Mots clé et notions incontournables vues en cours :

Gonades, ovaires et testicules

Hormones sexuelles (testostérone, oestrogènes et progestérone)

Cellules sexuelles, gamètes, ovocyte et spermatozoïdes

Follicule

Fécondation (cellule œuf à embryon)

Utérus et muqueuse utérine

Puberté

Hormones hypophysaires (LH et FSH)

Stimulation, contrôle et rétrocontrôle

Cycle ovarien et ovulation

Cycle utérin et menstruations

Déterminisme génétique du sexe (XX et XY)

Déterminisme hormonal du sexe (AMH et testostérone, canaux de Müller et de Wolff)

Identité et orientation sexuelle

Comportement sexuel (rôle des hormones sexuelles et du système de récompense)

Contraception, contragestion (pilule, pilule du lendemain, IVG)

PMA (fécondation in vitro et transfert d'embryon)

IST

 

Proposition de QCM abordant ces notions :

Les gonades produisent :

O uniquement des cellules sexuelles (gamètes)

O uniquement des hormones sexuelles

O des cellules sexuelles et des hormones sexuelles

O ni hormones sexuelles, ni cellules sexuelles

 

Les règles s’expliquent par :

O une chute de la concentration sanguine des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone)

O une diminution de la concentration sanguine des œstrogènes

O une augmentation de la concentration de progestérone

O un maintien du corps jaune

 

L’ovulation s’explique par :

O un pic de progestérone

O un pic de LH

O une diminution d’œstrogènes

O une augmentation de progestérone et d’œstrogènes

 

Le rétrocontrôle hormonal positif du cycle féminin :

O n’entraine pas de pic de LH

O est provoqué par une concentration sanguine en œstrogènes importante

O n’entraine pas l’ovulation

O provoque les menstruations

 

Le sexe, chez un embryon, est déterminé par :

O la société uniquement

O des gènes et des hormones

O uniquement des gènes portés par des chromosomes sexuels

O uniquement des hormones

 

Un sexe masculin est déterminé en cas de :

O présence de testostérone uniquement

O présence d’AMH uniquement

O absence d’AMH

O présence d’AMH et de testostérone

 

Le comportement sexuel humain est contrôlé par :

O certaines aires cérébrales formant le système de récompense uniquement

O les hormones sexuelles uniquement

O les hormones sexuelles et le système de récompense

O les hormones du complexe hypothalamo-hypophysaire uniquement

 

Partie 3:

Cycle féminin:

http://svt.ac-besancon.fr/bac-esl-2016-amerique-du-nord/#3

Déterminisme hormonal du sexe:

http://svt.ac-besancon.fr/bac-esl-2015-polynesie/#3

Comportement sexuel et hormones:

http://svt.ac-besancon.fr/bac-esl-2015-amerique-du-nord/#3

 

 

CORRECTION:

Correction de la proposition de QCM :

Les gonades produisent : Les gonades sont les ovaires et les testicules

O uniquement des cellules sexuelles (gamètes) Les cellules sexuelles, produites par les gonades, sont les spermatozoïdes et les ovocytes

O uniquement des hormones sexuelles Les hormones sexuelles, produites par les gonades, sont chez l’homme la testostérone et chez la femme l’œstrogènes et la progestérone

O des cellules sexuelles et des hormones sexuelles Bonne réponse

O ni hormones sexuelles, ni cellules sexuelles

 

Les règles s’expliquent par : Les règles sont une perte de sang issue de la muqueuse utérine (cette dernière se met en place lors de la phase pré-ovulatoire et se délite en fin de phase post-ovulatoire/en fin de cycle utérin si l’ovocyte n’est pas fécondé par un spermatozoïde (ssi la fécondation n’a pas lieu)

O une chute de la concentration sanguine des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) Bonne réponse, en fin de cycle, une chute des hormones sexuelles explique la venue des menstruations

O une diminution de la concentration sanguine des œstrogènes Oui + une diminution de celle de progestérone

O une augmentation de la concentration de progestérone Pas du tout, diminution des concentrations en oestrogènes et en progestérone

O un maintien du corps jaune Après ovulation (libération de l’ovocyte de l’ovaire dans une trompe), le follicule (ensemble de cellules de l’ovaire formant une enveloppe autour de l’ovocyte avant ovulation) se transforme en corps jaune. Ce dernier dégénère en l’absence de fécondation, en cas de fécondation, il est maintenu (il empêche la diminution des concentrations en hormones sexuelles, et permet le maintien de la muqueuse utérine où viendra s’implanter l’embryon)

 

L’ovulation s’explique par :

O un pic de progestérone Non, il y a une augmentation de la concentration en progestérone après l’ovulation

O un pic de LH Bonne réponse

O une diminution d’œstrogènes Au contraire, c’est une augmentation de la concentration en œstrogènes qui engendre le pic de LH (rétrocontrôle positif)

O une augmentation de progestérone et d’œstrogènes

 

Le rétrocontrôle hormonal positif du cycle féminin :

O n’entraine pas de pic de LH Au contraire, il entraine un pic de LH provoquant l’ovulation

O est provoqué par une concentration sanguine en œstrogènes importante Bonne réponse

O n’entraine pas l’ovulation Au contraire

O provoque les menstruations Pas du tout (voir plus haut l’explication des règles)

 

Le sexe, chez un embryon, est déterminé par :

O la société uniquement Non, mais cela peut jouer (voir notion d’identité et d’orientation sexuelle)

O des gènes et des hormones Bonne réponse

O uniquement des gènes portés par des chromosomes sexuels Pas seulement, également des hormones

O uniquement des hormones Pas seulement, des informations génétiques sont nécessaires

 

Un sexe masculin est déterminé en cas de :

O présence de testostérone uniquement La testostérone permet le maintien des canaux de Wolff (et des voies génitales masculines) mais pas la régression des canaux de Müller (voies génitales féminines) chez un embryon au sexe indifférencié

O présence d’AMH uniquement De la même façon, pas de testostérone : pas de voies génitales masculines

O absence d’AMH uniquement Sans AMH (hormone antimüllérienne) empêchant le maintien des voies génitales féminines : maintien des voies génitales féminines

O présence d’AMH et de testostérone Bonne réponse : testostérone et maintien des voies masculines, AMH et régression des voies féminines

 

Le comportement sexuel des Mammifères est contrôlé par :

O certaines aires cérébrales formant le système de récompense uniquement Le système de récompense joue un rôle important sur la sexualité des Mammifères, mais les hormones aussi

O les hormones sexuelles uniquement

O les hormones sexuelles et le système de récompense Bonne réponse : les hormones (testostérone, œstrogènes) entrainent des comportements copulatoires visant la reproduction (chaleur ou œstrus, position de lordose chez les femelles) + le système de récompense, surtout chez l’Homme, contrôle lui-aussi le comportement sexuel (notion de plaisir)

O les hormones du complexe hypothalamo-hypophysaire uniquement Ces hormones (LH et FSH) contrôlent indirectement la production d’hormones sexuelles par les gonades, mais ce n’est pas le seul facteur influençant le comportement sexuel

 

Correction Partie 3 "cycle féminin"

Question 1 : Au cours d’un cycle sexuel :

□ les œstrogènes présentent un pic de concentration après l’ovulation Non, pic d’œstrogènes avant l’ovulation
□ les œstrogènes présentent un pic de concentration au moment de l’ovulation Le pic d’œstrogènes précède l’ovulation
□ la progestérone est sécrétée après l’ovulation Bonne réponse
□ la progestérone est sécrétée avant l’ovulation Non, progestérone produite après ovulation

Question 2 : La sécrétion des hormones ovariennes est contrôlée par :

□ les hormones sécrétées par la paroi de l’utérus Non, ce sont les hormones du complexe hypothalamo-hypophysaire (LH et FSH) qui contrôlent les sécrétions d’hormones ovariennes / Les hormones ovariennes ont une action sur la paroi de l’utérus
□ l’hormone LH sécrétée par l’hypothalamus +FSH
□ l’hormone FSH sécrétée par l’hypothalamus + LH
□ les hormones FSH et LH sécrétées par l’hypothalamus

Question 3 : Après la ménopause, les œstrogènes sont sécrétés à des doses :

□ variant de façon cyclique Les variations sont cycliques chez les femmes avant la ménopause
□ comprises entre 30 et 50 pg/mL Ce sont les valeurs normales, chez les femmes ménopausées, les sécrétions diminuent fortement !
□ constantes supérieures à 100 pg/mL Donc cette réponse n’est pas logique
□ inférieures à 10 pg/mL Bonne réponse

Question 4 : La molécule d’isoflavone pourrait se fixer sur le récepteur de :

□ l’œstrogène et augmenter ainsi les troubles de la ménopause Si l’isoflavone se fixe sur les récepteurs de l’œstrogènes et mime son action, les troubles sont sensés être minimes (troubles occasionnés par une diminution des concentrations sanguines en œstrogènes) 
□ l’œstrogène et diminuer ainsi les troubles de la ménopause Donc via isoflavone diminution des troubles
□ la progestérone et diminuer ainsi les troubles de la ménopause La progestérone n’a pas la même conformation moléculaire que l’isoflavone
□ la progestérone et augmenter ainsi les troubles de la ménopause Idem

Question 5 : Répondre directement sur la copie

A partir des documents et de vos connaissances, expliquer comment l’atténuation de certains troubles de la ménopause (bouffées de chaleur et ostéoporose) observée chez les femmes asiatiques peut être mise en relation avec la présence de soja dans leur alimentation.

- L’isoflavone a une conformation moléculaire très proche de celle des œstrogènes : l’isoflavone peut se fixer sur les récepteurs des œstrogènes présents au niveau des appareils génitaux, des os, du centre de régulation de la température et sur l’hypophyse.

- Lors de la ménopause, les concentrations sanguines en œstrogènes diminuent ce qui provoquent des troubles : ostéoporose, « bouffée de chaleur ».

- Les femmes asiatiques possédant une alimentation riche en soja (contenant de l’isoflavone pouvant mimer l’action des œstrogènes en se fixant sur ces récepteurs notamment au niveau des os et du centre de régulation de la température) subissent donc moins de troubles que les autres.

 

Correction Partie 3 "déterminisme hormonal du sexe"

Question 1. Un enfant naîtra avec un appareil uro-génital de garçon si au cours du développement prénatal :
Cochez uniquement la réponse exacte
□ les canaux de Müller se transforment en canaux déférents Les canaux de Müller se différencient en voies génitales féminines (trompes, vagin, utérus)
□ les canaux de Wolff se transforment en trompes Les canaux de Wolff se différencient en voies génitales masculines (canal déférent, pénis)
□ les gonades indifférenciées se transforment en testicules Bonne réponse : les testicules sont bien les gonades masculines
□ les gonades indifférenciées se transforment en ovaires Les ovaires sont les gonades des femelles/femmes

Question 2. L’absence de voies génitales chez cette jeune patiente s’explique par un défaut :
Cochez uniquement la réponse exacte
□ de production par le testicule de testostérone L’individu possède des testicules et produit de la testostérone
□ de production par le testicule de l’hormone fœtale responsable de la disparition des voies féminines (hormone anti-müllerienne) Si cette production était en défaut, l’individu présenterait des voies génitales féminines
□ d’action de l’hormone fœtale responsable de la disparition des voies féminines L’AMH responsable de la disparition des voies féminines n’est pas une hormones fœtales mais une hormone testiculaire
□ d’action de la testostérone Bonne réponse, cette proposition explique le fait que l’individu possède des testicules qui sécrètent de la testostérone mais ne possède pas de pilosité ni de voie génitale masculine

QUESTION 3 : répondre sur la copie
Utilisez les informations apportées et vos connaissances pour expliquer pourquoi la jeune patiente n’a ni développement de pilosité, ni apparition de règles.

- Pilosité et règles : caractères sexuels secondaires mis en place sous l’action des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone chez les femmes, testostérone chez les hommes)

- Pas d’ovaire, donc pas d’œstrogènes, donc pas de règles

- Chromosomes sexuels XY, testicules sécrétant de la testostérone mais pas de pilosité : défaut d’action de la testostérone

 

Correction Partie 3 "comportement sexuel et hormones"

Question 1. Dans l’espèce humaine, les naissances ont lieu tout au long de l’année. Chez les ovins en liberté, les naissances ont toutes lieu au printemps car elles dépendent de :
□ la température extérieure : l’activité sexuelle a lieu au printemps lorsque les températures augmentent Non, la température extérieure n’est pas abordée ici
□ la quantité de nourriture disponible : l’activité sexuelle a lieu au début du printemps lorsque la végétation redevient abondante dans les prairies Non, la quantité de nourriture n’est pas abordée ici
□ la photopériode : l’activité sexuelle a lieu au printemps lorsque la durée quotidienne de l’éclairement augmente Non, c’est quand le temps d’obscurité devient plus importante que celle de luminosité que l’activité sexuelle est stimulée
□ la photopériode : l’activité sexuelle a lieu à l’automne lorsque la durée quotidienne de l’éclairement diminue Bonne réponse, cette proposition est en accord avec les annotations ci-dessus

Question 2. Par comparaison, le déclenchement de l’activité sexuelle est lié à la production de :
□ mélatonine chez la femme mais pas chez la brebis Les docs disent que la mélatonine joue sur le comportement sexuel des brebis mais pas des femmes
□ mélatonine chez la brebis mais pas chez la femme Bonne réponse, en accord avec les documents
□ testostérone chez la femme mais pas chez la brebis La testostérone n’est pas abordée ici
□ testostérone chez la brebis mais pas chez la femme La testostérone n’est pas abordée ici

Question 3.
Soit une injection de 0,25 mg d’œstrogènes à des brebis privées de leurs ovaires. Si on double la quantité d’œstrogènes de 0, 25 mg à 0,5 mg, on :
□ double le pourcentage de brebis en œstrus Non, on ne passe pas de 25% à 50%
□ multiplie par quatre le pourcentage de brebis en œstrus Bonne réponse, on passe de 25% de brebis en oestrus à 100% (100/25=4)
□ réduit de moitié le pourcentage de brebis en œstrus Non, les pourcentages augmentent avec la dose d’œstrogènes injectée
□ multiplie par trois le pourcentage de brebis en œstrus Non, on ne passe pas de 25% à 75%

Question 4.
Chez la femme et la brebis, l’ovulation est provoquée par une forte production :
□ de LH Bonne réponse : un pic de LH provoque l’ovulation
□ d’œstrogènes La production importante d’œstrogènes provoquent un rétro-contrôle positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire menant à une forte production de LH qui provoque l’ovulation
□ d’AMH L’AMH entraine la régression des canaux de Müller (menant à la formation des voies génitales féminines), ne joue pas sur l’ovulation
□ de progestérone La progestérone est fortement produite après l’ovulation

Question 5
Le comportement sexuel chez la brebis et la femme diffère car :
Cochez uniquement la réponse exacte
□ chez la femme, le système de récompense est prépondérant sur le contrôle hormonal Bonne réponse, le système de récompense est prépondérant chez les hominoïdes
□ chez la brebis, le système de récompense est prépondérant sur le contrôle hormonal Non, c’est l’inverse, il est prépondérant chez les Hominoïdes (groupe auquel appartient l’Homme)
□ chez la femme, la photopériode est prépondérante sur le système de récompense Les docs disent le contraire
□ chez la brebis, la photopériode n’est pas prépondérante sur le contrôle hormonal Les docs disent le contraire