L'insouciance, de Karine Tuil

 

Karine Tuil, née le 3 mai 1972 à Paris, est une romancière française. Ses principales œuvres sont L’Invention de nos vies écrit en 2013, L’insouciance écrit en 2016 et enfin Les choses humaines écrit en 2019 (qui remporte le prix Goncourt des Lycéens).

 

Son dixième roman, L'insouciance, sorti le 18 août 2016, raconte l'histoire de trois hommes très différents : Romain Roller, un lieutenant de l'armée française revenant d'Afghanistan ; Osman Diboula, qui suite aux émeutes de 2005, est devenu un homme politique influent et François Vély, un riche hommes d'affaire franco-américain dont le nom de famille qui était initialement Lévy a été changé en Vély pour perdre sa consonance juive.

 

L’histoire commence lorsque Romain Roller à la fin de sa mission en Afghanistan rencontre Marion Decker, tous deux ont une liaison. Mais Romain apprend que Marion est mariée à un riche homme d’affaires français, François Vély. A leur retour en France, Romain et Marion continuent à se voir en cachette.

 

Quand un drame surgit : François Vély, qui apparaît sur une photo de journal assis sur une œuvre d’art représentant une femme noire, est accusé de racisme. Cette histoire prend de l’ampleur, François commence à recevoir des menaces antisémites liées à ses ancêtres qui étaient juifs, mais lui affirme être catholique.

 

C’est Osman Diboula, un vieil ami de Romain, qui va publiquement prendre la défense de François.

 

Ces trois hommes vont finalement se retrouver en Irak. Romain en tant que soldat pour protéger les Occidentaux, François pour investir et s’implanter en Irak et enfin Osman qui a organisé ce voyage à la demande du Président de la République, pour qui il travaille.

 

Tout se déroule bien jusqu’à ce que François et un journaliste français ne se fassent enlever par un groupe de terroristes islamistes

 

 

Le livre L’insouciance m’a, à certains moment, fait penser à un autre livre de Karine Tuil, L’invention de nos vies. François Vély est un homme qui, pour cacher la religion de ses ancêtres, va changer de nom, ce qui me fait tout de suite penser à Samir Tahar qui pour monter dans l’échelle sociale va changer son prénom à consonance arabe. On retrouve aussi avec Marion Decker l’histoire de cette belle femme qui est convoitée par deux hommes et qui par amour va en choisir un et par la suite regretter son choix tout comme Nina. Aussi avec Romain qui à son retour d’Afghanistan va sombrer dans la folie, la paranoïa et la dépression et qui pour s’en sortir va repartir au combat, le seul endroit où il se sent vivre, en Irak, comme Samuel et l’écriture de son livre qui l’a sorti de sa dépression.

 

Ce roman est écrit de manière à ce qu’un chapitre raconte la vie d’un des personnages principaux, donc par exemple la vie de Romain est racontée tous les trois chapitre tout comme celle de François et d’Osman. Cette façon d’écrire m’a un peu perturbée car même si elles finissent par se retrouver ces trois histoires sont complètement différentes et forcément une des trois histoire nous plaît plus que les autres. Étant donné que quasiment chaque chapitre se finit sur un suspens cette manière d’écrire nous donne envie de passer les deux autres chapitres et de continuer directement l’histoire qui nous plaît.

Jade

 

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