TPRO LETTRES (avril 2021)

LE JEU : FUTILITÉ, NÉCESSITÉ.

     

SÉQUENCE 1. SCÈNES DE JEUX ET JEUX DE SCÈNE.

      

Pourquoi éprouve-t-on le besoin de jouer ?

    

Le jeu théâtral. Le jeu théâtral fait incarner par des comédiens les personnages " de papier " de la pièce, ce qui permet au public de s'identifier. Cette identification rend ainsi possible un effet cathartique qui " libère " les spectateurs de leurs passions. Le théâtre a également pour fonction de plaire et instruire par le contenu du spectacle et le jeu des acteurs : gestuelle, mimiques, diction, costumes...

   

Les jouets. Les jouets nourrissent l'imaginaire des enfants. Improvisés ou sophistiqués, ils se métamorphosent selon les intentions des joueurs. Un jouet est également une représentation de la société des adultes, de leurs relations et de la culture où il est créé. Indépendamment de ces fonctions symboliques, le jouet est également un produit marketing soumis à des modes.

    

Le jeu et l’imaginaire surréaliste. Les artistes surréalistes se veulent en rupture avec les canons esthétiques et les démarches réalistes de certains de leurs aînés. Ils recherchent un nouvel imaginaire en laissant libre cours aux associations d'idées et de formes nées de l'inconscient, comme le pratique la psychanalyse.

    

Le jeu et ses effets psychologiques. Des psychologiques et pédagogues montrent le rôle des jeux dans la construction identitaire de chacun : des apprentissages sensoriels et moteurs pour les petits jusqu'à la socialisation et l'estime de soi pour les plus grands. Mais doit-on en conclure que les jeux de l'enfance déterminent la personnalité des adultes ?

 

Le lexique mobilisable. Noms communs et expressions. Jeu de société, individuel, collectif, jeu sérieux, jouet. Plaisir, compétition, défi, gain, perte, socialisation, addiction. Le démon du jeu, sur un coup de dé. Verbes et expressions. Jouer à, se refaire au jeu, jouer serré, le jeu n'en vaut pas la chandelle, jouer de malchance, jouer gros, jouer avec le feu, mettre en jeu, avoir du jeu.

      

SÉQUENCE 2. CORNICHE KENNEDY, DE MAYLIS DE KERANGAL, 2008.

     

Quelle est la place du jeu dans notre vie personnelle et sociale ?

 

Qu’est-ce qu’une réfutation ? La réfutation vise à prouver la fausseté d'une opinion. Dans le développement, des arguments, illustrés par des exemples, s'opposent à la thèse initiale.

 

SÉQUENCE 3. LA RÈGLE DES JEUX.

      

En quoi la règle fait-elle partie intégrante du jeu ?

     

Les formes des jeux. Jeu de règles (play). Les règles, impératives et explicitement formulées, enferment le jeu dans un système clos où tous les cas sont prévus. Jeu libre (game). Les règles sont en partie définies à l'avance, en partie inventées par les joueurs, au gré de leur imagination et de leurs envies.

    

Les modalités d’un jeu. Elles sont définies par les règles : la fonction des éléments matériels ; les actions à réaliser et leur portée ; le but du jeu, les conditions de la victoire ; le déroulement du jeu (tour de jeu, étapes...) ; les pénalités et les récompenses. Elles diffèrent selon le type de jeu et le genre de plaisir attendu (faire comme si, cumuler, agencer...).

    

La transgression des règles. La triche (du latin triccare : chercher des détours) est proche de la prestidigitation. Le tricheur enfreint la loi. Les mauvais joueurs, aussi mauvais perdants, nient l'esprit de compétition et le rôle de la chance. Parfois, jouer avec les règles, avec les limites, renforce le plaisir du jeu. Certains joueurs détournent les règles et inventent des possibilités non prévues par les créateurs du jeu.

     

Le jeu : un monde en miniature. Jouer, c'est explorer le monde réel dans un monde " en miniature ". Cet espace-temps à part, symbolique, est : délimité par les règles du jeu ; propice à l'expérience, car les rôles, qui ne sont pas définitifs, tournent pour que chacun s'essaye " à blanc " (Philippe Meirieu).

   

Qu’est-ce qu’une démonstration nuancée ? C'est un texte qui vise à prouver le bien-fondé d'une thèse que l'on justifie à l'aide d'arguments ordonnés et d'exemples pertinents. La démonstration est écrite à la 1re ou la 3e personne. On y trouve une concession à la thèse adverse, introduite par un connecteur (certes, il est vrai que...) ainsi que des modélisateurs (peut-être, il semblerait que...).

     

SÉQUENCE 4. ZEROPOLIS, DE BRUCE BEGOUT, 2002.

     

Pourquoi l'expérience du jeu à Las Vegas peut-elle mener à l’aliénation ?

     

L’essai. On appelle " essai " un ouvrage qui propose une réflexion, confronte des opinions, expose un point de vue personnel sur un sujet. On y trouve : la présence directe ou indirecte de la première personne (" je ", " nous ") ; des modalisateurs (adverbes de jugement, certains modes comme le conditionnel) ; un lexique valorisant ou dévalorisant ; le présent de l'écriture dit d'énonciation.

     

Image dénotée/image connotée. Dénotation : elle correspond au sens premier d'une image. Il suffit ici de décrire ce que l'on voit au premier regard. Connotation : elle correspond au sens caché, au second degré de lecture de l'image. Il faut ici interpréter ce que l'on voit, ce qui nous est dit.

    

Qu’est-ce qu’un écrit délibératif ? C'est un écrit dans lequel on pèse le pour et le contre, la thèse et l'antithèse qui s'opposent, avant de prendre soi-même position au travers d'un avis personnel.

    

Le lexique mobilisable. Probabilités, société de consommation, pari, noms de jeux, noms de sites, prise de risque, addiction, aliénation, adrénaline, " fun ", surendettement, gains, loterie, piège, société du jeu, défi, pertes, drame.

     

BAC PRO : sujet guidé.

     

Ma démarche pour préparer les questions de lecture. Sur les documents du corpus, j'entoure les sources, je souligne les mots-clés et les passages importants. Je surligne dans les consignes les mots essentiels. Je repère les éventuelles sous-questions. J'écris sous chaque question des éléments de réponse. Je recopie au propre mes réponses bien rédigées.

    

Ma démarche pour préparer la consigne d’ecriture. Je souligne dans le sujet les mots importants. Je cherche des éléments du corpus pour enrichir mes arguments et exemples. Je complète le plan du devoir à l'aide du schéma. Je transforme ma prise de notes en un texte correctement rédigé.

    

Ma démarche pour préparer les questions de lecture. Sur les documents du corpus, j'entoure les sources, je souligne les mots-clés et les passages importants. Je surligne dans les consignes les mots essentiels. Je repère les éventuelles sous-questions. J'écris sous chaque question des éléments de réponse. Je recopie au propre mes réponses bien rédigées.

    

Ma démarche pour préparer la consigne d’écriture. Je souligne dans le sujet les mots importants. Je cherche des éléments du corpus pour enrichir mes arguments et exemples. Je complète le plan du devoir à l'aide du schéma. Je transforme ma prise de notes en un texte correctement rédigé.

     

SENDRE-HAIDAR Michèle (Dir.), Cahier de français. Le jeu : futilité, nécessité, Paris, Foucher, avril 2021.

 

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