ciné blog, collège robert doisneau, montrouge

Whiplash est pour ma part un des meilleurs films des années 2014-2016 et en lisant la critique de Laura Tuffery  j’ai retrouvé cet univers aussi envoutant que frustrant. A travers sa critique on découvre et on redécouvre ce film, elle arrive à nous fait ressentir toutes les sensations que procure ce film, on comprend a travers son écrit ce quelle a put éprouver en découvrant ce chef d’œuvre.  Elle a su passer outre les aspects quelques fois tyranniques ou pervers de ce professeur et voir plus loin, le deuxième Bird ne serait sans doute jamais né sans tout ces acharnements.

Je trouve la critique de L’Express simple, courte mais véridique et efficace ! « L’Homme ne se contente pas de l’excellence, il exige le génie » c’est exactement ce que ce film nous montre a travers toutes ces souffrances endurées par Andrew. Si Fletcher  n’avais pas poussé à bout Andrew il ne se serait surement jamais révélé. « Un jeu pervers du dominant-dominé »  c’est exactement ça ! Tour  à tour  ils prennent le dessus sur l’autre, c’est un jeu pervers avec a la fin seulement deux issues : l’abandon ou la révélation.

Tout à l’inverse de ces deux critiques, celle d’Ecran large ne m’a vraiment pas convaincu, il juge ce film comme un manque d’originalité (« originalité artificielle »)  ou encore « un recyclage ». Je trouve au contraire  que ce film insuffle une originalité sans précédant, ce n’est  pas commun de voir un professeur et un élève à la fois si opposés mais tout en étant si fusionnels ! Et au contraire ce film sort de l’académisme, il sort des règles et des interdits, l’élève défie ouvertement le maitre.