Le Septième Art?
Par Rhoda-Ahmed KOTOKO le 28 janvier 2017, 00:42 - Dossiers - Lien permanent
Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, aux côtés de Claude Lelouch, nous aident à le définir dans le film "Un homme et une femme".
Selon Wikipédia, "Le cinéma est un art du spectacle. En français, il est couramment désigné comme le «septième art ». L’art cinématographique se caractérise par le spectacle proposé au public sous la forme d’un film [...] véhiculé par un support [...] qui est enregistré puis lu par un mécanisme continu".
Cette définition du cinéma est bien trop carrée et non représentative de la réalité. Cet article essaiera d'affiner les bords de ladite définition.
Qu'est-ce que le Cinéma ?
Autour du dialogue extrait de "Un homme et une femme" de Claude Lelouch (1966) entre Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée.
JLT : Dans la vie, quand une chose n'est pas sérieuse, on dit, "C'est du cinéma".
Pourquoi vous pensez qu'on ne prend pas le cinéma au sérieux ?
AM : Je ne sais pas, moi, c'est parce qu'on y va que quand tout va bien.
JLT : Alors, vous pensez qu'on devrait y aller quand tout va mal ?
AM : Pourquoi pas ?
Quand on pense cinéma, on pense comédie, on pense romance ou encore science-fiction. Dans notre imaginaire collectif, le cinéma est comme un autre univers. Les scénarios, sont souvent trop irréels, trop illusoires trop fantastiques, pas assez profonds ou encore trop puérils. Pour nous le cinéma est un autre univers, idéal et utopique. Nous trouvons souvent les scénarios trop irréels, abstraits, illusoires ou encore fantastiques comme nous pouvons le voir dans « The Mortal Instruments » de Harald Zwart sorti en 2013 où nous avons là un univers totalement fictif et fantasque, malgré un flop monumental.
Néanmoins il existe des films qui se veulent sérieux avec un scénario plausible dans la vraie vie car ils commémorent ou reflètent un événement marquant dans l’histoire ou l’histoire de la vie d’un personnage à la grande renommée comme dans « The Free State of Jones » de Gary Ross qui parle de la guerre de sécessions et des déserteurs anti-esclavagistes dans le Mississipi, sorti en 2016. Ici nous retrouvons un univers très réaliste avec un message historique. Il a y tout de même un problème avec ce genre. Ces films ne sont pas forcément bons du fait qu’ils ne peuvent pas montrer toute la réalité car hélas, nous ne voyons et ne vivons pas les choses de la même façon.
Nous devrions allez au cinéma quand on va mal pour nous permettre de nous changer les idées en s’identifiant à un personnage qui nous touche, pour nous permettre de rêver de rire et de penser à autre chose. Dans ces cas là, on peut regarder des comédies françaises telles que "Les Tuches" d'Olivier Broux sorti en 2011 ou encore "Dîner de cons" de Francis Veber sorti en 1998.
Pour conclure, le cinéma est un art très précieux mais aussi très varié. Certains aiment les gigantesques blockbusters américains au budgets astronomique qui ne communique pas de réels message tout comme certains aiment le cinéma simple, sans artifice qui véhicule un ou plusieurs messages profonds. Au final, le cinéma est comme un magasin où nous faisons nos courses; tout le monde y trouve son compte mais pas au même prix.