Le C (Cercle des Curieux Critiques des Châtelaines)

A(ni)mal

A(ni)mal, livre écrit par Cécile Alix, traite d’un jeune homme forcé de quitter le seul membre de sa famille encore vif hormis lui, sa mère, à l’âge de 15 ans. De là, un chemin parsemé d’embûches et de périples, accompagné de réflexions existentielles, de mises et de remises en question. Espoir, justice et détermination sont les forces qui porteront le garçon, d’une manière et d’un paradoxe philosophiquement poétique, tranchant avec la crue réalité d’un monde dont aujourd’hui les lucioles de sa nuit noire ne paraissent plus que dans sa tête. Sublime et poignant, mettant des mots sur la cruauté que peut être la Vie à son paroxysme, en y ajoutant tout de même une subtile lueur à première vue faiblarde, en réalité tenace. Je recommande.

5/5

Clarisse

Ce livre parle d’un petit garçon nommé Charles, il a 12 ans, il vit au jardin des plantes à Paris où travaille son père. L’histoire se déroule pendant la Seconde guerre mondiale, pendant l’occupation allemande. À force de traîner dans le jardin, Charles repère les habitudes, les petits secrets des Allemands. Il va s’en servir pour résister, à sa façon…

J’ai bien aimé ce livre parce que j’aime les histoires qui se passent pendant la guerre. Il montre comment on vivait, à cette période. Le personnage est attachant. Et il y a du suspense, on a envie de connaître la fin de l’histoire, je le recommande. Je mets la note de 4,5/5.

Timothée

Léon va bientôt avoir 12 ans, vit en 1888, est bon à l’école, et va passer son certificat d’étude. Il a aussi une jument pour meilleur amie et, par dessus tout, a une obsession pour la Tour Eiffel et son constructeur, le grand Gustave Eiffel. Son rêve est d’ailleurs de travailler dans ses ateliers, seulement, à cette époque, l’école n’est obligatoire que jusqu’à 12 ans et, pour ses parents, il est hors de question qu’il continue les études : il sera mineur comme son père et son grand père, sa famille a besoin de son salaire. 

Ce livre est accrochant et parsemé de rebondissements, je suis un peu déçue de sa fin qui arrive trop tôt à mon goût, mais en global c’est un très bon livre !

Le talent d’Achille est un livre que j’ai vraiment adoré. Il est simple mais très vraiment intéressant. Il parle d’amour, de poésie, de confiance et de foot, tout ça en même temps. C’est un roman facile à comprendre et qui est très prenant.

Dans ce livre, on suit Achille, un jeune garçon dont le prénom ne peut qu’annoncer de grandes choses mais qui, pourtant, ne se sent pas du tout important. Il a son club de foot, qu’il partage avec son meilleur ami et sa mère qui l’a élevé seule et son vieux voisin aigri, M.Finkel, dont il « s’occupe »  au quotidien. A côté de tout ça, Achille est amoureux d’une jeune file nommé Suzanne. Celle-ci étant passionnée de poésie, il décide de s’y intéresser pour leur faire un point commun et découvre le monde fantastique de l’écriture et de l’expression. Alors Achille arrive à se rapprocher d’elle et, en parallèle il essaye de soutirer des informations a M.Finkel sur son passé et ses secrets.

Entre M.Finkel qui peu à peu s’ouvre à lui, Suzanne avec qui il se rapproche, qui lui avoue que son père lui manque et lui demande d’enquêter pour elle à ce sujet, son équipe de foot qui grandit et monte les échelons à toute vitesse, Achille réussira-t-il à jongler entre tous les problèmes qu’il rencontre ?

Je conseille vraiment ce livre qui est, malgré sa taille, facile à lire et vraiment sympa pour tout les lecteurs !

NÉ COUPABLE

L’histoire commence ainsi : deux petites filles croisent un garçon noir, George, pour lui demander où se trouve un champ de fleurs violettes. Le soir même, les petites filles ont disparu. La police débute les recherches, et en toute innocence, George avoue qu’il leur a parlé dans l’après-midi, chose qu’il n’aurait jamais dû faire car malheureusement, les petites filles sont retrouvées mortes le lendemain…

Magnifique histoire qui illustre parfaitement l’inhumanité montrée face à des personnes de couleur, inhumanité malheureusement encore présente aux États-Unis (là où se déroule l’histoire) comme en France.

Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire pendant les quelques moments de joie et de résistance montrés face au racisme bien qu’ils aient été très peu. La violence de ce livre m’a fait verser quelques larmes, tant c’était touchant et, malheureusement, cette histoire est tirée d’une histoire vraie.