ciné blog, collège robert doisneau, montrouge

A Perfect Day est l’un des plus grands moments de rire de la sélection de la Quinzaine. Nous l’avons tous particulièrement apprécié par son humour parfois subtil et d’autre part très noir et ce malgré le sérieux et la gravité de la situation dans laquelle ils sont.
Synopsis : A la fin de la guerre en Bosnie, « A perfect day » suit une équipe de travailleurs humanitaires joués par Benicio de Toro est Mambru, Tim Robbins, Mélanie Thierry, Olga Kurylenko et Fedja Stukan originaire de Bosnie.
Le seul puits à des kilomètres à la ronde est souillé parce que le cadavre d’un très gros homme y a été volontairement jeté quelques jours plus tôt. Il s’agit donc pour les héros du film de l’extraire des profondeurs avant que l’eau ne soit définitivement contaminée. Et l’intrigue ne fait que commencer.

Ce film marque un contraste durant tout le film : l’absurdité et l’horreur de la guerre s’oppose à l’espoir, le rire et la vie symbolisés par l’équipe de travailleurs humanitaires.
L’humour omniprésent dans ce film nous fait oublier ce sujet aussi triste que réel ainsi que les conséquences désastreuses sur les idéologies et sur la jeunesse que la guerre entraîne.

Mais ce film fait preuve d’un autre paradoxe : la parole contre l’action.
La parole est symbolisée par l’ONU comme les supérieurs juste bons à donner des ordres et incapables de voir la réelle gravité de la guerre. Ils sont dans ce film, critiqués au point d’être des contraintes à la partie symbolisée par les humanitaires : l’action.
L’action est tricheuse, menteuse, audacieuse, folle même mais c’est la seule qui se donne la peine de se battre pour la survie du peuple c’est pour cela que notre cœur se met aux cotés des humanitaires et nous donne envie de sortir de notre petit monde tranquille pour aller aider ceux qui n’ont pas eu notre chance. Et même si pour cela on doit briser toutes les conventions et lois.
C’est ce que le réalisateur veut nous faire comprendre et aussi aux personnes de la parole : Dans certaines situations il n’y a plus de règles. Et ce sont les plus audacieux et les plus courageux qui survivront !

Ce film prouve aussi le courage et l’innocence de l’enfance en la présentant comme plus mature et plus forte que les adultes. Quel que soit le risque qu’il encourt un enfant veut toujours connaître la vérité aussi dure et cruelle soit-elle.

Je finis cette critique sur une citation que ce film m’a apprise et qui montre l’importance de ces travailleurs humanitaires et que même si leur vie n’est pas toujours rose il en faudra toujours un pour que la vie surmonte la guerre :
« Tu sais, tu disais que tu n’avais aucune personne qui t’attendait dans la vie mais c’est faux. Et c’est là la plus belle de tes qualités : tu es attendu par des personnes que tu ne connais pas, qui vivent tapies dans l’ombre et qui attendent que toi tu les sauve et les aide à pouvoir retrouver la beauté de la vie »
Le titre de ce film reprend la morale que je viens de vous présenter : la vie n’est pas toujours rose mais vaut la peine de se battre pour elle.
    

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