SVT - 1èreESL - Lycée Camille St-Saëns

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Mot-clé - Pesticides

Fil des billets - Fil des commentaires

19 octobre 2017

Devoir maison: Documents de l'activité 5

Devoir maison

Pratiques agricoles pour une agriculture durable

 

Utilisez vos connaissances sur

- le fonctionnement d’un agrosystème,

- les conséquences de certaines pratiques culturales et de certains modes de consommation,

et les documents pour :

1) Faire un constat des différents problèmes écologiques abordés par les documents,

2) Expliquer brièvement chaque problème (causes, conséquences),

3) Exposer les différentes solutions présentées dans les documents permettant une agriculture plus durable

 

Document 1 : Comparaison de différentes techniques culturales

Comparaison_de_differentes_techniques_culturales.PNG
Comparaison_de_differentes_techniques_culturales.PNG, oct. 2017

Image du livre page 104

Informations complémentaires :

- le labour remue le sol et le tasse, le but de cette technique est de détruire les « mauvaises herbes » et de préparer le sol à une nouvelle culture

- le semis direct repose sur une absence de labour : les graines de la culture à venir sont directement semées sans préparation du sol, le sol n’est donc jamais mis à nu

- les lombrics, sensibles au labour, améliorent les qualités d’un sol (préservation du CAH, complexe argilo-humique)

 

Document 2 : Intérêts des bandes enherbées et des cultures intermédiaires

http://www.onema.fr/sites/default/files/gif/gd-art-preserver1.gif

Image: http://www.onema.fr/les-bandes-enherbees-et-la-reduction-du-transfert-des-pesticides

Les bandes enherbées ou les haies ceinturant les champs préviennent l’érosion des sols aux abords des cultures. De plus, les végétaux qui la composent captent l’azote dont les nitrates (non retenus par le CAH), limitant le lessivage de ces ions et les pollutions conséquentes des réseaux hydriques.

De la même façon, les cultures intermédiaires (implantation de végétaux sur le champ entre deux cultures d’intérêt économique limitant la mise à nu du sol) diminuent l’érosion du sol et le lessivage.

Autre intérêt, les plantes des bandes enherbées ou des cultures intermédiaires entrent en concurrence avec les « mauvaises herbes ».

Les plantes des bandes enherbées peuvent également attirer des pollinisateurs et d’autres auxiliaires de cultures luttant naturellement contre des « nuisibles » des cultures (larves de coccinelles consommant des pucerons pouvant être néfastes pour la production à intérêt économique…). Leur présence permet une limitation de l’utilisation de pesticides.

https://media.gerbeaud.net/2015/06/640/larve-coccinelle-puceron.jpg

Image: http://www.gerbeaud.com/faune/coccinelle-insecte-auxiliaire,1071.html

Document 3 : Les Fabacées, anciennement Légumineuses, et leur intérêt agronomique

http://association-alimentation.fr/wp-content/uploads/2016/01/legumineuses-655x1024.jpg

Image: http://association-alimentation.fr/legumineuses/

La luzerne, le trèfle, l’ajonc, les haricots, les pois, les lentilles… autant de Fabacées aux graines protéagineuses (riches en protéines… elles mêmes riches en azote).

Cette particularité a une conséquence : la consommation de légumineuses peut combler la quasi-totalité des besoins protéiques de l’homme qui utilise davantage la viande comme source de protéines.

Cette particularité a également une cause… Les racines des légumineuses présentent des nodosités où a lieu un échange bien curieux entre deux espèces !
Dans une nodosité se trouve des bactéries qui ont infecté la racine de la Fabacée. Ces bactéries possèdent la capacité de fixer l’azote atmosphérique (N2) et de le restituer à la plante sous forme directement assimilable. En échange, la plante devient un lieu de vie des bactéries. Les deux organismes (la plante légumineuse et la bactérie) vivent ensemble de façon intime et réciproque, c’est une symbiose.

http://ephytia.inra.fr/fr/I/31605/Di-gno-Leg-Nodosites-Legumineuses

Image: http://ephytia.inra.fr/fr/C/21378/Di-gno-Leg-Galles-tumeurs


Ces plantes ne nécessitent pas d’apport en engrais azoté et peuvent enrichir un sol en azote de façon tout à fait naturelle.

 

 

CORRECTION

Problèmes écologiques abordés :

•Labour/érosion du sol
•Pesticides
•Engrais
•Consommation de produits animaux
 

Causes et conséquences de chaque problème  :

Pesticides

Visent à éliminer les « nuisibles »/ « ravageurs » des cultures (herbicides, fongicides…)

Eliminent également des auxiliaires des cultures (aidant à la pollinisation : abeilles ; luttant contre les « nuisibles » : larve de coccinelle)

Diminuent la biodiversité

Bioaccumulation

Engrais

Visent à enrichir le sol en éléments nécessaires à la croissance des végétaux (N, P, K) ; à combler les pertes causées par l’exportation de matière du champ

NO3- et CAH

Pollution des sols, des eaux : eutrophisation, potabilité des eaux…

 

Consommation de produits animaux

Apport en protéines nécessaires à l’alimentation humaine (protéines composées d’acides aminés dont certains sont dits « essentiels » : nous ne pouvons pas les « fabriquer », nous devons les prélever dans notre alimentation)

Coût écologique (pollution et gaz à effet de serre, consommation en eau, utilisation des sols…) en effet il faut pour produire 1kg de viande, qu’une vache consomme plus de 6kg de végétaux : nécessité de grandes cultures pour l’élevage
à rendement ECOLOGIQUE faible

 

Solutions contre ces problèmes :

  • Semis direct au lieu du labour : permet une préservation du sol (lutte contre l’érosion) et de ses fonctionnalités (biodiversité, bonne santé du CAH qui retient des cations…)
  • Bandes enherbées et intercultures :

- préservent le sol de l’érosion, le CAH

- attirent des pollinisateurs bénéfiques à la production de graines ou de fruits

- attirent des auxiliaires des cultures qui aident à éliminer les « nuisibles » : limitation de l’utilisation des pesticides

- concurrencent les mauvaises herbes et limitent l’utilisation de pesticides

- limitent le lessivage des ions non retenus par le CAH, des derniers sont directement absorbés par les végétaux de ces bandes enherbées et intercultures

  • Légumineuses :

- Symbiose avec des bactéries : apport et transformation du N2 atmosphérique par les bactéries en formes azotées assimilables par les végétaux

- Pas d’apport nécessaire en engrais pour la croissance de ces plantes

- Cela limite l’apport en engrais pour la culture suivante : le sol a été enrichi naturellement par les légumineuses

- Source de protéines végétales pour l’alimentation humaine: limitation de la consommation de viande possible

 

18 octobre 2017

Documents de l'activité 3

Document 1

monoculture.PNG
monoculture.PNG, oct. 2017

Image: https://www.buzzle.com/articles/difference-between-the-monoculture-and-polyculture-farming-techniques.html

Document 2

erosion_des_populations_d_abeilles.PNG
erosion_des_populations_d_abeilles.PNG, oct. 2017

Image: http://www.dur-a-avaler.com/abeilles-amandes-californie-amandiers-pesticides-effondrement-colonies/

Document 3

« La pollinisation par les insectes est un service écosystémique* important pour la production agricole mondiale. Des travaux menés par l’Inra et le CNRS avaient chiffré ce service rendu par les insectes pollinisateurs à 153 milliards d’euros en 2005, soit 9,5% de la valeur de l’ensemble de la production alimentaire mondiale. »

Service écosystémique* : bénéfice que l’Homme tire des écosystèmes

Document 4

Document du livre: document 2 page 102

 

BILAN

Certaines pratiques agricoles posent des problèmes écologiques :

-une utilisation d’engrais peut déséquilibrer les écosystèmes naturels en provoquant des marées vertes sur les côtes qui asphyxient les eaux, cela pose problème à la survie des populations d’autres êtres vivants de ce biotope
-certains pesticides peuvent contenir des polluants qui s’accumulent au fil des niveaux trophiques et qui peuvent poser des problèmes de toxicité chez les consommateurs de haut niveau trophique
-l’utilisation d’insecticides peut atteindre des espèces « non nuisibles » comme les abeilles qui sont d’une importance majeure dans le fonctionnement des écosystèmes (pollinisation…)
-une utilisation d’intrants trop importante entraîne ainsi une diminution de la biodiversité