Des plaisirs et des jours

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Collège Saint Simon 4ème 2 › "Carmen" de Prosper Mérimée

Fil des billets

22 mars 2015

Le brigand en cavale (Bilal)

      J'ai rencontré ce mystérieux brigand dans une auberge appelée "le coin du feu" c'était mon auberge préférée. Le brigand était assis à la table n°17 qui se trouvait être, encore une fois, ma table préférée. Cette table donnait directement sur la scène où la chanteuse du soir venait chanter.
      Je lui ai demandé de se déplacer et de prendre une autre table. Il m'a regardé d'un air farouche avec ses yeux noirs comme les ténèbres. Ses cheveux étaient bruns, un foulard recouvrait sa bouche et il avait un révolver dans sa ceinture. Je me suis rendu compte tout de suite que c'était un brigand. Il accepta de se déplacer. Sans bruit, sans dire un mot, il se mit à la table voisine.
     Moi, j'attendais ma maîtresse, la fameuse chanteuse américaine qui était venue faire le tour de l'Europe. Je ne la voyais pas très souvent, seulement quand elle se produisait en Europe et je voulais profiter du spectacle.
     Les heures passèrent lentement. Mon verre de whisky était posé à ma droite et j'avais mon arme de détective posée sur la table à ma gauche. Les hommes de l'auberge me connaissaient bien, aussi, mon arme était tolérée.
     Une heure après je me suis rendu compte que l'homme qui avait occupé ma table avait disparu et un des hommes, qui étaient venus, comme moi, regarder le concert, était sorti de l'auberge juste après lui en nous saluant tous. Ce dernier était un des hommes les plus riches de notre village. Fils d'un avocat, il était jeune et un peu agressif avec les étrangers. Soudain, un immense boum éclata faisant vibrer les vitres de l'auberge. À ce bruit, tout le monde évacua l'auberge. Je fis sortir ma maîtresse dehors... Je sortis immédiatement mon arme pour aller voir à l’extérieur ce qui se passait. Deux hommes étaient à terre. Le fils d'avocat et une autre personne étaient étendus et baignaient dans leur sang. La balle du révolver avait transpercé les deux corps. Il était évident qu'on avait à faire à un professionnel. Une personne qui savait se servir d'une arme. Le jeune homme avait été fouillé par la personne qui l'avait tué, il n'avait plus rien, son argent, ses papiers, tout avait disparu ! Le second homme était aussi raide mort et c'était également un voyou. Il semble qu'il souhaitait aussi tuer et voler le fils de l'avocat mais que mon brigand de l'auberge avait été plus rapide que lui.
     J'ai compris qu'un brigand devait être solitaire, sans amis, sans coéquipier, rien sauf une arme et le diable qui le possédait...
     Voila.
     C'était la première fois que je croisais un brigand.

                                                                                                               M.Utterson.

Le brigand du désert (Clément)

     Alors que j'étais perdu au Mexique, dans le désert aride de Sonora peuplé de cactus, à la tombée de la nuit, j'ai aperçu, au loin, un feu. En m'approchant à cheval, j'ai rencontré un homme au visage familier. Il était couché à même le sol, vêtu d'un poncho à franges, d'un foulard rouge et d'un ceinturon avec deux holsters. Il était muni d'un revolver d'argent. En se relevant, j'ai cru reconnaitre un instant un certain Javier Flores surnommé Sin Miedo derrière son épaisse chevelure noire, ses sourcils sombres, ses yeux menaçants, son nez aquilin, sa longue moustache noire sur une peau tannée par le soleil. J'ai tremblé à l'idée d'être face à cet homme recherché par les autorités mexicaines pour ses vols. Il était trop tard pour fuir et puis je n'avais aucune affaire de valeur. Je n'avais que mes notes sur mes recherches botaniques et une bouteille de tequila. Il se présenta comme commerçant, sans doute pour expliquer la présence de gros sacs sur son cheval. Quant à moi, je lui confiais que j'étais un scientifique français. Nous avons passé la soirée auprès du feu à boire de la tequila et à parler du pays. Au petit matin, j'ai repris ma route tranquillement.

21 mars 2015

Portrait d'un brigand (Eva)

     Alors que je poursuivais ma route vers Marbella, je me fis bousculer par un brigand. Il était plutôt et de grande taille. Il portait sur la tête un chapeau brun orné d'une longue plume noire. Ses yeux étaient de couleur noisette, son nez était long et fin, il portait une moustache noire. Son visage était assez carré et ses cheveux étaient cachés par son chapeau. Il avait sur lui une chemise blanche, un pantalon vert et des bottes noires.

19 mars 2015

Un brigand dans une bijouterie (Pauline)

      En allant me promener, je vis une magnifique bijouterie, si grande, que je décidais d'y entrer. Il y avait de splendides bijoux, de l'or, de l'argent, des rubis, des diamants qui brillaient de mille feux ! En sortant de la bijouterie après avoir fait mon petit tour, je vis un homme qui me bouscula d'un air très pressé ! 
     Il était petit, mince et avait l'air très agile. Je ne pouvais apercevoir son visage, car il avait une cagoule noire qui lui recouvrait la bouche et le nez. Malgré cela, on pouvait distinguer ses yeux qui étaient marron foncé. Il était vêtu d'une combinaison noire qui lui recouvrait tout le corps ainsi que ses chaussures. Il tenait dans sans main droite une grande sacoche noir. 
     Je sentais que cet homme n'était pas comme les autres. Je vis tout à coup l'homme se rapprocher de la bijouterie, il y pénétra rapidement, ouvrit  sa grande sacoche noire et aussitôt il déroba tous les bijoux de la vitrine ! Cette opération ne dura que quelques secondes puis l'homme repartit à toute allure !!!!

Le brigand (Camille)

     Il était là, devant moi. En plein village. C’était un brigand très effrayant. Il était statique et pointait son arme sur un vieux monsieur qui tenait les bijoux de sa femme dans les mains. Ce pauvre monsieur était en train de se faire braquer par un homme vêtu de noir. Il avait sur lui un chapeau noir, des cheveux mi-longs noirs, un foulard rouge en dessous de ses yeux bleus. Il avait un t-shirt et une veste en cuir noire, un jean noir et une ceinture noire d'où pendaient des armes (pistolet, poignard… et même un sachet rempli de pièces). Il avait des bottes marron en daim qui avait sur le tendon d’Achille, un éperon d’argent car il était accompagné de son cheval. Il était de taille moyenne. Après avoir récupéré les bijoux de ce pauvre monsieur, il est remonté sur son grand cheval noir et partit au gallop.

15 mars 2015

Portrait d'un brigand en cavale (Yoann)

     Un jour, alors que je me trouvais dans un saloon au milieu du désert dans une petite ville, je vis, au bar, un jeune homme gaillard de taille moyenne. Cet homme avait l'air robuste, son regard semblait sombre et fier et son teint devait être fort beau, mais par l'action du soleil, sa peau était devenue plus foncée que ses cheveux. Il avait un chapeau de couleur noire, portrait une veste en cuir et son pantalon couvrait le haut de ses bottes.
     Il prit un verre de whisky et sortit du saloon en prenant dans sa poche un revolver. Puis il mit sur sa bouche un foulard. Il se retourna et pointa son revolver sur le barman en lui faisant signe de lui donner l'argent de la caisse. Quand il finit le braquage, il vola un cheval qui se trouvait sur son passage et s'échappa du village à toute vitesse !

14 mars 2015

La vie d'un bandit plus que normal (Melvin)

     C'était lors d'une fin de journée d'été en Californie. Un bandit était sur son cheval qui était flamboyant sous le coucher de soleil. C'était le 13 mars 1837. Il était d'un noir profond et avait une démarche gracieuse. Sa queue et ses oreilles étaient noires et blanches à l'extrémité. Sur son dos se trouvait un bandit mais pas un bandit comme les autres: c'était de loin le plus dangereux, celui qui avait la plus grosse prime sur sa tête. Il avait un large chapeau noir qui recouvrait des cheveux bruns et lisses. Une petite moustache lui donnait un air sérieux et, malgré son statut, il plaisait aux filles. Son cou était recouvert d'un foulard rouge qu'il ne mettait que lors de ses délits. Il avait une veste noire comme la nuit au-dessus d'une chemise blanche qui cachait ses nombreuses cicatrices. Une ceinture en cuir tenait son pantalon rouge. Au niveau de ses poches se trouvait un petit fourreau où se nichait une dague bien aiguisée.

07 mars 2015

Interview de Mérimée (Tanguy)

Journaliste : Bonjour.
Mérimée : Bonjour.
Journaliste : Bien, permettez-moi de vous poser quelques questions ?
Mérimée : Bien entendu mon cher, mais lesquelles ?
Journaliste : Parlez-nous de vos débuts d’écrivain dans la société ?
Mérimée : J’ai toujours aimé écrire,  j’ai commencé par une simple rédaction d’une tragédie en prose sur Cromwell, je n’avais alors que 19 ans.
Journaliste : Quand êtes-vous né ?
Mérimée : Le 28 septembre 1803 à Paris.
Journaliste : Quel a été votre premier roman officiel ?
Mérimée : Le théâtre de Clara Gazul en 1825, c’est devenu un chef d’œuvre.
Journaliste : Quelle a été votre meilleure œuvre ?
Mérimée : Je ne sais pas, tout dépend du public, des lecteurs… peut être que mon public a aimé davantage mes nouvelles comme Colomba, Carmen ou Matteo Falcone
Journaliste : Une dernière question : quelle a été votre dernière œuvre ?
Mérimée : Je ne suis pas encore mort ! Mais je suis en train d’écrire « Djoûmane »… enfin vous avez peut-être raison c’est peut être ma dernière œuvre… j’ai maintenant 66 ans et je me sens bien fatigué.
Journaliste : Bien, merci d’avoir répondu à mes questions.

04 mars 2015

Interview de Mérimée (Eva)

Journaliste: Bonjour.
Mérimée: Bonjour.
Journaliste: Alors, parlez-moi un peu de vous, comment vous appelez-vous ?
Mérimée: Je m'appel Prosper Mérimée.
Journaliste: Quand êtes-vous né ?
Mérimée: Le 28 septembre 1803.
Journaliste: Et où avez-vous passé votre vie ?
Mérimée: J'ai passé ma vie à Paris, mais j'ai beaucoup voyagé en Espagne, en Corse, en Italie et Orient. J'ai d'ailleurs écrit un livre au sujet de mon voyage en Espagne et un autre au sujet de mon voyage en Corse.
Journaliste: Comment a été votre enfance, que faisaient vos parents ?
Mérimée: Mon enfance a plutôt été paisible. J'ai grandi au milieu de la bourgeoisie parisienne. Quant à mes parents, ils avaient tous deux des métiers respectables. Ma mère était artiste peintre et mon père a été professeur de dessin à l'école polytechnique, avant de devenir secrétaire-adjoint à l'école des beaux-arts.
Journaliste: Bien, ce sera tout, merci d'avoir répondue à mes questions.
Mérimée: Il n'y a pas de quoi.

Interview de Mérimée par un journaliste (Julie et Camille)

« Bonjour, commence à dire le journaliste en s'adressant au célèbre écrivain.
- Bonjour.
- Comment allez-vous ?
- Très bien et vous ? 
- Merci, très bien ! Je vais vous poser quelques questions si vous le voulez bien ? 
- Oui, bien sûr, allez-y .
- Alors... quand êtes-vous né ?
- Le 28 septembre 1803 à Paris . 
- Racontez-moi un peu votre vie, si ce n'est pas trop indiscret...
- Je suis issu d'une famille bourgeoise parisienne cultivée. Ma mère est artiste peintre et mon père professeur de dessin à l'école polytechnique puis secrétaire adjoint de l'école des beaux arts. J'ai étudié au lycée Impérial Napoléon puis j'ai fait une licence de droit à Paris en 1823, j'avais donc 20 ans. 
- Très bien ... Racontez-moi vos premiers succès.
- Mes premiers succès ont été deux supercheries littéraires qui sont : le théâtre de Clara Gazul paru en 1825 et la Guzla en 1827.
- Merci bien pour ce moment passé ensemble. Je vous souhaite une bonne fin de journée et à bientôt, au revoir !
- Au revoir, merci à vous! »

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