TPRO LETTRES (avril 2021)

OBJET D'ÉTUDE. VIVRE AUJOURD'HUI : L'HUMANITÉ, LE MONDE, LES SCIENCES ET LA TECHNIQUE.

     

ENTRÉE EN MATIÈRE.

    

L'humanité. Ensemble des hommes et des femmes vivant sur la Terre. Sentiment de bonté, de bienveillance à l'égard des individus.

Le monde. Espace géographique représenté par la Terre, l'univers, le cosmos. groupe possédant des caractéristiques communes comme les humains, les animaux, les choses...

Les sciences et la technique. Sciences : somme des connaissances humaines dans différents domaines. Technique : application des sciences et transmission des savoirs.

      

SÉQUENCE 1. MESSAGES À LA JEUNESSE. GROUPEMENT.

    

Lecture. Nous reconnaissons-nous dans les valeurs humanistes de nos aînés ?

1. Émile Zola : Lettre à la jeunesse, 1897.

Cet extrait est tiré de la Lettre à la jeunesse rédigée à la suite de la condamnation du capitaine Dreyfus pour haute trahison. Victime d'une erreur judiciaire et d'antisémitisme, ce dernier est condamné au bagne à perpétuité. Émile Zola est bouleversé de voir des jeunes gens parmi les manifestants qui insultent avec violence Dreyfus et ses défenseurs. En réaction, l'écrivain publie le 14 décembre 1897 cette lettre restée célèbre.

     

2. Amadou Hampâté Ba : " Lettre à la jeunesse ", 1985.

     

3. Rudyard Kipling, " If ", 1910.

Rudyard Kipling a écrit ce poème en 1910 à l'attention de son unique fils, John, âgé alors de 13 ans.

    

Le point.

     

La lettre ouverte. Texte qui, bien qu'adressé à une ou plusieurs personnes en particulier, est exhibé publiquement afin d'être lu par un plus large groupe. Les destinataires sont souvent identifiés : hommes politiques, décideurs, groupes sociaux...

D'autres formes de messages publics. L'allocution : discours bref adressé à un public précis. Le tract : feuille de papier imprimée distribuée gratuitement ou collée aux murs. La pétition : requête d'un groupe pour obtenir réponse à une réclamation. L'affiche.

Les notions de valeur et de contre-valeur. Valeur : ce qui guide positivement le jugement et les actes des individus et des sociétés (ex. : la tolérance). Contre-valeur : ce qui guide plutôt négativement nos actes et que l'on combat (ex. : l'intolérance). Les valeurs, souvent universelles ou individuelles, sont le fruit d'un héritage familial, social, culturel ou civilisationnel.

Des contextes et visées. Tout message porteur de valeurs est produit dans une situation politique et/ou sociale (injustices, conflits, coups de force, violences...). Certains dénoncent, pointent du doigt, accusent, appellent à une réaction... D'autres visent à faire agir ou réagir.

 

En écho. L'art, une autre forme de lettre ouverte.

Comment certains artistes contemporains nous interpellent-ils sur le monde actuel ?

        

Isaac Cordal, Follow the leaders, 2015.

Lorenzo Quinn, Support, 2017.

Vaughin Bell, Local Homes, 2018.

Olapur Eliasson et Minik Rosing, Ice Watch, 2014.

   

Expression. Écrire une pétition pour agir ensemble. Une pétition de Malala YousafzaI.

       

Votre sujet.

     

Après avoir lu le texte ci-dessous, à votre tour, vous vous adressez à la jeunesse d'aujourd'hui dans une pétition. Celle-ci dénoncera une injustice et appellera à réagir. Elle précisera la ou les formes pacifiques et citoyennes de cette action. Proposez cette pétition à la signature de vos camarades et celle qui en aura reçu le plus grand nombre remportera le premier prix. Elle pourra être publiée sur un site de pétitions en ligne et peut-être sera-t-elle à nouveau signée par d'autres jeunes.

    

Pour réussir.

   

Respectez la situation de communication. Présentez la jeunesse à qui vous vous adressez. Choisissez les pronoms pour lui parler : tutoiement ou vouvoiement. Insérez le mode impératif dans un passage du texte. Exprimez-vous à la première personne : " je " ou " nous ".

Définissez la visée de votre pétition. Déterminez votre (ou vos) objectif(s) : défendre une idée ? Sensibiliser à une cause ? Donner votre opinion sur un sujet d'actualité ? répondre à une question posée à l'occasion d'une controverse ? S'interroger publiquement ? Dénoncer une injustice ? Appeler à manifester ? Obtenir une réparation ou un droit ?

Maîtrisez votre sujet. Présentez précisément le but de la pétition. Abordez des connaissances au sujet de ce qui vous a poussé(e) à pétitionner. Trouvez des arguments et contre-arguments pour inviter à agir ou réagir. Prévoyez d'intégrer des exemples précis, des faits qui illustreront vos affirmations. Intégrez le mode d'action pacifique que vous proposez aux jeunes et donnez un rendez-vous précis pour votre action citoyenne.

Soignez votre présentation et votre style. Utilisez un lexique approprié (celui des valeurs évoqué page 60 par exemple). Pensez la construction générale de votre texte, son plan et sa conclusion. Rédigez des interpellations (des pronoms comme " toi ",, " vous ", suivis des subordonnées relatives, des vocatifs comme " ô ", des interjections comme " oui " ou " non ", etc.). Notez aussi des questions pour interpeller le destinataire. Intégrez des anaphores (répétitions régulières de structures ou de mots). jouez avec la typographie : polices de caractères, gras, majuscules, surlignés, etc. Insérez une ou des images.

     

 

SÉQUENCE 2. UNE DYSTOPIE CONTEMPORAINE. PARCOURS DANS L'OEUVRE.

La servante écarlate, Margaret Atwood.

   

Lecture. Sur quels éventuels dangers nous alerte ce roman de science-fiction ?

       

Présentation du roman.

1. " Ce n'est qu'une simple transaction commerciale ".

Dans la société très hiérarchisée de Gilead, l'héroïne du roman a été affectée dans la maison du Commandant Fred Waterford et de son épouse, Serena Joy. Son unique tâche, comme toutes les Servantes " écarlates " : donner un enfant au couple. Propriété du Commandant, elle prend temporairement le prénom de son maître : Defred.

      

2. " Béni soit le fruit ".

Outre leur mission procréatrice, les Servantes sont autorisées à sortir pour acheter les courses demandées par les Marthas chargées de faire la cuisine et le ménage. Dans cette scène, Defred part en ville avec son binôme imposé, Deglen, car toute promenade solitaire leur est interdite.

       

3. " Ma nudité me semble maintenant étrange ".

Defred doit bientôt être fécondée par le Commandant dans la chambre des époux. Elle prend un bain, assistée par Cora, l'une des Marthas de la maison.

       

4. " Vous êtes les troupes de choc ".

Les Servantes écarlates doivent aussi aider à l'accouchement de leurs comparses. Dans cette scène, Defred assiste Dewarren.

     

5. " Les femmes n'ont plus droit à la propriété ".

Defred se remémore l'avénement du régime de Gilead, alors qu'elle vivait heureuse avec les siens dont elle a été séparée : son mari Luke, sa fille, sa mère et son amie Moira.

    

6. " Que ceci soit ma fin ou un nouveau commencement ".

Alors qu'elle a noué une liaison avec Nick, le chauffeur du Commandant, et qu'elle est enceinte de lui, Defred s'interroge sur son avenir dans la maison quand surgit un véhicule de police d'État.

    

Le point.

   

La science-fiction. Genre romanesque dont les actions se déroulent dans un futur ou un monde imaginaire. Quelques sous-genres de la SF : l'anticipation, le space opera, la dystopie, le cyberpunk, le post-apocalyptique, l'uchronie, le steampunk, etc...

Les dystopies et le réel. Les dystopies évoquent des sociétés imaginaires totalitaires où les citoyens sont privés de libertés. Elles dénoncent une idéologie, un système politique ou social et font réfléchir sur les évolutions du monde et ses dérives. On y retrouve donc souvent des allusions aux aspects négatifs du réel.

Le traitement du temps. Parfois les romans de SF sont précisément datés (par exemple, l'histoire se passe en 3221) - ce qui n'est pas le cas dans La Servante écarlate. Sinon l'histoire racontée fait souvent référence à l'ancien monde sous la forme narrative de " retours en arrière " signalés par le changement des temps verbaux (présent, passé) et des repères temporels (" auparavant ", etc.).

 

En écho. Des utopies du passé.

Ces écrits imaginaires nous font-ils encore rêver aujourd'hui ?

      

François Rabelais, Gargantua, 1534.

Voltaire, Candide, 1759.

Charles Fourier, L'harmonie universelle et le Phalanstère, 1849.

   

Expression. Imaginer une ville du futur idéale. Des exemples de villes futuristes réelle ou imaginaire.

      

Votre sujet.

     

À la manière des auteurs d'utopies étudiées dans la séquence, décrivez en une quarantaine de lignes votre ville du futur idéale en détaillant au choix les caractéristiques suivantes : portrait des habitants, vie sociale, lieux d'habitation, espaces de travail, modes de transport, aires de loisirs... Vous donnerez envie au lecteur d'habiter cette ville et critiquerez implicitement ce qui vous déplaît dans les villes d'aujourd'hui.

    

Pour réussir.

    

Identifiez votre lieu. Nommez la ville : son nom peut être réel ou inventé. Situez-la dans le temps (par exemple en 2104) et dans l'espace (un lieu géographique connu ou non).

Choisissez la situation d'énonciation. À la 1ère personne (" je ") : Je viens d'arriver en... à... et je suis d'abord frappé(e) par... Le lecteur découvre le lieu par vos yeux, en suivant votre déplacement. À la 3e personne (" il/elle ") : idealtown : tel est son nom. Elle... Le lecteur ou la lectrice découvre le lieu en vision panoramique.

Caractérisez ses particularités. Sur le plan architectural : comment son les habitations ? Sur le plan urbanistique : comment se déplace-t-on ? Sur les habitants : comment vivent-ils dans cet espace urbain ? Quelles sont leurs occupations ? Sur des bâtiments symboliques : que disent-ils implicitement sur cette époque ?

Suggérez la visée. Votre texte doit impérativement : donner à rêver au lecteur qui doit avoir envie d'habiter dans cette ville ; critiquer certaines villes actuelles en révélant implicitement leurs défauts.

Soignez votre rédaction et votre présentation. Structurez votre rédaction à l'aide d'indicateurs spatiaux : à gauche, face à, en haut, etc. Nommez précisément certains éléments en les décomposant : un immeuble d'une trentaine d'étages... À chaque niveau... Enrichissez votre rédaction à l'aide d'adjectifs qualificatifs (des vitraux splendides...), de compléments de détermination (de verre taillé), de relatives (qui rayonnent...). Respectez la situation d'énonciation du début à la fin de votre description : mêmes pronoms personnels et temps verbaux. Mettez en page votre écrit en consacrant un paragraphe par élément ou partie décrits.

      

   

SÉQUENCE 3. DES ESSAIS ENGAGÉS. GROUPEMENT.

    

Lecture. Comment des essayistes nous aident-ils à penser les mutations de notre monde ?

1. Cyril Dion, Petit manuel de résistance contemporaine, 2018.

    

2. Edgar Morin, Changeons de voie, 2020.

Cet intellectuel a publié son essai Changeons de voie à 99 ans, alors que la population mondiale subissait les conséquences sanitaires et économiques de la pandémie du coronavirus. Au premier chapitre, l'écrivain analyse philosophiquement les évolutions de l'humanité, avant de proposer dans la suite de l'ouvrage des solutions pour remédier aux difficultés actuelles.

    

3. Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir, D'un monde à l'autre. Le temps des consciences, 2020.

Quelques mois après le livre d'Edgar Morin, est sorti un autre essai, D'un monde à l'autre, co-écrit par deux écologistes de renom. Au début de l'avant-propos, les auteurs extraient des citations d'une lettre du romancier Romain Gary adressée à un éléphant, puis ils exposent leurs espoirs pour le monde à venir.

    

Le point.

   

L'énonciation des essais. Les auteurs : des personnalités reconnues. Utilisation privilégiées du " nous " plutôt que du " je " : les auteurs parlent au nom de la communauté de pensée et d'action du groupe auquel ils appartiennent.

Les contenus des essais. Sujets divers qui déterminent leur catégorie : sciences et techniques, politique, éducation, psychologie, économie, philosophie... Textes portant souvent sur des questions en débat pour lesquelles leurs auteurs s'engagent.

Le type de texte dominant. Un essai est un texte principalement argumentatif. Sur un thème donné, l'auteur soutient une thèse. Il l'explique et convainc ses lecteurs par des arguments d'autorité (citations d'experts, chiffres, etc.). Il persuade aussi par des récits et anecdotes plus personnels.

Les visées. Inciter les lecteurs à réfléchir sur le thème et la thèse défendue. Participer ainsi au débat parfois controversé sur le sujet traité. Faire agir son public pour mettre en oeuvre ce qui est soutenu et argumenté de manière raisonnée.

     

En écho. De l'intelligence artificielle au transhumanisme.

Quels effets pour notre vie présente et future ?

    

Des exemples d'utilisation de l'intelligence artificielle.

Gros plan : l'intelligence artificielle (IA). L'intelligence artificielle est un système informatique complexe qui simule une ou plusieurs fonctions liées à l'intelligence humaine : le raisonnement, la planification et la créativité. L'ordinateur reçoit des données ou data (big data si elles sont innombrables) déjà préparées ou collectées via ses capteurs (une caméra, par exemple), puis il les analyse et réagit. L'IA mobilise des algorithmes, c'est-à-dire des ensembles de règles opératoires pour résoudre un calcul. Elle se distingue de la robotique qui, elle, met en oeuvre concrètement (robots-machines ou androïdes) les données de cette technoscience.

      

Jean Mariani et Danièle Tritsch, lejournal.cnrs.fr, 2018.

    

Expression. Présenter et débattre des usages du numérique. Des exemples d'utilisation du numérique.

    

Votre sujet.

      

Le numérique englobe à la fois l'informatique, les télécommunications (radio, télévision, téléphone, ordinateur) et Internet. Documentez-vous sur les usages du numérique dans votre vie quotidienne en exploitant les exemples ci-dessous ou en vous appuyant sur d'autres exemples de votre choix. Avec l'aide de votre professeur(e), vous présenterez ces innovations techniques objectivement, puis vous débattrez de leurs avantages et inconvénients possibles.

     

Pour réussir.

   

Répartissez-vous les thèmes. Par groupes de 3, 4 ou 5, selon l'effectif de votre classe, choisissez un des thèmes ci-contre ou un autre sujet.

Documentez-vous. Informez-vous sur le sujet choisi : une recherche sur Internet s'impose ! Cherchez les mots-clés pertinents. Sélectionnez un ou deux articles utiles. Notez sur une fiche les caractéristiques des exemples retenus, sans oublier les sources des documents. Listez aussi les avantages et risques possibles que vous exploiterez durant le débat. Appuyez-vous surtout sur des arguments d'autorité (chiffres, analyses, citations).

Présentez votre thème. Caractérisez par un exposé de 5 minutes environ l'usage du numérique que vous avez choisi. Soyez objectif ! Créez éventuellement un court diaporama.

Engagez-vous dans le débat. Après les exposés, échangez collectivement pour montrer les avantages mais aussi les risques que certaines innovations peuvent entraîner. Par exemple, débattez autour de ces questions : apprend-on aussi bien à distance qu'en présentiel ? Les produits achetés en ligne correspondent-ils toujours à nos attentes ? Certains jeux en ligne ne sont-ils pas addictifs ? Comment gérer leurs effets sur les apprentissages ? La géolocalisation ne peut-elle pas réduire nos libertés individuelles ?

Quelques conseils pour l'oral. Parlez lentement et d'une voix audible et posée. Utilisez un lexique spécialisé sur le sujet traité. Écoutez-vous les uns et les autres. Ne coupez pas la parole de vos camarades ! Reformulez certains propos pour être sûr(e) d'avoir bien compris.

     

SÉQUENCE 4. UN CONTE HUMANISTE. LECTURE INTÉGRALE.

La plus précieuse des marchandises, Jean-Claude Grumberg.

   

Lecture. Quelle leçon d'espoir et d'humanité nous donne le conteur ?

     

1. L'auteur et son oeuvre.

2. Votre questionnaire de lecture intégrale.

3. Presque comme un conte : l'ouverture du récit.

4. L'intrusion de la réalité historique.

5. Les figures symboliques des personnages.

6. Tout est bien qui finit bien ?

7. Les visées du conte.

     

Le point.

   

Conte. Définition : récit généralement bref et relatant des faits imaginaires. Caractéristiques : repères de temps et de lieux imprécis ; personnages stéréotypés : simplicité de l'intrigue ; fin heureuse. Différents types de conte : merveilleux, philosophique, fantastique.

Historicité et universalité. L'historicité est le caractére de ce qui est historique, de ce qui est attesté par l'histoire. Ce concept signifie qu'un événement a vraiment eu lieu et qu'il ne s'inscrit pas dans une tradition légendaire. L'universalité relève de ce qui est commun à l'ensemble des groupes humains, indépendamment des lieux et du temps.

Transmission et mémoire. Transmettre la mémoire d'événements historiques est un enjeu essentiel. Le conte, qui peut avoir une portée universelle, est un moyen de transmission aux générations futures.

     

En écho. Les nouveaux visages de l'engagement.

Comment et pourquoi sont-ils entrés en résistance ?

    

Carola Rackete, Il est temps d'agir, 2020.

Cédric Herrou, Change ton monde, 2020.

   

Expression. Démontrer la nécessité de la solidarité et de l'altruisme. Votre documentation.

   

Votre sujet.

   

Dans le conte La Plus Précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg et à travers vos lectures et vos expériences, vous avez pu apprécier l'importance des valeurs humanistes. Dans un texte organisé, vous démontrez que les valeurs d'altruisme et de solidarité sont plus que jamais nécessaires. Pour enrichir votre argumentation, vous pouvez exploiter les documents ci-dessous, d'autres textes du manuel ou des supports étudiés avec votre professeur(e).

      

Pour réussir.

   

Définissez le type d'écrit attendu. La démonstration : est un écrit argumentatif ; vise à montrer, à prouver que quelque chose est vrai et fondé ; nécessite un raisonnement rigoureux.

Analysez les termes du sujet. Relevez les mots-clés employés dans l'énoncé du sujet. Recherchez leur définition et notez des synonymes.

Préparez au brouillon votre argumentation. Reformulez la thèse que vous allez défendre. Listez les arguments qui permettent de démontrer la thèse que vous soutenez. Illustrez-les avec des exemples précis. Variez les types d'arguments et d'exemples : ils peuvent être historiques, psychologiques, littéraires, ou encore liés aux expériences que vous avez vécues.

Structurez votre rédaction. Dans l'introduction, annoncez le thème et reformulez le sujet. Dans le développement, organisez vos arguments et leurs illustrations dans plusieurs paragraphes. Rédigez une brève conclusion.

Utilisez les procédés adéquats. Utilisez des verbes d'opinion. Attention aux modes verbaux qui les suivent. Employez des connecteurs variés et adaptés. Adoptez une énonciation à la 3e personne. Évitez les répétitions en utilisant des synonymes.

 

Pour le plaisir de lire et de débattre.

" Wood'stown ", Alphonse Daudet.

   

Bilan.

   

ACCOMPAGNEMENT-CONSOLIDATION. LANGUE.

Le lexique des valeurs et contre-valeurs.

Domaines. Une valeur peut être : morale : la dignité ; politique : la liberté ; sociale : la solidarité.

Abstraction. Le vocabulaire des valeurs est abstrait. Il correspond à ce qui n'existe que sous forme d'idée, une réalité perçue par l'intellect, l'âme, le coeur... Il s'oppose au vocabulaire concret correspondant à celui d'une réalité perçue par les cinq sens.

Antonymes.Un antonyme est un mot dont le sens est opposé à celui d'un autre mot. Une valeur s'oppose souvent à une autre valeur : une contre-valeur. L'antonyme peut être repéré par le préfixe d'opposition qui le compose : in-, il-, anti-, contre-.

Suffixes. Les mots évoquant des valeurs finissent souvent par des suffixes comme : isme : professionalisme, humanisme ; -té : égalité, fraternité, fidélité...

     

Le lexique des sciences et techniques.

Sa formation. Avec des mots dérivés fabriqués par ajout(s) de préfixe et/ou suffixe à un autre terme : exoplanète. Avec des mots composés obtenus par association de mots indépendants ayant chacun une signification. Leur association produit un troisième mot ayant un sens différent : cerveau-machine. Avec des sigles formés par les initiales de divers mots : OGM. Avec des mots empruntés aux langues étrangères, comme l'anglais (anglicisme) : smartphone. Avec des néologismes : mots nouveaux ou dont le sens a été détourné : pucé.

Son utilisation. Ce lexique s'enrichit au fil des découvertes scientifiques et des innovations technologiques. Il est employé surtout dans les essais et les revues scientifiques pour informer ou expliquer. On le retrouve aussi dans les oeuvres de science-fiction pour rendre réaliste le récit ou enrichir l'imaginaire du lecteur.

     

Le lexique sur l'argumentation.

Le thème et la thèse. Le thème d'une argumentation représente le sujet traité. Il est général et objectif. La thèse répond à une problématique et exprime l'opinion subjective de l'auteur(trice) sur le thème.

L'argumentaire. Pour justifier la thèse, il est composé : d'arguments : " idées-preuves ", d'exemples : cas concrets.

Les types d'arguments et d'exemples. Les arguments et exemples d'autorité : recherches et prises de position incontestables d'experts. Le vécu personnel, les valeurs et les croyances de celui ou celle qui argumente.

L'argumentation et ses visées. L'argumentation est l'acte d'argumenter. Son but est de contredire et modifier l'opinion, implicite adverse afin d'obtenir l'adhésion du public. Deux stratégies : persuader en s'adressant aux affects de l'interlocuteur et/ou convaincre en visant sa raison.

     

Des procédés pour interpeller.

Les marques de l'énonciation. Les pronoms de la 2e personne (tu, vous). Les pronoms de la 1ère personne du pluriel (nous) : le lecteur est associé à l'auteur. Les modes verbaux : l'impératif (voyez..., écoute...), le subjonctif après l'adverbe exclamatif " que " (ou " qu' ") : qu'ils aillent où ils veulent ?

La construction des phrases. Avec un présentatif " voici..., " voilà ", " c'est... qui ". Les phrases interrogatives et exclamatives en général. La question rhétorique : l'auteur pose une question à laquelle il ne répond pas car la réponse est évidente. Les répétitions ou reprises. Les apostrophes et le " ô " vocatif.

Le lexique. Les interjections : ah, oh ; pour l'approbation ou la négation : oui, non ; pour la déploration : hélas. Le lexique affectif et d'opinion : j'aime, je m'oppose... Des formules : pour les prises de position ; pour l'accord ou le désaccord : pour exprimer une réserve.

      

L'insertion directe et indirecte des citations.

Les fonctions et la rédaction des citations. Les citations sont des discours rapportés par l'énonciateur du texte. Elles sont construites de manière directe ou indirecte et elles légitiment souvent une explication ou un argument.

Les citations directes. Elles sont : soit brèves : un mot ou groupe de mots est inséré dans la phrase de l'énonciateur ; soit plus longues : une verbe de parole introduit par des deux-points les propos ou les conclut avec une virgule. Des crochets signalent les coupes dans une longue citation.

Les citations indirectes. Elles sont construites : soit avec une principale suivie d'une subordonnée complétive introduite par " que " ; soit avec une principale suivie d'une subordonnée interrogative indirecte. Pour préciser qui parle, on insère parfois entre crochets l'identité de celui dont l'énonciateur rapporte les propos.

     

Les marques d'opinion dans un énoncé.

Des procédés pour exprimer un jugement.

Les modalisateurs. Des mots ou groupes de mots qui renvoient à l'opinion de l'énonciateur.

Le lexique évaluatif. Selon la thèse soutenue, des termes : mélioratifs, péjoratifs.

Les modes verbaux. Pour exprimer : la certitudes (l'indicatif) ; le souhait, l'hypothèse, le doute (le conditionnel et le subjonctif) ; l'injonction, l'ordre (l'impératif).

Des figures de style. Des répétitions, énumérations et gradations ; des images poétiques (comparaisons, métaphores, personnifications, hyperboles) ; des antiphrases ironiques.

Des types de phrases. Pour exprimer des sentiments : des phrases exclamatives. Pour formuler de vraies ou fausses questions : des phrases interrogatives.

     

De la cohésion à la cohérence d'une argumentation.

Les procédés de cohésion d'un texte.

Les repères spatiaux et temporels. Ces indicateurs spatiaux et temporels contextualisent l'argumentation. Les temps verbaux utilisés doivent correspondre aux repères temporels.

Les connecteurs logiques. Ce sont des adverbes, des conjonctions de coordination et de subordination qui permettent de suivre un raisonnement. Ils ont différentes valeurs (énumération, opposition, cause...) et associent des propositions et des phrases entre elles.

Les mots de reprise nominale et pronominale. Ce sont des noms, groupes nominaux ou pronoms qui évitent les répétitions et soudent aussi l'énoncé.

     

Défendre, réfuter, nuancer une thèse.

Des procédés d'écriture.

Pour défendre une thèse. On argumente son opinion et/ou on approuve celle d'un(e) autre. Procédés d'écriture : lexique valorisant, modalisateurs d'adhésion, phrases plutôt affirmatives avec des exclamations possibles, modes verbaux indicatif et impératif fréquents, interjections positives.

Pour réfuter une thèse. On rejette l'opinion d'un(e) autre en argumentant, on s'y oppose. Procédés d'écriture : lexique dévalorisant, modalisateurs d'opposition, phrases plutôt négatives avec des exclamations possibles, modes verbaux indicatif et impératif fréquents, interjections négatives.

Pour nuancer une thèse. On concède la justesse de certains arguments sur l'opinion opposée à la sienne. Procédés d'écriture : lexique plus abstrait et mesuré, modalisateurs de concession, phrases affirmatives ou avec des négations partielles, peu d'exclamations, mode verbal conditionnel, peu ou pas d'interjections.

   

CO-INTERVENTION.

Lire et dire le métier.

 

Confronter son vécu professionnel à des fictions.

 

Quelques fictions sur le monde du travail.

    

     

Lire et dire le métier.

 

Interpréter une enquête sur le travail et ses évolutions.

 

Pour organiser un sondage.

    

 

Écrire et dire le métier.

 

Écrire et jouer des saynètes professionnelles.

 

Écrire et jouer un dialogue.

    

CHEF-D'OEUVRE.

Créer des chefs-d'oeuvre pour un cabinet de curiosités professionnelles.

Un projet collaboratif, pluridisciplinaire et modulable.

   

Pour le plaisir de philosopher & de débattre.

Travailler moins, est-ce mieux vivre ?

    

SE PRÉPARER AU BAC PRO.

Méthode 1. Découvrir l'épreuve écrite du bac pro.

Représentez-vous les conditions de l'épreuve.

Sa durée : 3 heures.

Son coefficient par rapport à la sous-épreuve d'histoire-géographie-EMC : 2.5.

Les liens avec l'objet d'étude et la problématique du programme limitatif.

Sa note globale : sur 20.

Le matériel utile.

Caractérisez ses éléments.

Le corpus : un ou des textes, souvent illustrés par une ou des images.

Les consignes : compétences de lecture : 4 à 5 questions ; compétences d'écriture : un sujet de rédaction à visée argumentative.

Informez-vous sur les critères d'évaluation.

Pour les compétences de lecture : maîtriser la lecture et exercer son esprit critique ; adapter sa lecture à la diversité des textes et des images.

Pour les compétences d'écriture : voir le second paragraphe du sujet d'expression ci-contre.

    

Méthode 2. Maîtriser le lexique des consignes d'examen.

Pour différencier les mots interrogatifs :

Caractérisez-les :

Ce sont des adjectifs (quel... ?), des pronoms (que ?), des adverbes (quand ?), interrogatifs.

Ils sont simples (qui ?) ou composés (lequel ?).

Ils introduisent une question (qui parle ?) ou sont placés après un verbe (expliquez pourquoi).

Interprétez leur signification :

Que... ? Qui ... ? Quels effets... ? En quoi... ? On relève, identifie, caractérise des éléments.

Quand... ? À quels moments... ? Dans quel lieu... ? Où... ? On situe dans le temps et dans l'espace.

Pourquoi... ? Dans quel but... ? À cause de quoi ? On explique, démontre, justifie.

Comment... ? De quelle manière... ? On analyse des procédés d'écriture.

    

Pour comprendre les verbes de consigne :

Distinguez leur sens :

Citez..., relevez... : on recopie des mots, des courts passages.

Reformulez... : on réécrit avec ses propres mots.

Identifiez... : on nomme un procédé, un lieu, un personnage.

Caractérisez... : on qualifie des éléments en les relevant.

Expliquez... : on donne la cause, on définit le sens.

Explicitez... : on clarifie un mot, une expression.

Montrez... : on présente sans juger.

Justifiez... : on prouve une explication, une interprétation.

Argumentez... : on démontre, on réfute un jugement, une opinion.

Reliez..., confrontez..., comparez... : on met en relation des citations, des documents.

     

Méthode 3. Comprendre et interpréter les documents.

Pour comprendre les supports :

Identifiez leur genre : pour un texte : roman, théâtre, poésie, essai, presse... ; pour une image : tableau, dessin, photographie...

Analysez leurs sources : auteur(trice), titre, date de parution ou de création.

Formulez leur contenu : pour un texte : l'histoire et/ou les idées ; pour une image : les éléments qui la composent et ce qu'ils suggèrent.

Explicitez la ou les intentions dominantes de l'auteur(trice) : informer/expliquer, faire rêver, amuser, dénoncer...

    

Pour caractériser les questions :

Leur nature : fermée (oui/non) ? ouverte ? (pourquoi, comment ?, etc.)

Leurs éléments : le thème; le mot interrogatif ; le verbe de consigne, les parties éventuelles.

Leur(s) visée(s) : évaluer votre compréhension des supports ? Vos connaissances littéraires ? Stylistiques ?

    

Pour bien répondre :

Reprenez des éléments de la question.

Respectez ses éventuelles parties.

Citez des extraits avec des guillemets et, si besoin, entre parenthèses.

Utilisez le lexique spécialisé de la littérature et de la stylistique.

Vérifiez si tous les éléments de la question ont bien été traités.

    

Méthode 4. Confronter les documents d'un corpus.

Pour relier les documents :

Étudiez leurs points communs et différences : les natures et genres des supports ; leur thème en lien avec l'objet d'étude et le programme limitatif : les intention(s) des auteurs(trices) : informer, dénoncer, faire rêver, amuser, défendre... ; les registres des documents : humoristique, pathétique, polémique... ; leur époque de création ou publication. Observez les sources.

Surlignez et annotez le corpus.

    

Pour bien répondre à la question de confrontation.

Légendez la question.

Structurez votre réponse en 1, 2 ou 3 paragraphes selon les parties de la question.

Aidez-vous de vos réponses aux questions qui précèdent.

Exploitez vos notes sur l'étude du corpus.

Reprenez des mots importants de la question.

Citez éventuellement des passages pour argumenter votre réponse. N'oubliez pas les guillemets.

Exprimez-vous sans utiliser " je " et sans jugement personnel.

    

Méthode 5. Construire et rédiger une démonstration nuancée.

Pour légender la consigne d'écriture : le thème, la question posée, le type d'écrit attendu, vos supports de réflexion.

    

Pour organiser votre brouillon :

Recopiez le thème du sujet, la question et notez votre opinion.

Séparez et complétez les deux parties de l'argumentaire : partie 1, partie 2.

Diversifiez les références des arguments : géographique, politique, littéraire, etc. Aidez-vous de vos expériences.

Utilisez une mise en page aérée, des numéros, des signes, des abréviations... selon vos besoins.

Surtout, ne rédigez pas tout !

   

Pour écrire votre démonstration nuancée.

L'introduction.

Citez l'auteur, le titre de l'oeuvre et soulignez-le.

Reformulez le thème et la question posée.

Utilisez " je ", " me ", " mon ", " moi " car on demande votre opinion.

      

Le développement.

Le premier paragraphe début par un connecteur de concession (certes, il est vrai que...), le second par un connecteur d'opposition (mais, pourtant, cependant...).

Des connecteurs d'énumération (tout d'abord, puis, enfin...) et explicatifs (de fait, en effet...) enchaînent les arguments.

Des exemples introduits par des formules (comme l'affirme, pour exemple...) ou encadrés par des parenthèses illustrent les arguments.

   

La conclusion.

Commencez-la par c'est pourquoi, par conséquent, pour conclure, etc.

Répondez à la question introductive.

Synthétisez brièvement votre argumentaire.

     

Méthode 6. Diversifier et illustrer les arguments.

Pour enrichir votre argumentaire :

Légendez le sujet d'examen.

Reformulez les points essentiels du sujet (thème et questions).

Prenez position en notant brièvement votre thèse.

Cherchez des arguments ou idées-preuves variés.

Illustrez les arguments par des exemples concrets. Ce sont : des faits vécus par vous ou vos proches ; des films, séries, livres, chansons ; des oeuvres d'art (dessins, tableaux, sculptures), des expositions ou spectacles.

    

Pour bien rédiger votre argumentaire :

Reformulez clairement le thème, la question posée et la thèse que vous défendrez.

Sélectionnez vos arguments et exemples selon votre stratégie : pour convaincre en s'adressant à la raison de votre destinataire ; pour persuader en s'adressant à ses émotions. Une même argumentation mêle souvent les deux types de stratégies.

Hiérarchisez vos arguments et exemples selon leur efficacité : du moins au plus important selon le destinataire ; du particulier au général pour toucher un large public.

Enchaînez vos arguments et exemples avec des connecteurs logiques : en effet, certes, de plus, mais, c'est pourquoi...

    

Méthode 7. Améliorer l'expression écrite.

Pour respecter l'orthographe lexicale.

Utilisez un dictionnaire (papier ou en ligne), un correcteur d'orthographe, un manuel...

Observez comment sont construits les mots en vous aidant des familles de mots.

Ne confondez pas les homophones lexicaux.

     

Pour respecter l'orthographe grammaticale.

Vérifiez les chaînes d'accord : entre déterminant, nom, adjectif (singulier/pluriel, masculin, féminin) ; entre le sujet (personne et genre) et le verbe. Attention aux accords des participes passés avec être ou avoir !

 Ne confondez pas les homophones grammaticaux : a/à, on/ont, se/ce, travail/travaille, etc ; er ou ê (-ée, -és, -ées) : terminaisons verbales des verbes du premier groupe.

Sachez conjuguer les temps et modes verbaux selon leur forme simple ou composée.

    

Pour rédiger des phrases correctes :

Identifiez la nature des phrases. La phrase simple, la phrase complexe ; indépendantes (juxtaposées ou coordonnées) ; une ou des principales ; une ou des subordonnées ne pouvant fonctionner seules.

Ponctuez à bon escient : avec une ponctuation forte à la fin d'une phrase ; avec une ponctuation faible entre certains mots, groupes de mots ou propositions.

Distinguez les questions. Interrogation directe, indirecte.

N'oubliez pas le ne/n' des phrases négatives.

Évitez les lourdeurs et les mots familiers.

     

Méthode 8. Connaître les critères d'évaluation de l'épreuve écrite.

Pour l'évaluation des questions : 

Différenciez le barème total (10 points) de celui correspondant à chaque question. La notation peut varier selon le sujets.

Repérez la progression du questionnement : le candidat répond à des questions qui cheminent de la compréhension et de l'interprétation vers la confrontation des différents éléments du corpus.

Respectez l'ordre des questions pour répondre. Les trois premières concernent chaque document. La dernière met en relation les documents du corpus.

Anticipez les critères de notation du correcteur ou de la correctrice en décomposant le barème et en annotant les questions.

Relisez vos réponses pour vérifier si toutes les sous-questions ont bien été traitées.

     

Pour l'évaluation de la rédaction :

Légendez le sujet.

Reformulez les trois entrées de la grille : l'écrit demandé est argumentatif ; il est étayé par des références ; l'expression écrite est de qualité.

Réfléchissez aux buts visés par les phrases introductives en italique : celles-ci rendent comte des effets généraux de la copie sur le lecteur ou la lectrice.

Appropriez-vous les items et reliez-les aux barèmes. Attention ! Il est demandé aux correcteurs et correctrices de globaliser la notation par entrée.

Entraînez-vous à auto-évaluer vos écrits en utilisant la grille.

    

Méthode 9. Réussir l'épreuve orale de contrôle.

Les modalités de passage de l'examen.

L'épreuve orale de contrôle. Elle concerne les candidats qui n'ont pas obtenu 10/20 en moyenne générale à l'examen.

Les notes requises. Pour passer cette épreuve, il faut avoir obtenu : de 8/20 à 10/20 en moyenne générale à l'examen et 10/20 au minimum pour une des épreuves professionnelles.

Le premier tirage au sort. Le ou la candidat(e) tire au sort soit français, soit histoire, soit géographie.

Le second tirage au sort et les supports de l'épreuve en français. Le tirage au sort permet au candidat de savoir s'il présentera un groupement de textes ou une oeuvre. Ces deux types de support renverront au thème du programme limitatif. Le ou la candidat(e) choisit le groupement ou l'oeuvre à présenter.

La durée de la préparation. 15 min sans aucun support. Des feuilles de brouillon sont distribuées.

    

Les modalités d'évaluation.

Les deux parties de l'épreuve :

Un exposé : 10 min au maximum.

Un entretien avec l'examinateur ou l'examinatrice : 5 min au minimum.

L'exposé sur l'oeuvre ou le groupement. Sans document apporté par le ou le candidat(e). Appui sur la prise de notes rédigée pendant la préparation.

L'entretien avec l'examinateur(trice). Il (elle) revient sur des points de l'exposé et ouvre éventuellement sur les programmes général et limitatif, sur d'autres oeuvres... C'est un vrai dialogue qui témoigne de la capacité du candidat ou de la candidate à participer en interaction à l'échange.

L'évaluation et la notation finale.

    

Méthode 10. Sujet de Bac pro.

   

SE PROJETER DANS L'APRÈS-BAC.

ACCOMPAGNEMENT À L'ORIENTATION.

Insertion professionnelle. Faire le point sur les acquis de sa formation.

Construire un bilan de fin de cycle. Se connaître. Soi : ce que l'on fait, ce que l'on aime, ce dont on est capable, ce qui est plus difficile... Soi vis-à-vis des autres : ce que l'on accepte, ce que l'on refuse, ce que l'on recherche, ce qui nous aide ou crée un obstacle...

Répertorier ses acquis. Répertorier les expériences et les savoirs construits en entreprise lors des PFMP. Analyser ce qui a été fait pendant les trois années d'enseignement professionnel. Expliquer la complémentarité entre école et entreprise.

 

Insertion professionnelle. Préparer et rédiger un CV efficace.

Petite histoire du CV. Le sigle " CV " signifie en latin " curriculum vitae ", qui se traduit en français par " déroulement de la vie ".

Léonard de Vinci en rédige un pour le duc de Mila,n en 1482 en y présentant ses compétences d'ingénieur.

Courant dès les années 1930 pour donner des informations pratiques, le CV devient vite obligatoire pour valoriser le profil d'un candidat.

Aujourd'hui, la vidéo, Internet, les réseaux sociaux sont de nouveaux moyens de production et de diffusion du CV.

     

Insertion professionnelle. Rédiger un courriel et une lettre de motivation.

Motiver sa candidature. Le courriel suscite la curiosité par son accroche. Il annonce les documents qu'il précède (lettre et CV) et apporte des informations simples (poste souhaité, diplôme).

La lettre de motivation inclut les raisons de s'adresser à l'entreprise. Elle expose les qualités professionnelles et personnelles du candidat et formule la sollicitation cordiale à un entretien.

Ce type d'écrit doit respecter certains codes : l'utilisation de marques d'énonciation (les pronoms : je, vous de politesse) ; l'expression du but (" pour + infinitif ") ; l'emploi de connecteurs logiques ; un niveau de langue courant ou soutenu.

     

Insertion professionnelle. Réussir un entretien d'embauche.

Recruteur(euses) en entreprise. 

DRH. Directeur ou directrice des ressources humaines. Il (ou elle) dirige le service en charge du recrutement, de la formation, de la promotion ou du licenciement des employés d'une entreprise.

Chasseur(euse) de tête. Il (ou elle) débusque des talents afin de trouver la " perle rare " pour le compte d'une entreprise.

     

Poursuite d'études. Rédiger son projet de formation motivé sur Parcoursup.

Le projet de formation motivé sur Parcoursup. Il permet d'exposer les raisons pour lesquelles on postule à une formation.

Renseignez-vous sur les formations (site Onisep, salons, onglet formations sur Parcoursup).

Au brouillon, faites le point sur votre projet professionnel, vos expériences et listez vos atouts et points faibles.

Rédigez et structurez votre texte : présentation, objet de la lettre, motivations, qualités et compétences développées, centres d'intérêts.

Sur Parcoursup, copiez votre lettre et relisez-vous !

     

Poursuite d'études. Différencier l'explicite et l'implicite des textes.

Le texte et ses sous-textes. 

L'explicite. Ce qui est clairement écrit ou dit. Cela peut être vrai ou inventé, mais c'est énoncé directement.

L'implicite. Ce qui est sous-entendu. Il suggère : des faits réels ou imaginaires ; des débats de société ; des références historiques, culturelles, politiques, etc. Son interprétation varie selon l'origine, les expériences et la culture du public.

    

Poursuite d'études. Décrypter les univers référentiels des oeuvres.

Les univers référentiels. 

Du côté de l'auteur(trice). Même si l'histoire st inventée, une fiction renvoie au monde réel où s'est construit et vit son auteur. Ses univers référentiels portent donc sur son histoire intime, ses goûts et sa culture artistiques, des faits historiques marquants, des débats idéologiques...

Du côté des lecteurs(trices). Ils/elles ajoutent leurs propres références correspondant à leur vécu, leurs croyances, leurs connaissances, leurs engagements, leur époque... Ces univers contribuent à l'interprétation du texte.

    

Poursuite d'études. Commenter une oeuvre d'art.

Le commentaire d'une oeuvre d'art. 

Il permet : de développer sa capacité d'analyse ; d'exprimer un jugement critique et argumenté sur l'oeuvre ; de s'entraîner à dénoter (décrire) et connoter (analyser, interpréter) ; d'enrichir sa culture.

     

Poursuite d'études. Interpréter et problématiser un corpus.

La problématisation d'un corpus.

Elle résulte tout d'abord de l'interprétation de chaque document dont on dégage les idées principales.

Puis ont met en relation le texte pivot avec les textes complémentaires.

On formule ensuite le thème commun au corpus.

Enfin, on exprime la question que soulève l'ensemble des documents. Cette problématique, souvent implicite, peut résonner avec des sujets d'actualité.

    

Poursuite d'études. Synthétiser un corpus.

La synthèse d'un corpus.

Elle restitue et confronte avec objectivité les idées défendues dans le corpus.

Elle annonce le thème et la question en introduction et y répond en conclusion.

Elle lie et reformule les informations dans un développement de 2 ou 3 parties divisées en sous-parties.

Elle cite les documents par des citations directes ou indirectes.

Elle est écrite à la 3e personne, au présent et au passé composé de l'indicatif.

     

Poursuite d'études. Rédiger un sujet d'expression personnelle.

La rédaction d'un sujet d'expression personnelle.

C'est une réponse subjective à une question posée, argumentée et structurée.

Rédigée à la 1re ou 3e personne, elle s'appuie sur l'analyse du corpus donné, les lectures et connaissances personnelles.

La démarche argumentative est fondée sur une démonstration ; présentation logique d'arguments illustrés avec des exemples pertinents.

   

Poursuite d'études. Rédiger une fiche sur un livre.

L'intérêt d'une fiche de lecture.

La fiche de lecture (qui doit être présentée sur une seule page) permet de : s'exercer à la pratique du résumé ; rendre compte de la richesse d'une oeuvre ; se préparer en vue de l'examen du bac pro et d'une poursuite d'études ; se constituer une culture personnelle : littéraire, artistique, cinématographique...

 

Poursuite d'études. Prendre des notes sur un document oral. 

La prise de notes.

On ne note pas tout : on trie et on condense les idées clés.

La mise en page, aérée, nécessite un code efficace : titres, intertitres, puces, couleurs, chiffres romains (I, II), numéros.

Quelques procédés :

Nominalisation : transformation d'un verbe en nom ;

Suppression de mots (articles, adverbes, pronoms, voire verbes) ;

Abréviations : suppression de lettres (qqch = quelque chose), ou de suffixes remplacés par des lettres ou symboles (expo = exposition).

Signes codés : augmentation, quantité...

 

SENDRE-HAÏDAR Michèle, ABJEAN Françoise, BÉNISTANT Simon, CREMASCHI Maïlys, GIRARD Bruno, GUITTARD Florence, LE BORGNE Caroline, SEUZARET Florian, Français, Tle Bac Pro nouveau Bac Pro, Paris, Foucher, avril 2021.

      

https://www.editions-foucher.fr/

       

https://www.foucherconnect.fr/

      

https://mesmanuels.fr/feuilleter

        

https://biblio.manuel-numerique.com/

      

https://www.manuelnumerique.com/

       

https://adistance.manuelnumerique.com/

        

https://educadhoc.fr/

       

https://www.edulib.fr/

       

https://demo.lib-manuels.fr/bibliotheque

       

https://www.lelivrescolaire.fr/

   

https://gar.education.fr/ 

       

https://www.kiosque-edu.com/