Journal de Cannes lundi 16 mai 2016

Lundi matin, 6h15, gare de Lyon.

Nous sommes tous fatigués mais impatients de démarrer cette aventure.

Un dernier bisou aux parents et nous partons pour une semaine de rêve !. Nous espérons voir de nombreux films tous différents les uns des autres, passant par tous les sentiments, du rire aux larmes. Mme Tuffery nous a promis des bonnes surprises…

Bon, et on ne va pas se mentir nous voudrions aussi rencontrer quelques célébrités !

Bien sûr, c’est aussi l’occasion de créer et de renforcer des liens entre nous et de revenir dotés d’une deuxième famille soudée et heureuse.

Nous sommes seuls dans la voiture 18, mis à part un journaliste qui s’avère avoir la même destination et le même programme ; c’est pour nous une occasion de sympathiser et de parler avec lui de ce qui  nous attend. A peine sortis de Paris, nous sommes déjà en plein dans le Festival.

Habitués par la grisaille de Paris, nous sommes rapidement tous émerveillés devant les paysages du Sud : le soleil se reflète sur la mer bleue turquoise et des villas bordent la côte.

Malgré 5 heures de train, ce voyage n’a pas paru trop long, l’ambiance était joyeuse et nous avons bien rigolé.

Enfin arrivés ; une seule pensée dans notre tête « NOUS SOMMES A CANNES ! ».

Nous découvrons la ville, mais pas le temps de visiter, nous nous dépêchons d’aller au port sous une chaleur écrasante.

Nous prenons un petit bateau qui nous amène sur l’île Sainte Marguerite et admirons la vue sur la mer et la baie de Cannes.

En début d’après-midi, nous arrivons à destination. Après une petite marche jusqu’au Fort Vauban, notre lieu d’hébergement, nous partons visiter l’île, magnifique avec des vues superbes et sa végétation très variée. La balade commence sur une plage de galets, entrainement aux ricochets pour certains, alors que d’autres se prélassent et prennent des photos. Nous poursuivons la promenade jusqu’à une petite crique : petit délire entre filles sur une rampe avec la scène du Titanic et escalade sur les rochers. N’oublions pas la petite trempette des pieds qui faut du bien et rafraîchit avant de prendre un chemin sous les pins pour rentrer au fort.  Nous profitons du reste de notre après-midi, et après le dîner, nous nous mettons au travail.

Un premier groupe se met à l’écriture tandis que l’autre fait une initiation à la photographie avec Pablo Suarez et tourne des interviews sur nos attentes et notre aperçu sur le Festival avec Odile Hirsch.

22 h, après une longe première journée, dodo pour tout le monde (ou presque mais chut !).