Aimé Césaire - et la négritude devient un cri poétique

Le 26 juin, la Martinique et la littérature française célèbrent le centenaire

d’ Aimé Fernand David Césaire à Basse-Pointe.

Ce poète fut également élu maire de Port-de-France et député en 1945;  Après de brillantes études, il entrera  à Hypokhâgne au Lycée Louis-Le-Grand où il fera une rencontre déterminante  :  celle de Léopold Sédar Senghor. Leur amitié durera jusqu’à la mort de ce dernier
En septembre 1934, les deux hommes fondent, avec d'autres écrivains antillais et africains, Damas, Birago Diop, le journal "L'Etudiant noir". Pour la première fois le mot « Négritude » apparaît. Ce mot a été inventé pour désigner" le rejet, celui de l'assimilation culturelle; celui d'une certaine image du noir incapable de construire une civilisation."

En 1935, Aimé Césaire, alors qu’il est admis à l’école Normale Supérieure, commence à écrire « Cahiers d’un Retour au Pays natal», une de ses œuvres majeurs.

Le site ci-dessous vous donnera l'occasion d'apprendre plus sur cet humaniste et vous permettra de tester vos connaissances en répondant à un quizz : 
http://education.francetv.fr/dossier/aime-cesaire-ecrivain-poete-et-homme-politique-o30597-aime-cesaire-une-vie-2983


Voici pour terminer une de ses poésies :

 


Chanson de l'hippocampe : 

 petit cheval hors du temps enfui

bravant les lès du vent et la vague et le sable turbulent
petit cheval
dos cambré que salpêtre le vent
tête basse vers le cri des juments
petit cheval sans nageoire
sans mémoire
débris de fin de course et sédition de continents
fier petit cheval têtu d’amours supputées
mal arrachés au sifflements des mares
un jour rétif
nous t’enfourcherons
et tu galoperas petit cheval sans peur
vrai dans le vent le sel et le varech