Tout a commencé par un jour pluvieux. Seuls des nuages gris flottaient au-dessus de nos têtes. Le lendemain était semblable, la bruine mouillait nos vêtements, refroidissant nos esprits. Le froid nous atteignait au plus profond de notre cœur. Quelle ne fut pas notre joie quand nous vîmes, au matin du jeudi, un timide rayon de soleil percer la couche de ciel bleu. Aussitôt, nous nous habillâmes de hauts d’été, laissant là nos écharpes et manteaux. Nous n’aurions pu faire de plus grave erreur. Une fois montés sur le bateau, le vent se fit glacial, les gouttes tombèrent, lourdes et sans appel. Face à l’averse, nous n’eûmes bientôt plus d’autre choix que de nous réfugier à l’intérieur. bien au chaud, répartis dans un coin d’un restaurant dont l’étrange nom avait une consonance étrangère bien familière, nous regardions la fenêtre dégoulinante tandis que l’espoir nous quittait peu à peu. Heureusement, le vendredi fut un jour parfait, chaud et ensoleillé. Nous étions de nouveau joyeux, les sourires apparaissaient… Le beau temps était revenu.

 

~

 

Les visites, quant à elles, étaient classiques, ce à quoi on pouvait s’attendre lors d’un voyage scolaire. Cathédrales, châteaux, maisons traditionnelles, musées… En particulier, les musées étaient bien faits, interactifs. J’ai entendu dire que c’était une caractéristique des musées allemands, c’était très agréable.

Notre famille était sympathique, elle cuisinait de manière typiquement allemande et nous laissait faire nos sandwichs le matin : on n’est jamais mieux servis que par soi-même. Ils avaient deux enfants, dont le garçon était très doué au babyfoot, comparé à nous, débutantes. Nous avons noté par ailleurs que cette famille avait déjà accueilli d’autres groupes de français, mais uniquement des filles.

Le groupe était très sympathique, il avait tendance à se diviser en autres groupes d’amis, plus réduits. Passer une semaine en dehors du collège avec ceux qu’on ne connait pour la plupart que dans ce cadre, permet d’en découvrir d’autres côtés.

Notre temps libre était destiné au shopping, aux cadeaux et, pour certains, à manger au fast-food alors qu’ils avaient déjà un pique-nique.

Après une journée fatigante, le car avait un effet soporifique, tout comme la musique qu’on écoutait. On pouvait néanmoins parfois profiter d’un film que regardaient nos voisins de devant.

 

~

 

Bonn ist die Stadt, wo Hans Riegel für das erste Mal Haribo Bonbons machte. Hans Riegel Bonn : Ha-ri-bo. Also gibt es viele Haribo Geschäfte in Bonn. Das ist was man uns gesagt hat. Aber während der ersten Freizeit haben wir ein Geschäft gesucht, und wir haben nichts gefunden. Endlich sind wir den Lehrerinen, die Tüten von einer Bonbonsgeschäft hatten, begegnet. Wir haben sie gefragt, ob sie uns zu die Geschäft führen könnte. Sie haben ,,Ja” gesagt, aber es war zu spät, wir hatten keine Zeit mehr. Zum Glück hatten wir wieder eine Freizeit, nach der Besichtigung von Beethovens Haus. Wir haben zuerst gegessen. Dann sind wir zu diesem Geschäft gegangen. Ich musste mein Sandwich schnell fertig essen, denn wir sollten da keine Speise bringen. Danach bin ich reingegangen.

Es war beeindruckend. Bonbons. Überall. Grüne, rote, gelbe, bunte Bonbons. Alle Formen, alle Größen… Der Verkäufer war sehr sehr nett, er lächelte uns zu, und er hat uns Gummibärchen gegeben. Als ich gegangen bin, hat er mir gesagt : ,,Au revoir !”

 

~

 

Lors de la visite de Bonn, le groupe s’est séparé. Le périple a alors commencé…

Notre petit groupe, composé essentiellement de filles, est parti à droite de la mairie. Après avoir demandé à une jeune femme qui semblait mieux connaître la boutique Holister que celle d’Haribo (les gens sont fous de nos jours), nous nous sommes dirigées à droite, à gauche, encore à gauche et une autre fois à droite (ou quelque chose comme ça…). Deux des filles nous ont semées en partant en courant après un passage piéton. Quand nous sommes arrivées, l’une d’elles était limite en train de se cogner la tête contre un mur. Pourquoi donc ? Il était 9h51 et le magasin n’ouvrait pas avant 10h pile. Ô horaire tragique. Nous sommes donc allées faire un tour, le temps que ça ouvre (et pas vraiment pressée, pour ma part, d’y entrer) laissant les deux autres qui voulaient absolument poiroter jusqu’à l’ouverture.

Alors pendant quelques minutes, j’ai emmené tout ce petit monde dans une librairie où je pensais trouver des mangas (mon but ultime du voyage).

Après une grosse déception, nous sommes revenues, un homme nous a fait rentrer dans un monde que je ne connaissais pas, et dont je n’avais pas vraiment envie de faire partie. De un, on était dans le noir complet avec seulement quelques lumières pour nous éclairer. De deux, il y avait de la musique à fond (ce n’est pas que je n’aime pas la musique, mais que je me demande toujours si on peut vraiment appeler ça de la musique). Dernièrement, ça sentait le parfum partout.

On est descendu, grâce à des escaliers, au sous-sol où on pouvait trouver des vêtements pour filles… pas vraiment facile de le faire dans le noir mais passons. Claire avait trouvé drôle l’idée de filmer ce petit périple, mais une vendeuse lui a foncé dessus en lui criant « Keine Foto ! », ce qui l’a un petit peu dissuadée. Après avoir arpenté en long et en travers l’étage où l’on se situait, j’ai commencé à en avoir marre, j’ai retrouvé les autres et on est parti.

Quand on est sorti, après un commentaire très utile de l’une de nous (je cite : « Oh, c’est dommage, en France, les mecs ils sont torse-nus »), nous avons retrouvé deux membres de notre groupe qui nous ont appris qu’elles avaient trouvé de quoi manger pour le midi.

Ce périple s’est donc terminé sans encombre, à part peut être le fait que certaines d’entre nous sont, et resteront à jamais choquées par cette aventure.

 

~

  

Qu’est-ce que vous auriez voulu vivre en Allemagne ?

Moi, d’un point de vue tout à fait personnel, je voulais trouver des mangas en Allemagne, pour m’aider avec le vocabulaire d’un manga que j’aurais déjà lu (oui, mais non, je voulais juste un manga en allemand…). Mais bon, rien du tout, aucun manga dans toutes les librairies où l’on est allé (mais où va le monde ?). Il faut savoir que la France est le deuxième pays où on vend le plus de manga au monde (le premier étant… le Japon !) et que l’Allemagne est sûrement très loin derrière (il n’y a donc pas que des inconvénients au fait d’habiter en France). Mais si j’avais pu en trouver… Je crois que je serais passée des heures devant le rayon, pour ensuite regarder les nouveautés, en feuilleter quelques-uns pour ensuite me décider à acheter le premier tome (ou mon tome préféré) de la série que j’achète en ce moment. Le paradis en fait.

Mais malheureusement pour moi, les Allemands ne lisent pas de mangas.  

 

 

 

~

Affiche de Woodstock

 

Quand nous avons vu cette affiche au musée de l’Allemagne, nous la connaissions déjà pour la plupart. Elle y figurait comme illustration de la culture hippie, des années 1960. En effet, le concert de Woodstock, qui s’est tenu les 15, 16 et 17 août 1969 aux Etats-Unis, a été un des moments clef de l’histoire du rock, notamment du rock psychédélique.

Il était une manifestation contre la guerre du Vietnam, on peut voir un oiseau blanc, une colombe, symbolisant la paix ainsi que le slogan “3 days of peace & music”. En réalité, le festival ne devait durer que deux jours, mais au vu de l’affluence de spectateurs, il a été allongé.

Les couleurs pastels tranchent sur le fond rouge vif. Le dessin est stylisé, on peut y voir une main tenant une guitare, de la même couleur blanche que le plumage de l’oiseau. Le manche de l’instrument tranche l’image en deux, ainsi que le texte. En haut, le caractères sont droits, noirs et réguliers, alors qu’en bas, ils semblent écrits à la main, en blanc et jaune. C’est pourquoi ce sont ces derniers mots qui ressortent.

On peut relier les deux textes sombres, qui se voient mal sur le fond rouge, tandis que la colombe et le slogan qui sont des deux mêmes couleurs, aux deux autres angles, attirent l’œil.

James Rosenquist, Rainbow

 

Diese Gemalde wurde in 1961 von James Rosenquist gemält. Sein Name ist Rainbow, Regenbogen auf Deutsch. Das kommt von den Farben, die auf dem Bild wie ein Mauer rinnen. Wir können ein Fenster, das zerbrochen ist, sehen. Der Fensterladen ist grün und die Mauer ist weiß und es hat schwarze Streifen.

Wir sehen, dass, die Farben der Regenbogen erinnern, der seinen Namen gegeben hat und eine Gabel, die das Haus erinnert. Die weiBe Mauer hebt die Farben hervor und die horizontalen Streifen machen ein Kontrast mit der Farbspur.

Ich finde das Gemälde wunderbar, es ist schlicht und die Farben geben ein aufgeweichtes Aussehen.