Histoire de lecteurs...

Consigne de travail:  vous rédigerez l’histoire du lecteur que vous avez été et que vous êtes.

 

Cette histoire n’a pas pour but de vous évaluer ou de vous juger mais de vous aider à comprendre quelle place la lecture prend dans votre existence.

Pour rédiger ce texte, vous pouvez répondre aux questions qui suivent :

Quel lecteur étiez-vous avant d’entrer au lycée ?

Quel souvenir de lecture gardez-vous de l’enfance ? De l’école élémentaire ? Y trouviez-vous du plaisir ? Pourquoi ?

En quoi le collège a-t-il modifié ou pas vos habitudes de lecture ?

Qu’aimez-vous (ou pas) dans ce que l’école propose ou demande en matière de lecture (en classe ou à la maison) ?

En quoi vos goûts, vos habitudes en matière de lecture ont-ils changé ? Qu’attendiez-vous des livres ? Qu’en attendez-vous maintenant ?

Quels genres aimez-vous (BD, Science Fiction, documentaire, roman historique, poésie…) ? Quels genres n’aimez-vous pas ?

 

Commentaires

1. Le 28 septembre 2013, 14:14 par Maud

Avant d'entrer au lycée, je ne me suis jamais intéressée à un style de livre. Aucun livre ne me passionnait et j'avais énormément de mal à me plonger dans la lecture d'un livre. Et j'ai d'ailleurs toujours du mal (je préfère écrire que lire).
Je n'ai pas souvenir des livres que j'ai pu lire en école primaire ... Juste au collège, et comme je n'étais pas intéressée et que je n'avais pas envie de l'être, je rangeais les livres dans un coin et je ne les ouvrais jamais. Ca m'est arriver une fois de lire un livre que le collège m'a donné, et j'ai eu beaucoup de mal à le finir. Je ne trouvais pas de plaisir à lire les livres d'école, tout simplement parce-qu'on m'obligeait à les lire ; si on devait me voir lire, j'aurais moi-même choisit le livre, et il faudrait que je sois prise dedans dès la première page ... Et depuis pas longtemps, j'essaye de trouver des livres qui me correspondent, mais avant je n'essayais même pas de m'intéresser à la lecture.
Le collège a légèrement changé mes habitudes de lecture dans le sens où à cette période, je me suis finalement intéressée à un style de livre, d'où j'en ai lu une trilogie, que j'ai finalement fini et beaucoup aimé.
Comme je ne me suis jamais plongé dans ce que l'école proposait comme livre, je n'ai jamais aimé ce qu'ils donnaient à lire ... Mais j'aime bien étudier les livres en classe, n'importe lesquels, parce que je trouve toujours intéressant ce que la classe et le professeur arrivent à découvrir sur l'histoire du livre.
Mes habitudes en matière de lecture n'ont pas beaucoup changé : je n'arrive toujours pas à m'intéresser aux livres qu'on me donne à lire, mais au moins j'essaye moi-même d'en trouver, et de me plonger dans l'histoire. Avant je n'attendais rien des livres, mais maintenant je veux en faire mon métier, parce que même si je n'aime pas vraiment lire, j'aime beaucoup écrire.
Dans la lecture et l'écriture, je m'intéresse à l'heroic fantasy. Le genre de livre que je n'aime pas, ce sont les documentaires, et la science-fiction.

2. Le 28 septembre 2013, 15:14 par _AlexianeD #2nd3

Avant d'entrée au lycée, je n'étais pas du tout une grande lectrice et je ne le suis toujours pas.
Je n'ai pas de souvenirs de ce que j'ai pu lire en primaire, donc pour moi cela veut dire que les livres que j'ai pu lire en primaire ne m'ont pas marqués, ensuite au niveau des livres que j'ai pu lire au collège, je n'en ai jamais aimé, j'ai eu beaucoup de mal à les finir, il y en avait un que je n'est même pas pu finir, car il ne m’intéressait pas et que je n'accrochais pas du tout.
Sauf en 3ème, on a eu un livre à lire qui s'appelle "Le cri de la mouette" de E. Laborit que j'ai beaucoup aimé car il parlait d'une femme qui était sourde et muette mais qui a réussit a faire une carrière en théâtre grâce au langage des signes, et comme je suis malentendante, je me suis sentis visée dans quelques passages du livre, donc j'ai beaucoup aimé ce livre.
Le collège n'a pas changer mes habitudes de lecture, je n'aime toujours pas lire. (je préfère qu'on me lise les livres plutôt que les lire.)
Mes habitudes en matière de lecture n'ont pas changés car je ne suis toujours pas attirées par la lecture donné par les professeurs.
Je n'attendais rien des livres, et je n'en attends toujours rien, mais j'espère que au fur et a mesure avec le temps, je vais réussir un minimum à m’intéresser aux livres.
Je suis plus intéressée par les BD ou quelques romans. ;-)

3. Le 28 septembre 2013, 15:55 par aurélien

Avant d'entrer au Lycée, j'ai toujours été un lecteur qui lisait beaucoup.

Tout petit, j'adorais les histoires de T'choupi et les histoires des petites bêtes (Léon le Bourdon, ...).

A l'école primaire, j'ai lu, d'après mes souvenirs, l'atroce Monsieur Terroce, le Stylo magique (j'ai pu rencontrer l'auteur de ce livre qui est venu dans ma classe de CM1), le Petit Prince de Saint Exupéry, le Survivant de Christian Lamblin, la Villa d'En Face, ...

J'ai également lu l'Ile au trésor, 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne, des romans parlant de la mythologie (l'Odyssée d'Homère) et les livres de la collection Chair de Poule ...

Je prends du plaisir à lire car j'adore les histoires.

Le collège a modifié mes habitudes de lecture avec des romans plus sombres et plus tristes (mon ami Frédéric, Inconnu à cette adresse, à l'Ouest rien de nouveau, les Misérables). Pourtant, j'ai trouvé certains livres ennuyeux comme le Gône de Chaaba, No et moi.

Les genres de livres que j'apprécie sont les BD, les romans de science-fiction, les documentaires, les romans historiques, les Fables de la Fontaine, les romans policiers (Dix Petits Nègres, ...), les romans fantastiques (Perceval ou la Quête du Graal), les contes et les pièces de théâtre comiques (le Bourgeois Gentilhomme, Guignol, ...).

Les genres de livres que je n'aime pas sont les mangas, les livres romantiques (à l'eau de rose), les poésies, ...

4. Le 28 septembre 2013, 16:16 par lilie31

La lecture est un refuge pour moi, c’est une activité dans laquelle je peux m’évader, m’imaginer un autre monde. J’attends des livres qu’ils me transportent, que je puisse vivre comme si j’étais le héros du livre, comme si j’étais le personnage central de la BD. J’attends aussi des livres qu’ils me fassent oublier tous les problèmes du monde réel et voyager dans un autre univers.
Je dévore les thrillers, les romans où il y a de l’action, les romans d’aventures avec de nombreuses péripéties et le suspens qui dure jusqu’à la fin de l’histoire. Je peux remplir une bibliothèque de ces livres : Dan Brown, J.K Rowling, Guillaume Musso … En ce qui concerne les BD ou les mangas, je peux en lire certains comme Lou de Julien Neel qui raconte la vie d’une adolescente. En revanche, j’ai peu d’attirance envers les romans historiques ou les documentaires.
Je me rappelle que lorsque j’étais enfant la lecture ne m’intéressait pas autant que maintenant. C’est en fin de primaire-début d’années collège que le goût pour la lecture m’est apparu. De ce fait, j’ai voulu lire les grands ouvrages comme Harry Potter et j’ai découvert que j’appréciais les lectures fantastiques. En grandissant, mes goûts ont évolués vers la lecture de thrillers et enquêtes à suspens comme le grand classique Da Vinci Code.
Au collège, on nous a fait lire des livres tels que : Vendredi ou la vie sauvage de Tournier, La ferme des animaux d’Orwell, Vipère au poing de Bazin ou encore Antigone d’Anouilh. Pour l’entrée en Seconde, j’ai voulu me renseigner sur quelques lectures proposées. On m’a dit de lire plusieurs sortes de livres et dedans j’ai choisi de lire : Dracula de Stoker, Mon premier amour de Tourgueniev et Le Baron perché de Calvino. J’ai aimé lire tous ces livres qui m’ont permis d’ouvrir ma liste de lectures et de découvrir d’autres styles.

5. Le 28 septembre 2013, 19:57 par kenza

Je n'ai jamais spécialement aimé lire. Mes lectures ont été le plus souvent imposées par mes professeurs.

J'ai toujurs eu du mal a vraiment être concentrée dans l'histoire. Je n'ai pas vraiment de souvenir de mes lectures de primaire, aucun livre de ma vraiment marqué. Il y avait peu de livre à lire.

Arrivée au collège, il y avait plus de livres à lire mais il y en avait des plus intéréssants (Lettre de l'interieur, le gône du chaaba..) et d'autre moins ( La ferme des animaux, Antigone) que j'ai eu du mal a comprendre. J'avais moins de mal à me concentrer lors de ma lecture et les livres n'étaient pas très long en général. Je prenais un peu plus de plaisir dans mes lectures.

Aujourd'hui, mon goût pour la lecture n'a pas trop changé. Je n'attends rien de particulier par rapport au livre a part qu'ils soient captivants, intéréssants et par trop long si possible. Je suis plus intéréssé par les livres de science-fiction ou les BD et je n'aime pas trop les recueils des poême.

6. Le 29 septembre 2013, 11:21 par Léa 2nd3

Avant d'arriver au lycée j'adorais lire et j'adore toujours lire mais seulement des livres que je choisis car j'aime beaucoup les romans surnaturels/Science-fiction qui parlent de vampires, je trouve ça assez drôle car je sais que ça n'existent pas et pourtant des gens écrivent des histoires sur eux. J'aime beaucoup lire car quand je lis un livre je peux m'imaginer les personnages, les scènes, le lieux, ça fait travailler l'imagination.
Je n'aime pas les livres qu'on me dit que lire au lycée ou au collège car ce n'est pas moi qui l'ai choisis et je suis quand même obliger de lire un livre qui ne plait pas sinon je n'aurais pas une bonne note au contrôle.
Je n'aime pas vraiment la poésie car je ne comprend pas toujours le sens, un peut comme leurs auteurs car à l'école on nous oblige à lire des livres de V.Hugo; Balzac. Maupassant... et moi je n'aime pas ça, il n'y a pas d'action dedans c'est très ennuyeux et ce n'est pas du tout des livres récents. Je n'aime pas non plus les BD car il y'a des images et je n'aime pas les livres avec des images.

7. Le 29 septembre 2013, 12:33 par lolotte2nd4

Avant d'entrer au lycée je prenais déjà beaucoup de plaisir à la lecture, mais dans mon enfance je n'ai jamais vraiment aimé les livres. Ce n'est donc que vers l'âge de 12 ans que j'ai vraiment commencé à m'intéresser énormément aux livres.
Les livres que l'on me donnait à livre en primaire et au collège ne m'ont jamais vraiment intéressées et j'avais beaucoup de mal à les terminés dont l'enfant et la rivière d'Henri Bosco et La grammaire est une chanson douce d'Erik Orsena. En conclusion le collège n'a pas influencé mes lectures, j'étais capable de terminer un pavé en 3 heures mais les lectures de classe ont toujours été laborieuses pour moi.
Pour que je puisse lire un livre en y prenant du plaisir il faut tout d'abord que le style d'écriture et le style de narration me plaisent et que dès la fin du premier chapitre je souhaite continuer le livre. Mon style de lecture reste cependant très large mais je préfère de loin les romain dans le style de Guillaume Musso dont l'appel de l'Ange et 7 ans après restent mes livre préférés. J'apprécie aussi les romain de Dan Brown (exemple : Ange et Démon et Da Vinci Code), mais les livres du genre classique ne m'intéressent pas.

8. Le 29 septembre 2013, 14:10 par Camille

Les premiers livres qui m’ont marquée datent de l’école élémentaire. Je me souviens notamment de «L’enfant et la rivière» de Henri Bosco. Aujourd’hui, je ne pourrais pas dire l’importance que ce livre a eu pour moi, mais je sais que j’ai commencé à avoir de l’intérêt pour les romans.
Au collège, j’ai lu essentiellement des livres que mes professeurs me proposaient. Parfois, je lisais des livres que je choisissais moi-même mais ce choix était toujours difficile car je n’arrivais pas à trouver le type de livre qui pouvait me plaire. Au collège, les lectures proposées par mes professeurs m’ont permis de découvrir plusieurs genres littéraires que je ne connaissais pas. En troisième, j’ai aimé particulièrement deux livres : un roman épistolaire «Inconnu à cette adresse» de Kressmann Taylor et un roman se situant durant la Révolution culturelle chinoise «Balzac et la petite tailleuse chinoise» de Dai Sijie.

    Je suis moins attirée par le théâtre car il m’est plus difficile de rentrer dans l’histoire et de m’imaginer la mise scène. 
 En dehors de l’école, lorsque j’ai du temps, je lis des romans contemporains ( Par exemple : «No et moi» de Delphine de Vigan, un roman qui parle de la  société actuelle à travers l’histoire d’une SDF ).

Au lycée, j’espère découvrir d’autres auteurs et d’autres romans comme cela a été le cas en troisième avec le genre épistolaire.

9. Le 29 septembre 2013, 14:36 par Salma 2n4

Je suis plutôt une bonne lectrice et depuis très longtemps. En primaire je lisais des livres comme "Charlie et la Chocolatrie" ou "Mathilda" De Rhaod Dahl, c'était des livres assez amusant et c'était mon frère qui me les avait fait découvrir.

  Au collège j'ai commencé à lire des livres d'aventures comme "Eragon" , "La fille des Chimères", "Les chroniques du monde émergé", ce sont pour la plupart des assez gros livres mais je les finissais en quelques heures à peine.
  En ce qui concerne les livres qu'on nous imposait de lire, si le sujet m'intéressait je les lisais normalement mais si je n'y trouvais aucun intérêt, j'avais vraiment du mal à me concentrer. Je ne me rappelle que des livres que j'ai apprécié: "L'Odyssee" d'Homère en 5e "Le K" de Dino Buzzati et "Les Misérables" de Victor Hugo en 4e.
  Vers la fin du collège mes lectures sont devenues plus "sérieuses", nottament avec deux auteurs : David Gemmel et Bernard Werber. Bernard Werber que je considère comme mon auteur favori a écrit des livres inimaginables comme le " Le Miroir de Cassandre" ou encore "L'Encyclopédie Universelle du savoir absolu et relatif".
  En ce moment je lis beaucoup moins par manque de temps mais j'attends du lycée qu'on nous donne des livres plus sérieux.
10. Le 29 septembre 2013, 15:03 par Roxane

Avant d'entrer au lycée , je ne lisais pas ou du moins juste les livres que les profs m'ont obligé à lire.
A l'école primaire , j'ai lu plusieurs livres que la maitresse proposait et certains m'ont plu, d'autres non.
Le collège m'a permis de connaitre des classiques comme Les misérables,l'ile au trésor etc..
J'ai bien aimé lire quelques pièces de théâtre comme L'avare, les fourberies de Scapin Romeo et Juliette etc..
Les livres que j'ai préférer lire sont :
- Le passeur de Lois Lowry
-No et Moi de Delphine de Vigan
-Le roi Arthur de Michael Morpurgo
Enfin bref , je ne prend pas un plaisir particulier à lire et je ne suis pas une grande lectrice.
Je me suis rendu compte que mes genres préférés étaient les romans de science fiction , les BD et les romans car j'aime le suspens.
Je n'aime pas les poésies
Je ne sais pas ce qui m'attend au lycée..

11. Le 29 septembre 2013, 15:39 par Mikaëlb

Avant d'entrer au lycée, je lisais les livres qu'on nous demandais de lire. C'est à dire 5 par ans à peu près.
Pour mon enfance, je me souviens juste que mes parents me lisais des livres car à cette âge là on ne sais pas encore lire.
A partir du C.P, j'ai adoré apprendre à lire car tout sa est tout nouveau pour nous et puis au fils des années on lis de mieux en mieux. J'y prenais beaucoup de plaisir.
Le collège a légèrement modifié mes habitudes de lecture, en C.M.2 je me souviens même pas avoir lu de livres. Donc arrivé au collège, je lisais peu de livres, que ceux demandé en cours. J'ai au fur et à mesure lu moins de livres.
Je lisais les chair de poule et les sans atout. J'ai adoré ces livres ils sont vraiment passionnant et intriguant.
J'aime bien les BD et les romans policiers.

12. Le 29 septembre 2013, 16:04 par Ruslana #2nd4

Avant d'entrer au lycée, la lecture pour moi était un moyen de m'évader et çela l'est toujours.

J'ai le souvenir d'un livre que j'ai lu en primaire, dont le titre était "Abracadalire". C'est sûrement le tout premier livre que j'ai lu.
Au début du collège, je lisais principalement des livres parlant de vampires comme à peu près toutes les filles de mon âge à cette période je pense.
Puis j'ai commencer à m’intéresser aux lectures de mes parents, surtout à un auteur en particulier : " Harlan Coben ". Qui est devenu presque immédiatement mon auteur préféré, j'ai lu pratiquement tous ses livres.
Néanmoins mon livre préféré n'est pas un livre de Harlan Coben mais de Liz Coley, il se nomme " Angie, 13 ans, disparue";
Mais je n'est jamais apprécié les lectures imposées par le lycée où le collège, je ne me sens pas libre dans ma lescture.
En conclusion, j'apprécie lire des livres.

13. Le 29 septembre 2013, 17:46 par Stécy M.

Petite (vers la maternelle) j'aimais bien lorsque mes parents me lisaient des livres avant de m'endormir, même s'ils étaient plus composés d'images que de textes.
Après, en primaire, je n'étais pas une véritable lectrice ce n'est qu'à partir du collège que j'ai découvert d'autres horizons de lecture. Généralement je n'aimais pas les livres demandés par les professeurs comme "Le Horla" de Maupassant : ce doit être le "pire" livre que j'ai lu. Je n'arrivais pas à m'intéresser et les rares fois où j'y arrivais je ne comprenais seulement la moitié des textes... Toutefois à côté je lisais des livres choisis et plus à mon goût comme "Ne t'inquiète pas pour moi" d'Alice Kuipers. C'est un livre court qui peut se lire en à peine une après midi mais qui est riche en émotions et basé sur des faits réels. J'aimais bien aussi Marc Levy dont "Sept jours pour une éternité..." ou encore "L'histoire d'Helen Keller" de Lorena A. Hickok .
Maintenant, même au lycée, j'ai gardé à peut près les mêmes goûts de lecture : j'aime toujours autant Marc Levy et surtout Guillaume Musso avec "L'appel de l'ange" et plus encore, mais j'ai découvert d'autres auteurs comme Nancy Pickard, Harlan Coben ou encore Linwood Barclay avec "Crains le pire" l'un de mes romans préférés dans lesquels il est très simple de se mettre à la place du personnage principal. J'ai aussi remarqué que mes goûts se portaient par ailleurs vers des romans de Science-Fiction comme les Tomes de Kristin Cast, ou encore "Divergente" de Veronica Roth qui est vraiment bien et où l'on peut facilement s'identifier à l'héroïne.

14. Le 29 septembre 2013, 18:11 par Thomas D. 2nd4

Avant d'entrer au lycée, je lisais pas beaucoup, je lisais juste les livres des professeurs.
Quand j'étais petit je lisais des bd, et j'ai lu des vrais livres mais je trouvais ça trop long donc j'ai arrêté, j'ai lu les mangas naruto et je lisais les bd de chez mes grands parents je sais plus le titre ça parlais d'un Khalif je crois c'est Iznogoud ou quelque chose comme sa.
Le college m'a un peu dégouter de la lecture parce que j'aimais pas les livres proposés et je trouve ça nul d'obliger quelqu'un à lire.
J'aime plus trop lire donc je ne sais pas quels genre j'aime, en tout cas j'aime pas les trucs trop imaginaires avec des dragons tout sa, et je n'attends rien de spécial de la lecture au lycée...

15. Le 29 septembre 2013, 18:29 par Bryan Arthein

Pour être honnête, je ne lisait que très peu avant d'entrer au lycée. Je lisais simplement les livres que les professeurs me donnait à lire. Je garde un bon souvenir de lecture de l'enfance y compris de l'école élémentaire ou je lisais encore beaucoup de livre donc j'y prenais plaisir?, mais mes habitudes ont changés depuis ma rentrée au collège. Le genre de livres que j'aime le plus sont les bandes dessinées. Je n'aime pas les documentaires.

16. Le 29 septembre 2013, 19:09 par hugo C.

je lisais bcp a l'école élémentaire je garde donc un très bon souvenir de mes lectures d'enfance. J'ai commencé a moins lire a l'entrée du collège, le collège a modifié mes lectures par des livres nuls et ennuyeux . j'aime bcp les magazines et je déteste les vieux livres avec des écritures ttes petites.

17. Le 29 septembre 2013, 19:54 par Polo de la 2nd3

Je suis dyslexique et j'avoue que dès mon plus jeune âge, la lecture a été difficile pour moi.
Heureusement, j'avais une lectrice formidable, ma mère !! Pour me donner le goût de la lecture, c'est elle qui lisait. Elle articulait, respectait la ponctuation et mettait le ton ! elle prenait même la voix des personnages de l'histoire ! j'étais au théâtre. Elle avait le don de me faire rentrer dans l'histoire.
Plus tard, j'ai découvert les livres audio. Certains sont excellents, d'autres carrément soporifiques ! Tout dépend du lecteur ! J'ai beaucoup aimé "le Docteur Jekkyl et Mr Hyde".
Parmi les livres qui m'ont le plus marqué, je citerais en premier "Cyrano de Bergerac". L'histoire m'a fasciné et les tirades sont inoubliables.
J'ai beaucoup aimé également "La Gloire de Mon Père" et "Le Château de ma Mère" de Marcel Pagnol. C'est très émouvant.
Aujourd'hui, même si la lecture reste pour moi encore une épreuve, j'ai réussi a contourner cet obstacle grâce notamment aux livres audio.
Ce que j'attends d'un livre c'est qu'il me délivre un message, qu'il me fasse réfléchir sur un sujet et qu'il me transporte grâce aux émotions qu'il me transmet.

18. Le 29 septembre 2013, 20:39 par DJ Romii #2nd4

Quand j’étais plus jeune je lisais vraiment. Mais arrivé au collège on ma demandé de lire des livres choisis par les professeurs. Ces livres n’étaient jamais a mon gout mais nous étions forcés de lire. Depuis le collège je ne lis que pour les cours et je n'ai plus aucun plaisir de lecture...

19. Le 29 septembre 2013, 21:19 par Carly Rae Scooter

Avant d'entrer au lycée, malgrès des lectures imposées, la lecture me procurais une sensation d'évasion et de bien être toujours actuelle d'ailleurs.

Quand j'étais plus jeune, la lecture n'était pas vraiment l'une de mes occupations favorites. Ce n'est qu'a partir de la 5eme que je m'y suis vraiment intéressée.
A partir de cette année (même si les livres recommandés par le collège ne me passionnait absolument pas), j'ai commencé à apprécier la lecture.

Désormais, je ne peux plus imaginer ma vie sans, car la lecture me permet avant tout de m'évader, de laisser aller mon imagination.
Je suis une bonne lectrice, mon auteur préféré reste tout de même Dan Brown, auteur du célèbre Da Vinci Code ainsi que Anges et Démons qui sont parus au cinéma.

J'aime tous les styles de romans que ce soit le policier, le fantastique en passant par le dramatique ou biographique.

Je me souviens avoir lu au collège un bon nombre de livres comme Les misérables de Victor Hugo, L'Odyssée d'Homère ou encore Stupeurs et Tremblements d'Amélie Nothomb, auteure que j'affectionne tout particulièrement.

En conclusion, j'aime la lecture et j'attend du lycée de me faire apprécier des auteurs classiques.

20. Le 29 septembre 2013, 21:19 par Carly Rae Scooter

Avant d'entrer au lycée, malgrès des lectures imposées, la lecture me procurais une sensation d'évasion et de bien être toujours actuelle d'ailleurs.

Quand j'étais plus jeune, la lecture n'était pas vraiment l'une de mes occupations favorites. Ce n'est qu'a partir de la 5eme que je m'y suis vraiment intéressée.
A partir de cette année (même si les livres recommandés par le collège ne me passionnait absolument pas), j'ai commencé à apprécier la lecture.

Désormais, je ne peux plus imaginer ma vie sans, car la lecture me permet avant tout de m'évader, de laisser aller mon imagination.
Je suis une bonne lectrice, mon auteur préféré reste tout de même Dan Brown, auteur du célèbre Da Vinci Code ainsi que Anges et Démons qui sont parus au cinéma.

J'aime tous les styles de romans que ce soit le policier, le fantastique en passant par le dramatique ou biographique.

Je me souviens avoir lu au collège un bon nombre de livres comme Les misérables de Victor Hugo, L'Odyssée d'Homère ou encore Stupeurs et Tremblements d'Amélie Nothomb, auteure que j'affectionne tout particulièrement.

En conclusion, j'aime la lecture et j'attend du lycée de me faire apprécier des auteurs classiques.

21. Le 29 septembre 2013, 21:29 par Cynthia

La lecture et moi n'ont pas toujours fait bon ménage. Etant petite, mes parents me lisait des livres. J'avoue que je commençais à bien aimer la lecture surtout "Arc-en-ciel de M.Pfister" mais au niveau du CM1 on m'a obliger en classe à lire des livres "nul" pas intéressant à mon goût. Ceux qui m'a fait généralisé la lecture comme une activité ennuyante. Puis au collège j'ai découvert les romans policier ceux de Agatha Cristie, les romans où on peut se mettre facilement dans la peau du personnage tel "la sixieme de S.Morgensten" ou "Harry Potter de J.K.Rowling" c'est ainsi que l'envie de lire est revenue mais le vrai déclic à été en 4eme quand j'ai lu "Le Passeur de L.Lowry" ce livre reste mon préférer de tout les temps. Mais les livres que je lis moi sont souvent mieux que ceux de l'école je trouve mais il y a des exceptions. Depuis j'en lis beaucoup un peu de tous les genres comme les romans de science-fiction de Celia Rees (sorciere) , policier, ceux de Roal Dahl, les BD, biographie (Louise Renninson) mais je déteste les poésies. Aujourd'hui je pense que je suis une lectrice peu difficile car si quelqu'un me conseille un livre (ex:manga) je le lirait. Pour moi il faut juste une couverture attirante, un titre accrocheur, et un résumé avec du suspense.

22. Le 29 septembre 2013, 22:07 par AnaëlleDiakite

En primaire je lisais surtout des BD, mais aussi des livres de Roald Dahl, j'en ai des bons souvenirs. Arrivé au collège, j'ai moins lu , j'accordais moins de temps a la lecture, je lisais les livres qui etaient obliger d'etre lu pour les controles, des livres qui ne m'interressaient pas du tout, et dont j'avais un mal fou a finir ( d'ailleur en 3e, ils y'en a que je n'ai pas finis...)
Donc au college j'ai lus( de ma propre initiative): Revived (De Cat Patrick), Forgotten (Cat Patrick) , Le journal d'Aurelie Laflamme 1,2,3 et 4 (Indiana Desjardins) et je crois que c'est tout. Ce sont des livres qui m'ont beaucoup plus!
Dernierement j'ai acheter Hunger Games (Suzanne Collins) que je n'ai toujours pas commencé...

23. Le 29 septembre 2013, 23:03 par Ju_2_Pomme

Depuis que j'étais tout petit jusqu'au collège, je lisais beaucoup parce que j'aimais bien ça, je lisais des BD et des romans en tout genre.
Arrivé au collège, la lecture m'intéressait un peu moins et la plupart des livres donnés par les profs ne me plaisaient pas du tout, sauf quelques exceptions.
J'espère que le lycée m'offrira l'occasion de lire de nouveaux livres qui me plairont car j'aimerais bien me remettre à la lecture :)

24. Le 30 septembre 2013, 18:09 par Corentine-2de3

Depuis l'école primaire j'aime lire. J'aime choisir un livre et non pas être obligée de le lire comme au collège où c'était des livres très ennuyeux ou classiques, je garde quand même un bon souvenir du livre "le passeur" de Lois Lowry. Les livres que j'ai beaucoup aimé sont des romans comme "si je reste" de Gayle Forman, "l'appel de l'ange", "la fille de papier" de G.Musso.. etc. J'aime aussi lire les romans de science fiction comme les tomes "Damnés" de Lauren Kate. Mais je n'aime pas du tout les romans historiques ou les poésies.

25. Le 30 septembre 2013, 18:16 par Lydia_A 2nde 3

Le plus loin que je me souvienne sont mes lectures de jeunesse. C'était surtout des contes illustrés célébres.Durant la période ou j'étais à l'école primaire, la lecture ne m'interessait pas vraiment à quelques exceptions. Je me rappelle avoir lu en primaire "Le Prince de St Exupéry" avec l'école et j'ai le souvenir marquant de "Rémi sans familles"et "Robinson Crusoé".
Ce n'est qu'au début de mon arrivée au collège que j'ai commencé à m'interresser vraiment à la lecture. Je me suis surtout interressée à des livres de science-fictions et aussi au genre fantastique. Ce sont les seuls livres qui me captivent encore aujourd'hui. Mais avec le collège et les lectures "imposées" j'ai commencé à découvrir et apprécier d'autres genres. Je me souviens avoir lu et apprécier "La machine infernale" de Jean Cocteau que j'ai aimé parce que très abordable. Toujours dans le mythique je citerais un autre que j'ai apprécier "Antigone" de J.Anouilh.
En ce qui concerne mes goûts en matière de lecture ils n'ont pas tellement changer puisque je lis toujours le même type de livre.

Ceux que j'apprécie le plus sont des romans fantastiques et surnaturels (Hunger games,les Ames Vagabondes, Eternel...)

Et pour le genre de livre qui ne me plaisent pas ce sont surtout les romans historiques, poètique et les documentaires car leur lecture me lasse vite et m'ennuient même si je pense qu'ils peuvent apporter au lecteur beaucoups de connaissances.

26. Le 30 septembre 2013, 18:24 par Grimaud #2nd4

Avant d'entrer au lycée, je lisais régulièrement, dès qu'un livre m'intéressait, je le lisais. Je prenais tout mon temps pour lire, pour pouvoir y garder un certains plaisir.
Je me souviens qu'en primaire, je lisais beaucoup. pendant les récréations, dès que j'avais du temps libre, c'était un moyen d'évasion. En cm1 notamment, j'avais lu tous les Harry Potter en à peine 1 mois tellement je lisais. j'adorais les ouvrir, et les dévorer. Je ne saurais pas dire pourquoi, c'était naturel.
J'ai commencé à lire de moins en moins à partir de mon entrée au collège faute de temps et d'intêret.
Beaucoudes livres que l'école propose ne me plaise pas. Les histoires ne me plaisaient pas beaucoup, à part "Balzac et la petite tailleuse chinoise" dont j'ai un souvenir assez clair et qui m'avait bien plu.
Mes gouts en matière de lecture n'ont pas beaucoup changé, je n'arrive pas à définir quels types de livre j'affectionne, cela dépend tout simplement du livre. j'attendais des livres qu'ils me transportent dans un autre monde. Maintenant, je m'attends à ce qu"il me divertisse et si possible, me transporte également.
Ce que j'aime lire, je ne saurai pas le définir, en revanche, j'ai horreur de tout ce qui touche à la littérature classique, sauf exception, je trouve cela très ennuyeux, pénible, et long à lire. Il faut que je me force à les lire, si j'y suis obligé.

27. Le 30 septembre 2013, 19:13 par Tilda#2nde4

Avant d'entrer au lycée, j'étais une lectrice comme beaucoup d'autres, j'aimais bien lire, je lisais beaucoup de romans, de fiction, d'histoires d'amour ... Et cela n'a pas vraiment changé ...
Je n'ais pas beaucoup de souvenirs de lecture de mon enfance, si ce n'est les contes que me racontaient ma mère quand j'étais petite, et un sourire se dessine sur mes lèvres à chaque fois que j'y pense. J'aimais beaucoup ces moments, mon imagination commençait à naître et m'emportait dans un monde de rêves.
Le collège n'a pas vraiment changé mes habitudes, quoique cela m'a dirigé vers des auteurs plus classiques, qui me changent de marc levy ( et si c’était vrai, vous revoir, ou est tu ? toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites ...) ou suzanne collins ( les hunger games) , mais que j'aime bien finalement.
J'attends des livres qu'ils me fassent découvrir un univers et qu'ils m'emportent dans leur monde. J'aime beaucoup m'évader en lisant, et j’espère que la lecture du lycée me le permettra ...

28. Le 30 septembre 2013, 19:18 par Clément

Avant d'entrer au collège je ne lisais pas beaucoup, mais arrivé en 6ème j'ai commencé à lire des livres que mon prof me demandait de lire. Les livres étaient si ennuyeux, que je n'avais plus envie de lire du tout.
En 4ème ma prof de français nous a fait lire "Les misérables" de Victor Hugo, et la j'ai bien aimé elle nous a demandé de lire ensuite "le malade imaginaire" de Molière et il m'a également intéressé.
En 3ème, la prof nous a fait lire des livres qui étaient pour moi inintéressant comme "le gone du chaaba" de Azouze Begag et depuis je ne trouve plus de plaisir à lire c'est même une corvée maintenant de lire.
La seule lecture qui m’intéresse aujourd'hui sont les commentaires sportifs.

29. Le 30 septembre 2013, 19:42 par Marion

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé lire.
Dès l'école primaire, j'ai commencé à lire des livres assez longs, et il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour trouver le style littéraire que j'apprécie le plus : le genre fantastique et l'heroïc fantasy (nom anglais) ; et j'ai par la suite commencé à lire des mangas (en sixième environ).
Cependant ce ne sont pas les seuls livres que j'apprécie : mon livre préféré est une roman réaliste (Wonder, de R.J. Palacio).
En revanche, je n'ai jamais beaucoup aimé les livres que je devais lire pour le collège (notamment L'île au trésor, de R.L. Stevenson), et j'ai toujours mis beaucoup de temps à les lire : bien que je puisse terminer un livre de 700 pages en quelques heures seulement, je mettais souvent au moins deux semaines à achever ces lectures imposées.
Le seul point sur lequel le collège a changé mes habitudes de lecture, c'est qu'il m'a fait mieux découvrir la science-fiction, qui est un genre que j'apprécie maintenant beaucoup, grâce au lire Terrienne, de Jean-Claude Mourlevat.
Pour conclure, j'espère que le lycée me fera lui aussi découvrir de nouveaux genres et de nouveaux auteurs que j'apprécierais.

30. Le 30 septembre 2013, 20:00 par Lise

Avant d'entrée au lycée je n'étais pas une très grande lectrice du fait que je n'arrivais pas à trouver des livres qui me plaisait vraiment. Mais quand cela arrivait, les livres me permettais de m'évader et d'être comme dans un autre monde.
J'ai commencer à m’intéresser à lire à l'école primaire, mais je n'ai pas de souvenirs précis de cette époque.
Au collège je me souviens avoir lu certains livres de Roald Dahl qui m'avait plus, mais aussi beaucoup que je n'arrivait pas à finir comme L'île au trésor et Le Roi Arthur.
J'aime moins les lectures imposés historiques ou poétiques car elles sont en général assez ennuyeuses.
Je n'attend rien de spécial en matière de lecture au lycée si ce n'est de lire des livres intéressants.
Malgré le peu de livre qui m'ont passionnés, il y en aura quand même qui m'auront marqués (comme Harry Potter par exemple) et j’espère bien évidemment en connaître d'autres.
Je serais très peu définir le type de livre que j’affectionne particulièrement mais ceux qui m'attirent serait peut-être plutôt les romans à suspens et fantastiques mais également certains mangas et certaines bd.

31. Le 30 septembre 2013, 20:29 par DreewG❤️ ✌️

Avant de rentrée au lycée, je lisais mais pas énormément pendant les vacances la plus part du temps ce qui ma pousser a lire un livre c'est un personne qui a écrit le parcours de sont enfant atteint d'un cancer, et ma maman m'a dit de lire ce livre je les donc fait sa ma beaucoup toucher .. Je les trouver magnifique . Mais après comme tout le monde j'ai été forcer des la 6eme a lire des livre sur le programme scolaire comme le roi Arthur, les contes ect ..
J'aime beaucoup lire mais l'école m'en a un peu dégoûter c'est dommage, pour moi le programme n'est plus adapter, pour le professeur ce n'est pas une partie de plaisir a mon avis mais ils sont comme nous ils n'ont pas le chois . Donc pour moi il y a que des points négatifs a la lecture forcé quelle soit a la maison ou en classe. Mes habitudes n'ont pas vraiment changer parceque ça ne fait q´un moi que nous sommes rentrée donc je lis le même style de livre que lorsque j'étais en 3ème . Je n'attends rien de mon année de seconde pour changer mes goûts au niveau de livre je ne lis plus les babar, donc je n'est pas besoin de changer. J'aime les histoire qui parle d'histoire réel comme la la fiction ( Musso, Hungers Games ) . Je n'aimes pas du tout les Bd sa ne m'a jamais intéresser

32. Le 30 septembre 2013, 20:52 par Katherina P.

Avant d'entrer au lycée, je ne me suis jamais intéressée à un style de livre. Aucun livre ne me passionnait et j'avais énormément de mal à me plonger dans la lecture d'un livre. Et j'ai toujours du mal.
Les seules livres que je lisais étaient ceux où l’on était obligé de lire pour le collège. Je ne trouvais pas de plaisir à lire les livres d'école, tout simplement parce que ça ne m’intéresse pas. Mes habitudes en matière de lecture n'ont pas beaucoup changé . Je n'arrive toujours pas à m'intéresser aux livres qu'on me donne à lire, mais au moins j'essaye moi-même d'en trouver, et de me plonger dans l'histoire. Je n’apprécie pas les gros livres de 400 pages ou plus.
Dans la lecture, je m'intéresse à la Science-Fiction. Le genre de livre que je n'aime pas, ce sont les documentaires et les poésies.
Comme vous auriez pu le comprendre, je ne suis pas une grande littéraire.

33. Le 30 septembre 2013, 21:46 par Moi 2nd 4

Avant d'entrer au lycée, je n'étais pas une grande lectrice. je me souviens avoir lu "Mathilda" au collège. Je n'est aucun style de livre, mais en primaire je lisais des "chair de poule" ou "Tom-Tom et Nana" . Mais mes goûts on bien changé et si je devrais choisir un style de livre cela sera des autobiographies qui racontent un passé douloureux ou marquant, des histoires vraies de préférence.
De plus je lis les livres qu'on nous oblige à lire à l'école. En matière de lecture rien a changé, je peux me concentrer sur un livre si il est intéressant.

34. Le 01 octobre 2013, 21:36 par Murad

Je ne suis pas le genre de personne à lire car dés petit j'avais beaucoup de mal à lire des livres. Etant jeune j'avais du mal à me plonger dans une histoire car la plupart du temps les livres proposés par l'école, ne donnait pas envie. Certes ce fut obligatoire puisque c'était dans le programme mais pour moi cela n'avait aucun sens si cela n'intéresse pas l'élève. Bien sur j'éprouve beaucoup de plaisir à lire les livres que je choisis(genre fantastique,comique, philosophique et BD)

Mais j'aime aussi à écrire. Enfin je ne suis pas écrivain mais j'aime parfais écrire de temps à autre des histoires fantastique. D'ailleurs au lycée, j'ai du être obliger de changer mes habitudes de lecture car à force de ne pas lire j'ai commencé à avoir beaucoup de lacunes et mon vocabulaire n'était pas assez riche.
D'ailleurs j'espère maintenant pouvoir apprécier chaque livre que nous étudierons en cours.

35. Le 02 octobre 2013, 13:59 par Ines G

Je garde un très bon souvenirs de mon enfance jusqu'en primaire ou les livres on commence a être obligatoires a lire. Je suis pas une très grande fan des livres. Au collège il y avais des livres que les prof choisissait mais il ne m’intéressais pas plus que ça comme Les misérables de Victor HUGO a par un qui était émouvant Le voyage a PitchipoÏ de Jean Claude MOSCOVICI. J'aime plutôt lire les romans d'amour

36. Le 02 octobre 2013, 14:24 par Alexis.g

j'ai de très bon souvenir de mes lectures de primaire surtout d'un livre "35 Kg d'espoire" que j'ai beaucoup apprécier car il m'a fais énormément rire et un roman d'on je oublier le nom, à par ça beaucoup de lecture pour l'école sur V.Hugo, Balzac, etc et en dehors de l'école beaucoup de BD

37. Le 02 octobre 2013, 14:25 par Barnabé Clot-Pochet

Quand j'étais je lisais tous le temps , des livres d'histoires ,des romans ....ect mais au bout d'un moment en grandissant les livres m'ont de plus en plus ennuyé ,de plus les livres obligatoire au collège souvent inintéressant et inutile mon fait arrêter la lecture préférant d'autres activités à la lecture .

Barnabé Clot-Pochet
2nd3

38. Le 02 octobre 2013, 14:42 par Guillaume C

j'ai très peu lut étant petit mais après avec les lectures obligatoires en cours j'ai du lire mais avec beaucoup de mal m’intéresser au livre

39. Le 02 octobre 2013, 14:55 par delacotte_nicolas

Avant d'entrer au lycée je n'aimais pas du tout lire car pour moi quand on me disait de lire, j'avais l'impression d'être punis, même si j’étais obliger afin d'obtenir de bonne note a l’école. Je lisais le plus souvent (quand mes parents me l'obligeaient) en primaire des BD ou des livres parlant de super héros. Puis arrivé au collège j'ai lu des livres policier comme : "Les orphelins de Baudelaire". Et enfin en 3ème j'ai commencé a lire des livres s'approchant le plus de la lecture du lycée comme "L'écume des jours" ce genre de livre.
Donc le collège a modifié mes habitudes de lecture car a force de lire des romans au collège, je trouvais que en lisant mes anciens style de livres je m’ennuyais énormément et lors de ces lectures je voyais tout de suite ma différence entre l'école primaire et le collège donc j'ai commencé a lire des livres plus appropriés a mon age.
Je trouve que la lecture que l'école nous propose est très bien car elle nous permet de lire des choses que nous n'aurions jamais lu comme par exemple la "La Légende des siècles". Mais je trouve que la plus part des livres que l'école nous fais lire est un peu ennuyant car il n'y pas souvent de dialogue et je trouve que les dialogues nous remettent un peu dans l'histoire c'est a dire que ça redonne du mouvement au livre.
J'aime lire les BD ou les livres de science-fiction mais par contre je déteste lire les poésie ou encore les histoire d'amour..

40. Le 02 octobre 2013, 15:06 par Clémence

Depuis petite, j'adore lire. Ouvrir un livre et ce plonger dedans, imaginer l'histoire et ce mettre à la place des personnages et ne plus se préoccuper de ce qu'il y a autour de soi. Le collège a été pour moi une étape cruciale, cela a renforcé mon envi de lire, je lisais plus souvent et des livres plus touchant les uns que les autres.
Mais celui qui a plus particulièrement attirée mon attention est celui de Gayle Forman "Si je reste". On attend souvent d'un livre, qu'il nous fasse ressentir des émotions et je pense que cet auteur là à réussit à faire passer ces émotions et je pense aussi que lire est vital, même juste pour s'évader le temps d'un instant.
Au lycée, comme au collège, on nous impose des livres à lire et je trouve que ce n'est pas vraiment une partie de plaisir car ces livres ne me correspondent pas. Mais en même temps, ils nous permettent aussi de voir d'autres horizons, en nous sortant de nos livres d'amour ou de Science-fiction.

41. Le 02 octobre 2013, 15:55 par Mélyssa C

Avant d'entrer au lycée je ne lisais pas beaucoup, seulement les livres donnés par les professeurs. J'ai toujours lu sans le vouloir par obligation. Mais ça fait pas de moi une grande lectrice et d'aimer autant les livres. Lorsque j'étais petite mes parents me lisaient des livres Disney. Le collège m'a obligé à lire et à fait de moi une personne qui lisait régulièrement. Je n'aimais pas les livres proposés à part les livres théâtrale qui me plaisait. J'aime bien les livres de science fiction et BD. Je n'aime pas trop les livres documentaires, et roman historique.

42. Le 02 octobre 2013, 16:19 par Coralie #2nde3

Avant d'entrer au lycée, je n'ai jamais vraiment lu de livres en dehors de ceux qu'on me demande de lire pour les cours, comme aujourd'hui. En faite la seule période ou je lisais beaucoup et que j'aimais ça, c'était quand j'étais petite (maternelle et primaire) quand on me lisais des histoires le soir avant d'aller dormir ou quand je lisais moi même des albums. En faite quand on est petit, on ne lit que des albums avec beaucoup d'images et peu de textes, ce qui est plus amusant que lire du Maupassant ou du Molière.
Au collège, c'est la que j'ai commencer à me lasser de la lecture car on a commencer a lire des romans bien long et ennuyeux, même si certains n'étaient pas mal (parce que parfois on pouvais les choisir nous même, ce qui restait assez rare).
Très souvent je n'aime pas ce que l'école me propose comme "Reste avec moi, de Christian De Montella" ou ça passe, comme "Le K, de Dino Buzzati".
Mes gouts de lecture n'ont pas changer car je n'ai jamais apprécier la lecture, sauf quelques romans policier ou fantastique. J'attend plus d'être surprise, ou qu'il y est une histoire où j'aurai l'impression d'être concerné, où il y a une histoire beaucoup plus intéressante et intrigante.
Mon genre de lecture est plus basé sur les romans et les BD, même si je préfère un bon film... Je n'aime pas vraiment les romans historiques, mais il y a toujours quelques exceptions.

43. Le 02 octobre 2013, 17:37 par Yacine #2nde3

Avant d'entrer au lycée et depuis le collège, je ne pouvais pas dire que la lecture était une de mes grandes passions. Hormis les livres que l'on nous donnait à lire, je ne lisais pas du tout chez moi.
Malgré cela, durant mon enfance, même si mes parents ne me lisaient pas d'histoires, j'ai pris gout à la lecture. En fin de maternelle j'aimais bien lire des livres qui n’excédaient pas 10 pages et contenaient des images. Puis en primaire, ma mère m'abonna a une revu pour enfants que je recevais tous les mois et que dans laquelle je trouvais du plaisir car les histoires m’intéressaient souvent.
Pourtant, en entrant au collège, mon gout changea rapidement pour la lecture car la taille des livres était imposante pour moi et que les histoires n'était pas intéressante voir même très ennuyeuses.
Ce que je n'aime pas dans ce que l'école me propose, ce sont les récits historiques car généralement les dialogues sont en vieux français et que je n'aime pas lire le lexique en bas de la page car cela me perturbe dans ma lecture, ainsi que les poésie.
Mes goûts et mes habitudes ont radicalement changés car en primaire, j'appréciais beaucoup les récits historiques et surtout de chevaliers alors que maintenant ces récits m’ennuient. J'attendais des livres qu'ils me transportent dans l'histoire et me fassent vivre l'aventure du héros mais maintenant j'attend surtout d'eux qu'ils soient courts.
Maintenant, je préfère lire des mangas mais je n'aime pas lire les poésie car malgré qu'elles soient courtes j'ai du mal à comprendre leurs sens.

44. Le 02 octobre 2013, 18:25 par Mme Tostivint

Merci pour ces commentaires. Vous pouvez continuer à les poster jusqu'à demain.
En revanche,quand vous utilisez un pseudonyme, n'oubliez pas que vous êtes sur un blog SCOLAIRE, ce qui implique le respect de codes au niveau du langage employé, du ton. C'est une question de respect des lecteurs et du professeur. Finalement, ce sont les mêmes règles qu'en classe...

45. Le 02 octobre 2013, 18:47 par Océane

Mon commentaire a disparu ?!

46. Le 02 octobre 2013, 19:43 par Mme Tostivint

Peux-tu le reposter? J'ai dû faire une mauvaise manipulation...Excuse-moi.

47. Le 02 octobre 2013, 19:52 par Alechiuuu

Je ne vais pas vous mentir. J'ai jamais vraiment été une grande lectrice. Étant petite ma mère me lisait des livres avant de m'endormir et il m'arrivais d'en lire avec elles. Mais à part sa je ne me suis jamais intéressée à la lecture. En primaire, il pouvait m'arriver de lire des bandes dessinée mais cela restait très rares. Arrivé au collège on nous imposait des livres certains qui pouvait être correcte mais d'autres dont je me forçais à lire car il ne m'intéressaient pas. Je peux citer des exemple comme "l'Odyssé" que j'avait vraiment mais vraiment détesté. C'était un supliçe de le lire. Au contraire pour "les misérables" c'était un plaisir de le lire, j'avait même regarder 3 version du film. "Cannibale" de Didier Daeninckx ,les nouvelles à chutes , la cicatrice qui ma vraiment touche car il racontait l'histoire d'un enfant qui avait une cicatrice et qui était rejeté par ses camarades du fait de sa différence alors que on ne devrait pas de fier a l'apparence aux différence et passe au dessus de cela. Enfin il y a le livre "No et Moi" qui racontait l'histoire d'une adolescente de 14 ans qui rencontre une sdf, et dans ce livres elles vivent des moments touchant et des aventures que nous même pouvont vivre et cela m'as plus, il ma tellement plus que j'ai regarder le film qui selon moi devrait être diffusé dans les lycées ou collèges car il pourrait toucher certaines personnes. Fin bref tous les livres que je viens de citer à part "l'Odyssé" m'on bien plus. Mais à part les livres donne par le collège je n'en ai pas lu d'autre, et sachant que je ne suis pas toujours concentré quand je lit les livres, il peut arriver que je ne me souvienne plus de ce que je viens de lire ce qui m'oblige a revenir en arrière et relire. Après si je devrait faire un choix , choisir un genre de livres mon choix se tournerais plus pour les nouvelles fantastiques et les histoires touchantes ainsi que les histoires avec des adolescents

48. Le 02 octobre 2013, 19:53 par Samy B.R.

En primaire, j'adorais lire les "chair de poule" que ma sœur avait acheté. Cependant pour moi la lecture s'arrêtait là. C'est alors que mon grand père nous parla de "hunger games" de Suzan Collins qui fût sans doute le livre qui ma le plus marqué à cette époque là. C'était ai collège que j'ai découvert ce livre.

En 4 ème, cette fois ci, c'est l'amie de ma sœur qui nous a conseillé "Autre-Monde" de Maxime Chattam un livre encore plus marquant que tous les précédents. C'est la que les livres ont eu une valeur à mes yeux. Depuis je lis toute la saga d'"Autre-Monde". Cependant le série n'est pas encore terminé (il manque le 6 et le 7 qui ne sont toujours pas sortit). Pendant ce temps je lis le thriller toujours du même auteur qui est d'ailleurs le préféré de américain (l'auteur est français). Actuellement je suis en train de lire un de ses livre: " la théorie de Gaïa".

49. Le 02 octobre 2013, 20:30 par Simone

Je m'installais dans l'antichambre, en face de l'armoire normande, et de l'horloge en bois sculpté qui enfermait dans son ventre deux pommes de pin cuivrées et les ténèbres du temps ; dans le mur, s'ouvrait la bouche d'un calorifère ; à travers le treillis doré je respirais un souffle nauséabond qui montait des abîmes. Ce gouffre, le silence, scandé par le tic-tac de l'horloge, m'intimidaient. Les livres me rassuraient ; ils parlaient et ne dissimulaient rien ; en mon absence, ils se taisaient ; je les ouvrais, et alors, ils disaient exactement ce qu'ils disaient ; si un mot m'échappait, maman me l'expliquait . A plat ventre sur la moquette rouge, je lisais Mme de Ségur, Zénaïde Fleuriot, les contes de Perrault, de Grimm, de Mme d'Aulnoy, du chanoine Schmidt, les albums de Töpffer, Bécassine, les aventures de la famille Fenouillard, celles du Sapeur Camember, Sans famille, Jules Verne, Paul d'Ivoi, André Laurie, et la série des « Livres roses », édités chez Larousse qui racontaient les légendes de tous les pays du monde et pendant la guerre des histoires héroïques.
S. de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958

50. Le 05 octobre 2013, 17:14 par Rémi

Il m'arrivait souvent de lire étant petit, mais je ne m'en souviens pas précisément. Actuellement, je lis un livre pour son scénario, c'est pourquoi je ne lis pas de documentaires ou autres genres dont je n'ai pour ainsi dire strictement rien à faire.
Récemment, je me suis découvert une difficulté très prononcée à suivre un livre, il est très désagréable pour moi de lire si le scénario ne m'intéresse pas, à l'exception des lectures en relation avec quelque chose que j'aime particulièrement, ou la production d'un proche. Mes dernières lectures sont la trilogie de l'Ange de la Nuit de Brent Weeks et le cycle de l'Epée de Vérité de Terry Goodkind, qui reste mon auteur préféré pour son ouverture d'esprit qu'on ressent bien à travers ses lignes.
Le problème étant que même si j'adore le scénario de l'Epée de Vérité, j'ai actuellement le tome 9 traînant sur une étagère, une lecture que je ne suis pas sûr de pouvoir reprendre.
Du reste, je peux cependant facilement lire des manga (en anglais de préférence) que je cherche sur internet car il n'est pas question que je dépense quoi que ce soit pour quelque chose d'aussi facilement accessible. Je ne lis aucune BD, ça ne m'intéresse pas.
Tout peut changer n'importe quand, mais actuellement, je ne suis lecteur que de ce qui parvient à me faire lire, autrement dit, très peu de choses. Je préfère écrire, de toute façon j'en arrive toujours à préférer créer que consommer, quel que soit le domaine. Mes écrits sont des scénarios adaptés en romans, et tant qu'un auteur ne parviendra pas à faire aussi bien que moi, je ne lirai pas son livre, à ne pas prendre pour une prétention.

51. Le 05 octobre 2013, 21:26 par Mme Tostivint

Voici le cours de la 2nde 3 du 3 oct. suite à ces commentaires:
Histoire de lecteurs:

Qu’est-ce qui rend cette page de blog particulière ?
C’est plus personnel, autobiographique ; on ne tient pas compte des commentaires des autres alors que sur la page « chanson », on s’en inspirait. Ici, il n’y a que nous qui pouvons répondre à ces questions.
Peu de commentaires du professeur.
Certains élèves ont lu des commentaires qui leur correspondaient, pour trouver des points communs de lectures avec d’autres. Certains élèves ont lu les commentaires des autres pour savoir quelle forme devait avoir leur écrit.
Un certain plaisir d’écrire ses lectures : il y a moins de risque de « rater », c’est un exercice qui fait moins scolaire. Il ne s’agit plus d’analyser. On se sent un peu plus libre malgré le nombre des questions. C’est plus facile dans le sens où on raconte.

Le commentaire de « Simone » : S. de Beauvoir, une auteure célèbre du XXème siècle, dont le texte ressemble à certains commentaires du blog : elle parle notamment de sa famille. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur S. de Beauvoir en tant que précurseur du féminisme, voir : http://blog.crdp-versailles.fr/lelu... (texte 1)

Les tableaux ont un rapport avec la lecture (les tableaux se trouvent dans « classeur toutes secondes » dans « pages »
- lire à n’importe quel âge : présence d’enfants sur ces tableaux.
- Importance des femmes pour lesquelles la lecture était interdite : on les autorisait à lire des œuvres pieuses ou édifiantes (d’inspiration chrétienne) mais lire des romans étaient très mal vu car cela pouvait les pervertir.
- « Rêves » : la femme a l’air satisfaite de sa lecture. Elle regarde fixement le peintre. On a l’impression qu’elle est plus forte : « les femmes qui lisent sont dangereuses » c’est un propos d’homme !
- « lecture du soir » : impression de cocon, d’intimité et d’euphorie : enfance, proximité physique de la lecture.

52. Le 07 octobre 2013, 14:32 par Mme Tostivint

J. Guéhénno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". En vous aidant des commentaires de vos camarades, des textes d'auteurs sur la lecture et des tableaux (voir "Classeur toutes secondes" dans les Pages), vous commenterez cette citation en un développement organisé.
Pour le 14 octobre dernier délais 2nde 3.

53. Le 09 octobre 2013, 21:23 par Nino.B

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Un livre est-il une conversation avec un auteur, c'est-à-dire une ouverture à l'autre ou bien occasione t-il l'isolement du lecteur qui se coupe du monde pour se plonger dans sa lecture?

Nous pouvons considérer qu'un livre est avant tout une conversation avec un auteur. L'étymologie du mot "conversation" indique qu'il s'agit de l'échange d'un propos. En effet, lire un livre c'est faire la rencontre d'un style personnel, d'un univers propre à l'auteur. Un livre peut ainsi être le récit d'une histoire vécue. Par exemple dans un récit autobiographique comme Vipère au poing, Hervé Bazin nous fait partager des épisodes de son enfance. On est donc bien dans un échange, une conversation.
Le lecteur peut même s'identifier à un héros de fiction ou se reconnaître dans une oeuvre. Souvent, le poète met des mots sur une émotion universelle. Le lecteur a l'impression que l'auteur parle pour lui. Par exemple dans le poème "Liberté", Paul Eluard retrace l'importance de la liberté dans les différentes étapes de la vie d'un homme. Il analyse à la fois un sentiment et une idée sur laquelle tout être humain s'interroge.
Nous pourrions même considérer le livre comme une ouverture au monde et non pas comme un exercice de solitude. La lecture peut être synonyme de voyage à travers le temps et les pays. Par exemple, les livres de Jules Verne comme Le tour du monde en 80 jours invite le lecteur à suivre le périple de Philéas Fogg. De même, Le Colonel Chabert de Balzac plonge le lecteur dans une époque historique précise qu'il ne connaît pas forcément. Nous découvrons une analyse de la décrépitude de l'armée napoléonienne. Il y a donc indirectement un échange entre l'auteur et le lecteur.

Toutefois, on peut considérer que lire un livre implique de se couper du monde. En effet, le fait de lire invite à rompre avec la réalité pour mieux la fuir et s'évader. Lorsqu'on lit on est absorbé par sa lecture, et on ne prête plus attention au monde qui nous entoure. Le tableau d'Edward Hopper "Chambre d'hôtel" illustre cette situation de solitude. Le personnage est assis sur un lit, courbé sur son livre et ne semble pas prêter attention à ce qui l'entoure, "couper du monde". Le livre devient alors un refuge.
La satisfaction qu'apporte une lecture ne peut faire l'objet que d'une expérience personnelle. En effet, après une lecture, on peut entamer un véritable travail sur soi-même et entrer en introspection ou bien être plongé dans une rêverie. Dans ces deux cas il s'agit d'une expérience intime et solitaire. Dans le tableau "Rêves" de Vittorio Matteo Corcos la femme, suite à ses lectures, est seule et semble être dans ses pensées.
De même, écrire un livre nécessite de se couper du monde, de s'enfermer dans une tour d'ivoire pour se vouer a cette tâche. Comme le dit Jacques Ferron: "Avec un peu d'obstination et de solitude n'importe qui peut faire des livres".

Cependant les deux idées de conversation et de solitude se rejoignent et ne sont finalement pas incompatibles. Si le romancier s'isole pour se vouer à l'écriture de son oeuvre, il le fait pour léguer quelque chose à ses contemporains et à la postérité. Victor Hugo dans Les Châtiments écrit le poème Chanson en exil. Il est donc dans une situation de solitude absolue. Mais, sa solitude ne l'empêche pas de vouloir faire réagir ses contemporains contre Napoléon III. Il s'agit donc bien de l'échange d'un propos, non seulement pour les citoyens de son époque mais aussi pour les générations à venir. L'écrivain ne s'isole alors que pour mieux partager ses expériences.
De même, si le lecteur s'isole pour se plonger dans la lecture d'un livre, il va rencontrer paradoxalement un auteur et son histoire. Il ne se coupe donc du monde que pour mieux converser avec un écrivain. Une lecture comme celle des Misérables de Victor Hugo oblige le lecteur à s'isoler pour se concentrer et rentrer dans l'histoire. Mais la lecture de cette oeuvre amène de nouvelles connaissances qui en outre permettent ensuite d'avoir la possibilité de tenir une conversation.

54. Le 10 octobre 2013, 17:39 par Léa 2nd3

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit : "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Un livre est une conversation et en même temps un exercice de solitude.

Nous pouvons penser qu'un livre est une conversation entre l'auteur et le lecteur ou même entre le livre et le lecteur, car un livre est avant tout une histoire, elle peut être réelle comme une autobiographie ou imaginaire comme un roman. Une histoire c'est quelque chose que l'on raconte comme par exemple une mère qui lit une histoire a ses enfants le soir pour qu'ils s'endorment, comme dans le tableau Lecture du soir, d'Anton Ebert où une mère est allongée avec ses 2 petites filles, elle leur lit un journal (qui est lui aussi une conversation car il informe, et dialogue avec toutes les personnes qui le lisent). Un livre est quelque chose que l'on raconte mais aussi quelque chose que le livre lui même nous raconte, par exemple dans Mémoires d'une jeune fille rangée, S. de Beauvoir nous dit : "Les livres me rassuraient ; ils parlaient et ne dissimulaient rien ; en mon absence, ils se taisaient ; je les ouvraient, et alors ils disaient exactement ce qu'ils disaient ; si un mot m'échappait, maman me l'expliquait." dans ce passage du texte nous voyons clairement que les livres lui parlent et sa mère reste quand même présente pour lui expliquer des mots qu'elle ne comprend pas.
Un livre est une conversation silencieuse, muette mais qui sait ce faire entendre et comprendre.

Nous pouvons également penser qu'un livre est un exercice de solitude car lire un livre implique de se couper du monde, de voyager seul a travers l'histoire, de
s'évader, un livre fait travailler notre imagination ce qui est unique chez chacune des personnes, nous pouvons le voir dans le tableau Rêves, de Vittorio Matteo Corcos
où nous pouvons voir une femme qui qui est assise seule sur un banc à côté d'une pile de livres et qui je suppose imagine la scène qu'elle vient de lire.
Lire un livre est un bon moyen de se vider les pensées, de se reposer comme dans le tableau Après le bal, de Ramon Casa y Carbo où nous pouvons voir une femme
s'endormir sur un canapé avec un livre dans la main. Lire permet de se retrouver seul et de s'isoler.

Nous pouvons en déduire que lire un livre permet de se couper du monde, de rester seul tout en conversant avec l'auteur ou bien avec le livre lui même, un livre permet également de se cultiver, d'apprendre de nouvelles choses pour ainsi tenir une conversation avec quelqu'un, ou tout simplement trouver du plaisir a rester seul.

55. Le 10 octobre 2013, 22:16 par Mikaëlb

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit : "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Je pense qu’un livre peut- être à la fois une conversation, mais aussi un exercice de solitude.

Un livre est une conversation, l’auteur a écrit l’histoire pour nous raconter et nous faire découvrir la vie d’un personnage qu’il soit réel ou inventé. Si c’est une autobiographie l’auteur ouvre son cœur pour nous dévoiler des sentiments ou des pensées très intimes et très proches. Quand on lit un livre c’est avant tout une histoire. Cette histoire est là pour nous relater un moment, une époque où une vie. Un livre n’est pas écrit et imprimé pour faire joli, au contraire un livre doit faire voyager le lecteur. Il doit aimer et s’imprégner l’histoire afin de s’imaginer ensuite son histoire à lui.

Lire l’autobiographie d’un l’auteur nous permet de connaître les moments essentiels de sa vie. En lisant un roman d’aventures ou policier, nous avons l’impression d’être l’enquêteur ou le héros de l’histoire. En plus, il est plus facile d’écrire pour raconter et faire passer un message que de parler. Donc à chaque fois que nous lisons un livre nous ressentons des choses, l’histoire peut te correspondre et peut-être te ressembler.

Balzac a dit : "Lire c'est créer peut être à deux" ce qui nous laisse penser que un livre est bien une conversation.
De plus dans le tableau d'Anton Ebert, « Lecture du soir» la mère lit une histoire à ses enfants pour qu’ils s’endorment avec plein de rêves dans leur tête. Ils sont tous allongés sur le lit et les enfants écoutent attentivement leur mère sans l’interrompre. Ils sont captivés par l’histoire. C’est leur moment d’intimité. Et on peut aussi lire un livre à plusieurs comme nous le montre le tableau de Pierre-Auguste Renoir, « la lecture ». Ce tableau montre deux filles qui lisent ensemble un livre.

Par exemple, dans le livre « Au bout de la violence » d’Elina Feriel, l’auteur nous parle de son enfance tragique, orpheline et vivant dans la rue. Elle raconte son éprouvante vie, elle a perdu son mari, tué par balles dans les quartiers Nord de Marseille. Ce livre est un échange. L’auteur veut nous raconter ses difficultés et les injustices à travers ce livre. Ce livre se transforme en une conversation entre l’auteur et le lecteur. Bien sûr tu lis seul, mais pour moi le livre te tiens compagnie.

Nous pouvons aussi penser qu’un livre est un exercice de solitude car lire un livre s’est se couper de la réalité. En lisant on s’évade et on s’imagine notre histoire. On est coupé du monde, il n’y a que le livre et nous. Il permet souvent de se détendre car quand on lis on est souvent seul. Lire un livre est un moment de solitude qui est sacré. Dans le tableau « Rêves », de Vittorio Matteo Corcos on aperçoit une femme sur un banc elle a l’air satisfaite de sa lecture. On l’imagine s’imprégner de l’histoire du livre et s’inventer la sienne. Elle regarde fixement le peintre, on dirait que la femme est sûre d’elle. On a l’impression qu’elle est plus forte.

Quand on lit une histoire qui nous ressemble, on a l’impression de la vivre. Si elle se termine bien, elle nous donne espoir et nous fait ressortir plus grand et plus fort qu’avant de la lire. Le tableau « La lecture », de Georges Croegaert nous montre une femme absorbée par l’histoire captivante de ce livre. Quand on lit, on ressent des choses. Un livre est un « outil » sur lequel on peut réfléchir. Lire des livres sait s'imprégner de l’histoire tout en souhaitant la partager avec son entourage.

En conclusion lire un livre permet de s’évader et de se projeter dans l’histoire de l’auteur.

56. Le 11 octobre 2013, 20:14 par Corentine

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude"

Nous pouvons dire qu'un livre est une conversation avec l'auteur, il raconte dans son livre son histoire comme une autobiographie ou bien un récit inventé. On peut aussi dire que ça peut être une conversation entre l'auteur et le lecteur, l'auteur peut faire passer un message à travers son livre, ou dénoncer un fait. Une conversation entre plusieurs personnes peut aussi faire naître un livre, ou un livre peut créer une conversation, des critiques. Par exemple dans le tableau d'Anton Ebert « Lecture du soir », la lecture de la mère à ses enfants, peut leur faire connaître de nouvelles choses et ainsi ils pourront tenir une conversation sur ce sujet.

Cependant c'est aussi un exercice de solitude, l'auteur doit se concentrer et être seul pour écrire son livre. Lorsque le lecteur lit un livre, il se coupe du monde, se retrouve seul, il se plonge dans un autre atmosphère, une autre époque, il s'imagine dans le rôle du personnage du livre en train de vivre l'histoire. Par exemple dans le tableau de Vittorio Matteo Corons «  Rêves » on voit une femme sur un banc en train de rêver, avec des livres posés à côté d'elle, on imagine qu'elle se remémore l'histoire qu'elle vient de lire mais pendant ce temps elle est encore seule.

Donc un livre naît à la fois d'une conversation, créer une conversation, mais engendre aussi une solitude pour le lecteur qui se met à l'écart pour lire et pour l'auteur lors de l'écriture du livre.

57. Le 11 octobre 2013, 20:57 par Mme Tostivint

Un très bon niveau d'analyse pour l'instant. Notamment, tout ce que vous écrivez sur le tableau de Corcos "Rêves" est vraiment pertinent. Continuez à développer votre réflexion sur ce tableau en rapport avec le sujet de J. Guéhénno.
Des maladresses cependant: le commentaire 55 a tendance à oublier le sujet posé: n'hésitez pas à en rappeler les termes quand vous réfléchissez à des exemples dans vos paragraphes. Une dissertation est aussi une "conversation" avec un sujet. De même, il faudrait éviter l'emploi du "tu" qui est trop direct: une dissertation est une "conversation" mais IMPLICITE avec le lecteur. Enfin, attention au catalogue d'exemples vers la fin du commentaire 55.
Le meilleur devoir reste le premier: le 53! sur la forme et l'organisation rigoureuse de la réflexion mais aussi dans l'analyse des exemples. Cependant, on pourrait aller plus loin dans ce que l'on entend par "conversation" et "exercice de solitude": en définissant personnellement ces termes clés, vous pouvez faire mieux encore.

58. Le 12 octobre 2013, 00:43 par Océane

J. Guéhénno , Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude".

Lire un livre c'est se couper du monde , mais aussi pouvoir en discuter avec des amis , sa famille , avec l'auteur .

Quand on lit un livre , dans certains cas on a besoin de s'échapper , sans que l'on nous dérange , profiter d'une histoire , la ressentir et l'apprécier , pour découvrir de nouveaux horizons ou des histoires improbables qui nous feront rêver : Le Tableau Rêves de Vittorio Matteo Corcos . C'est aussi apprendre des choses quelques fois sur soi même , ses goûts , des sujets qui nous semblaient ennuyeux , et qui en fin de compte nous interessent ou même peuvent devenir une passion .

Lire et un exercice de solitude car on lit pour soi même pour son propre plaisir , on peut lire enfermer avec aucun bruit ou contrairement avec la télé , de la musique. Mais tellement que l'histoire nous passionne on en oublie tout le reste , ce qui se passe à côté , le temps s'arrête : ROBINSON CRUSOE " Je m’en aperçois tout d’un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? — quelle heure est-il ? " . Dans : Jules VALLES, l'Enfant (1879) " — il m’a enfermé lui-même dans une étude vide, a tourné la clef, et me voilà seul entre les murailles sales, devant une carte de géographie qui a la jaunisse, et un grand tableau noir où il y a des ronds blancs et la binette du censeur. " , " Dans une fente, un livre : j’en vois le dos, je m’écorche les ongles à essayer de le retirer. Enfin, avec l’aide de la règle, en cassant un pupitre, j’y arrive ; je tiens le volume et je regarde le titre " , Le garçon se sent seul et donc voit un échapatoire , lire un livre .

C'est aussi une conversation car l'auteur cherche quelques fois à nous inculquer une morale , cela peut aussi nous remettre en question . On peut lire un livre à deux ou avec sa famille : Les Tableaux : " Paolo et Francesca (1864) de Anselm Feuerbach " et " Lectures du soir (1883) de Anton Elbert " , c'est à dire discuter de ce qu'on a aimer dans le passage du livre , débattre d'un certain sujet qui nous a interpellé , afficher nos préférences pour certains personnages , ou rire pour une scène , profiter d'un moment à plusieurs pour échanger . Lire un livre est un conversation géante : M. Tournier, Le Vol du vampire, 1981 " Un livre n'a pas d'auteur, mais un nombre indéfini d'auteurs. Car à celui qui l'a écrit s'ajoutent de plein droit dans l'acte créateur l'ensemble de ceux qui l'ont lu, le lisent ou le liront. " Tous créent leurs personnages , pensent l'histoire à leur façon , c'est comme un livre ouvert sur différentes perspectives d'avenir , on imagine tous une fin: on peut lire un livre s'arrêter à la moitié , entre temps en discuter avec un autre , ce sont des millions de fin imaginés en même temps donc une sorte de conversation entre pleins de lecteurs qui n'en ont même conscience .

59. Le 12 octobre 2013, 00:44 par Océane

Dernière phrase : " Même PAS conscience ".

60. Le 12 octobre 2013, 07:57 par Mme Tostivint

Des réflexions intéressantes dans ce que je lis.
Quand vous utilisez un tableau, n'oubliez pas de le décrire pour ensuite le mettre en relation avec le sujet. Ce qu'écrivent les élèves des commentaires 56, 55, 54 et 53 sur "Rêves" mais aussi sur "lecture du soir" est à garder et à approfondir en fonction du sujet: qu'est-ce que ces œuvres apportent à votre réflexion sur la phrase de Guéhenno? Dans "Paolo et Francesca", il faudrait analyser plus finement que fait le commentaire 58 les rôles de la jeune fille et du jeune homme: sont-ils ensemble véritablement?
Vos textes manquent également de connecteurs logiques: d'abord, etc. qui structurent votre réflexion.
Attention à la syntaxe: "tellement que" (commentaire 58) n'est pas correct dans ce contexte grammatical. J'ajoute qu'il faut tout rédiger en faisant des phrases complètes: sujet/ verbe/ compléments...
Enfin, attention aux citations: je vous conseille, si vous voulez en faire, de les choisir très courtes: l'essentiel étant de dire en quoi le passage du texte que vous choisissez en exemple nourrit votre réflexion sur le sujet.

61. Le 12 octobre 2013, 11:27 par Polo de la 2nd3

Dans «Carnets du vieil écrivant», J. Guéhénno écrit : «un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude».
Cette citation nous amène à nous poser deux questions : Un livre peut-il être une conversation entre un auteur et son lecteur ? Un livre entraine-t-il l’isolement du lecteur ?
Je vais tenter de répondre à ces deux questions.

Il convient, dans un premier temps de définir le mot «conversation». Une conversation est un échange de propos.

On peut donc dire que lorsqu’un lecteur est plongé dans un livre, dans une histoire, il ne converse pas directement avec l’auteur. Il ne peut pas lui exprimer son opinion, il ne peut pas non plus lui poser de questions. Le lecteur n’est que le spectateur d’une histoire qui lui est racontée et qu’il découvre.
En se sens, je dirais qu’un livre n’est pas une conversation au sens propre du terme puisqu’il n’y a pas d’échange direct de propos entre l’auteur et le lecteur.

Toutefois, on peut dire aussi qu’un livre est un objet sur lequel on peut réfléchir. On peut le contredire, le juger. On peut en discuter. Il peut nous amener à nous interroger sur nous-même ou sur les autres. Alors dans ce cas, nous pouvons dire que le livre est une conversation.

Il faut maintenant se demander si un livre est un même temps un exercice de solitude entrainant nécessairement l’isolement de son lecteur.

Lorsqu’un lecteur est passionné par sa lecteur, il peut se prendre pour le héros de l’histoire, s’identifier à lui et y vivre par procuration. Il peut même ne plus pouvoir se détacher de son ouvrage et devenir envouté jusqu’à se couper des autres et de la réalité. Il accède alors, dans sa solitude à un plaisir intime. Le tableau de Vanessa Bell «amaryllis et Henrietta» illustre bien cette situation. On y voit deux petites filles absorbées, captivées par leur livre respectif et donc incapables de communiquer entre elles. Elles sont ici totalement isolées par leur lecture. De même, le tableau de Vittorio Matteo Corcos intitulé «Rêves», illustre une femme plongée dans sa profonde réflexion. Elle a l’air totalement ailleurs, littéralement coupée du monde. Le tableau de Franz Eybl «Jeune fille lisant» illustre aussi une jeune fille captivée par son livre, elle semble touchée par sa lecture. Elle porte la main sur son coeur comme si quelque chose la blessait.
Tous ces personnages semblent totalement isolés de ce qui les entoure et on peut donc bien affirmer que le livre peut entrainer l’isolement du lecteur.

En revanche, un livre peut aussi libérer de l’isolement. Il peut entrainer un véritable sentiment de liberté. Par exemple, un grand nombre de prisonniers condamnés à de lourdes peines trouvent refuge et liberté à travers les livres. Certains disent même qu’ils arrivent à s’évader grâce à la lecture. Ces livres peuvent les amener à réfléchir sur leurs actes, à mieux comprendre leurs peines et donc à sortir de leur isolement. J’ai entendu récemment parlé à la radio d’une femme prisonnière qui, grâce à la lecture et à la philosophie est devenue institutrice à sa sortie de prison. Les livres l’on totalement libérée de son passé et de ses vieux démons. On peut donc dire, dans ce cas que la lecture l’a ouverte sur un monde meilleur et l’a libérée de l’isolement dans lequel elle vivait.
Il existe aussi des cercles de lecture où des amoureux de la lecture se retrouvent pour parler de ce qui les a enchantés, agacés, ou inspirés. Ainsi, le tableau d’Anton Ebert «Lecture du soir» illustre une femme lisant le journal avec ses enfants. Dans ce tableau, la lecture semble les réunir. De même que dans le tableau d’Anselm Feuerbach «Paolo et Francesca», les deux personnages illustrés semblent eux aussi réunis par le même ouvrage. On peut donc dire que le livre peut parfois rassembler et réunir. Il n’entraine donc pas l’isolement.

Pour conclure, je dirais donc que le livre est une conversation puisqu’il peut nous emmener vers une réflexion, même si bien entendu nous ne pouvons pas échanger directement avec l’auteur. Le livre peut parfois créer l’isolement notamment lorsqu’il nous passionne et nous transporte jusqu’à envoutement mais il peut aussi nous permettre le dialogue, l’échange et le partage avec les autres.

62. Le 12 octobre 2013, 12:42 par Coralie #2nde3

Dans Carnets du vieil écrivain, J. Guéhénno écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Un livre est-il une conversation, et avec qui nous créons une conversation ? Pourquoi le fait de lire un livre serait un exercice de solitude ?

D'abord, nous pouvons dire que lire un livre et une conversation avec l'auteur car quand on le lit, on rentre soit dans l'imagination de l'auteur, soit dans son univers personnelle. Par exemple, dans le roman de nouvelles de Amadou Hampâté Bâ « Il n'y a pas de petites querelles », l'auteur nous fais part de petites histoires (très souvent inventés) qui à chaque fois fini par donner une morale à la nouvelle ; ce qui nous montre le point de vue du narrateur ou sa façon de voir sur différents épisodes de la vie. Donc ici on partage des idées avec le narrateur, on peut donc appeler cela un débat ou une conversation.

Mais il y a aussi les romans autobiographiques comme celui d'Hervé Bazin « Vipère au poing » où le narrateur nous parle des horreurs qu'il a vécu étant petit, il y a donc un échange, un partage de son enfance avec le lecteur. Ici on a de la pitié pour lui et certaines personnes peuvent s'identifier à lui, à son enfance. On se met donc à la place de l'auteur car quand il le raconte, on a l'impression qu'il raconte pour nous notre histoire ; pour cela, il faut vraiment être plongé dans l'histoire et donc s'isoler de tout pour partager d'une façon indirect cette histoire avec l’auteur.

Ensuite lire un livre revient à s'isoler pour mieux s'ouvrir aux autres et partager avec eux des connaissances apprises à travers les livres. Quand nous lisons un livre, nous sommes plongés dans l'univers de celui ci donc nous sommes comme coupés de tous ce qui nous entourent, comme dans un univers parallèle. Par exemple, dans la peinture de Franz Eybl « Jeune fille lisant », on voit une fille passionner par ce qu'elle est en train de lire, elle est tellement imprégner de son livre, qu'elle n'a pas vu que sa chemise tombait de son épaule. Elle a sa main posée sur sa poitrine comme pour montrer qu'elle est toucher en plein cœur par ce qu'elle est en train de lire. Elle ne porte pas attention à ce qui l'entoure.De même pour « Le Colonel Chabert » de Balzac, nous sommes plongés dans le livre et pris par les émotions que nous fait passer le personnage du colonel Chabert, nous passons dans un autre univers, à une autre époque historique qui ne nous appartient pas et nous est inconnue.
Après une lecture, nous avons toujours la tête ailleurs, nous sommes sujet à des rêveries en tout genres selon les personnalités. Dans le tableau de Vittorio Matteo Corcos, « Rêves », on voit une femme assise seule sur un banc, qui est en train de rêver suite aux livres qu'elle vient de lire. Elle est sûrement en train de se représenter une ou plusieurs scènes qui lui ont plût dans ces livres, car quand on s'isole pour lire un livre, on se créer un univers bien personnelle à nous même.

Pour conclure, je dirais que lire un livre est en même temps un exercice de solitude mais en même temps une conversation avec l'auteur. Et c'est deux conclusions se ressemblent et se rejoignent, car si on s'isole pour lire, c'est pour pouvoir se plonger dans le livre et en tirer des connaissances, et une certaine culture des ces livres. Grâce à ces connaissances, on peut tenir une conversation et échanger avec quelqu'un sur le sujet.

63. Le 12 octobre 2013, 13:57 par Ines G

Dans le carnet du vieil écrivain, J Guéhénno écrit "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude "

Un livre peut être une conversation entre l'auteur et le lecteur car l'auteur peut raconter sa vie dans une autobiographie comme dans le livre " Voyage a PitchipoÏ " de Jean Claude MOSCOVIE qui raconte l'horreur de son enfance qui a été percecute par les SS car il étais juif mais on peut faire passer un message ou même une moral. Un conversation peut se passer entre le livre et le lecteur car le lecteur peut ressentir ce qu'il lit comme dans les mémoires de Simone DE BEAUVOIR.

Cela peut etre aussi un exercice de solitude car quand nous sommes entrain de lire, nous voulons etre seule pour mieux comprendre l'histoire. Dans le tableau "Reves" de Vittorio Matteo Corcos, nous voyons une jeune femme perdu dans ses pensées avec une pile de livre a cote d'elle qui peut montre qu'elle les a tous lu ou alors qu'elle va les lire. Nous pouvons imagine qu'elle s'imagine dans les histoires qu'elle viens de lire.

Pour conclure je peux dire qu'un livre est une conversation muette, silencieuse ou on ne parle pas mais nous le pensons. Cela est donc une conversation mais un exercice de solitude a la fois.

64. Le 12 octobre 2013, 14:30 par Mààmdeush

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit : "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Un livre est une conversation et en même temps un exercice de solitude.
Tout d'abord un livre peut être une conversation entre l'auteur et le lecteur, car quand on lit un livre le but c'est de nous faire rentrer dans l'histoire de connaitre les personnages de comprendre le thème . L'auteur nous dévoile ses sentiments ses pensées et dès fois des informations très intimes(...). Quand on lit un livre, nous en tant que lecteur on s'évade dans la lecture, on se plonge là-dedans pour vivre l'histoire.
Il ya plusieurs sortes de lecture comme par exemple L'autobiographie Ce genre de texte c'est un texte dans lequel l'auteur nous raconte sa vie, sa jeunesse, son adolescence, ses conquêtes et d'autre informations qu'il a vécu dans sa vie ; Je reprend la phrase de mon camarade "Lire c'est créer peut être à deux" en lisant cette phrase on peux comprendre que lire c'est aussi une conversation .
Lorsque l'on lit un livre, on se coupe du monde et je peux même dire qu'on s'évade dans un autre univers tant que l'amour de la lecture nous passionnent.
Exemple Dans le tableau « Rêves », de Vittorio Matteo Corcos on aperçoit une femme sur un banc elle a l'air d'avoir finir une pile de livre et elle fixe tout droit j'imagine qu'elle est entrain de penser aux livre qu'elle a lu et de s'imaginer mille et une idées a propos de ces livres .
Dans le colonel chabert de BALZAC l'auteur nous fait comprendre la douleur du colonel et des injustices qu'on lui fait subir quand il dis au gens qu'il est le colonel chabert sois il se prend des insultes soit il se prend des moqueries .

Un livre c'est aussi un exercice de solitude car déjà lorsqu'on lit une histoire c'est pour son propre plaisir et on se met des obstacles a pouvoir comprendre ce que l'auteur veut nous raconter en lisant l'histoire , en lisant tout notre monde se résume dans la lecture qu'on fait, on s'échappe du reste du monde pour pouvoir nous concentrer . Lire n livre aussi c'est pouvoir se reposer dans la tête et pouvoir respirer comme dans le tableau Après le bal, de Ramon Casa y Carbo on y voit une femme qui a du finir la lecture de don livre et semble être en train de rêvasser et a moitié endormis .

Pour conclure tout sa je peux dire qu'un livre est a la fois une conversation et en même temps un exercice de solitude qu'on fait pour pouvoir fuir, s'évader du reste du monde et se créer son propre monde a soi .

65. Le 12 octobre 2013, 15:16 par AlexianeD #2nd3

J. Guéhénno, dans Carnet du vieil écrivain (1971) écrit "un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude"
_Une conversation est un échange de propos inspiré des propos des autres. Il peut y avoir une présence de conversation car si l'auteur arrive à nous faire rentrer dans la peau du personnage, on échange avec les autres personnages. Il y a un échange possible entre :
- les personnages ( exemple : en théâtre, mais il peut aussi y avoir une conversation entre les acteurs et le public)
- l'auteur et le personnage ( exemple : une biographie )
- ou alors, l'auteur et le lecteur ( exemple : biographie, comme par exemple "le cri de la mouette" d'E. Laborit, car elle arrive à nous faire ressentir ses émotions).
Par exemple, dans "Lecture du soir" d'A. Ebert, la maman -qui lit l'histoire à ses deux filles- semble être rentrée dans la peau du personnage et donc converser avec ses enfants puis elles ont parlé de l'histoire ensemble.
_ La solitude (du latin solus signifiant "seul"), est l'état qui dure longtemps, ou pas, d'un individu seul qui n'engage aucun rapport avec quelqu'un d'autre. Mais la solitude n'a pas le même sens si elle est choisie ou subie. Il peut y avoir une présence de solitude car si l'auteur ne nous fait pas rentrer dans la peau du personnage et bien on est seul face au livre.
Par exemple, dans "Jeune fille lisant" de F. Eybl, on dirait que la jeune fille est inspirée par l'histoire qu'elle lit mais elle n'est pas dans la peau du personnage, elle est donc coupée du monde et seule face à son livre.

66. Le 12 octobre 2013, 15:29 par Mme Tostivint

Pour vous améliorer:
- les exemples des tableaux que vous prenez sont assez souvent réussis: je vous encourage à les approfondir, notamment "Rêves" que les commentaires du début ont bien exploité. Pour le tableau de V. Bell, quel serait le rapport entre les petites filles et la notion de "solitude"? à creuser. De même pour "jeune fille lisant": est-ce vraiment un tableau représentant la solitude? comment analyser l'attitude du personnage par rapport au sujet?
- éviter les exemples issus des médias.
- Je vous conseille de commencer votre réflexion par une association entre lecture et solitude car c'est ce qui vient le plus immédiatement à l'esprit.
- je trouve que l'idée de "cercle de lecteurs" cu commentaire 61 est intéressante.
- enfin, ne pas utiliser de pseudonyme ici car je ne peux pas savoir qui vous êtes!
Les passages qui retiennent mon attention:
"un livre est une conversation muette, silencieuse ou on ne parle pas mais nous le pensons" (63)
"Tous créent leurs personnages , pensent l'histoire à leur façon , c'est comme un livre ouvert sur différentes perspectives d'avenir , on imagine tous une fin: on peut lire un livre s'arrêter à la moitié , entre temps en discuter avec un autre , ce sont des millions de fin imaginés en même temps donc une sorte de conversation entre pleins de lecteurs qui n'en ont même conscience ." (58)
"Un livre est une conversation silencieuse, muette mais qui sait ce faire entendre et comprendre." (54)
"Lire un livre est un moment de solitude qui est sacré. Dans le tableau « Rêves », de Vittorio Matteo Corcos on aperçoit une femme sur un banc elle a l’air satisfaite de sa lecture. On l’imagine s’imprégner de l’histoire du livre et s’inventer la sienne. Elle regarde fixement le peintre, on dirait que la femme est sûre d’elle. On a l’impression qu’elle est plus forte." (55)
"Donc un livre naît à la fois d'une conversation, créer une conversation, mais engendre aussi une solitude pour le lecteur qui se met à l'écart pour lire et pour l'auteur lors de l'écriture du livre" (56)
Bon courage pour la suite!

67. Le 12 octobre 2013, 16:08 par Nino.B

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Un livre est-il une conversation avec un auteur, c'est-à-dire une ouverture à l'autre ou bien occasione t-il l'isolement du lecteur qui se coupe du monde pour se plonger dans sa lecture?

Nous pouvons considérer qu'un livre est avant tout une conversation avec un auteur. L'étymologie du mot "conversation" indique qu'il s'agit de l'échange d'un propos. En effet, lire un livre c'est faire la rencontre d'un style personnel, d'un univers propre à l'auteur. Un livre peut ainsi être le récit d'une histoire vécue. Par exemple dans un récit autobiographique comme Vipère au poing, Hervé Bazin nous fait partager des épisodes de son enfance. On est donc bien dans un échange, une conversation.
Le lecteur peut même s'identifier à un héros de fiction ou se reconnaître dans une oeuvre. Souvent, le poète met des mots sur une émotion universelle. Le lecteur a l'impression que l'auteur parle pour lui. Par exemple dans le poème "Liberté", Paul Eluard retrace l'importance de la liberté dans les différentes étapes de la vie d'un homme. Il analyse à la fois un sentiment et une idée sur laquelle tout être humain s'interroge.
Nous pourrions même considérer le livre comme une ouverture au monde et non pas comme un exercice de solitude. La lecture peut être synonyme de voyage à travers le temps et les pays. Par exemple, les livres de Jules Verne comme Le tour du monde en 80 jours invite le lecteur à suivre le périple de Philéas Fogg. De même, Le Colonel Chabert de Balzac plonge le lecteur dans une époque historique précise qu'il ne connaît pas forcément. Nous découvrons une analyse de la décrépitude de l'armée napoléonienne. Il y a donc indirectement un échange entre l'auteur et le lecteur. Cet échange peut d'ailleurs être poursuivi entre les lecteurs. Une lecture peut occasionner un débat. De même, si un livre nous touche nous pouvons le prêter pour faire partager notre émotion, comme dans les cercles de lecteurs. Par exemple, la lecture d'un livre comme La Ferme des animaux de George Orwell invite au débat. Cette fable animalière est une satire du stalinisme qui est l'occasion de s'interroger sur les dictatures. Cette réflexion est d'autant plus intéressante si elle se fait en groupe Le terme "conversation" peut alors également être entendu au sens d'un échange entre lecteurs, et non plus seulement entre le lecteur et l'auteur.

Toutefois, on peut considérer que lire un livre implique de se couper du monde. L'expression "exercice de solitude" peut être à comprendre au sens d'un entraînement que doit exercer le lecteur pour entrer dans le roman. Les nouvelles technologies à notre disposition impliquent une communication permanente. Ces interactions sont incompatibles avec le moment de receuillement nécessaire à la lecture. Il devient de plus en plus difficile de se concentrer. En effet, le fait de lire invite à rompre avec la réalité pour mieux la fuir et s'évader. Lorsqu'on lit on doit être absorbé par sa lecture, et on ne plus prêter attention au monde qui nous entoure. Le tableau d'Edward Hopper "Chambre d'hôtel" illustre cette situation de solitude. Le personnage est assis sur un lit, courbé sur son livre et ne semble pas prêter attention à ce qui l'entoure, "couper du monde". Le livre devient alors un refuge.
La satisfaction qu'apporte une lecture ne peut faire l'objet que d'une expérience personnelle. En effet, après une lecture, on peut entamer un véritable travail sur soi-même et entrer en introspection ou bien être plongé dans une rêverie. Dans ces deux cas il s'agit d'une expérience intime et solitaire. Dans le tableau "Rêves" de Vittorio Matteo Corcos la femme, suite à ses lectures, est seule et semble être dans ses pensées.
De même, écrire un livre nécessite de se couper du monde, de s'enfermer dans une tour d'ivoire pour se vouer a cette tâche. Comme le dit Jacques Ferron: "Avec un peu d'obstination et de solitude n'importe qui peut faire des livres".

Cependant les deux idées de conversation et de solitude se rejoignent et ne sont finalement pas incompatibles. Si le romancier s'isole pour se vouer à l'écriture de son oeuvre, il le fait pour léguer quelque chose à ses contemporains et à la postérité. Victor Hugo dans Les Châtiments écrit le poème Chanson en exil. Il est donc dans une situation de solitude absolue. Mais, sa solitude ne l'empêche pas de vouloir faire réagir ses contemporains contre Napoléon III. Il s'agit donc bien de l'échange d'un propos, non seulement pour les citoyens de son époque mais aussi pour les générations à venir. L'écrivain ne s'isole alors que pour mieux partager ses expériences. Le tableau de "Rêve" peut aussi être interprèter comme un exercice de solitude et une conversation. En effet, bien que seule, la femme converse avec elle même. Elle semble méditer à son existence et peut-être s'invente un monde.
De même, si le lecteur s'isole pour se plonger dans la lecture d'un livre, il va rencontrer paradoxalement un auteur et son histoire. Il ne se coupe donc du monde que pour mieux converser avec un écrivain. Une lecture comme celle des Misérables de Victor Hugo oblige le lecteur à s'isoler pour se concentrer et rentrer dans l'histoire. Mais la lecture de cette oeuvre amène de nouvelles connaissances qui en outre permettent ensuite d'avoir la possibilité de tenir une conversation.

68. Le 12 octobre 2013, 16:50 par bica 2ND3

Dans carnets du veil écrivain, J.Guéhénno écrit : " Un livre est une connverstion et tout ensemble cependant un exemple de solitude"
Un livre est comme si nous entrons dans les sentiments de l'auteur , on découvre son univers.
Un livre peut contenir une histoire réel.
Quand on aime un livre, on peut considéré ce livre comme une ouverture au monde et pas seulement un instant de solitude.
Un livre se lit tout seul dans le calme pour qu'on soit transporté dans l'aventure, comme si plus personne n'existait, on se sent en quelques sorte coupé du monde. Par exemple le tableau d'Edward Hopper "Chambre d'hotel" qui montre la solitude du lecteur ou meme sur le tableau de Corcos "reves" ou on voit une femme sur un banc qui a 3 livres assez épais a ses cotés, on voit qu'elle est très pensive, on dirait qu'elle a déja lu les livres, je pense qu'elle se refait toute l'histoire dans sa tete.
Donc je trouve qu'un livre est un moment de solitude car on va se mettre dans un endoit calme, mais il y a comme un conversation avec l'auteur, on s'évade dans son histoire.

69. Le 12 octobre 2013, 17:15 par Clémence Pb 2nd3

J. Guéhenno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude.
Une conversation est un échange d'informations entre au moins deux individus. Néanmoins le mot conversation a deux sens: il peut être une source de discussion entre les hommes, en lisant un livre, on peut aboutir à un débat, une conversation sur ce que l'on vient de lire mais aussi des propos, c'est-à-dire le propos/message, communiqué à travers le livre. L'auteur peut donc faire passer un message à travers son livre. Un livre peut être qualifier d'une conversation entre l'auteur et le lecteur.
Toutefois, un livre peut aussi être qualifier comme un exercice de solitude. La solitude est l'état ponctuel ou durable d'un individu seul qui n'est engagé dans aucun rapport avec autrui.
Lorsqu'on lit un livre on préfère se retrouver comme Simone de Beauvoir qui s'installais, seule dans l'antichambre, coupée d'autrui. On est seul, à se fondre dans le livre à imaginer les personnages, les habits, les paysages, l'histoire tout simplement car la lecture se pratique mieux seul. Comme dans le tableau de Ramon Casa y Carbo, cette femme est seule dans une pièce, coupée du monde qui l'entoure. Lorsque l'on se plonge dans le livre et que l'on oubli tout le reste, on peut facilement se perdre dans une autre atmosphère, une autre époque, juste être le personnage le temps d'un instant et ressentir les mêmes émotions que celui-ci comme le tableau de Vittorio Matteo Corcos "Rêves". Cette femme qui vient s'en doute de terminer son livre, seule, on s'imagine qu'elle s'est imprégner de l'histoire, elle est forte, notamment la tête sur son poing, c'est comme si elle était sure d'elle, c'est comme si elle était encore le personnage.
C'est aussi un exercice de solitude car l'écrivain s'isole tout comme le lecteur.
On ne s'imagine pas écrire au milieu de la foule et pourtant se sont les êtres autour de lui qu'il décrit, c'est l'humanité ou le dégout qu'elle lui inspire qui bien souvent guide son travail, en cela l'écrivain est la figure type du solitaire qui ne désire rien tant que d'être seul, mais puise son inspiration dans l'observation des autres et écrit pour être lu de ces mêmes personnes.

70. Le 12 octobre 2013, 18:11 par Polo de la 2nd3

Dans «Carnets du vieil écrivant», J. Guéhénno écrit : «un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude».
Cette citation nous amène à nous poser deux questions : Un livre peut-il être une conversation entre un auteur et son lecteur ? La lecture peut-elle être synonyme de solitude, entrainant le lecteur vers l’isolement ?

Il convient, dans un premier temps de définir le mot «conversation». Une conversation est un échange de propos.

On peut donc dire que lorsqu’un lecteur est plongé dans un livre, dans une histoire, il ne converse pas directement avec l’auteur. Il ne peut pas lui exprimer son opinion, il ne peut pas non plus lui poser de questions. Le lecteur n’est que le spectateur d’une histoire qui lui est racontée et qu’il découvre.
En se sens, je dirais qu’un livre n’est pas une conversation au sens propre du terme puisqu’il n’y a pas d’échange direct de propos entre l’auteur et le lecteur.

Toutefois, on peut dire aussi qu’un livre est un objet sur lequel on peut réfléchir. On peut le contredire, le juger. On peut en discuter. Il peut nous amener à nous interroger sur nous-même ou sur les autres. Alors dans ce cas, nous pouvons dire que le livre est une conversation.

Il faut maintenant se demander si un livre est en même temps un exercice de solitude entrainant nécessairement l’isolement de son lecteur.
L’auteur Marcel Proust appelait la lecture «un miracle de communication au milieu de la solitude».
Lorsqu’un lecteur est passionné par sa lecture, il peut se prendre pour le héros de l’histoire, s’identifier à lui et y vivre par procuration. Il peut même ne plus pouvoir se détacher de son ouvrage et devenir envouté jusqu’à se couper des autres et de la réalité. Il accède alors, dans sa solitude à un plaisir intime. Le tableau de Vanessa Bell «amaryllis et Henrietta» illustre bien cette situation. On y voit deux petites filles absorbées, captivées par leur livre respectif et donc incapables de communiquer entre elles. Elles sont ici totalement isolées par leur lecture. L’écrivain Marcel Proust, appelait la lecture «un miracle de communication au milieu de la solitude».
Le tableau de Franz Eybl «Jeune fille lisant» illustre aussi une jeune fille captivée par son livre, elle semble touchée par sa lecture. Elle porte la main sur son coeur comme si quelque chose la blessait. La lectrice semble ne pas s'être aperçue que son vêtement lui tombe de l'épaule. S'agit-il d'une lecture sentimentale ? La jeune fille s'identifie-t-elle aux sensations des héros du livre ?
Tous ces personnages semblent totalement isolés de ce qui les entoure et on peut donc bien affirmer que le livre peut entrainer l’isolement du lecteur.

En revanche, un livre peut aussi libérer de l’isolement. Il peut entrainer un véritable sentiment de liberté. Par exemple, un grand nombre de prisonniers condamnés à de lourdes peines trouvent refuge et liberté à travers les livres. Certains disent même qu’ils arrivent à s’évader grâce à la lecture. Ces livres peuvent les amener à réfléchir sur leurs actes, à mieux comprendre leurs peines et donc à sortir de leur isolement.
De même, le tableau de Vittorio Matteo Corcos intitulé «Rêves», illustre une femme au regard songeur. On aperçoit trois livres jaunes empilés sur le banc à côté de la jeune femme. La lecture semble l’avoir rendu plus forte, plus puissante. Elle semble avoir trouvé la réponse aux questions qu’elles se posaient. Elle a un regard pleinement conscient, émancipé, libre. Cette femme semble avoir mûri grâce à sa lecture. La manière énergique avec laquelle elle tient la tête dressée montre sa force et sa détermination. La lecture l’a libérée, la fait grandir.

Il existe aussi des cercles de lecture où des amoureux de la lecture se retrouvent pour parler de ce qui les a enchantés, agacés, ou inspirés. Ainsi, le tableau d’Anton Ebert «Lecture du soir» illustre une femme lisant le journal avec ses enfants. Dans ce tableau, la lecture semble les réunir. De même que dans le tableau d’Anselm Feuerbach «Paolo et Francesca», les deux personnages illustrés semblent eux aussi réunis par le même ouvrage. On peut donc dire que le livre peut parfois rassembler et réunir. Il n’entraine donc pas l’isolement.

Pour conclure, je dirais donc que le livre est une conversation puisqu’il peut nous emmener vers une réflexion, même si bien entendu nous ne pouvons pas échanger directement avec l’auteur. Le livre peut parfois créer l’isolement notamment lorsqu’il nous passionne et nous transporte jusqu’à envoutement mais il peut aussi nous permettre le dialogue, l’échange et le partage avec les autres.

71. Le 12 octobre 2013, 18:12 par Stécy M. 2nde3

J.Guéhénno, dans "Carnets du vieil écrivain", écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude".
Un livre est-il une conversation, ou plutôt un exercice de solitude ? Peut-il être les deux à la fois ?

Chaque livre possède sa propre histoire ; qui peut être une morale, comme dans les poèmes de Jean de La Fontaine. Cela engage une discussion personnelle lorsque nous sommes plongés dans un bon roman, de science fiction, policier ou même une autobiographie. Dans "le Journal d'Anne Frank", l'histoire indique les conditions de vie dans lesquelles Anne Frank et sa famille ont vécus pendant la seconde guerre mondiale. L'adolescente engage une conversation à sens unique avec "Kitty" son amie forgée. C'est alors qu'elle trouve refuge dans son propre journal intime, et peut de plus, s'exprimer librement.
Une autre conversation était engagée lorsque nous étions enfants et que l'un de nos parents nous contait une histoire le soir, avant de nous endormir, comme dans le tableau "Lecture du soir" d'Anton Ebert : une petite fille et un petit garçon sont installés dans un lit confortable et intime, entourés de leur mère et posant les questions nécessaires pour comprendre quelques mots. C'est une conversation, plus personnelle toutefois.
Dans les romans il y a une "véritable" conversation entre deux personnages de l'histoire, créée par un auteur en convergence avec lui-même pour savoir quel nom donner à un personnage, à un lieu ou quel message veut-il faire passer. Il y a de ce fait, non une, mais deux conversations en parallèle. Avec l'extrait "Un livre n'a pas d'auteur, mais un nombre indéfini d'auteurs." dans Le Vol du vampire de M. Tournier peut évoquer une conversation avec un nombre incalculable d'écrivains qui échangeraient leur point de vue entre eux se qui provoquerait une conversation interactive.

Nonobstant un livre peut être aussi un exercice de solitude : comme par exemple le soir après une bonne journée, nous nous posons avec un bon livre en lisant puis nous nous réveillons le matin, le livre à la main. comme dans l'extrait de Robinson Crusoé "Les lettres s’effacent ; les lignes se mêlent, je saisis encore le coin d’un mot, puis plus rien ... je suis resté penché sur les chapitres sans lever la tête, sans entendre rien, dévoré par la curiosité."
La lecture même seule peut nous faire franchir des étapes dans la vie, nous renforce sans le savoir, et pour certains ouvrages plus difficiles que d'autres à comprendre ou pour le simple plaisir de se retrouver au calme et à libérer son imagination. Il nous faut être "coupé du monde" et s'investir dans une expérience solitaire et personnelle. De plus l'auteur comme le lecteur doit se former une sorte de cocon ou de barrière : refuge et calme sont sollicités pour faire une oeuvre et transformer des émotions personnelles en émotions universelles, communes à tous mais propres à chacun ; comme dans un second extrait de Robinson Crusoé : "Pris d’une émotion immense, remué jusqu’au fond de la cervelle et jusqu’au fond du cœur ... debout contre cette fenêtre, je rêve à l’éternelle solitude."
Dans le tableau "Jeune fille lisant" de Franz Eybl,nous pouvons constater que l'émotion est palpable sur le visage de la fille, elle est seule et s'investit émotionnellement dans sa lecture coupé de tous, dans un exercice de solitude retrouvé dans le tableau de Vittorio Matteo Corcos, pour titre "Rêves", nous voyons une femme sûre d'elle et rêvante, posée au calme sur un banc délaissé.

Un livre est une perpétuelle conversation indirecte entre l'auteur et le lecteur mais qui peut plonger ce dernier dans une solitude exercée pour avoir plus de liberté et d'entrain à laisser libre cour à son imagination .C'est l'auteur qui fait de son oeuvre soit une conversation, ce qui évoque d'en discuter avec d'autres personnes, soit un exercice intérieur et personnel, selon le sujet de l'oeuvre.
Enfin, c'est à chacun d'en comprendre la signification.

72. Le 12 octobre 2013, 18:37 par Mme Tostivint

Bravo pour les élèves qui font plusieurs envois!
Je note de très bonnes analyses dans vos textes, notamment celle sur "Chanson" dans le commentaire 67 ou les commentaires portant sur les cercles de lecteurs dans les commentaires 67 et 70.
Dans le commentaire 70, attention à ramener la réflexion au sujet de Guéhénno, sans vouloir le remplacer par d'autres citations (par exemple, celle de M. Proust). Vous devez toujours dialoguer avec un sujet en explorant les différentes pistes qu'il propose.
J'ai sélectionné les passages suivants dans vos commentaires (le numéro correspond au numéro du commentaire d'où j'ai tiré la citation)

"Une lecture peut occasionner un débat. De même, si un livre nous touche nous pouvons le prêter pour faire partager notre émotion, comme dans les cercles de lecteurs. Par exemple, la lecture d'un livre comme La Ferme des animaux de George Orwell invite au débat. Cette fable animalière est une satire du stalinisme qui est l'occasion de s'interroger sur les dictatures. Cette réflexion est d'autant plus intéressante si elle se fait en groupe Le terme "conversation" peut alors également être entendu au sens d'un échange entre lecteurs, et non plus seulement entre le lecteur et l'auteur." , "Le livre devient alors un refuge." (67)
"Lorsqu'on lit un livre on préfère se retrouver comme Simone de Beauvoir qui s'installais, seule dans l'antichambre, coupée d'autrui." , " le tableau de Vittorio Matteo Corcos "Rêves". Cette femme qui vient s'en doute de terminer son livre, seule, on s'imagine qu'elle s'est imprégner de l'histoire, elle est forte, notamment la tête sur son poing, c'est comme si elle était sure d'elle, c'est comme si elle était encore le personnage." , "C'est aussi un exercice de solitude car l'écrivain s'isole tout comme le lecteur.
On ne s'imagine pas écrire au milieu de la foule et pourtant se sont les êtres autour de lui qu'il décrit, c'est l'humanité ou le dégout qu'elle lui inspire qui bien souvent guide son travail, en cela l'écrivain est la figure type du solitaire qui ne désire rien tant que d'être seul, mais puise son inspiration dans l'observation des autres et écrit pour être lu de ces mêmes personnes."(69)
"De même, le tableau de Vittorio Matteo Corcos intitulé «Rêves», illustre une femme au regard songeur. On aperçoit trois livres jaunes empilés sur le banc à côté de la jeune femme. La lecture semble l’avoir rendu plus forte, plus puissante. Elle semble avoir trouvé la réponse aux questions qu’elles se posaient. Elle a un regard pleinement conscient, émancipé, libre. Cette femme semble avoir mûri grâce à sa lecture. La manière énergique avec laquelle elle tient la tête dressée montre sa force et sa détermination. La lecture l’a libérée, la fait grandir." (70)

73. Le 12 octobre 2013, 20:50 par Polo de la 2nd 3

Dans «Carnets du vieil écrivant», J. Guéhénno écrit : «un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude».
Cette citation nous amène à nous poser deux questions : Un livre peut-il être une conversation entre un auteur et son lecteur ? La lecture peut-elle être synonyme de solitude, entrainant le lecteur vers l’isolement ?

Il convient, dans un premier temps de définir le mot «conversation». Une conversation est un échange de propos.

On peut donc dire que lorsqu’un lecteur est plongé dans un livre, dans une histoire, il ne converse pas directement avec l’auteur. Il ne peut pas lui exprimer son opinion, il ne peut pas non plus lui poser de questions. Le lecteur n’est que le spectateur d’une histoire qui lui est racontée et qu’il découvre.
En se sens, je dirais qu’un livre n’est pas une conversation au sens propre du terme puisqu’il n’y a pas d’échange direct de propos entre l’auteur et le lecteur.

Toutefois, on peut dire aussi qu’un livre est un objet sur lequel on peut réfléchir. On peut le contredire, le juger. On peut en discuter. Il peut nous amener à nous interroger sur nous-même ou sur les autres. Le miracle de la lecture est donc bien de nous faire converser avec son auteur même s’il a disparu depuis un siècle. Un écrivain est une sorte d’hôte invisible qui vous ouvre sa porte, vous invite chez lui, vous emmène avec lui, vous parle de sa vie et vous aide à mieux comprendre la votre. Alors dans ce cas, nous pouvons dire que le livre est une conversation.

Il faut maintenant se demander si un livre est en même temps un exercice de solitude entrainant nécessairement l’isolement de son lecteur.

Lorsqu’un lecteur est passionné par sa lecture, il peut se prendre pour le héros de l’histoire, s’identifier à lui et y vivre par procuration. Il peut même ne plus pouvoir se détacher de son ouvrage et devenir envouté jusqu’à se couper des autres et de la réalité. Il accède alors, dans sa solitude à un plaisir intime. Le tableau de Vanessa Bell «amaryllis et Henrietta» illustre bien cette situation. On y voit deux petites filles absorbées, captivées par leur livre respectif et donc incapables de communiquer entre elles. Elles sont ici totalement isolées par leur lecture. Le tableau de Franz Eybl «Jeune fille lisant» illustre aussi une jeune fille captivée par son livre, elle semble touchée par sa lecture. Elle porte la main sur son coeur comme si quelque chose la blessait. La lectrice semble ne pas s'être aperçue que son vêtement lui tombe de l'épaule. S'agit-il d'une lecture sentimentale ? La jeune fille s'identifie-t-elle aux sensations des héros du livre ?
Tous ces personnages semblent totalement isolés de ce qui les entoure et on peut donc bien affirmer que le livre peut entrainer l’isolement du lecteur.

En revanche, un livre peut aussi libérer de l’isolement. La lecture est une véritable compagnie. Dans la solitude et l’oisiveté, le livre est une présence. Il apporte avec lui un monde, des paysages, des personnages, des voix, des affections et des pensées. Il remplit le vide, il fait oublier l’isolement. C’est un compagnon fidèle dans la solitude. Il ne trahit pas, il ne vous abandonne pas. Il reste disponible, il suffit de l’ouvrir pour que la conversation s’engage et que l’isolement soit rompu.
Il peut entrainer un véritable sentiment de liberté. Par exemple, un grand nombre de prisonniers condamnés à de lourdes peines trouvent refuge et liberté à travers les livres. Certains disent même qu’ils arrivent à s’évader grâce à la lecture. Ces livres peuvent les amener à réfléchir sur leurs actes, à mieux comprendre leurs peines et donc à sortir de leur isolement.
De même, le tableau de Vittorio Matteo Corcos intitulé «Rêves», illustre une femme au regard songeur. On aperçoit trois livres jaunes empilés sur le banc à côté de la jeune femme. La lecture semble l’avoir rendu plus forte, plus puissante. Elle semble avoir trouvé la réponse aux questions qu’elles se posaient. Elle a un regard pleinement conscient, émancipé, libre. Cette femme semble avoir mûri grâce à sa lecture. La manière énergique avec laquelle elle tient la tête dressée montre sa force et sa détermination. La lecture l’a libérée, la fait grandir.

Il existe aussi des cercles de lecture où des amoureux de la lecture se retrouvent pour parler de ce qui les a enchantés, agacés, ou inspirés. Ainsi, le tableau d’Anton Ebert «Lecture du soir» illustre une femme lisant le journal avec ses enfants. Dans ce tableau, la lecture semble les réunir. De même que dans le tableau d’Anselm Feuerbach «Paolo et Francesca», les deux personnages illustrés semblent eux aussi réunis par le même ouvrage. On peut donc dire que le livre peut parfois rassembler et réunir. Il n’entraine donc pas l’isolement.

Pour conclure, je dirais donc que le livre est une conversation puisqu’il peut nous emmener vers une réflexion, même si bien entendu nous ne pouvons pas échanger directement avec l’auteur. Le livre peut parfois créer l’isolement notamment lorsqu’il nous passionne et nous transporte jusqu’à envoutement mais il peut aussi nous permettre le dialogue, l’échange et le partage avec les autres.

74. Le 12 octobre 2013, 21:10 par alexia K

J. Guéhénno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude.Un livre est il une conversation ou plutôt un exercice de solitude?

Tout d abord nous pouvons dire qu'un livre est une conversation comme le démontre le tableau "lecture du soir" d'Anton Ebert ou l'on peut voir une mère allongée avec ses filles, leur lisant un journal .On peut remarquer qu'une des petites filles pose une main sur le sein de sa mère ceux qui montre une approche, un lien qui se forme, entre une mère et sa fille.Puis en lisant un livre a quelqu'un on peut dire que l'on converse avec cette personne, il peut aussi avoir un conversation apres avoir lu se livre, discuter avec la personne de l'histoire lu et débattre a ce sujet.

De plus, un livre peut être une conversation muette comme dans le livre "la mémoire d'une jeune fille rangée " de S.Beauvoir ou une jeune fille nous dit que les livres l'a rassuraient ; il lui parlaient et ne dissimulaient rien en son absence ; ils se taisaient ; elles les ouvraient et alors ils disaient exactement ce qu'ils disaient ; si un mot lui échappaient;sa mère lui expliquait.

Toutefois un livre est aussi un exercice de solitude.Il nous permet de s'evader, de se couper du monde , de nous plonger dans l'histoire ,de se l'imaginer dans notre tête et bien plus encore Comme nous pouvons le voir dans le tableau "rêve" de Victorio Matteo Corcos une femme,assise sur un bang, semble se ressasser des moments du livres, s'imaginer peut être a la place des personnages ou du personnage et ce qu'elle ferait a leur place.Peut être est elle déçu ou au contraire heureuse de la fin du livre.Nous ne savons pas.Ce livre laisse planer le doute sur les émotions que peuvent exprimer cette femme.

En conclusion nous pouvons dire qu'un livre est une conversation avec l'auteur mais peut être aussi une exercice de solitude.

75. Le 12 octobre 2013, 21:40 par Mikaëlb

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit : "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Je pense qu’un livre peut- être à la fois une conversation, mais aussi un exercice de solitude.

D’abord un livre est une conversation, une conversation est un échange de propos. L’auteur a écrit l’histoire pour nous raconter et nous faire découvrir la vie d’un personnage qu’il soit réel ou inventé. Ensuite si c’est une autobiographie l’auteur ouvre son cœur pour nous dévoiler des sentiments ou des pensées très intimes et très proches. Quand on lit un livre c’est avant tout une histoire. Cette histoire est là pour nous relater un moment, une époque où une vie. Un livre n’est pas écrit et imprimé pour faire joli, au contraire un livre doit faire voyager le lecteur. Il doit aimer et s’imprégner l’histoire afin de s’imaginer ensuite son histoire à lui.
Lire l’autobiographie d’un l’auteur nous permet de connaître les moments essentiels de sa vie. En lisant un roman d’aventures ou policier, nous avons l’impression d’être l’enquêteur ou le héros de l’histoire. En plus, il est plus facile d’écrire pour raconter et faire passer un message que de parler. Donc à chaque fois que nous lisons un livre nous ressentons des choses, l’histoire peut te correspondre et peut-être te ressembler. Si un livre nous touche nous pouvons le prêter pour faire partager notre émotion. Un livre peut-être source de débat.
Balzac a dit : "Lire c'est créer peut être à deux" ce qui nous laisse penser que un livre est bien une conversation.
De plus dans le tableau d'Anton Ebert, « Lecture du soir» la mère lit une histoire à ses enfants pour qu’ils s’endorment avec plein de rêves dans leur tête. Ils sont tous allongés sur le lit et les enfants écoutent attentivement leur mère sans l’interrompre. Ils sont captivés par l’histoire. C’est leur moment d’intimité. Et on peut aussi lire un livre à plusieurs comme nous le montre le tableau de Pierre-Auguste Renoir, « la lecture ». Ce tableau montre deux filles qui lisent ensemble un livre. Bien sûr on lit seul, mais pour moi le livre nous tiens compagnie. Lire un livre peut-être source de conversation entre l'auteur et son lecteur.

Nous pouvons aussi penser qu’un livre est un exercice de solitude car lire un livre s’est se couper de la réalité. En lisant on s’évade et on s’imagine notre histoire. On est coupé du monde, il n’y a que le livre et nous. Il permet souvent de se détendre car quand on lis on est souvent seul. Lire un livre est un moment de solitude qui est sacré. Dans le tableau « Rêves », de Vittorio Matteo Corcos on aperçoit une femme sur un banc elle a l’air satisfaite de sa lecture. On l’imagine s’imprégner de l’histoire du livre et s’inventer la sienne. Elle regarde fixement le peintre, on dirait que la femme est sûre d’elle. On a l’impression qu’elle est plus forte. Son regard est libre. La lecture l’a libérée, la fait grandir. C'est donc aussi un exercice de solitude, l'écrivain s'isole tout comme le lecteur.
Quand on lit une histoire qui nous ressemble, on a l’impression de la vivre. Si elle se termine bien, elle nous donne espoir et nous fait ressortir plus grand et plus fort qu’avant de la lire. Le tableau « La lecture », de Georges Croegaert nous montre une femme absorbée par l’histoire captivante de ce livre. Quand on lit, on ressent des choses. Un livre est un « outil » sur lequel on peut réfléchir. Lire des livres sait s'imprégner de l’histoire tout en souhaitant la partager avec son entourage.

En conclusion lire un livre permet de s’évader et de se projeter dans l’histoire de l’auteur tout en permettant le dialogue et l’échange.

76. Le 12 octobre 2013, 21:43 par Nicolas-D 2nde3

Dans carnet de voyage, J. Géhénno dit "un livre est une conversation et tout ensemble cependant est un exercice de solitude" à travers cette citation, veut-il soulever que la conversation est un exercice isolé entre l'écrivain et son sujet ? ou pense-t-il que le livre impose une conversation entre l'auteur et le lecteur ?

      L'auteur recherche et développe un thème pour finir sur la création d'un livre. Je ne parle que d'une personne car il est seul dans ce travail d'écriture. C'est un échange entre l'écrivain qui guide le développement des idées et le support c'est à dire le livre qui reçoit les confidences. C'est pourquoi nous pouvons parler de discussions entre l'auteur et le livre.

V.Hugo à travers le manuscrit "la légende des siècles" parle d'histoire vécue ou entendue, il veut aussi peut-être montrer des sentiments comme la haine envers une personne par exemple dans "chanson" de V.Hugo où l'auteur exprime sa haine envers Napoléon III en l’humiliant avec ces mots : "Petit, petit".
On peut imaginer le livre comme l'image du mot solitude car c'est un travail de recherche, d'enquête, d'écrit que seul une personne se charge bien souvent.
Mais, l'auteur pense-t-il à ce moment là qu'une conversation peut s'ouvre entre lui et le futur lecteur.

       Effectivement, l'auteur converse avec le lecteur à travers son livre, car en lisant, la curiosité et l'imagination du lecteur s'éveillent.  En avançant dans sa lecture, le lecteur imagine ce que l'écrivain décrit avec ses mots c'est le premier échange qui se met en place.

Puis, les questions se développent et seul l'écrivain peut y répondre tout au long de ses pages. Pour exemple le livre de J.Verne, "Le tour du monde en 80 jours" active l'imagination à travers tous les rebondissements, mais aussi la curiosité : le voyage sera-t-il fait en 80 jours ?
L'auteur et le lecteur parle ensemble tout en étant solitaire dans l'écrit et la lecture.

           On peut donc dire que la solitude est mise en valeur et pourtant deux personnes vont apprendre à discuter sans jamais se rencontrer: l'auteur et le lecteur.
77. Le 12 octobre 2013, 22:35 par Lydia_A 2nd3

Dans Carnets du vieil écrivain, Guéhenno écrit : "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude".
Tout d’abord, on dit qu’un livre est une conversation, car c’est un échange entre l’auteur ou son personnage et le lecteur. C’est un échange de sentiments, d’idées, de pensées, de connaissances et de réflexions. On peut avoir sa propre opinion sur une idée, on peut l’accepter ou la refuser. Exprimer ses sentiments, aimer ou détester un personnage. C’est aussi un partage et un dialogue entre deux amoureux comme semble l’indiquer le tableau de Paolo et Francesca qui lisent ensemble un livre d’amour impossible. Deux personnes qui expriment donc et renforcent leur sentiments à travers un livre. « Lecture du soir » d’Anton Elbert est un tableau qui respire le bonheur où l’on voit une mère réunie avec ses enfants dans un lit. Elle est probablement en train de leur lire une histoire qui va les arracher à leur fatigante journée et les plonger dans le sommeil. La lecture favorise la communication et le rapprochement entre une mère et ses enfants.
Un livre est un exercice de solitude puisqu’en lisant on s’isole. On est seul avec notre conscience, avec nos problèmes, nos doutes et nos rêves. On s’évade de notre médiocre quotidien comme nous le suggère le tableau « chambre d’hôtel » on l’on peut observer une femme seule pensive et plongée dans sa lecture. Comme si elle cherchait refuge pour tromper l’ennui. On quitte son milieu pour entrer dans le livre pour incarner et s’identifier à des personnages héroïques ou historiques. On est solitaire parce qu’on fait appel à une réflexion au plus profond de soi-même comme semble l’indiquer la dame du tableau intitulé « Après le Bal »qui tient son livre de côté, pour se livrer à une profonde méditation. La lecture permet aussi de se livrer à une réflexion personnelle, comme on peut l’observer dans le tableau « Rêves » de Vittorio Matteo Corcos. On y voit une femme qui a posé son livre sur le banc et a posé son menton sur sa main. Son air n’est pas rêveur elle est plutôt dans ses pensées et en pleine réflexion pour s’imaginer un monde meilleur.
Dans le tableau suivant « Amaryllis et Henrieta » de Vanessa Bell on aperçoit, deux jeunes filles, toutes deux lisent un livre, assises sur un canapé dans la même pièce. Même si elles sont ensembles, chacune est plongée dans son ouvrage, dans sa réflexion comme si elles étaient seules au monde. Ce tableau illustre bien le fait que « la lecture est un exercice de solitude »même si on est bien entouré.
« Jeune fille lisant » de Franz Ebyl révèle ce que peut provoquer comme sentiment un livre. Plongée dans sa lecture, sur son visage plein de tendresse on y lit une forte émotion, marquée encore plus par sa main posé sur le cœur. Comme quoi un livre peut être très remuant par les émotions qui peuvent nous submerger.
Dans tous les tableaux étudiés il s’agit de femmes qui lisent, comme si elles voulaient s’évader de leur conditions féminines et s’émancipées par la lecture.
Donc la lecture est un exercice en solitaire mais avec un échange permanent avec l’auteur et ses personnages.

78. Le 13 octobre 2013, 09:22 par Julie.A 2nde3

Un livre est une conversation indirecte entre l’auteur et le lecteur.
Une conversation est un échange de communication entre des individus permettant de découvrir de nouvelles choses. L’auteur veut nous faire partager son histoire, veut nous transporter dans son monde, nous faire vivre ses sentiments. Le lecteur est le spectateur de l’histoire qui lui est raconté et qu’il découvre. Nous lecteur pouvons nous identifier à travers l’histoire ou à un personnage, et même vivre l’histoire à leur place. Parfois le lecteur devient même acteur de l’histoire (dans son imagination). Il imagine à sa façon les personnages, leur physique, leur caractère, les lieux… Dans certains cas la conversation n’est pas imaginaire mais bien au contraire tiré de faits réels. Ce qui nous entraine encore plus dans la réalité avec encore plus d’émotions. Par exemple le livre de Jennifer Weiner « La fille de sa mère » au quel je m’étais identifiée à l’adolescente de 13 ans qui trouvait que sa mère était trop envahissante et dont les romans qu’elle écrivait lui déplaisait et lui faisait honte. Autre exemple Hervé Bazin « Vipère au poing » qui était une autobiographie donc inspiré de faits réels. L’auteur nous racontait toute son enfance avec sa mère indigne et odieuse qui les (lui et ses frères) torturaient. Elle leurs rendait la vie insupportable, elle était comparée à une vipère (à cause de son caractère et son comportement).

Le livre est aussi un ensemble de solitude du faite que le romancier s’isole pour se consacrer à l’écriture ainsi que le lecteur s’isole pour se plonger dans la lecture de ce livre. La lecture se fait souvent seule car le silence, le calme, nous aide à faire place à la rêverie et parfois se remettre en question. Elle nous transporte dans l’imagination et l’évasion. Certaines histoires nous donne envie de les vivrent dans notre propre vie (comme les histoires d’amour).
Dans le tableau de Vittorio Matteo Corcos, on peut apercevoir une femme assise sur un banc perdu dans ses pensées, après avoir fini de lire ses livres. Peut être ré imagine t’elle l’histoire ou s’attribue t’elle un personnage ou un rôle. Dans le tableau de Ramon Casa y Carbo « Après le bal » on voit une femme allongé sur un canapé un livre à la main, endormi en pleine lecture. Qui sait peut-être qu’elle en rêve.
Lorsque l’on est plongé dans un livre qui nous passionne on se coupe du monde, on s’évade, on arrive même parfois à s’y intégrer. On peut même ne plus vouloir se détacher de l’histoire. Accédant ainsi à une totale solitude et un immense plaisir. Cela m’ai arrivé lors de la lecture d’un triller de Lisa Gardner « La maison d’à côté » je ne pouvais plus le lâcher j’étais ‘possédée’

L’auteur fait de son œuvre une conversation dont le lecteur va faire place à la solitude pour pouvoir s’intégrer à l’histoire donc selon moi un livre est une conversation indirecte et en même temps un ensemble de solitude.

79. Le 13 octobre 2013, 10:34 par Alexis.g

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit : "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Je pense qu’un livre peut- être à la fois une conversation, mais aussi un exercice de solitude.

 Je pense qu'un livre est une conversation et un exercice de sollitude entre notre conscient et notre subconscient, car au début, le conscient parle et on commence par nous évadé, par nous échappé de la réalité et nous nous enfermons dans une bulle et alors notre attention ne se focalise que sur le livre que nous lisons et si l'on aime le livre, on est transporté dedans donc le subconscient réplique et alors on ne lie plus le livre mais on a la sensation de vivre se que ressens le ou les héros de l'histoire et jusqu'à ce que l'on arrête de lire on est transporté dans un autre univers, celui du rêves et on ne lie plus mais on vie le livre.

L’auteur fait de son œuvre une conversation dont le lecteur va faire place à la solitude pour pouvoir s’intégrer à l’histoire donc selon moi un livre est une conversation indirecte et en même temps un ensemble de solitude mais personne n'a la même opinion donc je pense que c'est à chacun d'en comprendre la signification.

80. Le 13 octobre 2013, 12:15 par Guillaume C

Dans la citation de Guéhénno "un livre est une conversation et tut ensemble cependant un exercice de solitude."les deux termes paraissent opposés.
Donc un livre est il une conversation ou un un exercice de solitude?

Un livre est une conversation car l'auteur partage ce qu'il a écrit avec le lecteur.Cela peut être une partie de sa vie au travers d'un roman autobiographique comme "l’ami retrouvé" de Fred Uhlmann où il raconte sa vie d'étudiant juif son amitié avec un étudiant qui devient nazi,son exil et son retour en Allemagne.Le livre est aussi un échange avec l'auteur,base de réflexion et de débats avec d'autres personnes sur des thèmes important,comme mein kampf d'Hittler,Capital de Karl Marx ou le livre rouge de Mao Zedong. Pendant longtemps le livre était le seul moyen de faire partager ses idées et être une référence pour les hommes.
Le livre est une conversation qui va déboucher sur un débat de société ou dans des cercles de lectures.Pour exemple "les fleurs du mal" de Charles Baudelaire qui a été censuré dès sa sortie pour outrage a la moral publique, et aussi "l'origine des espèces" de Charles Darwin qui a fait débat pendant très longtemps entre la religion et la science.
Le poème est aussi une conversation par un partage d'une émotion comme "le dormeur du val" d'Arthur Rimbaud qui transporte du bien être jusqu'au choc de la mort.

Le livre est aussi in exercice de solitude car on se retrouve seul avec son livre, on rompt avec la réalité pour mieux se fondre dans la fonction du livre, on est tout seul on ne peut plus exercer une autre activité que de lire,on ne peut plus converser avec autrui.cette solitude est visible dans le tableau de Franz Eybl "la jeune fille lisant" où la jeune fille est totalement captivé par le livre.
Lire un livre c'est aussi un exercice de solitude qui va demander un travaille sur soi même.Il permet de rejoindre l'univers des rêves ou encore nous amener à une réflexion comme dans le tableau "Rêves" de Corcos où la femme seule est perdue dans ses rêves ou ses pensées.

Ces deux termes opposés et incompatibles se rejoignent donc. on écrit,acte de solitude pour faire partager et réagir autrui ou on s'isole pour lire et mieux converser avec l'auteur.en conséquence on a besoin de solitude pour converser

81. Le 13 octobre 2013, 12:39 par Nicolas_D 2nde3

Dans carnet de voyage, J.Guéhénno dit: "un livre est une conversation et tout ensemble cependant est un exercice de solitude".
A travers cette phrase l'auteur veut nous faire réfléchir sur les différentes conversations que peut amener la naissance d'un livre mais aussi sur la solitude qu'il peut engendrer chez l'auteur et le lecteur.

         
           L'idée première de J.Guéhénno est la conversation entre deux personnes.

Effectivement entre l'auteur et son thème se met en place un échange pour aboutir à la naissance d'un livre.$
Le thème soulève des questions que seule l'écrivain peut y répondre à travers un travail de recherche, de remémoration.
Le manuscrit est un échange entre l'auteur qui guide le développement des idées et le support comme le livre qui reçoit les confidences. On parle d'échange donc de discussion car l'auteur ne garde rien en pensée mais il ouvre son esprit pour en faire une futur lecture. Chaque thème travaillé que ce soit historique: Balzac "le colonel Chabert", Zola "Germinal", de science fiction: Richard Matheson "Je suis une légende", montre que l'écrivain échange ses idées, ses opinions par écrit.
Par exemple à travers la légendes des siècles" Victor Hugo montre ses idées, ses opinions dans "chanson" où il exprime sa haine envers Napoléon III en l’humiliant par l'expression "Petit, petit".
L'auteur converse donc à travers son thème et échange par écrit, mais son travaille ne s'arrête pas là car une discussion se met en place, lorsque le lecteur se met en scène.
Effectivement en lisant, la curiosité et l’imagination du lecteur s'éveillent.
En avançant dans sa lecture, le lecteur passif imagine ce que l'écrivain décrit avec ses mots c'est le premier échange qui se let en place.
Puis les questions se développe et seul l'écrivain peut y répondre tout au long de ses pages.
Par exemple dans le livre de Jules Verne "le tour de monde en 80 jours" active l'imagination à travers tous les rebondissements mais aussi la curiosité: le voyage sera-t-il fait en 80 jours ?
L'auteur et le lecteur échange ensemble tout en étant solitaire dans l'écrit et la lecture.

      
         On peut voir l'écrivain comme un grand solitaire face à des pages blanches au départ.

L'auteur a son thème, il lui faut ensuite le développer c'est là que commence un long travaille d'enquête, de recherche, de concentration.
L'écrivain est seul face à son travaille et pourtant attendu de tous.
Effectivement le lecteur attend le livre car pour lui aussi c'est un moyen de s'évader, d'oublier, d'être seul.
Oublier son quotidien, se mettre dans la peau du héros, ressentir ses émotions.
Comme le tableau de Franz Eybl "Jeune fille lisant". On voit celui-ci se tenir la poitrine comme si elle était touchée par l'histoire on pourrait croire que cela la concerne.
Le livre permet pour certain de continuer l'histoire, de s'approprier le héros en s'enfermant dans une bulles de solitudes.
Le tableau "rêves" de Vittorio Matteo Corcos exprime bien une femme rêveuse, peut aurait elle aimée qu'il lui arrive la même chose.
L'auteur, permet au lecteur de vivre autre chose qui peut le laisser rêveur mais le livre peut aussi sensibiliser.
Le tableau d'Anton Ebert "lecture du soir" montre ici une mère lisant un journal qui est un support d'information sur ce qui nous entoure.
Le lecteur face aux écrits est seul pour juger, s'approprier, rêver, imaginer personne ne guide ses pensées à part l'histoire écrit par l'auteur.

      En conclusion on peut dire que le livre est une conversation car c'est un échange d'idées, de pensées.

Mais ce travail reste un travail solitaire qui aboutit aussi à la solitude du lecteur.
Pourtant sans cette conversation il n'y aurait pas de solitude donc l'un ne va pas sans l'autre c'est un ensemble.

82. Le 13 octobre 2013, 14:02 par Ines G

Dans le carnet du vieil écrivain, J Guéhenno écrit "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude " Le mot "conversation" et le mot " exercice de solitude" sont deux termes opposées. L’écrivain veut nous faire réfléchir sur le sens de sa phrase.

Une conversation est un échange encore deux ou plusieurs personnes. Un livre peut être une conversation entre l'auteur et le lecteur car l'auteur peut raconter sa vie dans une autobiographie comme dans le livre " Voyage a PitchipoÏ " de Jean Claude MOSCOVIE qui raconte l'horreur de son enfance qui a été persécuté par les SS car il était juif mais on peut faire passer un message ou même une moral. Un conversation peut se passer entre le livre et le lecteur car le lecteur peut ressentir ce qu'il lit comme dans les mémoires de Simone DE BEAUVOIR. C’est aussi une conversation comme le montre le tableau « lecteur du soir » de d’Anton Ebert ou il y a une mère qui lit une histoire a ses enfant pour qu’ils s’endorment avec plein de rêves dans leur têtes. Il y a un enfant qui a la main sur le sein de sa mère ce qui montre que c'est une lecture plus personnelle entre le lecteur et son enfant.

Cela peut être aussi un exercice de solitude car quand nous sommes entrain de lire, nous voulons être seuls pour mieux comprendre l'histoire. Dans le tableau "Rêves" de Vittorio Matteo Corcos, nous voyons une jeune femme perdu dans ses pensées avec une pile de livre a cote d'elle qui peut montre qu'elle les a tous lu ou alors qu'elle va les lire. Nous pouvons imagine qu'elle s'imagine dans les histoires qu'elle vient de lire. Nous avons l’impression qu’elle nous regarde fixement comme si elle se sentait supérieur à nous. Quand nous lisons nous avons l’impression de faire partir de l’histoire car on peut ressentir les émotions, les douleurs.



Pour conclure je peux dire qu'un livre est une conversation muette, silencieuse où on ne parle pas mais nous le pensons. Cela est donc une conversation mais un exercice de solitude a la fois.

83. Le 13 octobre 2013, 14:05 par Samy B.R.

Cette phrase est particulière car elle se contre dit elle même. En effet, elle parle à la fois de conversation (avec plusieurs personnes) et de solitude (tout seul).

Il est vrai que lorsqu'on lit un livre, on ne fait attention à rien autour de soi. On est comme plongé dans le livre comme si on était dedans. Cependant on plonge dans un livre uniquement si il nous intéresse. Il m'est déjà arrivé de lire sans faire attention que quelqu'un était dans ma chambre.

C'est aussi une conversation mais uniquement après avoir lu le livre car on peut en discuter pour savoir ce que les autres personnes en pense. Cela peut même devenir un "débat". Cette conversation peut permettre aussi de nous faire comprendre quelques choses qu'on a pas bien suivit en lisant le livre. Dans mon cas, c'est plus les adaptations qui me font comprendre un peu plus. Cependant quand il n'y a pas d'adaptation, ma sœur m'explique plus en détails.

Au final, les deux contradictions sont vrais car l'exercice de solitude se passe pendant la lecture alors que la conversation ou le "débat" ce passe après le lecture.
Comme le dit le commentaire 79, il y a bien un parallèle entre le conscient (avant ou après la lecture) et le subconscient ( après la lecture)

84. Le 13 octobre 2013, 14:49 par Cynthia A 2nde3

J.Guéhénno nous dit dans Carnets de vieil écrivain (1971) "Un livre est une conversation et tout en même temps un exercice de solitude".

Mais que veut vraiment dire J.Guéhénno ? Un livre qui devrait nous emporter seul dans notre imagination, serait en faite aussi une conversation avec le monde qui nous entoure?

Tout d'abord, je définirait plutôt le therme de conversation, en partage de quelque chose que la lecture nous apporte (un sentiment, une émotion..) qui peut provoquer un débat, une compréhension...
Par exemple M.Tournier dit dans vol de vampire "Un livre n'as pas un auteur, mais un nombre indéfini d'auteurs" je pense qu'il veut nous montrer que même si on lit tous un même livre dans nos coins nous partageons un même sentiment délivrer par un auteur.
Le tableau "Rêves" de V.M Corcos rejoint cette idée de partage de sentiment car on voit sur l'image que la femme après avoir lu cette pile de livre est plus forte. Elle nous donne un sentiment d'assurance en soi en nous regardant droit dans les yeux mais avec un soupçon de rêverie qui fait qu'on se demande à quoi pense t-elle ? Ce qui revient au faite de la solitude pendant la lecture.
La lecture est enfaite un moyen de s'isoler du monde mais une conversation avec l'auteur qui nous emmène dans son univers.
La lecture peut être aussi une conversation pas qu'avec l'auteur mais avec son entourage. Un livre qui m'a bouleverser "le passeur" de L.Lowry qui après ma lecture m'a donné envie de le partager à la terre entière dans ce livre l'auteur nous montre une autre vue sur le monde dans lequel on vit.
Ou aussi une discussion avec l'ouvrage qui nous "raconte" son histoire qui nous fait partager son contenue comme dans l'extrait de Simone de Beauvoir, Mémoire d'ne jeune fille rangée où elle dit "les livres me rassuraient ; ils parlaient et ne me dissimulaient rien ; en mon absence, il se taisaient ; je les ouvraient, et alors ils disaient exactement ce qu'il disaient..."

Marcel Proust appelait la lecture un "miracle de communication au milieu de la solitude" une phrase qui rejoint celle de J.Guéhénno enfaite ces deux thermes de conversation et de solitude sont assez contradictoire mais résume ceux qu'est vraiment la lecture un état de solitude qui nous plonge dans un état où le monde qui nous entoure n'existe plus comme dans le tableau d'Edward Hoooer où la femme à l'air de ne point nous remarquer. Mais après la lecture quand on revient dans le "vrai monde" nous sommes dans un état de réflexion comme dans "rêves" qui nous pousse souvent à communiquer, à partager tous ceux que le livre nous à apporter.

85. Le 13 octobre 2013, 16:08 par Clémence Pb 2nd3

J. Guéhenno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude.

Une conversation est un échange d'informations entre au moins deux individus. Néanmoins le mot conversation a deux sens: il peut être une source de discussion entre les hommes, en lisant un livre, on peut aboutir à un débat, une conversation sur ce que l'on vient de lire mais aussi des propos, c'est-à-dire le propos/message, communiqué à travers le livre. L'auteur peut donc faire passer un message à travers son livre. Un livre peut être qualifier d'une conversation entre l'auteur et le lecteur. En lisant, le lecteur peut par exemple se poser des questions, et l'auteur peut lui répondre à travers son livre.
Toutefois, un livre peut aussi être qualifier comme un exercice de solitude. La solitude est l'état ponctuel ou durable d'un individu seul qui n'est engagé dans aucun rapport avec autrui.
Lorsqu'on lit un livre on préfère se retrouver comme Simone de Beauvoir qui s'installais, seule dans l'antichambre, coupée d'autrui. On est seul, à se fondre dans le livre à imaginer les personnages, les habits, les paysages, l'histoire tout simplement car la lecture se pratique mieux seul. Comme dans le tableau de Ramon Casa y Carbo, cette femme est seule dans une pièce, coupée du monde qui l'entoure. Lorsque l'on se plonge dans le livre et que l'on oubli tout le reste, on peut facilement se perdre dans une autre atmosphère, une autre époque, juste être le personnage le temps d'un instant et ressentir les mêmes émotions que celui-ci comme le tableau de Vittorio Matteo Corcos "Rêves". Cette femme qui vient s'en doute de terminer son livre, seule, on s'imagine qu'elle s'est imprégner de l'histoire, elle est forte, notamment la tête sur son poing, c'est comme si elle était sure d'elle, c'est comme si elle était encore le personnage. Néanmoins, l'expression "exercice de solitude" peut être à comprendre au sens d'un entrainement que doit exercer le lecteur pour se plonger dans le livre.
Mais c'est aussi un exercice de solitude car l'écrivain s'isole tout comme le lecteur. Le lecteur pour lire son livre et l'écrivain pour l'écrire. On se coupe du monde, alors le livre devient un refuge.
On ne s'imagine pas écrire au milieu de la foule et pourtant se sont les êtres autour de lui qu'il décrit, c'est l'humanité ou le dégout qu'elle lui inspire qui bien souvent guide son travail, en cela l'écrivain est la figure type du solitaire qui ne désire rien tant que d'être seul, mais puise son inspiration dans l'observation des autres et écrit pour être lu de ces mêmes personnes.

Cependant, il existe aussi des cercles de lecture où des personnes se retrouvent car la lecture peut réunir des hommes et donc les briser de leur isolement.

Pour conclure, un livre nait à la fois d'une conversation, créer une conversation mais engendre aussi une solitude pour le lecteur qui se met à l'écart pour lire et pour l'auteur lors de l'écriture de son livre.
Un livre est une conversation muette, silencieuse qui sait se faire entendre et comprendre.

86. Le 13 octobre 2013, 16:36 par Yann.A

J.Guéhénno nous dit dans Carnets de vieil écrivain (1971) "Un livre est une conversation et tout en même temps un exercice de solitude".

Mais que veut vraiment dire J.Guéhénno ? Un livre qui devrait nous emporter seul dans notre imagination, serait en faite aussi une conversation avec l'auteur?

Je pense que l'auteur tient une conversation indirecte avec le lecteur grace au livre , l'auteur va dire ces "propos", ses "idée" dans le livre puis le lecteur va lire le livre ce qui va crée une discutions indirecte entre le lecteur et l'auteur, et le lecteur va devoir réfléchir aux propos dit par l'auteur seul dans sa tête, ce qui va crée aussi une "solitude" du lecteur.

87. Le 13 octobre 2013, 17:14 par Ophélie C

J. Guéhénno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude".
Un livre est une conversation indirecte entre l'auteur et le lecteur mais ce dernier peut se plonger dans une solitude lors de la lecture. Et si au final les deux n'étaient pa si incompatibles que ça?
Par exemple dans le tableau de RENOIR "la lecture"; on peut identifier deux jeunes filles qui lisent un livre ensemble et pourtant individuellement. On peut supposer qu'elles le lisent séparément en utilisant uniquement le même support. Il n'y a pas de conversation directe sauf peut être avec l'auteur. A ce moment là, la solitude peut être présente.
Dans "Rêve" de Corcos on peut observer une femme qui nous observe aussi. Elle est assise sur un banc, à sa droite se trouve une pile de livres jaunes. Les genoux croisés et le menton posé contre sa main, elle a l'air pensive mais avec une certaine assurance par sa position .On peut supposer que sa lecture l'a satisfaite, qu'elle est confiante et plus forte . Son regard nous en dit beaucoup...Sa solitude est bien là mais elle semble positive. C'est ce qui l'a fait réfléchir autant..
La lecture nous permet de nous évader, de nous couper du monde ,de fuir, de nous plonger dans l'histoire ,de l'imaginer dans notre tête, de la vivre....
La lecture est un exercice de solitude par le moment ou l'endroit choisi: le soir avant d'aller se coucher, seul dans une chambre.... Il y a un volonté d'isolement pour lire "tranquillement". On peut avoir aussi un sentiment de solitude quand le livre est terminé car il y a un retour à la réalité parfois douloureux par rapport au bien être apporté par l' imaginaire d'un roman.
La solitude peut aussi concerner l'auteur car l'écriture est un acte individuel et intime. Il se réalise dans la solitude. C'est la pensée personnelle qui est mis en mot même si paradoxalement c'est souvent le monde et la sociéte qui l'entoure qui l'inspire.

Un livre est une conversation sans aucune paroles mais qui pourtant nous fait réfléchir. La conversation est avant tout un échange.Nous pouvons penser qu'un livre est une conversation entre l'auteur et le lecteur ou même entre le livre et le lecteur qu'elle soit réel ou imaginaire. Prenons l'exemple de Balzac qui dit :"Lire c'est créer peut être à deux"; ce qui nous laisse penser qu'un livre est bien une conversation.
Dans certaines familles, le rituel du coucher d'un enfant passe par la lecture d'une histoire. Personnellement j'en garde de très bons souvenirs. C'était une conversation avec ma mère ou plus exactement une volonté de passer un message par le l'intermédiaire du livre: une morale, des valeurs...avec toujours un échange oral où je parlais du livre.
D'ailleurs le tableau"Lecture du soir" d'Anton Ebert peut illustrer ceci. En effet, une petite fille et un petit garçon sont confortablement installés sur un lit , ils sont entourés de leur mère et semblent poser des questions pour comprendre quelques mots ou bien l'histoire. . les enfants semblent impliqués et heureux. On voit que c'est un moment intime qu'ils partagent à ce moment. C'est une conversation personnelle.
L'auteur d'un livre publie son oeuvre pour partager ses pensées pour échanger son point de vue avec le lecteur. Il y a donc conversation.
De même deux lecteurs, discuteront d'un livre lu. Ils compareront leurs sentiments, leur agréments. Cette conversation peut renforcer une impression d'appartenance et de culture commune humaniste où l'on est pas seul.
En observant chaque tableau j'ai remarqué une sorte de renfermement, d'isolement de chaque personnage. Ce qui conforte l'idée d'une certaine forme de solitude. Dans "Le Journal" d'Anne Franck elle partage une conversation avec Kitty qui est son amie à l'intérieur de son journal intime. Elle raconte ce qui se passe dans sa vie. C'est à l'intérieur de se journal qu'elle arrive à trouver refuge. Elle l'écrit dans une profonde solitude en s'adressant à son amie comme dans un échange, une correspondance. L'exemple montre bien que la conversation et la solitude peuvent coexister et même fusionner. Je pense qu' il n'y a pas forcément de choix à faire entre la conversation et la solitude Elles ont toutes deux leurs place dans la lecture. Elles sont présentes. Il n'y a pas nécessité à les opposer.

88. Le 13 octobre 2013, 17:14 par Ophélie C

J. Guéhénno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude".
Un livre est une conversation indirecte entre l'auteur et le lecteur mais ce dernier peut se plonger dans une solitude lors de la lecture. Et si au final les deux n'étaient pa si incompatibles que ça?
Par exemple dans le tableau de RENOIR "la lecture"; on peut identifier deux jeunes filles qui lisent un livre ensemble et pourtant individuellement. On peut supposer qu'elles le lisent séparément en utilisant uniquement le même support. Il n'y a pas de conversation directe sauf peut être avec l'auteur. A ce moment là, la solitude peut être présente.
Dans "Rêve" de Corcos on peut observer une femme qui nous observe aussi. Elle est assise sur un banc, à sa droite se trouve une pile de livres jaunes. Les genoux croisés et le menton posé contre sa main, elle a l'air pensive mais avec une certaine assurance par sa position .On peut supposer que sa lecture l'a satisfaite, qu'elle est confiante et plus forte . Son regard nous en dit beaucoup...Sa solitude est bien là mais elle semble positive. C'est ce qui l'a fait réfléchir autant..
La lecture nous permet de nous évader, de nous couper du monde ,de fuir, de nous plonger dans l'histoire ,de l'imaginer dans notre tête, de la vivre....
La lecture est un exercice de solitude par le moment ou l'endroit choisi: le soir avant d'aller se coucher, seul dans une chambre.... Il y a un volonté d'isolement pour lire "tranquillement". On peut avoir aussi un sentiment de solitude quand le livre est terminé car il y a un retour à la réalité parfois douloureux par rapport au bien être apporté par l' imaginaire d'un roman.
La solitude peut aussi concerner l'auteur car l'écriture est un acte individuel et intime. Il se réalise dans la solitude. C'est la pensée personnelle qui est mis en mot même si paradoxalement c'est souvent le monde et la sociéte qui l'entoure qui l'inspire.

Un livre est une conversation sans aucune paroles mais qui pourtant nous fait réfléchir. La conversation est avant tout un échange.Nous pouvons penser qu'un livre est une conversation entre l'auteur et le lecteur ou même entre le livre et le lecteur qu'elle soit réel ou imaginaire. Prenons l'exemple de Balzac qui dit :"Lire c'est créer peut être à deux"; ce qui nous laisse penser qu'un livre est bien une conversation.
Dans certaines familles, le rituel du coucher d'un enfant passe par la lecture d'une histoire. Personnellement j'en garde de très bons souvenirs. C'était une conversation avec ma mère ou plus exactement une volonté de passer un message par le l'intermédiaire du livre: une morale, des valeurs...avec toujours un échange oral où je parlais du livre.
D'ailleurs le tableau"Lecture du soir" d'Anton Ebert peut illustrer ceci. En effet, une petite fille et un petit garçon sont confortablement installés sur un lit , ils sont entourés de leur mère et semblent poser des questions pour comprendre quelques mots ou bien l'histoire. . les enfants semblent impliqués et heureux. On voit que c'est un moment intime qu'ils partagent à ce moment. C'est une conversation personnelle.
L'auteur d'un livre publie son oeuvre pour partager ses pensées pour échanger son point de vue avec le lecteur. Il y a donc conversation.
De même deux lecteurs, discuteront d'un livre lu. Ils compareront leurs sentiments, leur agréments. Cette conversation peut renforcer une impression d'appartenance et de culture commune humaniste où l'on est pas seul.
En observant chaque tableau j'ai remarqué une sorte de renfermement, d'isolement de chaque personnage. Ce qui conforte l'idée d'une certaine forme de solitude. Dans "Le Journal" d'Anne Franck elle partage une conversation avec Kitty qui est son amie à l'intérieur de son journal intime. Elle raconte ce qui se passe dans sa vie. C'est à l'intérieur de se journal qu'elle arrive à trouver refuge. Elle l'écrit dans une profonde solitude en s'adressant à son amie comme dans un échange, une correspondance. L'exemple montre bien que la conversation et la solitude peuvent coexister et même fusionner. Je pense qu' il n'y a pas forcément de choix à faire entre la conversation et la solitude Elles ont toutes deux leurs place dans la lecture. Elles sont présentes. Il n'y a pas nécessité à les opposer.

89. Le 13 octobre 2013, 17:39 par Mélyssa C

Dans le carnet d’un vieil écrivain, J.Ghéhénno écrit : « un livre est une conversation et tous ensemble cependant un exercice de solitude ».

Dans un livre naît à la fois d’une conversation, créer une conversation, mais engendre aussi une solitude pour le lecteur qui se met à l’écart pour lire et pour l’auteur lors de l’écriture du livre. Comme dans « Rêves » de Vittorrio Matteo Corcos, la femme suite à ses lectures, est dans sa solitude et semble être loin dans ses pensées. Elle regarde avec beaucoup d’attention le peintre. On a l’impression qu’elle est plus forte : « les femmes qui lisent sont dangereuses » c’est un propos d’homme !

Tous créent leurs personnages, pensent l’histoire à leur façon, c’est comme un livre ouvert sur différentes perspectives d’avenir, on imagine tous une fin : on peut lire un livre s’arrêter à la moitié, entre temps donc une sorte de conversation entre pleins de lecteurs qui n’en ont même pas conscience. Comme dans « Amaryllis et Henridta », de Pierre-Auguste Renoir nous montre que lire un livre peut être un passe temps entre plusieurs personnes comme par exemple : ses deux petites filles lisent leur livre au lieu de jouer. Ou bien « Paolo et Francesca », de Anselm Fowerbach, nous montre que lire un livre à plusieurs est une sorte de partage, ou à la fin de cette lecture ils peuvent débattre d’un certain sujet qui nous interpelle, de nos préférences pour certains personnages, profiter d’un moment à plusieurs pour échanger (=converser).
Un livre est une conversation muette et silencieuse ou on ne parle pas mais nous le pensons et qui c’est se faire entendre et comprendre. Comme dans « Jeune fille lisant » de Franz Eybl, illustre une jeune fille captivée par son livre, elle semble être touchée par sa lecture. Elle pose sa main sur son cœur comme si quelque chose là blessait ou on ne peut même pas imaginer ce qu’elle vit ou ressent à travers le livre, peut être sa propre histoire personnelle (= l’imaginaire).
En conclusion lire un livre permet de ce mettre dans la peau de l’auteur et de vivre son histoire, un livre fait voyager, évader le lecteur.
Un livre est une conversation avec l’auteur mais peut être aussi un exercice de solitude.
Cependant un livre est un exercice de solitude d’isolement, le livre et nous afin de s’imprégner, de vivre l’histoire de l’auteur, de nous plonger dans l’imaginaire ou de la réalité.

  1. 2°3
90. Le 13 octobre 2013, 17:50 par hugo.C 2nde3

Guéhénno dit que "un livre est une conversation et tout ensemble un exercice de solitude" que veut-il dire? Il parle d'un livre qui est une conversation avec l'auteur mais en même temps il dit qu'un livre est une chose qu'on lit tout seul.
la première idée de Ghéhénno c'est que un livre est une conversation, cela signifie peut-être que après avoir lu un livre un débat peut être lancé sur le livre ou sur l'auteur ou bien le lecteur peut après avoir lu le livre se questionner sur la fin d'un livre par exemple, mais se questionner tout seul est un exercice de solitude donc nous nous éloignons de la première idée. Cependant quand il y a des enfants en bas âge les mères ou les pères lisent des histoires à leurs enfants qui les questionnent sur le livre ou la fin de l'histoire par exemple ce qui est une conversation comme dans le tableau avec la mère et ses enfants(lecture du soir A.Elbert)
le livre, comme dit Guhénno c'est aussi de la solitude car quand on lit un livre on se coupe du monde, on se renferme sur soi-même car on ne fait plus attention à ce qui nous entoure (ce qui peut-être une bonne chose dans certains cas), dans certains tableaux la solitude est accentuée comme dans le tableau de Corcos "Rêves" où la femme est seule, assise sur un banc, elle vient de terminer son livre et dans son regard on sent une détermination car elle sent plus forte, mais de quoi rêve-t-elle, nous n'en savons rien mais comme elle nous regarde son regard fait plutôt rêveur donc on peut penser qu'elle regarde dans une direction sans nous voir comme le démontre son regard éteint.
Pour ma part, je dis qu'on peut choisir de faire une lecture en solitaire et donc de se couper du monde, de s'effacer, ou bien nous pouvons faire des lectures avec des débats, des idées, des controverses...

91. Le 13 octobre 2013, 19:59 par Océane

J. Guéhénno , Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude".

Lire un livre c'est se couper du monde , mais aussi pouvoir en discuter avec des amis , sa famille , avec l'auteur .

Quand on lit un livre , dans certains cas on a besoin de s'échapper , sans que l'on nous dérange , profiter d'une histoire , la ressentir et l'apprécier , pour découvrir de nouveaux horizons ou des histoires improbables qui nous feront rêver : Le Tableau Rêves de Vittorio Matteo Corcos . C'est aussi apprendre des choses quelques fois sur soi même , ses goûts , des sujets qui nous semblaient ennuyeux , et qui en fin de compte nous interessent ou même peuvent devenir une passion .

Lire et un exercice de solitude car on lit pour soi même pour son propre plaisir , on peut lire enfermer avec aucun bruit ou contrairement avec la télé , de la musique. Mais tellement l'histoire nous passionne on en oublie tout le reste , ce qui se passe à côté , le temps s'arrête : ROBINSON CRUSOE " Je m’en aperçois tout d’un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? — quelle heure est-il ? " . Dans : Jules VALLES, l'Enfant (1879) " — il m’a enfermé lui-même dans une étude vide, a tourné la clef, et me voilà seul entre les murailles sales, devant une carte de géographie qui a la jaunisse, et un grand tableau noir où il y a des ronds blancs et la binette du censeur. " , " Dans une fente, un livre : j’en vois le dos, je m’écorche les ongles à essayer de le retirer. Enfin, avec l’aide de la règle, en cassant un pupitre, j’y arrive ; je tiens le volume et je regarde le titre " , Le garçon se sent seul et donc voit un échapatoire , lire un livre .

C'est aussi une conversation car l'auteur cherche quelques fois à nous inculquer une morale , cela peut aussi nous remettre en question . On peut lire un livre à deux ou avec sa famille : " Les Tableaux : " Paolo et Francesca (1864) de Anselm Feuerbach " : Les deux personnes sont amis ou en couple ? Un detail me fait penser qu'ils pouraient être en couple car le garçon met sa main derrière elle , comme deux amoureux qui profitent de leur temps libre pour lire ensemble . Et
" Lectures du soir (1883) de Anton Elbert " : Une mère lit un journal avec ses enfants c'est une dernière lecture avant de s'endormir " , c'est à dire discuter de ce qu'on a aimer dans le passage du livre , débattre d'un certain sujet qui nous a interpellé , afficher nos préférences pour certains personnages , ou rire pour une scène , profiter d'un moment à plusieurs pour échanger . Lire un livre est un conversation géante : M. Tournier, Le Vol du vampire, 1981 " Un livre n'a pas d'auteur, mais un nombre indéfini d'auteurs. Car à celui qui l'a écrit s'ajoutent de plein droit dans l'acte créateur l'ensemble de ceux qui l'ont lu, le lisent ou le liront. " Tous créent leurs personnages , pensent l'histoire à leur façon , c'est comme un livre ouvert sur différentes perspectives d'avenir , on imagine tous une fin: on peut lire un livre s'arrêter à la moitié , entre temps en discuter avec un autre , ce sont des millions de fin imaginés en même temps donc une sorte de conversation entre pleins de lecteurs qui n'en ont même pas conscience .

92. Le 13 octobre 2013, 21:10 par Yacine A. #2nde3

Dans "Carnets du vieil écrivain", J. Guéhénno écrit : " Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude ". Cette citation opposant deux idées très distinctes et vraisemblablement incompatibles nous pousse à nous demander si la lecture est un exercice de solitude, de conversation ou encore les deux à la fois.

En premier lieu, la lecture est un exercice de solitude car on s'isole, on rompt avec la réalité pour que le livre nous transporte dans son histoire. Cela nous permet de fuir, de s'évader avec tous les problèmes que la réalité nous impose. Très souvent, pour lire, on se rend dans un endroit très calme, silencieux, où rien ni personne ne peut nous déranger ni nous perturber dans notre lecture pour ne pas perdre le fil de l'histoire. Quand le livre nous ressemble vraiment, on s'imagine souvent être le personnage de l'histoire, nous vivons ses aventures et sa vie, nous rêvons éveillés et c'est ainsi que la solitude intervient car si l'on est interrompu, nous perdons tout.
Ainsi, le tableau "Jeune fille lisant" de Franz Eybl exprime bien cette solitude. Cette jeune fille parait transportée dans l'histoire, dans ses rêves et elle semble même tenir son cœur tant l'histoire la touche.
Dans le tableau "Rêves" de Vittorio Matteo Corcos, cette femme seule sur un banc n' a pas l'air rassasiée de la lecture malgré les livres qu'elle vient de lire. Elle semble encore rêver et s'imagine peut-être avoir la vie des personnages de ces histoires.
L'oeuvre d'Edward Hopper, "Chambre d'hôtel" reflète extrêmement bien la solitude car cette femme est tout d'abord seule dans sa chambre, et semble ne pas s'occuper de tout ce qui l'entoure. Elle est dans ses rêves et ne se rend pas compte qu'elle est à moitié nue, que sa chambre est en désordre ce qui prouve que la solitude dans la lecture nous fait oublier tout le reste.
Par ailleurs, la solitude n'est pas seulement liée au lecteur, elle est aussi celle de l'auteur car pour écrire, il faut une très grande concentration et du calme. L'écriture est aussi très intime et personnel, c'est à ce moment qu'intervient la solitude.

En second lieu, la lecture, apparemment un exercice solitaire, peut se transformer en dialogue à distance dans le temps et l'espace avec l'auteur. Ensuite, cette conversation peut aller au-delà des frontières du réel grâce à la relation privilégiée entre le lecteur et les personnages.
Dans le tableau d'Anton Ebert, "Lecture du soir", montre qu'une autre sorte de conversation existe, celle entre les lecteurs. La mère lisant à ses enfants pour les endormir est une conversation car les enfants posent généralement des questions sur l'histoire ce qui fait échanger ces personnes. Les enfants s'avèrent être captivés par les paroles de la mère et sont transportés dans l'histoire.
De plus en plus, nous voyons apparaître des clubs de lecture. Dans ces associations de lecteurs, qui se réunissent régulièrement, ceux-ci conversent sur une oeuvre littéraire, ils font part de leurs avis, de leurs sentiments, de leurs ressentis sur le livre qu'ils ont lu.
La lecture peut donc être aussi un dialogue à distance avec l'auteur.
En effet, la conversation est aussi très présente dans les autobiographies. Dans ces œuvres, l'intime se mêle à l'universel. La solitude de l'auteur est brisée. On se reconnaît en lui, on tire des leçons de ses expériences. On est aussi amené à se poser des questions à partir de la vie de l'auteur sur notre propre existence. Tel est le cas dans "Maus", par exemple, où Art Spiegelman raconte à travers le dialogue entre le fils qui est l'auteur et le père, rescapé d’Auschwitz, les persécutions perpétrées par les nazis.
Les livres témoignages quant à eux, comme par exemple "Si c'est l'homme" de Primo Levi, ont pour but de dénoncer ou de transmettre un message. Cela pousse à ouvrir une conversation, un débat et à ouvrir la parole.

Pour aller encore plus loin, la conversation aboutit même aujourd'hui à intégrer le lecteur dans l'oeuvre. De plus en plus d'auteurs intègrent le lecteur dans leurs histoires. Le héros devient l'un des protagonistes de l'histoire.
Dans "Liaisons dangereuses", déjà, de Pierre Choderlos de Laclos, le lecteur devient un personnage lui-même grâce à la forme épistolaire du roman. Le lecteur devient le complice des deux nobles libertins.

En conclusion, la lecture est à la fois un exercice de solitude qui nous permet de nous évader mais aussi une conversation avec l'auteur ou encore l'entourage. Comme le dit J. Guéhénno, ces deux idées si différentes forment un ensemble, l'une ne va pas sans l'autre.

93. Le 13 octobre 2013, 21:24 par Alexia K

J. Guéhénno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude.Un livre est il une conversation ou plutôt un exercice de solitude?

Un livre est une conversation avec le lecteur. Il nous fait partager des sentiments, des émotions des moments qu'ils a pu vivre tout au long de sa vie . Il peut ainsi nous inculquer une moral. Mais ce peut être un moment de partage entre amies, ou en famille comme le montre le tableau "lecture du soir" d'Anton Ebert ou l'on peut voir une mère allongée avec ses filles, leur lisant un journal .On peut remarquer qu'une des petites filles pose une main sur le sein de sa mère ceux qui montre une approche, un lien qui se forme, entre une mère et sa fille.Puis en lisant un livre a quelqu'un on peut dire que l'on converse avec cette personne, il peut aussi avoir un conversation apres avoir lu se livre, discuter avec la personne de l'histoire lu et débattre a ce sujet.

De plus, un livre peut être une conversation muette comme avec le lecteur. On pourrait qualifier cela d'une conversation indirecte. Ce peut donc être les livre qui nous raconte l'histoire comme dans le livre "la mémoire d'une jeune fille rangée " de S.Beauvoir ou une jeune fille nous dit que les livres l'a rassuraient ; il lui parlaient et ne dissimulaient rien en son absence ; ils se taisaient ; elles les ouvraient et alors ils disaient exactement ce qu'ils disaient ; si un mot lui échappaient;sa mère lui expliquait.

Toutefois un livre est aussi un exercice de solitude.Il nous permet de s'evader, de se couper du monde , de nous plonger dans l'histoire ,de se l'imaginer dans notre tête et bien plus encore. Chacun peut lire comme il le souhaite s'arrêter au milieu du livre , ne lire que 10 pages et s'imaginer la fin du livre. Comme nous pouvons le voir dans le tableau "rêve" de Victorio Matteo Corcos une femme,assise sur un bang, semble se ressasser des moments de des livres , s'imaginer peut être a la place des personnages et ce qu'elle ferait a leur place.Peut être est elle déçu ou au contraire heureuse de la fin de ses livres.Nous ne savons pas. La lecture semble l’avoir rendu plus forte, plus puissante. Elle semble avoir trouvé la réponse aux questions qu’elles se posaient. Elle a un regard pleinement conscient, émancipé, libre.

En conclusion nous pouvons dire qu'un livre peut être une conversation avec l'auteur , sa famille ou des amies mais peut être aussi une exercice de solitude.

94. Le 13 octobre 2013, 21:24 par Alexia K

J. Guéhénno, dans Carnets du vieil écrivain (1971) écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude.Un livre est il une conversation ou plutôt un exercice de solitude?

Un livre est une conversation avec le lecteur. Il nous fait partager des sentiments, des émotions des moments qu'ils a pu vivre tout au long de sa vie . Il peut ainsi nous inculquer une moral. Mais ce peut être un moment de partage entre amies, ou en famille comme le montre le tableau "lecture du soir" d'Anton Ebert ou l'on peut voir une mère allongée avec ses filles, leur lisant un journal .On peut remarquer qu'une des petites filles pose une main sur le sein de sa mère ceux qui montre une approche, un lien qui se forme, entre une mère et sa fille.Puis en lisant un livre a quelqu'un on peut dire que l'on converse avec cette personne, il peut aussi avoir un conversation apres avoir lu se livre, discuter avec la personne de l'histoire lu et débattre a ce sujet.

De plus, un livre peut être une conversation muette comme avec le lecteur. On pourrait qualifier cela d'une conversation indirecte. Ce peut donc être les livre qui nous raconte l'histoire comme dans le livre "la mémoire d'une jeune fille rangée " de S.Beauvoir ou une jeune fille nous dit que les livres l'a rassuraient ; il lui parlaient et ne dissimulaient rien en son absence ; ils se taisaient ; elles les ouvraient et alors ils disaient exactement ce qu'ils disaient ; si un mot lui échappaient;sa mère lui expliquait.

Toutefois un livre est aussi un exercice de solitude.Il nous permet de s'evader, de se couper du monde , de nous plonger dans l'histoire ,de se l'imaginer dans notre tête et bien plus encore. Chacun peut lire comme il le souhaite s'arrêter au milieu du livre , ne lire que 10 pages et s'imaginer la fin du livre. Comme nous pouvons le voir dans le tableau "rêve" de Victorio Matteo Corcos une femme,assise sur un bang, semble se ressasser des moments de des livres , s'imaginer peut être a la place des personnages et ce qu'elle ferait a leur place.Peut être est elle déçu ou au contraire heureuse de la fin de ses livres.Nous ne savons pas. La lecture semble l’avoir rendu plus forte, plus puissante. Elle semble avoir trouvé la réponse aux questions qu’elles se posaient. Elle a un regard pleinement conscient, émancipé, libre.

En conclusion nous pouvons dire qu'un livre peut être une conversation avec l'auteur , sa famille ou des amies mais peut être aussi une exercice de solitude.

95. Le 13 octobre 2013, 22:24 par Barnabé 2nd3

J.Guéhénno a dit dans « Carnets du vieil écrivain » :

« Un livre est une conversation et tout ensemble  cependant un exercice de solitude ».

Nous allons analyser sa phrase en 3 parties:
-La première sera l'analyse des mots et de leurs significations dans la phrase.
-La deuxième sera l'analyse de la phrase et son sens théorique.
-La troisième sera une conclusion et un rapprochement avec des tableaux ou autres œuvres.

Première partie :

 Les mots sur lesquels nous allons nous pencher sont : « livre » ,« conversation » ,« exercice »et       
« solitude ».

Le premier mot est un livre ,et donc qu'est ce qu'un livre ?
Un livre est un morceau de papier ou dans lequel sont écrits des mots qui forment des phrases puis des paragraphes et ainsi de suite ,mais le livre peut être vu comme une « conversation » car la personne qui lit le livre et l'auteur ont comme un lien ,l'auteur et le lecteur.Ainsi ce « lien » peut être considérer comme une conversation.

Le deuxième mot est conversation ,une conversation qu'est ce que c'est? Un dialogue entre deux personnes ,ou deux êtres ,cela est une hypothèse ,mais on peut voir une conversation comme un échange .C'est à dire que parler ou « converser » avec une autre personne est une chose importante.

Le troisième mot est exercice ,un exercice est un problème ,un devoir pour développer nos capacités dans un domaine .Mais dans la phrase de J.Guéhénno il parle d'«exercice de solitude» donc la solitude serait un devoir ou une capacité a développer? Cela est possible .
Le quatrième mot est solitude ,la solitude est le fait d'être seul un moment ou tout le temps ,mais J.Guéhénno parle d'exercice .Ainsi la solitude serait un exercice ? Cela peut-être vu ainsi.

Deuxième partie :

 La phrase « Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude ».

Si on prend la phrase au premier degré ,la lecture d'un livre est un dialogue mais en même temps un exercice à exécuter seul .Si on pousse la réflexion un peu plus loin on peut s'imaginer que la lecture nous éloigne et nous rend solitaire . Cela nous prépare à surmonter la solitude que nous exprime J.Ghéhénno dans sa phrase.

Troisième partie :

 Dans les deux parties ci-dessus nous avons parlé de solitude car J.Guéhénno a dit que lire un livre est un exercice de solitude ,ce qui est soutenu par le tableau Vanessa Bell « Amaryllis et Henrietta » dans lequel on voit deux fillettes qui lisent mais sans se parler ,sans se regarder et comme absorber   
par leurs lectures .Mais le sentiment de solitude exprimé dans la phrase de J.Ghéhénno est opposé par le tableau de Anton Ebert « Lecture du soir » dans lequel on voit une mère lire un article de journal à ses enfants et ,la solitude n'y est pas présente ce qui s'oppose à cette idée de solitude(il y a aussi « Paolo et Francesca » de Anselm Feuerbach).

Nous avons aussi parlé de conversation qui est bien illustrée dans « Rêves » de Vittorio Matteo Corcos où l'on voit une femme qui nous regarde d'un air pensif après avoir lu un ou plusieurs livre(s) .
Pour conclure ,je pense que J.Guéhénno a voulu nous faire passer un message celui ,que la lecture est une chose unique qui nous fait partager des émotions ,des sentiments ,et qu'un livre se lit seul (pas forcément mais cela est expliqué plus haut) et doit rester une chose essentielle .

Barnabé 2nd3

96. Le 13 octobre 2013, 23:06 par Nabil. B 2nd 3

Dans «Carnets du vieil écrivant», J. Guéhénno écrit : «un livre est une conversation et tous ensemble cependant un exercice de solitude». Un livre est-il une conversation entre l’auteur et le lecteur, ou bien un exercice de solitude ? Ou les deux ? Selon moi un livre est premièrement un exercice de solitude puis une conversation

Tout d’abord un livre est un exercice de solitude car on a besoin de concentration lorsque l’on lit un livre, on s’isole généralement de le plus grand calme pour avoir aucun dérangement lors de notre lecture, on se sépare de la réalité pour être plonger dans l’histoire. Une lecture pour nous permettre d’oublier tout ce qu’il y a autour, tous nos problèmes.
Tel on peut le voir dans le tableau « Chambre d’hôtel » d’Edward Hopper la dame est assez concentrer dans sa lecture dans une chambre isolé on ne voit personne d’autre elle a l’air d’être plonger dans l’histoire. Dans le tableau "Jeune fille lisant" de Franz Eybl on voit la petite en train de lire le livre elle a l’air touché par l’histoire (elle touche son cœur) ; comme dans le tableau précèdent même plus la jeune fille a l’air d’être extrêmement plonger dans l’histoire. Dans "Rêve" de Corcos on peut observer une femme ayant un air pensive, qui nous observe, elle est seul assise sur un banc, un livre à sa droite, on a l’impression qu’elle repense au livre, on voit bien la solitude seul sur le banc.
Mais selon moi l’un des meilleurs exemples est « L’enfant » de Jules valles lorsque que l’enfant dit : « Je m’en aperçois tout d’un coup. Combien y a-t-il de temps que je suis dans ce livre ? — quelle heure est-il ? » Ceci nous montre bien que le personnage était tellement plonger dans cet histoire qu’il n’a pas vu le temps passer : « Il est nuit. » Et toujours cet isolement : « sans entendre rien » et car l’enfant est enfermer dans une salle sans aucun moyen de sortir.
Secondement Un livre peut être une conversation avec le lecteur lors dans récit autobiographique ou autre si le lecteur se reconnait.
Un livre peut être une conversation entre l'auteur et le ou les lecteurs comme dans le tableau « Lecture du soir » de Aton Ebert on voit la mère lire elle est la lectrice mais les deux filles écoute ou dans « Paolo et Francesca » de Anselm Feuerbach on peut observer deux dame sur un même livre. Dans ces deux cas un livre peut être une conversation en l’auteur et le lecteur puis entre les lecteurs qui pourront eux-mêmes en discuter.
Pour conclure un livre est bien ‘’ une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude’’.

97. Le 13 octobre 2013, 23:25 par Florentin C

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Un livre est-il une conversation avec un auteur, c'est-à-dire une ouverture à l'autre ou bien occasione t-il l'isolement du lecteur qui se coupe du monde pour se plonger dans sa lecture ? Il existe différentes catégories de livres et en fonction de celle que l'on choisit de lire ne se place t'on pas en situation de conversation ou d'isolement ?

  Nous pourrions considérer le livre comme une ouverture au monde et non pas comme un exercice de solitude. La lecture peut être synonyme de voyage à travers le temps et les pays. Un livre est une conversation, l’auteur a écrit l’histoire pour nous raconter et nous faire découvrir la vie d’un personnage qu’il soit réel ou inventé. L'auteur peut faire passer un message à travers son livre, ou dénoncer un fait. Un livre est quelque chose qu'un auteur nous raconte mais aussi quelque chose que l'on raconte, par exemple, dans Lecture du soir, une mère lit une histoire a ses enfants pour qu’ils s’endorment avec plein de rêves dans leur tête. Un livre peut permettre de s'instruire, de s'informer alors on se place en situation de conversation, pour échanger, discuter avec plusieurs personnes ce qui peut même faire naître un nouveau livre. On peut aussi lire un livre parce que l'on apprécie un auteur, c'est alors un dialogue entre l'auteur et nous.
  Toutefois, on peut considérer que lire un livre implique de se couper du monde. En effet, on peut lire un livre pour s'évader, on extrapole, on se crée son propre univers à travers le livre en s'isolant alors de tout le reste. Lorsqu'on lit on est absorbé par sa lecture, on ne prête plus attention à ce qui nous entoure. Le tableau d'Edward Hopper "Chambre d'hôtel" illustre cette situation. Un livre doit faire voyager le lecteur, comme dans le tableau "Rêves", de Vittorio Matteo Corcos, où nous pouvons voir une femme qui est assise seule sur un banc à côté d'une pile de livres et qui je suppose faisant abstraction de tout ce qui l'entoure imagine la scène qu'elle vient de lire. Lire un livre est un bon moyen de se vider l'esprit, de rester seul. De même, écrire un livre nécessite de se couper du monde, de s'enfermer pour se vouer à cette tâche. Comme le dit Jacques Ferron: "Avec  un peu d'obstination et de solitude n'importe qui peut faire des livres".
  Les deux idées de conversation et de solitude se rejoignent et ne sont finalement pas incompatibles, de même, si le lecteur s'isole pour se plonger dans la lecture d'un livre, il va rencontrer paradoxalement un auteur et son histoire. Il ne se coupe donc du monde que pour mieux converser avec un écrivain. Si le romancier s'isole pour se vouer à l'écriture de son oeuvre, il le fait pour léguer quelque chose à ses contemporains et à la postérité. Donc un livre naît à la fois d'une conversation, crée une conversation, mais engendre aussi une solitude pour le lecteur qui se met à l'écart pour lire et pour l'auteur lors de l'écriture du livre.
98. Le 14 octobre 2013, 14:42 par Mme Tostivint

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99. Le 14 octobre 2013, 18:04 par Alexis.g

Dans Carnets du vieil écrivain, J.Guéhénno écrit : "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude". Je pense qu’un livre peut- être à la fois une conversation, mais aussi un exercice de solitude.

    Je pense qu'un livre est une conversation et un exercice de sollitude entre notre conscient et notre subconscient, car au début, le conscient parle et on commence par nous évadé, par nous échappé de la réalité et nous nous enfermons dans une bulle et alors notre attention ne se focalise que sur le livre que nous lisons et si l'on aime le livre, on est transporté dedans donc le subconscient réplique et alors on ne lie plus le livre mais on a la sensation de vivre se que ressens le ou les héros de l'histoire et jusqu'à ce que l'on arrête de lire on est transporté dans un autre univers, celui du rêves et on ne lie plus mais on vie le livre.Les deux idées de conversation et de solitude se rejoignent et ne sont finalement pas incompatibles, de même, si le lecteur s'isole pour se plonger dans la lecture d'un livre, il va rencontrer paradoxalement un auteur et son histoire. Il ne se coupe donc du monde que pour mieux converser avec un écrivain. Si le romancier s'isole pour se vouer à l'écriture de son oeuvre, il le fait pour léguer quelque chose à ses contemporains et à la postérité. Donc un livre naît à la fois d'une conversation, crée une conversation, mais engendre aussi une solitude pour le lecteur qui se met à l'écart pour lire et pour l'auteur lors de l'écriture du livre.
   L’auteur fait de son œuvre une conversation dont le lecteur va faire place à la solitude pour pouvoir s’intégrer à l’histoire donc selon moi un livre est une conversation indirecte et en même temps un ensemble de solitude mais personne n'a la même opinion donc je pense que c'est à chacun d'en comprendre la signification.
100. Le 14 octobre 2013, 18:55 par Kazim.A

J. Guéhénno, dans Carnets du vieil écrivain écrit: "Un livre est une conversation et tout ensemble cependant un exercice de solitude"
Tout d’abord un livre est un exercice de solitude car lorsque on veut lire un livre on y va dans des endroits calme, silencieux pour ne pas être déranger et cela nous permet de se plonger dans l'histoire, imaginer les scènes . Comme dans "Rêve" de Corcos on peut observer une femme qui pense, on peut penser qu'elle imagine les scènes du livre.
Mais un livre peut aussi être une conversation car l'auteur nous fait partager les sentiments des personnages.
Un livre peut créer une conversation entre les parents et les enfants car quand les parents lit des livre, des histoires aux enfants, ils peuvent poser beaucoup de question et cela peut créer des liens entre eux.
En conclusion un livre peut être une conversation ou un exercice de solitude tout dépend avec qui on lit le livre, et le genre de livre car il y a des livres plus personnelle que d'autre qui nous oblige à lire seul.

101. Le 14 octobre 2013, 21:45 par EvaD.

Dans « Carnets du vieil écrivant » J. Guéhénno écrit « un livre est une conversation et tous ensemble cependant un exercice de solitude ». Un livre est en partie une conversation avec le lecteur, un échange, l’auteur raconte quelque chose au lecteur. Pour pouvoir apprécier un livre il faut être dans un endroit calme, ou l’on peut se concentrer sur sa lecture comme dans le tableau «Rêve » de Corcos.

Mais ce n’est pas qu’en partie une conversation, quand l’auteur écrit son livre, il est seul avec lui-même, il fait le vide dans sa tête pour réussir à commencer un échange avec le futur lecteur.

Un livre peut être donc un exercice de solitude à la fois pour le début, quand l'auteur l'écrit. Mais a partir du moment ou le lecteur entre en contact avec le texte, un échange se crée avec le lecteur, une conversation s'organise et se mets en place par le biet du livre.