Par Romina De Lucia (Lycée Albert Camus, Bois-Colombes (92)) le 27 décembre 2013, 09:07
Épreuves Esabac
1 - Épreuve d’histoire-géographie
a) Nature de l’épreuve
L’épreuve écrite
d’histoire-géographie pour la double délivrance du baccalauréat et de l’Esame
di Stato porte sur le programme d’enseignement spécifique au dispositif Esabac
de la classe terminale. Elle est rédigée en italien.
b) Objectifs de l’épreuve
L’épreuve d’histoire-géographie du baccalauréat a pour objectif d’évaluer
l’aptitude du candidat à mobiliser les savoirs et les notions des programmes,
connaissances fondamentales pour la compréhension du monde contemporain, la
formation civique et culturelle du citoyen.
Elle permet aussi d’évaluer les compétences acquises tout au long de la scolarité secondaire, en
particulier la capacité du candidat à traiter et hiérarchiser des informations,
à développer un raisonnement historique ou géographique, selon les formes
d’exposition écrites ou graphiques proposées par les différentes parties de l’épreuve.
En cela, l’épreuve d’histoire-géographie concourt également à apprécier la
qualité de l’expression écrite du candidat, ainsi que la maîtrise de son
jugement par l’exercice critique de lecture, analyse et interprétation de
documents de sources et de natures diverses.
c) Structure de l’épreuve
La durée totale de l’épreuve est de cinq heures dont l’utilisation est laissée
à la liberté du candidat.
L’épreuve comprend deux parties
obligatoires, l’une d’histoire et l’autre de géographie. Chacune des deux parties
est notée sur 10.
En histoire, comme en géographie, le candidat a le choix entre deux sujets de difficulté
équivalente : une composition ou une étude d’un ensemble documentaire.
La composition
La composition doit permettre au candidat de faire la preuve de ses
connaissances tout en les situant dans un questionnement.
En histoire comme en géographie, des éléments peuvent être éventuellement
fournis pour aider le candidat (chronologie, données statistiques, indications
spatiales, etc.).
En histoire comme en géographie, les sujets portent sur un ou plusieurs thèmes
ou ensembles géographiques du programme d’enseignement. En histoire, les sujets
doivent privilégier une période large mais ils peuvent porter aussi sur un
tableau à un moment de l’évolution historique.
Si un sujet ne portant que sur les dix dernières années est exclu, des sujets
envisageant une période plus large, allant jusqu’à nos jours, sont possibles.
En histoire comme en géographie, les productions graphiques (schéma(s), etc.)
que le candidat peut réaliser à l’appui de son raisonnement, en fonction du
sujet et de ses choix, sont valorisées.
L’étude d’un ensemble documentaire
L’étude d’un ensemble documentaire doit permettre au candidat de faire preuve
de sa capacité à construire une réflexion cohérente en réponse au sujet posé, à
partir d’un ensemble de documents et de ses connaissances.
Le sujet fait apparaître une problématique explicite. Il porte, en histoire
comme en géographie, sur un des thèmes ou ensembles géographiques définis par les
programmes d’enseignement et prend appui sur un ensemble de documents (cinq au
maximum) reproduits en noir et blanc.
En histoire, les documents sont de nature diverse (textes, images, cartes,
statistiques, etc.). Si nécessaire, des notes explicatives et, le cas échéant,
une chronologie indicative éclairent le candidat.
En géographie, les documents sont notamment des cartes, des croquis et des
schémas ; les sujets peuvent aussi comporter des informations
statistiques, des graphiques, des photos, des images et des textes. Tous les
documents expriment des données spatiales clairement identifiables. Un même
phénomène peut être représenté à différentes échelles.
L’étude d’un ensemble documentaire se compose de deux parties :
1. le candidat est invité à répondre à des questions, y compris critiques,
portant sur l’ensemble documentaire. Ces questions, cinq au maximum, pourront
porter sur la recherche, la mise en relation, la contextualisation
d’informations, sur l’identification de notions majeures ou de thèmes essentiels
des documents et sur l’intérêt et les limites de l’ensemble documentaire par
rapport au sujet ;
2. le candidat rédige une réponse organisée au sujet. Il ne se limite pas
aux seules informations fournies par les documents.
d) Critères d’évaluation
La composition
Le correcteur évalue :
la compréhension du
sujet ;
la maîtrise des
connaissances privilégiant les approches synthétiques et les notions centrales
du programme d’enseignement ;
la capacité à
organiser un plan ou une démonstration autour de quelques axes répondant au
questionnement initial ;
la pertinence des
exemples d’appui et des productions graphiques (schémas, etc.), ces dernières
étant valorisées dans la notation ;
la maîtrise de
l’expression écrite.
L’étude d’un ensemble documentaire
Le correcteur évalue :
la capacité à répondre
avec exactitude et concision aux questions posées en faisant preuve d’esprit
critique ;
la capacité à répondre
à la problématique du sujet en une réflexion organisée, associant les
connaissances personnelles et les informations prélevées dans les documents
composant l’ensemble documentaire (est sanctionnée à cet égard la seule reprise
des informations des documents, ou, a contrario, le simple récit du cours
ignorant l’exploitation des documents) ;
l’aptitude à lire et à
interpréter un ensemble documentaire, à identifier, croiser, hiérarchiser,
contextualiser, les informations prélevées dans les différents documents ;
la maîtrise de
l’expression écrite.
Bien que la notation soit globale et qu’elle exclue l’élaboration d’un barème
détaillé, chacune des deux
productions (réponse aux questions et rédaction d’une réponse au sujet), de
nature fort différente, est prise en compte dans l’évaluation. La réponse aux
questions compte pour 40 % environ dans l’appréciation d’ensemble de
l’exercice et la réponse rédigée au sujet intervient pour 60 % environ.
e) Matériels
L’usage d’un dictionnaire est interdit. Les mots ou expressions qui seraient
jugés techniques ou difficiles par les professeurs sont expliqués dans le
sujet.
L’usage des calculatrices électroniques est interdit.
f) Épreuve orale de contrôle
Lors de l’épreuve orale de contrôle, les candidats sont interrogés sur les
mêmes programmes d’histoire et de géographie que lors de l’épreuve écrite du
premier groupe du baccalauréat présenté dans le cadre du dispositif Esabac.
2 - Épreuve écrite de langue et littérature italiennes
a) Nature de l’épreuve
L’épreuve écrite de langue et littérature italiennes pour la double délivrance
du baccalauréat et de l’Esame di Stato porte sur le programme d’enseignement
spécifique au dispositif Esabac dans le cadre du parcours de formation intégrée
défini à l’article 2 de l’arrêté du 2 juin 2010 susmentionné. Il s’agit d’une
épreuve rédigée en italien.
b) Objectif de l’épreuve
L’épreuve de langue et littérature italiennes a pour objectif d’évaluer les
connaissances et compétences acquises correspondant d’une part au niveau B2 du
cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour la langue,
d’autre part aux itinéraires littéraires de formation intégrée pour la
littérature tels que définis par l’annexe 2 « Programme d’enseignement de
langue et littérature italiennes pour les sections Esabac » de l’arrêté du
2 juin 2010 relatif aux programmes d’enseignement d’histoire et de langue et
littérature italiennes dans les sections Esabac.
c) Structure de l’épreuve
La durée totale de l’épreuve est de quatre heures. Le candidat a le choix entre deux sujets de
difficulté équivalente : un commentaire dirigé ou un bref essai à partir
de l’étude d’un ensemble de documents.
Le commentaire dirigé
Le commentaire dirigé porte sur les oeuvres littéraires de 1850 à nos jours. Il
permet au candidat de faire la preuve de sa capacité à lire un texte de façon
personnelle, à le questionner, à l’interpréter et à rendre compte de sa
signification et de son intérêt, dans une expression écrite structurée,
cohérente et correcte.
L’essai à partir d’un corpus
L’essai à rédiger doit être bref. Il permet au candidat de faire preuve de sa
capacité à construire une réflexion cohérente en réponse au thème proposé, à
partir d’un corpus de documents à analyser et de ses connaissances. Afin de se
situer dans la perspective de la formation intégrée, il est proposé un corpus
comprenant deux ou trois textes littéraires italiens, un texte littéraire
français à la fois dans sa version originale et en traduction et un document
iconographique. Les documents peuvent porter sur l’ensemble du parcours de
formation intégrée. Ils sont choisis dans la période allant du Moyen Âge à nos
jours pour ce qui concerne les textes littéraires ; les documents
iconographiques peuvent être choisis dans toutes les époques.
d) Les critères d’évaluation
Le commentaire dirigé
Le correcteur évalue :
la compréhension du
texte ;
la capacité à formuler
une interprétation en se fondant sur une analyse précise et une utilisation
pertinente des connaissances acquises ;
la capacité à
organiser une argumentation cohérente ;
la maîtrise de
l’expression écrite correspondant au niveau B2 du CECRL.
L’essai à partir d’un corpus
La problématique est donnée dans le sujet.
Le correcteur évalue :
la compréhension des
documents ;
la capacité à mettre
en relation les différents documents du corpus afin de dégager une
problématique ;
la capacité à analyser
et interpréter l’ensemble documentaire en fonction de la problématique
indiquée, à identifier, croiser, hiérarchiser, contextualiser les éléments
dégagés des différents documents ;
la capacité à répondre
à la problématique en une réflexion personnelle argumentée, associant de façon
pertinente les éléments résultant de l’analyse des documents et les
connaissances acquises ;
la maîtrise de
l’expression écrite correspondant au niveau B2 du CECRL.
L’évaluation de la maîtrise de la langue écrite (dans le commentaire dirigé ou
dans l’essai)
Elle prend en compte :
l’étendue et la
précision du lexique : le vocabulaire mobilisé est suffisamment large pour
varier les formulations et éviter de fréquentes répétitions, malgré quelques
lacunes ou confusions. Il est suffisamment précis, pour permettre une
expression personnelle nuancée ;
la correction
grammaticale : le degré de contrôle grammatical est tel que les erreurs
sur les structures simples et courantes sont occasionnelles et ne conduisent
pas à des malentendus ;
la cohérence et la
cohésion : l’utilisation pertinente d’un nombre suffisant de connecteurs
permet de marquer clairement les relations entre les idées ou les faits ;
l’orthographe et la
ponctuation : l’orthographe courante doit être maîtrisée, les erreurs
doivent être peu fréquentes. L’usage de la ponctuation doit être approprié.
e) Matériels
L’usage d’un dictionnaire unilingue (non encyclopédique) est autorisé.
3 - Épreuve orale de langue et littérature italiennes
a) Nature de l’épreuve
L’épreuve orale est d’une durée de 20 minutes. Elle est précédée d’un temps de
préparation de 20 minutes. L’épreuve se déroule en langue italienne. Le sujet
de l’interrogation est tiré au sort par le candidat parmi au moins 4 sujets
proposés par l’examinateur.
Le sujet consiste en une problématique présentée à travers deux ou trois
documents dont l’un peut être de forme iconographique. Les textes sont courts
et extraits des auteurs prévus au programme d’enseignement, de 1850 à nos
jours.
L’épreuve débute par 10 minutes de présentation libre par le candidat, et se
poursuit par 10 minutes de réponse aux questions de l’examinateur, entretien
qui s’appuie sur l’exposé du candidat et qui est élargi au programme
d’enseignement, de 1850 à nos jours.
b) Critères d’évaluation
Durant l’épreuve l’examinateur évalue la capacité à :
comprendre et traiter
la problématique en s’appuyant sur les documents proposés et sur l’utilisation
appropriée des connaissances acquises ;
organiser un exposé de
type argumentatif, structuré et cohérent mettant en valeur les points
importants et les détails pertinents ;
élargir la réflexion
et interagir de manière efficace durant l’entretien.
Il vérifie également que la compétence de la production orale (prise de parole
en continu et interaction) correspond au niveau B2 du CECRL, conformément à
l’annexe 2 « Programme d’enseignement de langue et littérature italiennes
pour les sections Esabac » de l’arrêté du 2 juin 2010 susmentionné.
L’évaluation de la qualité de la langue orale prend en compte :
l’aisance :
. lors de l’exposé le débit est assez régulier ; malgré quelques
hésitations l’on remarque peu de longues pauses,
. lors de l’entretien le candidat argumente, cherche à convaincre, réagit avec
vivacité et pertinence ;
la phonologie :
la prononciation et l’intonation sont claires et naturelles, proches de
l’authenticité ;
l’étendue et la
précision du lexique : le vocabulaire mobilisé est suffisamment large pour
éviter de fréquentes répétitions, malgré quelques lacunes ou confusions. Il est
suffisamment précis, pour permettre une expression personnelle nuancée ;
la correction
grammaticale : le degré de contrôle grammatical est tel que les erreurs
sur les structures simples et courantes soient occasionnelles et ne conduisent
pas à des malentendus ;
la cohérence et la
cohésion : l’utilisation pertinente d’un nombre suffisant de connecteurs
permet de marquer clairement les relations entre les idées ou les faits.
c) Matériels
L’usage d’un dictionnaire unilingue (non encyclopédique) est autorisé.