La version d'Hadrien en 402

 

Chimène était dans sa chambre. Elle était seul, d’une pâleur étrange.  Son visage montrait la souffrance et l’angoisse qu’elle endurai

  • Elvire : Je viens vers vous Chimène pour vous annoncer une funeste nouvelle
  • Chimène : Oh Elvire, vous ne pouvez savoir comme le sort m’accable. Quel cruel dilemme, veuve ou orpheline. Que vais-je devenir ? Oh Elvire, je suis perdu.
  • Elvire : Chimène le destin a décidé
  • Chimène : Non Elvire, laissez-moi quelques instants d’espoir.
  • Elvire : Madame, votre père n’est plus.

Silence

  • Elvire : Ce cruel trépas, ne peut vous faire oublier votre flamme.
  • Chimène : Je ne puis me résoudre à un tel acharnement du sort. 
  • Elvire : La vérité réside pourtant bien là. Je suis aussi tenu de vous rappeler l’engagement que vous avez pris vis-à-vis de Rodrigue.

 

  • Chimène :   Comment est-ce possible ? Qu’ai-je fait pour mériter un tel supplice ? Mon père ou mon amant ? Aucune issu ne pouvait être favorable. Mon père je vous vois errer parmi les morts. Mon cœur se déchire à chacun de vos pas. Et vous Rodrigue vous me hantez, je ne puis plus vous regarder sans être désespérer d’avoir perdu le même jour mon père et mon amant. Je ne puis aimer l’un sans trahir l’autre. Je suis perdu, le courroux du ciel s’abat sur moi. Mon père, alors que vous aviez atteint le sommet de votre gloire vous avez été pris de jalousie. Une telle jalousie qu’elle vous a fait perdre la raison. Et vous, mon amour, comment avez-vous pu accepter le marché de votre père. Vous m’avez trahi. Vous avez rompu notre amour. Vous m’avez condamné à la solitude éternelle.  Rodrigue, jusqu’à votre mort, je vous hanterais