Farine et chocolat
Dans : A la découverte du monde du travail
Par Classe de 3C le 12 avril 2016, 15:31 - A la découverte du monde du travail - Lien permanent
Qui n'a jamais rêvé d'apercevoir l'envers du décor ? Venez je vous emmène ...
Par Elise
On est mardi. Le silence règne dans la boulangerie. La lune brille et la nuit n'est pas finie. Une brise légère fait voler quelques feuilles mortes et les rues semblent inquiétantes si désertes... si silencieuses. La boulangerie dans laquelle j'arriverais bientôt semble dormir.
"2h" indique le four du laboratoire. Personne n'est encore arriver dans la boutique et les pâtes préparées la veille sont disposées sur les tables et recouvertes d'un papier qui semble les protéger. Si l'on regarde attentivement à travers le film, on pourrait les voir se soulever, comme une respiration à peine perceptible.
3h, la première personne arrive dans le laboratoire et allume toutes les lumières. Elle sort les pâtes de leurs emballages avec soin, les dorent délicatement avec du jaune d’œuf et les met au four garnies de deux bâtons de chocolat venant de la réserve.
Travail de l'équipe
Il est maintenant 8h et tout le monde est présent. Je suis là, près du four, l'odeur de croissant et de pains au chocolat emplit la pièce tandis que je les regarde évoluer. Mon tablier enfilé, mes affaires rangées dans mon casier, mes chaussures mises, je peux enfin descendre. Je passe devant la réserve et décide d'apporter des fraises : aujourd'hui on dresse les fraisiers et je suis certaine que cela pourrait servir.
Les marches de l'escalier défilent devant moi tandis que je vois apparaître Benjamin, Laurent et Hichem. Après avoir salué tout le personnel, je sucre les crêpes soigneusement cuites par Hichem puis aide Benjamin à dresser les fraisiers. Les gâteaux sont beaux, nous formons une bonne équipe.
11h, une pause, je m'assois afin de me reposer après avoir passer trois heures debout.
11h05, il est temps d'y aller. Je devrais rester plus longtemps sur ma chaise mais je décide d'y retourner, tant pis pour mes jambes.
L'envers du décor