Correction de l'épreuve type bac Châtiments.

corrigés des exercices proposés

Commentaires

1. Le 18 mai 2015, 21:48 par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

QUESTION TRANSVERSALE

Quelles stratégies l’auteur met-il en place pour dénoncer Napoléon III ?

  1. susciter les sentiments du lecteur : le persuader.

  • le registre pathétique texte A + B. Des images frappantes dans le texte B : le carnage, aussi dans le texte C. Le thème de la violence, de la mort, du sang, de la cruauté.

  • le registre ironique texte A

  1. utiliser l’allégorie, la fiction

  • texte C : l’apologue. Sous une forme enfantine, message délivré. Singe = Napoléon III, belluaire = le peuple, le poète ? Démasque l’usurpation. Récit agréable à lire, se cache une morale implicite, un appel à la résistance.

  • Texte B : dialogue. Une forme vivante. Antiquité : le tyran = Napoléon III. Harmodius = le belluaire du texte C : le peuple. Argument d’autorité, des valeurs sur lesquelles Harmodius hésitant peut s’appuyer : le loi, le conscience, etc…Ici, représentées sous la forme allégorique : des idées qui deviennent concrètes.

= démasquer l’apparence mondaine, des faux semblants du régime tyrannique de Napoléon III.

Autre possibilité

1) une stratégie directe : « souvenir de la nuit du 4 » : un texte réaliste, dans lequel Napoléon est directement nommé

2) une stratégie indirecte : textes B, C et D : Napoléon III n'est jamais nommé directement :

- dans « le bord de la mer » : la scène se passe dans l'Antiquité. On ne voit jamais le tyran qui est sur le point d'être tué. Atmosphère fantastique et inquiétante à cause des allégories.

- dans « Chanson » : Napoléon III est désigné par l'adjectif satirique « petit » et comparé à « son singe »

- dans « Fable ou histoire » : Napoléon III est comparé à un singe qui a pris une peau de tigre.

2. Le 18 mai 2015, 21:49 par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

DISSERTATION.

Dans sa lettre à Hetzel (annexe 1), Victor Hugo propose de « réveiller le peuple ». Les poètes, les écrivains, les artistes en général, vous paraissent-ils pouvoir, mieux que d’autres, remplir cette mission ?

Vous répondrez à cette question en un développement composé, prenant appui tout à la fois sur les textes qui vous sont proposés, ceux que vous avez étudiés en classe et vos lectures personnelles.

    1. Les écrivains, les artistes en général veulent faire rêver le peuple

  1. parce qu’ils lui montrent des univers qui le font sortir de son quotidien (voyages)

Exemple : Baudelaire « L’invitation au voyage », les toiles de Gauguin

  1. parce qu’ils lui montrent la beauté du monde

Exemple : l’éloge amoureux, le blason. Breton, « L’Union libre » Clair de Terre.

  1. parce qu’ils veulent lui faire ressentir des émotions (une communion par les émotions)

Exemple : Cyrano de Bergerac, les tragédies (pour purger les passions…)

    1. Les écrivains, les artistes en général veulent éveiller l’esprit critique du peuple : la littérature engagé

  1. parce qu’ils considèrent leur art comme une tribune pour faire passer des idées

Exemple : textes de Victor Hugo des Châtiments

  1. parce qu’ils dévoilent ce qui est tu : un contre pouvoir

Exemple : les tortures en Algérie (H. Alleg)

  1. parce qu’ils veulent nous rendre vigilants et nous prévenir contre toutes formes d’extrémisme

Exemple : les Justes de Camus à travers le personnage de Stepan. Veut nous faire réfléchir.

    1. La place de l’intellectuel face au peuple : un peuple endormi ?

  1. lors des manifestations populaires, des grèves…l’artiste n’est pas le meneur, ni l’instigateur du mouvement. Une distance entre le peuple et l’artiste. C’est l’homme politique, qui, en utilisant tous les ressorts de l’éloquence conduit les hommes à l’action.

Exemple : De Gaulle et l’appel du 18 juin 1940.

  1. L’engagement de moins en moins fréquent des intellectuels dans la vie publique. Exception des chanteurs.

Exemple : Renaud et Ingrid Betancourt.

  1. Le relais pris par les médias, de moins en moins de lecteurs de poésie…

Exemple : les Guignols de l’info.

3. Le 18 mai 2015, 22:15 par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

Invention

Vous choisirez un de ces deux sujets :

— En 1853, malgré les interdits et la censure, Les Châtiments sont diffusés clandestinement en France. Un journaliste du Moniteur écrit et publie un article dans lequel il attaque, critique et condamne le recueil Châtiments.

Rédigez cet article.

— En 1853, malgré les interdits et la censure, Les Châtiments sont diffusés clandestinement en France. Après avoir lu ce recueil, un journaliste prend le risque d’écrire et de faire circuler un article dans lequel il salue le courage de Victor Hugo et rend hommage à son talent. Il est convaincu que le combat ainsi mené contre Napoléon III sera utile et aboutira.

Rédigez cet article.

Je salue tous mes amis lecteurs, pour ce 31ème numéro de la "Monitrice". Ce 21 novembre est un jour historique, mes chers compatriotes. En ce jour béni, Victor Hugo l'a fait. Il a enfin osé dire tout haut ce que le peuple pensait tout bas. Je ne vous apprends rien en vous disant qu'il y a maintenant deux ans qu'un certain Louis Bonaparte s'est emparé  (par la force) du pouvoir. Je ne vous apprends rien non plus si je vous rappelle que depuis, le pays va mal, les injustices et la pauvreté s'accumulent. Et bien, l'illustre Victor Hugo décide de réagir et il était temps!

Le titre de l'oeuvre est explicite: Hugo a des comptes à régler. Et en effet, il va les régler. du début à la fin, Hugo enchaîne les piques envers Napoléon III, son vieil ennemi. Si ce dernier utilise la force pour régler ses différents, Hugo, lui, utilise la poésie. Alors que les rares à s'être élevés contre notre chef d'Etat sont désormais  dans un cachot ou six pieds sous terre, il fallait un sacré courage pour sortir un tel ouvrage.

Bien évidemment, le livre est introuvable légalement, Napoléon l'ayant interdit, mais, un tel bouleversement se doit d'être lu. C'est la première fois dans l'histoire qu'un recueil de poèmes aura été si violent. Hugo, en sept livres, lance un véritable appel à la révolte. Mais, je ne suis pas là pour vous parler de politique mais bel et bien de littérature. Et, j'ai rarement vu une oeuvre engagée aussi bien écrite. On connaît tous les talents d'écrivain  et de poète de Victor Hugo. Il a déjà fait l'unanimité avec les Misérables, et, s'il ne la fera pas cette fois en raison de son engagement politique, il la fait à nouveau littérairement parlant. Puisant dans les histoires de la Grèce antique dans "le bord de la mer" ou dans l'histoire récente de France avec "Chanson", Hugo enchaîne les métaphores et autres figures de style sans jamais oublier son objectif principal: discréditer et humilier Napoléon III. Le traitant tour à tour de "singe" ou de "tyran", l'actuel empereur français est au coeur du livre. Ce livre n'est pas un simple recueil de poèmes mais bel et bien un appel à la révolte: "Tu peux tuer cet homme avec tranquillité" lui dit sa conscience dans "le bord de la mer". les belles rimes s’enchaînent, faisant par exemple rimer "linge" et "singe", Hugo démontre à nouveau le génie de la littérature qu'il est.

Finalement, nous détenons là l'un, si ce n'est le plus grand ouvrage de notre époque. En plus d'être une très belle oeuvre dans le sens littéraire, on aura rarement vu une oeuvre aussi engagée. Nul doute que malgré son interdiction, cette oeuvre va provoquer un bouleversement dans notre époque. La lutte entre l'écrivain et l'empereur est en train de tourner à l'avantage de l'éxilé et on ne peut qu'espérer qu'il en sortira vainqueur.

4. Le 19 mai 2015, 20:29 par Julie C

PROVOCATION D'UN EXILÉ.
Je salue tout les lecteurs de Moniteur en ce jour de révolte et d'indignation. Aujourd'hui, en France, a été publié clandestinement le recueil Les Châtiments de V.Hugo exilé depuis 1851. Il fut publié malgré les interdits et la censure, il s'agit d'une oeuvre accablante ridiculisant l'empereur Napoléon III. Dans cette oeuvre celui-ci fut même surnommé "Napoléon le petit", ou qualifié de "singe". L'exil du poète n'a apparemment pas suffit a le faire taire, bien au contraire.
Souvenir d'un manipulateur..
Dans cette oeuvre engagé, V. Hugo dénonce des actes et un comportement tout a fais justifié de la part de Napoléon III. Dans "souvenir de la nuit du 4" Hugo raconte le meurtre d'un enfant lors du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte, il décrit cela comme un événement tragique et anormal par un registre polémique, le champ lexical de la mort.. Il tente de faire ressentir au lecteur une forme de tragédie. Mesdames et messieurs, V. Hugo vous manipule par sa façon d'écrire et vous informe uniquement de ce qu'il veut que vous sachiez.
Recueil de poésie ou insultes uniquement?
Le titre de l'oeuvre est explicite, Hugo a des comptes a régler et en effet, il va les régler. Du début à la fin, Hugo enchaînera moqueries limite insultante envers notre grand empereur, en le traitant de "singe" dans "fable ou histoire", ou bien "de tyran" dans "le bord de la mer". Dans ce poème, il fera même parler "la conscience" surement la sienne indirectement d'ailleurs, en disant "tu peux tuer cet homme avec tranquillité" en parlant du tyran que serait Napoléon, comme si celui-ci était un monstre qui ne méritait pas de vivre.
Nous avons ici l'ouvrage le plus désagréable a lire, bien qu'il soit bien écrit, il n'est basé que sur la critique, V. Hugo ne salit pas seulement notre empereur dans son "oeuvre", il discrédite l'église dans son poème "confrontations" ou il dit ouvertement que le serment, l'église, et le prête ont assassinés la foi publique, la pudeur, la probité, la vertu, et la raison.. Il ne semble pas non plus croire en la justice.. A quoi bon passer des heures a la lecture de cet ouvrage?
François Dupret
Le Moniteur, 21 novembre 1853.

5. Le 23 mai 2015, 17:46 par nicolas D

LA RÉVOLTE HONTEUSE

Salutation à tous mes amis lecteurs. Aujourd'hui est un jour affreux dans l'histoire littéraire et politique de nos fabuleux pays dirigé par un homme plein de sagesses et bontés. En effet, ce 21 novembre 1853 est jour qui mériterait d'être effacé du calendrier, tous ça à cause d'un homme : Victor Hugo ! Vous allez bien évidemment vous demandez pourquoi je dis de telle chose et bien tout simplement car Hugo à écrit u recueil de poème visant à humilié Napoléon III, notre guide, notre exemple ! Il critique notre empereur à cause du coup d'Etat qu'il a fait ! Mais n'a-t'il eu pas raison de le faire ?! Pour moi si ! Que deviendrai notre pays sans cette homme ? Comme le disais-je, Victor Hugo à écrit un recueil humiliant notre empereur, malgré les interdits et les censures ce recueil à été publié clandestinement et j'ai eu, si on peut appeler ça de la chance, la chance de lire ce recueil. De plus ce recueil à été écrit lors de son exil ! Et oui, comme vous l'avez compris Hugo est exilé à cause son opposition au pouvoir de notre empereur, comment ne peut-il pas aimé son idéologie ?! Lors de cette lecture je me suis senti agressé, personne n'a le droit de critiquer monsieur Napoléon III, ni même de l'appeler par des noms humiliant tel "petit, petit" ou encore "singe".

Pour moi ce livre est une honte pour le France ! En effet, il souhaite une mort honteuse à notre empereur comme nous le dit le "Chanson" : "Toi, tu te noieras dans la fange". Cette homme est courageux mais il ferait mieux de garder son courage pour une autre raison ! Ou encore dans "Le bord de la mer" il dit carrément : "Tu peux tuer cette homme avec tranquillité", en résumé il assimile monsieur Bonaparte à une personne inutile, qui ne sert à rien et qui si il est mort ce n'est pas un problème.

Je vous invite à tous vous révoltez contre cette "homme", je ne sais même pas si nous devons le considérer comme un homme, c'est plutôt un sous-homme. Munissez-vous de ce qui vous parait le mieux pour pouvoir venger notre fabuleux empereur, que ce soit crayon comme pinceau ou encore arme ! Nous ne devons pas laisser faire cette personne, nous devons venger notre pays !

                                                                Le Moniteur, numéro 59, 23 novembre 1853
6. Le 25 mai 2015, 11:42 par Aurélien

MENSONGES ET CALOMNIES DE LA PART D'UN POETE DECHU

Je vous salue, vous mes chers Amis et lecteurs, de ce premier numéro de l'IMPERIUM, Journal de l'Empire.
Je prends ma plume telle une épée, pour dénoncer les attaques et les mensonges d'un soi-disant poète : HUGO qui dénigre dans son recueil, notre bien-aimé Empereur.
Ce 21 novembre est un jour tragique, il est semblable à une déclaration de guerre car ce menteur de Hugo a osé mettre dans son torchon de recueils, que je me suis efforcé de lire pour écrire cet article, des imbécillités énormes sur notre glorieux Empereur Louis-Napoléon. Comment peut-on poignarder un ancien confrère dans le dos ? Comment peut-on dénoncer les agissements de quelqu'un alors que l'on fuit soi-même ? car je vous rappelle que Hugo, après avoir voté la candidature de Louis-Napoléon à la Présidence, ce lâche est parti se réfugier en Belgique le 11 décembre 1852. Donc je crie haut et fort que le mot "lâcheté" définit parfaitement HUGO.
Mais bien sûr, je ne parle pas de Hugo pour lui-même car il n'en vaut pas la peine, mais je désigne ses 4 textes que je trouve scandaleux ! Je reconnais que les textes sont bien écrits mais je suis choqué de la façon dont il parle de notre cher Monarque et rien que cela gâche les poèmes.
Hugo, avant ses fonctions politiques, était un excellent poète et auteur avec des illustres œuvres comme Notre Dame de Paris et les Misérables qui ont été écrits pour la simple raison d'être lus, alors que le Hugo du recueil n'est que mauvais (le doute de l'assassin de la Grèce Antique - Harmodius), (l'idée de détourner la fable de La Fontaine - L'Ane et le Lion), ses idées grotesques qui ont envahi tout le recueil et qui font que les figures de style, les rimes, les métaphores ne s'enchaînent pas du tout. De plus, Louis-Napoléon y est caricaturé comme le Mal, le tyran, le singe et le poète comme le Bien, le prophète, le guide.
Je trouve également scandaleux que Hugo rappelle un souvenir douloureux pour la France et nos biens-aimés monarques, cette nuit du 04 décembre 1851 a été une torture pour Louis.
J'ai donc trouvé ces textes tristes et faux en raison de ce champ lexical de la mort. J'ai été choqué par les personnages du voleur, du singe, ...
Je souhaite donc dire à ce Hugo, qui est confortablement caché, que notre Louis-Napoléon III a eu une difficile enfance. Monsieur Hugo, sachez que ce gentil Louis-Napoléon a connu très jeune son célèbre oncle, Napoléon 1er, qu'il adore la France et en particulier, Paris mais qu'il est inconnu des français car il a dû changer de demeure très souvent, pour vivre en Suisse Allemande auprès de sa mère qu'il aimait tant. Donc, Monsieur Hugo, avant de critiquer une personne, apprenez à la connaître ...
Pour toutes ces raisons, je pense même j'affirme que nous sommes en présence du plus grand torchon de notre époque. Hugo se permet même de mentionner que sa poésie est honnête et modérée, que c'est un recueil contre les bourgeois et pour le peuple, un recueil de révolte alors que ce n'est un ramassis de critiques grotesques contre notre bien-aimé Empereur.
Ce recueil n'a donc pour seul objectif de prôner l'anarchie et de faire croire au peuple les idées d'un seul homme : Hugo.
Donc, un conseil , soyez avec notre cher Empereur dans le combat contre ce faux poète ... et brûlez ce torchon qui n'aurait jamais dû paraître ...

                                                               Alfred AUVERLOT
               le moniteur "L'IMPERIUM" , le 21 novembre 1853
7. Le 25 mai 2015, 16:35 par Antoine

ABSURDITÉ POÉTIQUE.

Mes chers lecteurs, l'heure est grave. Le 21 novembre 1853 une "oeuvre" littéraire est apparue clandestinement en France, l'auteur de ce torchon n'est autre que Victor Hugo, l'homme qui retourne sa veste. Il a écrit "Les Châtiments" (titre qui vise directement notre empereur, Napoléon III) depuis son île, exilé, quel lâcheté !
Tout a long du bouquin on ressent les comptes que le poète veut régler, nous noterons quand même que celui ci ne se mouille pas, il écrit l'oeuvre depuis l'île de Jersey il n'est donc pas en France et écrit de manière implicite, Victor Hugo a peur.

Les rares fois où celui ci ose l’appeler il le nomme : "Napoléon le petit" tout en le tutoyant, quel honte d'un homme qui se veut poète. Hugo devrait retourné a ses leçons, et (ré)apprendre l'écriture de la poésie. La Poésie, mes amis, c'est quelque chose de beau de gracieux et est , en aucun cas un texte grossier remplies de piques. Il a écrit ce qu'il appelle des "poèmes" sous forme de fable ("Fable ou Histoire") ou de chanson ("Chanson") il bafoue la poésie de ses prédécesseurs. Ce n'est pas un recueil de poème que nous avons là mais un recueil de propagande. Faisant passer notre chef, pour un tyran qui tue des enfants de 8 ans dans "Souvenir de la nuit du 4" nous ne savons même pas a quelle nuit il fait allusion, et comme si Louis Napoléon tuait des enfants, en plus d'être lâche il est menteur. Ou alors il le faire passer pou une faible qui se laisserait tuer par un assassin de la Rome antique dans "Au Bord De La Mer", Hugo devient fou ? L'apogée de ces absurdités est au plus au point avec "Fable ou Histoire" où il le fait passer pour un singe.. c'est ridicule.

Il n'y a qu'une raison a tout cela, Hugo est jaloux de Napoléon III, il est jaloux du pouvoir qu'il a hérédité, jaloux d'avoir faillit a sa carrière politique. Cet homme et cette absurdité poétique doivent rester là-bas.

Emile Cardon
Moniteur, le 26 novembre 1953

8. Le 25 mai 2015, 20:10 par William

La poésie malmenée

La poésie, un simple mot dans lequel raisonne une certaine douceur et naïveté. On imagine par là des paysages bucoliques, fleuris et sentant un léger parfum de printemps. Mais nous n'avons apparemment pas tous la même définition de ce mot. Victor Hugo, par son recueil de poèmes, critique le pouvoir. Celui qui nous encadre et grâce auquel nous en sommes là. Ressentez-vous la douceur et la naïveté lorsque cet auteur évoque son " Souvenir de la nuit du 4 " ? Non, ni vous ni moi ne sommes en accord avec ce qu'il dit. Il essaye juste de rallier davantage de personnes à sa cause contre Louis-Napoléon Bonaparte.

Mais cela ne lui suffit pas, en plus de critiquer Louis Napoléon Bonaparte, il en vient presque à critiquer la société dans laquelle nous vivons. " Le bord de mer ", un titre qui donne encore espoir, Victor Hugo semble, à travers ce titre, reprendre ses esprits. Mais tout cela est faux ! En lisant ce poème, qui est sous forme de pièce de théâtre, on comprend que la justice, la loi, la liberté et même l'église sont sous l'emprise du pouvoir d'après l'auteur. Ce que nous, lecteur, comprenons surtout concerne la censure. Celle-ci nous permet d'éviter de lire des " œuvres " dénudées de sens. Son exile ne semble pas lui avoir permis de réfléchir.

Par cet article, lecteur, je vous déconseille de perdre votre temps. Si ce recueil a été publié clandestinement, c'est qu'il y a des raisons. Ne soyez pas naïfs, ne soyez pas stupide. Ce livre n'est que superflu. Il ne croit plus en rien, ni au pouvoir, ni a la liberté, ni à la justice... Alors que vous, lecteurs, vous pouvez continuer à vous accrocher à tout ça.

Paul Courtoi
Le journalier, 14 octobre 1953.

9. Le 25 mai 2015, 22:03 par Martin

Rétablissons la vérité

Je salue mes fidèles lecteurs pour ce nouveau numéro de « France hebdo ». Cette semaine, l’œuvre « Les châtiments » de Victor Hugo pourtant interdite par les autorités françaises a malheureusement été publié clandestinement. Nous avons donc fait notre travail de journaliste et nous nous sommes procurés ce livre que nous allons quelque peu décortiquer bien que nous ne conseillons à aucune personne saine d’esprit de le lire.

Ces 7 livres et 98 poèmes sont un tissu de mensonges et de mauvaise foi. En effet monsieur Hugo vieil ami de Napoléon qu’il avait je le rappelle soutenu corps et âme lors de sa candidature aux élections présidentielles de 1848 semble faire de la descente de notre empereur une affaire personnel. Il n’aura donc pas fallut plus de 5 ans pour que l’opportuniste Victor Hugo retourne sa veste certainement pour se construire une crédibilité en tant que "artiste engagé" lorsque quelques voix s’élèvent contre le pouvoir en place.

Dans le poème « souvenir de la nuit du 4 », qui traite des événements qui sont survenus à la suite du coup d’état du 2 décembre, il semble vouloir se placer près du peuple en soutenant une grand-mère en deuil après la mort tragique de son petit-fils au moment où il s’est lâchement exilé hors de notre France. De plus le fuyard qui se voit comme un homme de valeurs oublie qu’il est tout de même mesquin de se servir de la mort d’un pauvre enfant innocent pour tenter de manipuler les foules. Il n’est pas objectif d’utiliser un fait divers sorti de son contexte pour salir l’image de l’empereur mais cela semble dans la nature du personnage. Effectivement dans ce poème comme dans les autres Hugo n’évoque que l’infime partie sombre de Napoléon et ne parle jamais de ces innombrables actions positives pour la France.

Celui qui se dit poète et pour la paix n’hésite pas à déverser sa haine vulgairement en allant jusqu'à traiter Napoléon de « tyran »de nombreuses fois ou même de « singe » dans « fable ou histoire ». En résumé, en ces temps difficiles pour notre pays, Hugo choisit de mettre de l’huile sur le feu avec cette pseudo œuvre engagé où le style et la forme cache incontestablement des accusations mensongères et une contestation systématique du pouvoir qui n’a aucun fondement

Francois Durand
France hebdo, le 24 novembre 1953

10. Le 04 juin 2015, 09:59 par mme baudry

O-) O-) O-) Bravo pour ces textes, qui sont très bien! Attention cependant pour la date: plutôt 1853 que 1953...
- Julie C: des fautes. Attention au vocabulaire journalistique: un journaliste n'utiliserait sans doute pas l'expression "champ lexical"... + 2 points.
- Nicolas D: des fautes. Bonne utilisation du registre polémique. Attention au vocabulaire familier "carrément" par exemple + 1 point
- Aurélien: des connaissances même si la réflexion sur "souvenir de la nuit du 4" est assez confuse. + 2 points.
- Antoine: "bouquin" familier + problème de date (1953): + 2 points
- William: un peu court. + 1 point.
- Martine: bien. bonne compréhension du registre polémique. Des connaissances. + 2 points.