12 décembre 2014

Vidéos Jeanne Barré

Une vie de bric-à-brac

Nous sommes allés voir Cockpit cuisine, de la Bande passante conçu par Benoît Faivre, Laurent Fraunié et Harry Holtzman et nous l'avons apprécié.

L'histoire est reconstituée par des objets que Marc Dabo, ainsi, que ses deux cousins mettent en scène. Dès que l'on passe le seuil de la porte, on rentre dans l'intimité reconstituée de Marcel Blondeau. Les caméras et les écrans nous montrent les montages photo et les collages qu'ils ont créés. La pièce est dans l'ensemble drôle même si certains moment de sa vie sont tragiques, comme son histoire d'amour. Marc Dabo ainsi que ses compagnons ont réussi à recréer, dans un tuyau de canalisation grâce à du bricolage et des idées farfelus un long passage de sa vie. La projection d'assiettes nous permet de découvrir ses nombreux voyages sur le thème de son amour perdu, et les livres sur la recherche de son père.

Cette pièce est dans l'ensemble correcte même si l'installation de la mise en scène est parfois très longue. Cockpit cuisine nous permet de nous identifier aux personnages et àa la vie de Marcel Blondeau.

Mallaury, Céline et Zoé

11 décembre 2014

4 questions à Benoît Faivre pour le spectacle Cockpit cuisine

Pourquoi avez-vous choisi le titre Cockpit cuisine ?

Le personnage dont on parle, Marcel Blondeau, le propriétaire de la maison, fait ses voyages dans son appartement entre la cuisine et le salon. Notamment un voyage dans l'espace qui naît dans la cuisine, d'où le titre Cockpit cuisine.

On est surpris par la mise en scène. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

Il y a énormément de choses à fabriquer, c'est cela la grande difficulté. Le but du jeu, c'est de faire le maximum de choses en perdant le minimum de temps. Il ne faut pas créer des objets qui ne serviront pas dans le spectacle. Pour celui-là, on commence à faire des laboratoires de recherche. On commence à travailler avec des plasticiens. On essaie d'imaginer des choses. Dans un autre laboratoire, on essaie d'imaginer, non pas des façons d'utiliser des objets, mais des façons de raconter des histoires et comment on va les raconter avec ces objets. On fait des allers et retours sans arrêt entre l'atelier, l'endroit où on les fabrique et le plateau, l'endroit où on écrit l'histoire avec les comédiens. C'est la difficulté de ce genre de spectacle avec un texte, qui prend du temps effectif de travail entre le moment où on commence à fabriquer et la fin, il y a à peu près une année et demie.

A travers la découverte de ces objets de cette maison, c'est un véritable voyage que vous nous proposez. Mais est-ce vraiment le thème de la pièce ?

Ce ne sont pas des vrais voyages mais ils sont plutôt imaginaires. Le thème de la pièce, c'est de faire ses propres rêves et de savoir de quelle façon on les fait. Marcel Blondeau a dû s'occuper de sa maman, il n'a pas pu voyager. Ses rêves de voyages, il les a fabriqués, il ne les a pas vécus. L'histoire de Marcel pourrait être celle de tout le monde.

Avec la musique, le cinéma et les arts plastiques, Cockpit cuisine appartient-il encore au théâtre ?

Cela dépend de ce que l'on appelle théâtre. On est bien avec des comédiens. Il y a un texte qui a été édité et qui a vraiment été travaillé pour être très précis. C'est que l'on appelle du théâtre d'objets. C'est du théâtre vivant différent du cinéma, les spectateurs sont bien présents, il n'y a pas de différence entre eux et les comédiens. Ceux-ci racontent une histoire et c'est aux spectateurs qu'elle s'adresse. Il y a beaucoup de gens qui demandent où est passé Marcel Blondeau comme si nous l'avions rencontré. C'est un théâtre du réalisme.

Interview réalisée par Céline et Zoé, retranscrite par Raidwan et Yoan

30 novembre 2014

Vidéos Cockpit cuisine

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