi 7 janvier 1853. 11h½
Mon cher filleuil, je me délivre un petit temps libre, pour t’écrire.
Je viens de trouver ta lettre sur le seuil de la porte du chalet où nous séjournons actuellement, tout ce passe a merveille, nous venons, mon très cher époux et moi-même, de rentrer de promenade, et venons d’allumer la cheminée. Auguste, je te remercie d’avoir tendrement pensé a moi en ce 1er janvier, je te souhaite de tout cœur une très bonne année 1853 que celle-ci sois meilleure que la 1852 où mon fils bien aimé est subitement décédé suite à la tuberculose. Je me souviens encore des moments ou vous jouiez ensemble dans la neige comme deux petits chenapans.
Dès notre retour , nous passerons te voir avec quelques pièces d'or, pour célébrer cette nouvelle année.
Je t’embrasse tendrement, ta marraine, Marie.
mercredi 19 Septembre 1853.
Je me comporte comme un ange.Ma relation avec le maître d'école se passe bien, est calme.Pour résumer je m'amuse beaucoup a Paris
Paris, 25 novembre 1853 10h,
Ma très chère mère,
Je profite de cette journée ensoleillé pour t'écrire ce billet à la hâte car je suis bien fatigué mais contrairement aux autre pensionnaires je ne me plains pas. Hier, la pluie, qui avait commencé vers midi, nous a tenu complètement rigueur du fait de mon traitement. Ne te soucie pas de ma personne je suis sur la voie de la guérison, je suis en meilleur santé et je commence à retrouver l'appétit.
Les pensionnaires sont dans un sale état, les murs sont aspergés de sang et de nombreux morts se font chaque nuit. Bientôt je sortirai te retrouver. Je fût heureux de ton billet qui m' a embaumé le cœur.
Claude Richard