Des plaisirs et des jours

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

"Jusqu'au moindre mot imprimez-le vous bien", par Ellie-Joy et Erine (L'école des femmes, acte III, sc. 2)

 

edf_III_2.jpg
 

 

Note d'intention

     Nous avons choisi cette scène car elle est la représentation même des idéologies et enseignements d'Arnolphe. En effet, dans cette scène, Arnolphe ordonne à Agnès de lire Les Maximes du mariage. Autrement die, de nouvelles règles qu'elle doit respecter. Par ailleurs, pour Arnolphe, la femme doit être éduquée par l'homme et obéir à tout un panel de règles données par ce dernier. Elle doit être obéissante, ignorante et naîve. Seulement, d'après nous, c'est dans cette scène qu'Agnès perçoit l'absurdité de cet enseignement. Ce qui fait de cette scène un passage clé de la pièce.

   Selon nous, dans cette scène, Agnès doit avoir un jeu de scène très restreint. En effet, elle doit se tenir droite, debout, écouter, obéir et lire sans expression ni intonation, tel un robot. Suite à la lecture de la première maxime, elle doit questionner Arnolphe du regard. L'ingénue laisserait transparaître sa naïveté par ses vêtements sobres et dans les tons clairs. Quant à Arnolphe, il est assis de façon décontractée, possède une gestuelle vive et parle de façon stricte. Son costume coloré (jaune, orange...) est extravagant et lui donne un côté ridicule apportant un effet comique. Par ailleurs, l'atmosphère doit paraître pesante, silencieuse, presque scolaire.