Synthese_etude_de_cas_du_telephone_mobile.pdf

Remarques valant corrigé :

Une introduction,  on le sait, doit incorporer:

• une accroche
• la définition des termes du sujet
• La formulation d’une problématique
• L’annonce du plan.

La première remarque : cela demeure impératif et qu’aucune partie n’est facultative.

Quelques copies présentent une absence d’accroche, et commencent par la définition des termes du sujet. (mémoire en l’occurence).

Aucun terme ne doit être oublié : ni mémoire, ni régime de Vichy. Les bornes sont ici impératives également : de la fin de la guerre à nos jours. 

La problématique : toutes les copies en comporte une, mais de valeur inégale. Si possible et compte tenu du volume de temps restreint le jour de l’épreuve: Allez à l’essentiel: un argumentaire et des analyses qui trouveraient plus leur place dans le développement sont à éviter : Vous devez exposer le sujet et non vous perdre en considérations si cela peut être fait dans le développement.

Proposition de corrigé :

    Les Français sortent de la guerre qui s’achève en 1945, meurtris et divisés comme jamais. Confronté à la défaite brutale, la IIIe république cède la place au régime de Vichy (juillet 1940-Août 1944.).  Le régime autoritaire de Vichy qui subsiste en France suscite alors des destins individuels et collectifs très divers qui nourrissent des mémoires multiples présentes dès la Libération de 1944 et encore aujourd’hui. Si l’on considère la mémoire comme  l’ensemble des faits passés qui reste dans le souvenir des hommes ou d’un groupe, le sujet amène à se demander comment se sont exprimées ces mémoires du régime de Vichy jusqu’à nos jours et comment une lecture consensuelle de cette période noire a pu finir par s’imposer.

D’emblée multiples , ces mémoires de Vichy sont initialement occultées par une vision commune imposée par Charles de Gaulle. Ce récit, qualifié postérieurement par l’historien H Rousso de « résistancialiste » est cependant confronté rapidement à la résurgence des autres mémoires qui entendent s’affirmer et même se racheter au travers de débats de plus en plus âpres. Enfin les progrès de la science historique et l’apurement des débats mémoriels amène à une reconnaissance des mémoires diverses au sein d’une mémoire nationale apaisée car largement intégrée par la Nation.