Par Agnès Mailley (Collège Louis Pasteur, La celle saint cloud, 78) le 08 janvier 2016, 12:46 - Vécu
L’arachnophobie
De
Lisa (6ème
b)
Source :
site « Psychologie »
Et
oui, nous sommes très, très nombreux à être touchés par
l’arachnophobie dont moi, c’est pour cela que j’ai fait cet
article pour en savoir un peu plus.
Alors
si vous aussi, vous êtes arachnophobes, je vous propose de lire ce
document. Nous avions peur des araignées avant même notre
naissance !
Voici
une petite définition de « arachnophobie »
L’arachnophobie
désigne la peur des araignées. Elle se caractérise par des
réactions paniques (cris, sueur, paralysie) en présence
d’araignées.
La
phobie n’est pas liée à la morsure, mais à la présence de
l’animal.
Mon
« expérience »
Voici
mon « expérience » : Je suis presque incapable de
me débarrasser d’une araignée de 1mm seule. Quand je suis à
table et qu’il y a une araignée dans la pièce, je la surveille
pour voir si elle bouge. Si elle n’est pas à sa place (d’avant),
je regarde dans tous les coins pour la retrouver (ce n’est pas très
rassurant de retrouver l’araignée mais rassurant de savoir qu’elle
n’est pas dans mon assiette…). Cela se passe aussi avec les
guêpes, je me lève de table dès que j’en voie une (c’est pire
qu’avec l’araignée – en terme de table -) et ça énerve les
autres ! :D
Je
ne sais pas pourquoi mais chez mes grands-parents (comme on n’enlève
pas les araignées) quand il y a une araignée, je suis capable de
dormir avec une au dessus de la tête, c’est sans doute
l’habitude ! Ce qui est aussi étonnant, c’est que je suis
presque le seul cas « d’arachnophobie » dans ma
famille.
26
millions d’arachnophobes ?
De
la petite peur à la grande phobie, nous serions 26 millions à
redouter les araignées. Un chiffre fort mais impossible à vérifier,
en réalité, tant cette phobie est courante.
C’est
une grande phobie, certaines personnes en profitent pour nous faire
peur, nous, les arachnophobes.
Si
l’arachnophobie semble plus légère, presque normale, elle est
aussi nettement moins prise au sérieux. Combien d’arachnophobes
s’entendent opposer « ce n’est pas la petite bête qui va manger
la grande » en réponse à leurs angoisses ?
Des
difficultés au quotidien
Alors
les arachnophobes ont tendance à se taire, et à « faire avec ».
Par habitude ou par honte, un peu, aussi. Pourtant, leur phobie peut
se révéler réellement handicapante au quotidien.
Voici
plusieurs personnes qui ont la peur des araignées :
Obligée de
déserter sa chambre et son lit dès qu’elle a « le malheur d’en
apercevoir une sur un mur avec personne pour l’écraser. ».
Obligée de
demander de l’aide dès qu’elle en croise une : « Un jour, j’ai
dû appeler mon mari en plein milieu de son travail. Heureusement,
il a pu quitter son poste pour me débarrasser d’une araignée
devant laquelle j’étais complètement bloquée. Mais je n'étais
pas très fière de l'avoir dérangé ».
Les araignées
lui « ont fait vivre un mois d'insomnie dans un appartement situé
dans une vieille maison. J’ai dû appeler un copain en pleine nuit
pour venir tuer une araignée, ou carrément aller dormir à l’hôtel
en bas de chez moi pour passer une nuit tranquille. Je me suis même
retrouvée sur le parking du travail à 4h du matin, parce que je ne
supportais plus d'être chez moi. »
De
la peur à la phobie
Des
réactions démesurées ? Seulement pour ceux qui ne souffrent pas
d’arachnophobie ! « La phobie est une peur excessive et
incontrôlable, explique la psychologue et psychothérapeute Manuela
Tomba. La peur est une émotion très utile pour la survie de
l’espèce, exactement comme la douleur. Mais elle est toujours une
réponse adaptée à un stimulus*
donné alors que la phobie est une réaction démesurée face à un
élément anodin**.
C’est un dérèglement du mécanisme de la peur. » Le processus
classique ? La vue de l’araignée génère de l’anxiété, qui
altère la respiration, qui dérègle à son tour le système
neuro-végétatif. Avec comme conséquences possibles de la
tachycardie***,
des vertiges, des maux de ventre, des crises de panique, voire des
vomissements ou des évanouissements. Autant de symptômes sur
lesquels la personne n’a aucune maîtrise. « Alors que la peur
passe avec le temps, la phobie, elle, entraîne une réaction
émotionnelle soudaine dont l’intensité ne diminue pas, poursuit
Manuela Tomba. De la même manière, s’il existe dans la peur des
éléments concrets qui peuvent nous rassurer (la distance, la
présence d’un tiers, etc.), dans la phobie, rien ne rassure.
Lexique :
*
stimulus : correspond à une excitation chez l’être vivant :
un son, une image, une lumière…
**
anodin : sans importance
***
tachycardie : rythme cardiaque qui est plus rapide que la
normale