Revue de presse du filme Whiplash

Revue de presse

Whiplash 

De Damien Chazelle

 

Résumé :

 

Andrew, jeune batteur intègre un conservatoire renommé de New York. Il se fait malmené par son professeur qui est aussi chef d’orchestre : M. Fletcher sous prétexte qu’il permet aux recrues de donner le meilleur d’eux-mêmes. Mais Andrew se sent harcelé car il n’est plus à la hauteur des exigences de son professeur. A la suite d’un accident de voiture qu’il attribue à la pression exercée par M. Fletcher, il arrête la musique et décide de témoigner anonymement contre son   professeur.

Quelques années après, il rencontre Fletcher dans un bar et celui-ci lui propose de jouer dans son groupe de musique et Andrew accepte. Mais Fletcher qui avait compris qu’Andrew avait témoigné contre lui décide de lui tendre un piège et de ne pas lui donner la bonne partition. Pour se venger Andrew commence un solo, au début Fletcher est fou de rage mais au fur et a mesure il se calme et accompagne Andrew dans son solo. C’est la consécration.

 

Whiplash du réalisateur Damien Chazelle a été primé lors du festival de Cannes. Andrew jeune musicien subie la perversité de son professeur.

 J’ai choisi de lire et de comparer les critiques de whiplash du magazine Télérama (Mathilde Blottière), L’express (Christophe Carrière) et du site internet Mediaparte (Laura TUFFERY) .je les comparerais sur trois critères : leurs styles, leurs clartés et enfin je donnerais mon avis sur ces critiques.

 

Whiplash est un film présenté lors de la quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2014 et qui a remporté de très bonnes critiques.

Parmi ces critiques, Télérama, l’Express et Médiapart se distinguent de par leurs styles.

Tout d’abord, les structures des critiques sont différentes  de par leur contenu et leur longueur. Cependant, elles commencent toutes les trois par un résumé du film.

Le résumé de Télérama est court, les mots sont simples et la comprenhension accessible à l’inverse de celui de Mediapart qui peut paraitre long avec un vocabulaire plus sophistiqué.

 

Néanmoins, ces deux critiques se rapprochent par leurs styles dynamiques : l’emploi de vocabulaire lié au combat de boxe « ring », « gant » et de la musique « tempo », « timbre » apporte du dynamisme au contenu.

A l’inverse, le style de l’Express, est plus formel : le style se rapproche du journalisme en ne relatant que les faits. Le but étant d’informer mais de ne pas influencer le lecteur. Aucun effet de style est recherché.

Ce qui est commun au trois critiques c’est l’analyse de la réalisation : plan, effets de lumière …

Donc, les critiques peuvent être présentées différentes selon le support du magazine ou du site. Nous remarquons que le magazine L’Express se distingue par son style impartial, caractéristique du journalisme.

 

Quant à la clarté, les structures sont plus ou moins organisées de la même manière mais la clarté de la critique tient souvent au style du journaliste.

Cependant, dans Médiapart, l’information peut paraitre floue car trop dispersée contrairement à TELERAMA dont la structure plus concise m’apporte plus de clarté.

Quant à l’Express, le manque d’analyse personnelle ne nous permet pas d’avoir un avis préalable du film.

Donc, la clarté tient beaucoup au style et à la taille de la critique : une critique concise et bien organisée facilite la compréhension du film.

Pour conclure, je suis plus attiré par la critique de TELERAMA qui est assez concise (comme celle de l’Express) mais qui apporte beaucoup de dynamisme (à l’instar de MEDIAPART) grâce à un vocabulaire dynamique évocant la boxe, la musique, ce qui rythme les textes et qui influe sur le lecteur.