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Joseph-Louis LEPIC est  né à Montpellier, le 20 septembre 1765 d’une fratrie de 22 frères et sœurs.Il s’engage dans le corps d’armée « les dragons » à l’âge de 16 ans .

Il entre au service  en 1781 en tant que simple dragon, dans le régime de Lescure .

De 1793 à 1796, combattant  au côté de l’armée de l’Ouest, il se bat contre les vendéens et se blesse considérablement à la cuisse suite à un coup de feu et ce lors de la prise de Montaigu. Très vite il se fit remarquer par sa bravoure et son humanité .

En 1796, il intègre l’armée d’Italie et se distingue une fois de plus suite à son courage.  Et lors de la bataille de Vérone et à Marengo, celui-ci recoit sept coups de sabre sur la tête, un à l'épaule et un coup de feu au bras. Ces batailles font de lui un colonel du 15e régiment de chasseurs à cheval après la bataille de Marengo .  Puis peu après il entre avec le grade de major dans les grenadiers à cheval de la garde consulaire et fait avec ce corps les campagnes de la Grande Armée. Nommé colonel major des grenadiers à cheval de la garde impériale après Austerlitz, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne.

Mais sa grande bataille reste celle menée à Elyau qui commence le 8 février 1807. Louis Lepic se tient avec la Garde impériale dans le cimetière d'Eylau, près de l'Empereur, lorsqu'une contre-attaque russe visant le cimetière se rapproche. Sur le champ de bataille, le soldat Billon le voit ainsi :

« Le jour d’Eylau, le régiment est placé sous les ordres du colonel-major, Lepic. Les boulets russes qui se fraient sans difficulté un chemin au milieu des flocons, enlèvent hommes et bêtes. Soudain, une voix s'élève, dominant le fracas. C’est Lepic qui hurle : « Haut les têtes, la mitraille c'est pas de la merde ! » 

Il meurt le 7 janvier 182 . On retrouve une rue qui porte son nom à Montmartre et sur le côtés de l’arc de triomphe sous l’inscription « l’Héritier Lepic ».

Ecrit par Laïla, Samuel et Coumba