La plume de Maréchal

Pouvez-vous me parler de votre parcours et de ce qui vous a amenée à devenir une cavalière professionnelle ?

Je n’ai pas grandi dans une famille de cavalier. Comme j’étais passionnée d’animaux et que nous n’en n’avions pas à la maison, ma mère a eu l’idée de m’inscrire au poney club toute petite. Je n’ai jamais quitté les chevaux depuis. En grandissant, ça a été une évidence que je passerai ma vie avec eux et donc que j’en ferai mon métier.

Quels sont les moments les plus mémorables de votre carrière jusqu'à présent ?

Le plus marquant est le double titre de championne de France que nous avons eu avec Éden la même année en 2022, c’était un moment vraiment spécial et unique

Quel cheval a le plus marqué vôtre carrière ?

J’ai eu beaucoup de chevaux marquants, à plusieurs périodes de ma vie de cavalière, mais je dirais Mylord Carthago car je l’ai eu jeune et nous avons gravi tous les échelons jusqu’au très haut niveau ensemble. C’est avec lui que j’ai vraiment commencé ma carrière à haut niveau.








Mylord Carthago et Pénélope Leprevost 









 

Comment gérez-vous la pression lors des grandes compétitions internationales ?

Je fais du concours depuis je suis toute petite: sauter un parcours pour moi, c’est quelque chose de très naturel, presque comme marcher. Pour les compétitions c’est pareil, j’en fais depuis toujours, tous les week-ends. Évidemment il y a une pression particulière lors des grands rendez vous sportifs, mais là aussi, j’y suis habituée.
 

Y a-t-il des défis particuliers que vous avez dû surmonter dans votre carrière ?

La vie de cavalière de haut de niveau est faite de hauts et de bas, c’est notre quotidien et il faut apprendre à profiter des moments hauts et encaisser les moments plus difficiles. Encore une fois, c’est mon quotidien depuis longtemps, j’y suis habituée.

Quel métier auriez-vous faits si vous n’étiez pas cavalière professionnelle ?

Honnêtement, je n’en ai aucune idée, la question ne s’est jamais posée, je ne vois pas ma vie autrement qu’avec les chevaux

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes cavaliers qui aspirent à suivre vos traces ?I

Il n’y a pas d’école pour devenir cavalier de haut niveau, pour moi, le mieux est de se former en travaillant dans des écuries qu’on aime, de bien s’entourer