Bilan Germinal.
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 06 mars 2014, 15:41 - Lien permanent
Sujet: selon vous, les auteurs du XIXème siècle ont-ils montré le peuple comme une "bête humaine"? Vous répondrez à cette question en un développement structuré en vous appuyant sur des exemples précis.
Commentaires
Je pense que oui, mais que dans des histoires de révolution ou de guerre car c'est plutôt dans ce genre de moment que l'homme montre en quelque sorte sa vraie nature tel un prédateur où la colère prend le dessus (Germinal : révolution des mineurs chaotique). Tel une bête, l'homme réagit sans se soucier des conséquences d'où le nom de "bête humaine"
:-) Merci pour ce premier commentaire. L'expression "bête humaine" est assez bien comprise. Cependant:
- au niveau du respect des codes de l'exercice du bac (dissertation): il faut tout rédiger, sans parenthèses.
- au niveau des connaissances apportées: c'est trop juste!! il faut plus d'exemples issus de Germinal et aussi d'autres œuvres du XIXème siècle que nous avons étudiées. Voir la frise chronologique.
Qu'essaient d'exprimer les auteurs en utilisant le terme "bête humaine" ? Est-ce un terme pour parler du peuple qui travaille durement comme des bêtes de somme ? ou Est-ce un terme pour parler des dirigeants de cette période ?
Selon moi, les auteurs du XIXème siècle ont souvent utilisé ce terme pour ces deux raisons. Par exemple, dans Châtiments de Victor Hugo, Victor Hugo compare Napoléon 1er à une bête magnifique alors qu'il compare Napoléon III à une bête cruelle et ridicule. Dans le même temps, dans la légende des Siècles (1859), il parle de Sultan Mourad comme d'une bête sanguinaire. Cependant, Victor Hugo n'a jamais utilisé le terme "bête humaine" pour parler du peuple mais a toujours critiqué les bourgeois du Second Empire.
Parallèlement, Balzac, dans ses œuvres comme "le Colonel Chabert", critique comme Victor Hugo, les bourgeois de la Restauration et de l'armée napoléonienne en Espagne.
Par ailleurs, les poèmes du XIXème siècle décrivent plutôt des paysages (comme le lac de Lamartine) ou l'aspect animal (comme le Crapaud de Corbière).
Emile Zola est le seul à attribuer le terme de "bête humaine" au peuple comme dans Germinal ou dans "la bête humaine". Ces gens qui travaillent comme des bêtes dans des conditions inhumaines et pour quelques sous.
Emile Zola critique également les bourgeois mais il critique d'une manière générale, le communisme et le capitalisme.
En conclusion, les auteurs du XIXème siècle sont divisés en ce qui concerne ce terme de "bête humaine". Pour ceux de la première période du XIXème siècle (1789-1870), il représente les "dirigeants" et pour ceux de la deuxième période du XIXème siècle (1870-1914), il représente "le peuple".
En lisant toutes ces oeuvres, à vous de vous faire votre propre opinion ...
Que signifie l'appellation "bête humaine" ? Signifie-t-elle que le peuple est primitif ? Ou bien au contraire, que le peuple a l'apparence d'un homme mais peut se révéler une bête cruelle ?
D'abord à travers les œuvres que j'ai pu lire de ce siècle, on peut sentir que le peuple est montré comme soumis à l'élite, plus particulièrement aux riches. Dans cette société, plus on était pauvre, moins on avait d'influence et de pouvoirs. Par exemple, dans Germinal, les ouvriers ont beau se révolter, cela ne mène à rien car ce que perdent les bourgeois est minime en comparaison à ce que perdent les ouvriers, par conséquent ils ne faiblissent pas et finissent par remporter la victoire.
Ensuite, je trouve que dans certaines œuvres le peuple est montré comme primitif, cruel et violent. Il ne réfléchit pas et se retrouve donc rabaissé par rapport aux bourgeois et leurs manières civilisées. : dans Germinal, le peuple s'unit, il ne fait plus qu'un, formant une marée humaine qui laisse libre cours à sa rage, détruisant tout sur son passage avec une extrême violence. Zola nous montre également, dans son roman, que les gens du peuple, un par un sont des gens civilisés, qui ne laissent pas libre cours à leurs émotions et qu'ils sont tout à fait normaux. Leurs mœurs se rapprochent des nôtres et ils sont tous capables de réfléchir ; cependant, la soif de pouvoir et le fait d'être une masse leur donnent un sentiment d'invincibilité et ils se laissent corrompre par ce sentiment, ce qui les rend si primitifs. Ils forment une seule et même personne, un animal laissant libre à cours à ses instincts.
Enfin, les univers retranscrits par les écrits du 19ème siècle sont relativement glauques. les personnages semblent insensibles et c'est peut-être le sens que peut prendre " bête humaine". Tel un animal, les personnages, généralement des gens du peuple², ne montrent pas leurs sentiments, ce qui renforce l'aspect un peu glauque de certaines œuvres comme le Colonel Chabert, où personne ne fait attention à sa cause, à part l'avoué, et le colonel lui-même semble insensible à sa propre cause.
En conclusion, la notion de "bête humaine" peut prendre différentes significations et diffère en fonction des œuvres mais l'appellation conserve tout de même un aspect péjoratif qui évoque le malaise.
Pour moi, les auteurs du XIXème siècle ne montre pas le peuple comme une "bête humaine" . Je pence plutôt que c'est les nobles qui se trouvent dans leurs romans qu'ils les voient comme des "bête humaine" . Ce qui nous donne une idée sur les nobles et le peuple. Par exemple dans le colonel Chabert, la femme du colonel ce fiche du peuple et de sont maris. Elle les prend pour des personnes inférieur a elle, "des bêtes humaines". Donc non pour moi les auteurs ne montre pas le peuple comme une bête mais cherche a montrer ce que les autres pensent d'eux pour que notre jugement soit contre les nobles.
Par ailleurs cela est contradictoir avec un auteur, qui est Zola. En effet, Zola est un noble. Zola a sa façon a lui de dénoncé son avis sur le peuple qui n'est pas négative comme même. Pour ce qui est maintenant de l’expression "bête humaine", pour moi, n'est peux être pas une insulte même si l'on pourrait penser le contraire.
Selon moi, les auteurs du dix-neuvième siècle ont d'une manière montré le peuple comme une sorte de "bête humaine" dans le sens où par exemple dans Germinal d'Emile Zola, ont voit que c'est le peuple qui s'acharne au travail dans les mines de charbon. Comme des bêtes\animaux qu'on exploitent.
"Les auteurs du XIXème siècle ont-ils montré le peuple comme une "bête humaine"? "
Le terme de bête humaine reste selon moi assez cru et dur à associer aux personnages ou au peuple dont parlent les auteurs de cette époque. Malgré quelques allusions dans Germinal de Zola ou le peuple est dénoncé comme rustre, suivant un "chef" tel des moutons peut, être qualifié de bête humaine. Les mineurs laissent la rage les envahir, cette envie de révolte les pousser jusqu’au point de ne plus vraiment réfléchir à leurs actes.
On le ressent tout de même plus dans "Le Colonel Chabert" de Balzac, dans lequel le protagoniste apparaît comme un vrai animal, perdu et livré à lui même. Le plus flagrant reste tout de même, les écrits de Baudelaire dans "les fleurs du mal" ou l'on ressent une vraie déshumanisation à travers ses textes, qui vraiment cherchent à rendre l'humain à l'état d'animal.
Pour conclure je soulignerai que le terme de bête humaine reste globalement correct au sein des écrits des auteurs de cette époque, c'est ce que peut ressentir le lecteur.
Les écrivains et poètes du XIXème siècle ont très précisément appuyé sur le fait que le peuple est une "bête humaine".
Dans le "Colonel Chabert" de Balzac, L'ex-femme du Colonel se moque bien de savoir qu'il est en vie, maintenant qu'elle est fortunée et logée, le peuple le montre du doigt et porte un jugement inapproprié et moqueur alors qu'il faisais partit des grognards de Napoléon, ici, le peuple est très bien montré comme des profiteurs et moqueur de ce qu'est devenu la déchéance d'un soldat pourtant haut gradé qui désormais vagabonde comme un chien dont plus personne ne voudrait s'occupé.
Par la suite, dans "Germinal" de Zola, les mineurs, travaillant comme des bêtes qui n'ont pour vivre que cette solution, vivent dans des corons avec des conditions de vie effroyable, en minant, piochant tous les jours, à faire le même geste, comme s'il n'était rien d'autre que des animaux enchainée et forcée à assouvir les demandes de leurs supérieur qui leur en demande toujours plus en leur donnant toujours moins, et qui reste logé comme des rois et nourrie à leur faim comme de fier chien d'appartement pourrie-gatés.
Pour finir dans "Les fleurs du mal" de Baudelaire dans lesquels les thèmes récurrents sont le malheur, le masochisme, le sang, la mort, la femme etc.. point exactement là où il faut pour montrer tous les besoins violent, futiles et matériel dont est doté l'humain, ou alors le besoin de se sentir supérieur (Au femme par exemple qui sont traités toutes comme des objets).
On peux conclure par le simple fait que nous sommes des animaux de toutes façons. Les poètes l'ont pointé du doigt et l'on bien fait, maintenant reste à savoir pourquoi avons nous des capacités intellectuels supérieur si ce n'est que pour les exploitées en restant illogique et attiré par les futilités de la vie, et cette volonté de puissance et non pas à la vie que nous possédons en elle même ?
En lisant les différents textes qui ont composé le XIXème siècle, je trouve que les auteurs dépeignent le peuple avec des aspects animaliers. Cette comparaison s’accentue au fur et à mesure des années, des auteurs.
Le premier à décrire le peuple comme un animal est Balzac. En 1832, il publie Adieu dans lequel il évoque le destin d’une femme rescapée d’une bataille. Cette femme a des comportements primitifs qui peuvent nous faire penser à un singe.
Ensuite, en 1853, Victor Hugo nous dévoile son mécontentement du coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte dans Châtiments. L’auteur compare cet homme d’Etat à un animal de la basse-cour, comme de la volaille, par la répétition de l’expression « petit, petit ».
Enfin, dans Germinal en 1885, grâce à la description de Zola, nous pouvons nous représenter les personnages de différentes manières : Jeanlin comme un écureuil avec sa planque, les femmes comme des louves enragées face à ce qui leur arrive et les mineurs comme du bétail squelettique. Zola est l’un des auteurs les plus précis, ce qui nous permet de nous donner une image plutôt animalière qu’humaine des personnages.
Pour conclure, l’un des titres des œuvres de Zola, La Bête Humaine, peut nous donner une image négative du peuple. Pourtant, en y réfléchissant bien, les hommes sont-ils si éloignés des animaux ?
Selon moi les auteurs du dix neuviemes siecles ont montré le peuple comme une bête humaine dans certains textes comme le texte des fleurs du mal de Baudelaire. Mais surtout dans celui de germinal de E.Zola où les mineurs sont exploités et s'acharne au travaille ou alors lors de la révolte.
Au XIXe siècle, de nombreuse œuvres ont vu le jour écrites par des auteurs célèbres tels que Victor Hugo, Balzac, Baudelaire ou encore Emile Zola. Certains d'entre eux donnent une image positive du peuple et du genre humain tandis que d'autres le présentent comme une entité corrompue et mauvaise, une "bête noire" et certains le montre de manière plus nuancée.
En effet Baudelaire pense que le peuple est mauvais, il en fait une critique très virulente dans son poème "Au lecteur". Il l'accable de tous les vices et de tous les maux. Il exagère et va même jusqu'à dire que dans "nos cerveaux ribote un peuple de démons" ce qui est extrêmement péjoratif et monstrueux. On peut donc dire que dans le cas de Baudelaire, le peuple est réellement une "bête noire", un fléau.
Cependant, certains auteurs ne présentent pas le genre humain comme une bête noire mais comme quelque chose qui ne soit ni noir ni blanc mais gris. Par exemple Emile Zola dans Germinal nous montre des mineurs qui peuvent être très violents et primitifs comme lorsque les femmes s'acharnent sur le cadavre de Maigrat. Mais ces même mineurs peuvent aussi être solidaires. En effet ils mettent en commun leurs forces pour sauver leurs camarades coincés dans la mine après l'inondation. Zacharie y perd même la vie à cause de son acharnement à sauver sa sœur qui le pousse à passer outre les mesures de sécurité.
Ce pont de vue est aussi celui de Balzac. Dans le Colonel Chabert, il est question d'un homme qui a tout perdu jusqu'à son identité et à qui on ne veut pas rendre ce dont à quoi il a droit. Balzac nous montre l'hypocrisie et l’égoïsme du peuple. Mais dans ce livre on trouve aussi des actes de bonté qui nuancent cette noirceur humaine. Par exemple Mr Deville croit en la légitimité de la cause du colonel et lui prête de l'argent en attendant de régler son affaire. Ou encore Mr Vergniaud, plus pauvre encore que le colonel, l'héberge dans sa "plus belle chambre". Ces deux auteurs donnent une vision plus juste et réaliste du genre humain que celle de Baudelaire qui va dans l’exagération.
Enfin, on trouve aussi des écrivains qui décrivent le peuple de manière beaucoup plus positive, presque héroïque du peuple. C'est le cas de Victor Hugo par exemple. Dans la Légendes des Siècles, il se trouve un poème "Les pauvres Gens" qui met en avant l'altruisme et la générosité. En effet des pauvres pécheurs ayant cinq enfants et vivant dans la misère la plus totale recueillent tout de même deux orphelins. Victor Hugo met ici l'accent sur leur bonté et en donne une image peu réaliste.
Tous ces auteurs ont des visons différents du peuple, celles-ci vont d'un extrême à l'autre. On peut en conclure que le XIXe siècle, riches en événements historiques, a donné des opinions très diverses sur le peuple.
Je pense que le mot bête humaine est utilisé a cause des nombreuses guerres à l'epoque et l'homme et donc comparé à un animal primitif, qui ne pense qu'à tuer.
Pour moi le peuple était très mal représenté car les auteurs avaient tendance à tout dramatiser et à vachement en rajouter. C’est sur le peuple était violent et immature, mais ce n’était pas une raison, l’histoire en avait décidé autrement. Le peuple voulait peut-être sortir de son destin tragique et de cette image si néfaste à leur égard.
Cependant, le peuple était leur outil de distraction. On peut imaginer qu’un tel acharnement n’était pas mérité comme nous montre le recueil « la légende des siècles » de Victor Hugo paru en 1859. Dans celui-ci Victor Hugo détériore complètement le peuple avec toutes ses idées absurdes et inhumaines.
Victor Hugo que l’on retrouve en 1853 avec son texte châtiment. Il nous montre son agacement envers Louis Napoléon Bonaparte. Il confronte Napoléon à un animal en répétant « petit, petit ».
Et pour finir, dans germinal d’Emile Zola, la représentation des hommes est si négative et irrespectueuse qu’on pourrait se demander si Zola n’était pas fou. En tout cas, le peuple est mieux respecté qu’avant.
Il y a une différence entre le XVIV ème siècle et aujourd’hui, le respect n’était pas le même et si encore il y en avait.
Les auteurs du XIXeme siècle ont-ils montrés le peuple comme une "bête humaine" ?
Je répondrais à cette question par oui et non, car les auteurs n'ont fait que montrer la dure réalité de l'époque, ils ont montrés le peuple tel qu'il était : violent, pervers et traité comme du bétail par leurs patrons comme nous pouvons le voir dans "Germinal" où Zola mais l'accent sur ces 3 points, la violence et le bétail tout au long du livre et la perversité dans le chemin de Réquillart.
Cependant le peuple est aussi montré comme un héros par les auteurs, c'est ce qui me fait répondre à la question oui et non. Si l'on y réfléchit bien, à notre époque le peuple est remplacé par des machines car maintenant dans les usines il n'y a presque plus de personnes qui y travail. Le peuple était donc à l'époque une machine, ou du moins il les remplaçaient.
Les auteurs n'ont donc montrés que ce qu'ils voyaient : des bêtes n'ayant que la peau sur les os, ne s'arrêtant jamais de travailler, comme les machines ou "robots" d'aujourd'hui. La seule différence entre eux est que le peuple travaillait pour survivre même si quelque part il se tuait a la tache.
Les auteurs du XIXème siècle ont-ils montré le peuple comme une «bête humaine ? Nous tenterons dans un premier temps, d’expliquer ce qu’il faut entendre par le terme «bête humaine» ; Dans un second temps, nous tenterons de démontrer à travers de multiples exemples, que les auteurs du XIXème siècle ont bien souvent montré le peuple comme un animal.
Le terme «bête humaine», qualifie une personne dominée par ses instincts, brute et dotée de peu d’intelligence.
Si nous nous appuyons sur cette définition, nous pouvons dire que les auteurs du 19ème siècle ont bien souvent montré le peuple comme une bête humaine.
Ainsi, BALZAC dans «Le Colonel Chabert» nous dénonce les horreurs et les terribles conséquences des guerres commises par l’homme. Il nous décrit l’homme comme un animal-guerrier animé par le pouvoir, l’argent, et la cupidité. On peut donc dire qu’il nous décrit l’homme comme un animal, une bête féroce dominée par ses instincts.
Victor HUGO, dans son oeuvre «La Légende des Siècles» , évoque la tyrannie et l’oppression qu’exercent les puissants sur les plus faibles. Il dénonce l’orgueil, la violence, la haine de certains hommes. Ainsi, Napoléon prend l’allure d’un singe qui finit dans la fange. Il évoque un Sultan Mourad, une bête sanguinaire qui commet d’horribles crimes. Ici aussi, tous ces personnages ont plus de l’animal que l’homme.
Enfin, Emile Zola, dans Germinal, dresse un terrible portrait de l’homme. Les riches bourgeois exploitent l’ouvrier jusqu’à son épuisement, telle une bête de somme. L’ouvrier y est décrit comme une bête assoiffée d’alcool et de sexe. Une terrible scène de viol y est décrite. Ainsi lorsque Chaval viole Catherine, on y voit un animal féroce, excité par une femelle qui finira par se soumettre au mâle dominant.
Pour conclure, nous pouvons dire que les auteurs du 19siècles ont montré le peuple comme un animal où les plus puissants ont su profiter de la faiblesse et des plus bas instincts de l’homme pour mieux l’exploiter.
Les auteurs du XIXème siècle ne montrent pas forcément le peuple comme une "bête humaine". Tout dépend de notre point de vue sur le texte.
En effet, Germinal de Zola peut avoir deux sens: oui, le peuple est une "bête humaine" car il expulse sa haine par la violence, comme des bêtes sans pitié pour leurs victimes.
Mais il peut aussi se montrer comme des personnes "exemplaires", car lorsqu'Etienne voit Jeanlin tuer le garde, il est choqué, terrifié par ce que fait celui-ci. Cet exemple montre bien que le peuple peut se montrer comme des personnes de bon sens et non des bêtes.
Mais, d'autres textes comme "une charogne" sont terrifiants, la femme est comparé à un monstre surréaliste qui dépasse l'imagination de tout le monde !
Le recueil de Baudelaire : "les Fleurs du mal" est un exemple typique de la comparaison de l'Homme à une "bête humaine".
Selon moi les auteurs du 19ème siècle ont montrés le peuple comme une bête humaine , car ces personnes sont souvent très pauvres , comme dans les œuvres Germinal ou Les Misérables , elles vivent dans la misère , ne se lavent pas forcement , et ont souvent une colère en eux contre la société qui ne leur offre pas la vie qu'ils auraient voulus , toutes ces choses font ressortir leur coté bestial , ils se battent tel des bêtes sauvages pour des causes qu'ils veulent défendre , ces auteurs les perçoivent comme des animaux car sont en groupes et sont agressif car c'est le seul moyen pour eux de faire un effet assez persuasif envers leur ennemis souvent haut placés dans la hiérarchie .
Malgré ce côté on pourrait dire négatif , ont perçoit chez ces gens un côté positif , leur humanité , celui qui leur permet d'avoir des émotions , et surtout des regrets ce que n'ont pas forcement les animaux , ce sont avant tout des êtres humains ces personnes malgré leur pauvreté , comme c'est le cas dans Germinal , les mineurs se rebellent contre leur employeurs mais ont arrive a percevoir chez certains de l'anxiété , et ils culpabilisent un peu de se retourner contre leurs supérieurs .
Ces auteurs voient donc ces gens comme une bête humaine par leur 2 différentes facettes .
Je pense que les auteurs du XlXème siècle montre le peuple comme une bête humaine car on voit qu'il y a beaucoup de violence de ce peuple, qui souvent dans leurs ouvrages, sont en colère et mécontent, comme dans Germinal. Dans Germinal, les ouvriers ("le peuple") font preuve de violence et d'animosité suite à cette colère qui les oppresse, et finissent par se révolter contre leurs dirigeants, comme le peuple l'a déjà fait en 1789 lors de la révolution française. En fait, ils utilisent cette violence pour se sauver d'un destin tragique, et essayer de changer l'humanité, au final, je vois le peuple comme un héros qui a soif de vengeance et de revanche.
Dans d'autres œuvres, les auteurs montrent le peuple tel qu'il est, comme dans les "Fleurs du mal". Ici Baudelaire montre l'humanité sous son vrai jour, avec ses envies les plus enfouies, souvent sexuelles, et qui sont autant perturbantes que choquantes. Et pourtant, même si certains ne sont pas d'accord avec la vision de Baudelaire, il ne fait que montrer la vérité de la pensée humaine, qui est que nous sommes tous des animaux à l'intérieur de nous, des bêtes sauvages prêtent à bondir pour sauter sur sa proie et la dévorer.
Il y a une autre œuvre qui démontre ceci, "Un chien andalou", qui est un court métrage basé sur les rêves de deux personnes, Luis Buñuel et Salvador Dali. Ce court métrage surréaliste a suscité beaucoup de commentaires, car il représente le subconscient du cerveau humain, avec toutes ses pulsions meurtrières ou sexuelles, qui fait vraiment passer l'Homme pour une bête sauvage mais humaine malgré tout.
Pour conclure, je dirais que le peuple est une bête humaine dans tout les cas, que se soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons.
De nombreux auteurs montrent le peuple comme « une bête humaine »
Par exemple, dans le Colonel Chabert de BALZAC, dès le début nous avons la vision que Le Colonel Chabert est une bête humaine dans le sens où il est jeté dans une fosse comme une simple charogne d'animal. Ou encore comme exemple semblable dans Les fleurs du mal de BAUDELAIRE, dans le poème « Une charogne » BAUDELAIRE parle d'une carcasse humaine d'une façon où on peut comprendre qu'il parle d'un animal. Ensuite dans Germinal de ZOLA, nous comprenons que les mineurs travaillent comme des « bêtes » dans les mines mais il y a aussi dans la suite du texte un peu comme un combat de bête entre les mineurs et les bourgeois. On peut comprendre l'expression de « bête humaine » de plusieurs façons mais cette expression montre bien le peuple à cette époque.
Je pense que le peuple est montré comme une "bête humaine". C'est une comparaison qui qualifie et définie très bien celui-ci. Certains des auteurs du XIX s n'ont pas un côté très mélioratif du peuple. Celui ci est très souvent montré comme mauvais,traître, violent, assoiffé de sang et de combat voir bien d'autres encore... Mais n'oublions pas que c'est un période caractérisé de guerres.
Dans plusieurs ouvrages, comme Germinal et Les fleurs du mal, on peut voir beaucoup d'horreur écrites, de la souffrance, mais la violence est celle qui est qui est le plus présente. Des horreurs qui sont pour sûr vrai et très réaliste. Les auteurs ne mentent pas en écrivant des choses mauvaise, ils ne disent que la vérité que personne n'ose dire. Baudelaire dans les fleurs du mal écrit des poèmes très provocateurs et choquant. Mais ce qu'il dit reste réel, il révèle la vrai face des hommes, le côté obscur que tout être humain possède et cherche sans doute à caché.
Les auteurs présentent le peuple comme des animaux, avec un côté brute et irréfléchi, qui se battent seulement avec des coups ne savant communiquer par la parole. Dans Germinal on peut voir le côté bestial et toute la violence qui émane des esprits des mineurs. Dans Colonel Chabert on s’aperçoit une fois de plus la méchanceté, l’hypocrisie et cruauté des humains. Entres eux les gens sont faux et mauvais, cela n'a pas changé depuis.
De toute façon ne somme nous pas tous des animaux?
Pour conclure je dirais que ces auteurs présentent le peuple tel qu'il est vraiment, en montrant surtout les mauvais cotés.
Les auteurs du XIXe siècle ont montré deux images différentes et bien distinctes du peuple. Baudelaire en a une vision très négative alors Victor Hugo et Zola ont plutôt une autre opinion de ce dernier.
Dans le recueil "Les fleurs du mal", Baudelaire provoque. Il remet en cause toute l'humanité et s'acharne à dénoncer tous les péchés et les vices de chacun. Selon cet auteur et ses écrits, nous pouvons constater que le peuple est la "bête humaine" par définition, avec la noirceur de l'âme et les maux qui l'entour.
Cependant, dans "Germinal" d'Emile Zola, ce livre montre tout le réalisme de la vie, et celui des mineurs. Nous pouvons voir que les hommes peuvent faire preuve de solidarité et de bonté malgré que la misère afflige tous ces mineurs. Or, ce texte a montré que le peuple pouvait aussi faire preuve d'agressivité lorsqu'il possède l'idée de révolution, inspirée ici par Etienne. Lorsque les femmes ont commencé à intervenir, on aurait dit des lionnes se battant pour leur survie et celle de leurs petits contre la famine. Zola a donc montré, vers la fin, que les mineurs ainsi que leur femme pouvaient être comparés à une bête humaine pour sortir de leur destin tragique. Zola les montre affligés, au début, puis combattant au fur et à mesure du livre.
Enfin, Victor Hugo, quand à lui, évoque un peuple plutôt passible qui subit son destin et qui n'essaie même pas de le changé. Avec la parution de "La légende des siècles" on peut voir que Victor Hugo compare Napoléon III et tout le socialisme utopique et l'autorité qu'il inspirait à "une bête sanguinaire" dans "Le Sultant Mourade". Il assimile ainsi le peuple à une bête craintif , qui ne montre pas de forme de révolution en lui.
Baudelaire à une vision malsaine du peuple, Victor Hugo critique le second empire et voit un peuple plutôt passible, alors que Zola incite le peuple à se révolter.
Nous pouvons constater que selon chaque auteur, leur vécu et leur vision de leur société, le peuple est plus ou moins comparé à 'une bête humaine". Le XIXe siècle a inspiré différentes opinions.
Pour ma part je trouve que les auteurs du XIXème siècle ont montré de façon flagrante un peuple semblable à une « bête humaine ».
Dans le recueil des Fleurs du mal, Baudelaire déshumanise lui aussi complètement l’homme en le comparant à des animaux monstrueux. Par exemple dans le poème «L’Albatros » le poète se compare lui-même à un oiseau « maladroit et honteux ». Mais on le voit également dans « le Crapaud » où Corbière s’animalise lui-même en se comparant à cette bête ignoble. De plus dans les « les bijoux » et « les métamorphose du vampire » on retrouve une vision de la femme très négative car impudique. Cet aspect-là, donne un côté bestial.
Ensuite, l’auteur du « Colonel Chabert » Balzac montre bien l’insensibilité du peuple envers le colonel qui l’humilie sans aucune pitié. A travers ce livre on voit cet homme, essayer de reprendre son identité d’autrefois de haut rang social. Cependant tout le monde le croit mort lors de la Bataille d’Eylau. Alors quand il refait surface, tout le monde ne le croit pas et pense donc que c’est un fou. Dans ce cas, le peuple est caractérisé de « bête humaine » par son côté insensible et cruel envers le colonel Chabert.
Pour conclure, l’auteur suivant Victor Hugo montre lui une vision du peuple tout autre que celle d’une bête humaine dans « La Légende des siècles ».Dans ce cas cet auteur du XIXème présente le peuple sous un aspect différent, on retrouve une image du peuple plus mélioratif. Par exemple dans « les pauvres gens » le peuple est représenté comme presque héroïque du faite que le pêcheur et sa femme accepte d’héberger chez eux deux orphelins alors qu’ils ont des difficultés à se nourrir eux-mêmes avec leurs cinq enfants.
je trouve cette question trop compliquer. Je n'arrive pas a y répondre. Certes vous me direz qu'il faut reflechir mais je bloque sur cette question.
Non, pas forcément car, tout les auteurs ne suivent pas le même genre d'histoire que Germinal de Zola par exemple. En effet, la "légende des siècles" ne montre pas des civils ce faire traiter d'esclave ou encore de bétail. Ce recueil parle plutôt de Napoléon III sous différents tyrans de différentes époques. Il parle aussi d'héros qui sont de base de simples civils voire de pauvres gens.
Bravo pour ces réflexions. Attention pour le commentaire 18 qui parle de "Un chien andalou", hors sujet ici.
Je vous envoie un article de Jules Lemaître sorti dans La revue bleue le 14 mars 1885.
"Le sujet de l'épopée est un sujet national, intéressant pour tout un peuple, intelligible à toute une race. Les sujets choisis par M. Zola sont toujours très généraux, peuvent être compris de tout le monde, n'ont rien d'exceptionnel, de spécial, de "curieux": c'est l'histoire d'une famille d'ouvriers qui sombre dans l'ivrognerie, d'une fille galante qui affole et ruine les hommes, d'une fille sage qui finit par épouser son patron, d'une grève de mineurs, etc; et tous ces récits ensemble ont au moins la prétention de former l'histoire typique d'une seule famille. L'histoire des Rougon-Macquart est donc, ainsi qu'un poème épique, l'histoire ramassée de toute une époque. Les personnages dans l'épopée ne sont pas moins généraux que le sujet et comme ils représentent de vastes groupes, ils apparaissent plus grands que nature. Ainsi les personnages de M. Zola, bien que par des procédés contraires: tandis que les vieux poètes tâchent de diviniser leurs figures, on a vu qu'il animalise les siennes. Mais cela ajoute à l'air d'épopée, car il arrive par le mensonge de cette réduction, à rendre à des figures modernes une simplicité de types primitifs. Il meut des masses comme dans l'épopée. Et les Rougon-macquart ont aussi leur merveilleux. Les dieux, dans l'épopée, ont été à l'origine les personnifications des forces naturelles: M. Zola prête à ces forces librement déchaînées ou disciplinées par l'industrie humaine, une vie effrayante, un commencement d'âme, une volonté obscure de monstres. Le merveilleux des Rougon-macquart, c'est le Paradou, l'assommoir du père Colombe, le magasin d'Octave, la mine de de Germinal. Il y a dans l'épopée une philosophie naïve et rudimentaire. De même dans les Rougon-Macquart. La seule différence, c'est que la sagesse des vieux poètes est généralement optimiste, console, ennoblit l'homme autant qu'elle peut, tandis que celle de M. Zola est noire et désespérée. Mais, c'est de part et d'autre la même simplicité, la même ingénuité de conception. Enfin et surtout, l'allure des romans de M. Zola est, je ne sais comment, celles des antiques épopées, par la lenteur puissante, le large courant, l'accumulation tranquille des détails, la belle franchise des procédés du conteur. ... Il ne craint point les répétitions; les mêmes phrases reviennent avec les mêmes mots, et d'intervalle en intervalle, on entend dans le Bonheur des Dames, le "ronflement" du magasin, dans Germinal la "respiration grosse et longue" de la machine, comme dans l'Iliade, le grondement de la mer.