Notre deuxième journée à la Quinzaine mercredi 20 mai 2015

Deuxième jour de projection :
Lors de cette deuxième journée, nous avons eu la chance d’assister à la projection du film « Fatima » de Philippe Faucon. L’histoire raconte la vie d’une femme algérienne, mère de deux enfants, en France. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima (Soria Zeroual) travaille comme femme de ménage. Au fil de l’histoire nous nous rendons compte des joies et déboires du personnage principal.


Comme hier, le réalisateur, les acteurs et l’auteur du livre « Prière à la lune », Fatima Elayoubi qui a inspiré le film, ont répondu aux questions des spectateurs. La salle est unanime et une partie du public semble se reconnaitre, en partie, dans l’histoire. Les questions tournent autour du jeu d’acteurs de Fatima et Nesrime, la fille ainée (Zita Hanrot). En effet, les personnages sont criants de vérité, ils ne semblent pas jouer mais vivre la situation. Soria Zeroual n’est d’ailleurs pas une comédienne professionnelle et elle-même ne parle pas le français. Les entretiens ont eu lieu en français, en arabe et en anglais, l’aisance de la traductrice nous a impressionné. Sa capacité de mémorisation et sa rapidité de retranscription sont extraordinaires.

Durant notre temps libre, à la suite du film Fatima, nous avons pu nous balader dans Cannes. Nous avons découvert l’efficacité de nos badges qui nous permettent d’entrer dans des endroits réservés aux journalistes et qui sont interdits au public comme le Palais des festivals ou encore l’accès aux documents de presse. Certains ont décidé de prendre du bon temps et de rester sur la plage.


Pendant ce temps-là, Ryan, un de nos camarades, a eu l’opportunité de donner une interview au réalisateur de « Fatima », Philippe Faucon. En effet, avant notre séjour des que nous avons eu connaissance de la sélection de la Quinzaine, il était prévu qu’un entretien soit mené par l’un d’entre nous : Ryan qui était intéressé par Philippe Faucon et avait vu ses films, a donc préparé l’interview qu’on peut lire.


Olivier Reus, Thomas Salah et Léa Métreau