VERSION 1

La mise en scène du Misanthrope (s'agit-il du personnage ou de la pièce ?) par Chantal Mélior (qui est-elle ? Est-elle si connue ?) débute d'abord par un prologue représenté par un chant d'opéra. Il permet d'apaiser le public pour les aider à rentrer dans l'histoire. Malheureusement, on (un pronom personnel renvoie à un nom que le lecteur peut identifier) trouve que cet opéra était un peu trop long et loin de l'espace du public (en quoi cette idée constitue-t-elle un obstacle ou un inconvénient ? de quel ordre ?). (Quel est le lien avec l'idée précédente ?) L'oeuvre dramatique est installée (ce nom et ce verbe peuvent-ils être associés ?) dans un cadre original car l'espace scénique est divisé par des paravents qui forme un labyrinthe permettant aux personnages de sortir ou rentrer dans une scène, voir changer ses costumes. (Comment jugez-vous ce choix scénographique ?) Cette oeuvre théâtrale reste (pourquoi l'emploi de ce moralisateur ?) moderne comme en témoignent plusieurs éléments : le téléphone qui annonce la venue d'un personnage chez Célimène, les habits des personnages (à préciser), la photographie de Célimène (Le lecteur peut-il comprendre ce que vous affirmez ?). A la fin de la pièce, le nouveau couple Eliante et Philinte viennent briser le 4ème mur et s'installer avec le public. (Quel est le rapport avec l'idée précédente ?) Certains personnages aussi dégagent un sentiment de modernité, particulièrement Célimène. Sa façon de parler (Le lecteur peut-il ici se la figurer ?), ses gestes (qu'est-ce qu'un geste "moderne" ?), ses habits (à préciser) font d'elle un personnage moderne. Malencontresement, cet aspect moderne se confronte à l'aspect traditionnel de la scène : le miroir qui date de l'époque de la pièce (en quoi ?) , les dialogues, le piano (le piano est-il un instrument du 17e siècle ?). On (?) interprète (du latin interpreto, interpretare, interpretatum ; l'adjectif qualificatif "prêt" quant à lui vient du latin praestus et le substantif "hôtel" de l'ancien français ostel ) cela comme une incohérence. 

Ensuite, la pièce suit une certaine originalité tout au long des actes avec le personnage d'Alceste qui n'est pas dans un rôle tradionnel d'"Alceste". Sa fougue, sa fureur de tout casser (est-ce le cas dans la pièce ?) s'est transformée en un calme nerveux (oxymore : comment doit-on le comprendre ?). Dans la tradition, Alceste crie, casse des chaises (à quelle scène faites-vous référence ?), est en fureur totale alors que dans ce rôle il est calme, souvent assis, parle avec une nervosité remarquable et on trouve que le jeu théatral du personnage traditionnel aurait pu être plus comique que celui-là (quel est le rapport entre cette dernière proposition (le comique) et la première (fougue devenue calme et nervosité)). En effet, nous avons peu ri a (verbe avoir ?) cette mise en scène alors qu'elle est censé (qu'est-ce qui est "censé être comique ?) être comique (le comique, n'est-ce pas aussi "un peu rire" ?). Mais d'autre part, nous avons su remarqué (remplacez ce participe passé par un participe passé du 3e groupe) le travail important des acteurs qui ont su jouer leur rôle presqu'à la perfection (pourquoi l'emploi de ce moralisateur ?), la cohérence de leurs placements sur l'espace scénique comme celui d'Alceste et Célimène qui s'éloignent au fur et à mesure que la pièce avance. Ces éléments permettent à nous, spectateurs, de rester dans l'histoire de la pièce. Si on devait noter cette pièce, nous avons décidé de mettre un note de 4 sur 5 (à la pièce ou à la mise en scène ?)

VERSION 2

La mise en scène de la pièce « Le Misanthrope » (Molière, 1666) par Chantal Melior (metteur en scène peu connue) (intérêt de cette précision ?) débute d'abord par un prologue représenté par un chant d'opéra. Il permet d'apaiser le public pour l'aider à rentrer dans l'intrigue. L'opéra est joué en arrière de la scène, presque dans les coulisses. Cette disposition aide le spectateur à mieux se concentrer, car il doit tendre l'oreille et se montrer attentif pour bien s'approprier ce prologue musical. La pièce de Molière est introduite dans un cadre original car l'espace scénique est divisé par des paravents qui font penser à un labyrinthe dans lequel le personnage sort et entre dans chaque scène, et parfois même change de costume. Ce choix scénographique est remarquablement bien pensé par la metteur en scène Chantal Melior, il change des autres mises en scène du « Misanthrope » où la scène est dégagée et seuls quelques objets viennent combler le vide (comme dans la mise en scène de Stephan Braunschweig à la Comédie-Française). La mise en scène est une adaptation moderne de l’œuvre de Molière, comme en témoignent plusieurs éléments : un téléphone qui annonce la venue d'un personnage dans les appartements de Célimène, les habits des personnages (tout particulièrement Célimène qui arbore un jean et un chemisier blanc, on aperçoit sur la scène une photographie de Célimène (la photographie étant apparue au XIXème siècle) ainsi qu'un piano, et c'est seulement l'ancêtre de ce dernier, le clavecin, qui existait au temps de Jean-Baptiste Poquelin, le piano étant apparu au XIXème siècle. Certains personnages aussi dégagent un sentiment de modernité, particulièrement Célimène, avec sa façon de parler, avec des intonations moins courtoises qu'elles ne devaient l'être au temps de Molière (au XVIIème siècle). La modernité apportée par Chantal (Vous la connaissez personnellement ?) est très cohérente avec la pièce et montre au public l'intemporalité de la pièce du « Misanthrope ».

Ensuite, la pièce suit une certaine originalité tout au long des actes avec le personnage d'Alceste qui n'est pas dans un rôle traditionnel d'"Alceste". Sa fougue, sa fureur de tout casser habituellement présente dans les différentes mises en scène existantes s'est transformée en un calme nerveux, Alceste ne fait pas étal de cette fureur et ne la montre pas ouvertement, mais on sent qu'elle est bien présente au fin fond de lui-même.

La pièce, à l'époque de Molière écrite pour faire rire le spectateur, prête toujours aujourd'hui à retrousser ses babines mais ne vous attendez pas à rire à gorge déployée en allant au théâtre du Voyageur d'Asnières assister à la mise en scène du Misanthrope (s'agit-il du personnage ?) de Chantal Melior. Les acteurs jouent leur rôle à la perfection, et rentrent à merveille dans la peau de leur personnage respectif.  La mise en scène est exceptionnelle, avec Alceste et Célimène qui s'éloignent au fur et à mesure que l'intrigue avance. Avec la mise en scène de Chantal (Vous la connaissez personnellement ?), on oublie pour 1h30 la réalité du monde qui nous entoure pour replonger quatre cent ans en arrière, à l'époque de Molière. La pièce mérite un très large cinq sur cinq (si il (un petit détour par le Web ? C'est ici) est permis d'oser noter Molière), tout comme la mise en scène de Chantal Melior qui est extrêmement bien pensée et il est rare de voir une mise en scène du Misanthrope (s'agit-il du personnage ?) aussi exceptionnelle que celle-ci.

Encore de toutes petites modifications et on y est !

VERSION DEFINITIVE ATTENDUE