2PRO LETTRES (juillet 2019)

OBJET D'ÉTUDE : DEVENIR SOI : ÉCRITURES AUTOBIOGRAPHIQUES.

     

SÉQUENCE 1. LA VARIÉTÉ DES REPRÉSENTATIONS DE SOI.

    

Autobiographie, n.f. : écrit rétrospectif dans lequel l'auteur(e) raconte des moments importants de sa vie. Elle peut être sous forme de texte ou en BD.

    

Autoportrait pictural, G.N. : portrait d'un peintre exécuté par et sur lui-même, ressemblant ou non.

     

Journal intime, G.N. : écrit où l'auteur(e) exprime ce qu'il (elle) vit, ressent ou pense au jour le jour avec, toutefois, des références possibles à son passé et à son futur.

     

Tonalité, n.f. : registre ou ton (comique, dramatique...).

     

POUR BIEN ÉCRIRE : VOTRE JOURNAL INTIME OU VOTRE BLOG.

     

Contenu. Récit d'événements vécus directement ou indirectement par leur auteur(e). Expression de sentiments personnels et de réflexions plus générales.

    

Énonciation. Pronoms et déterminants de la 1re personne : je, moi, le mien, nous, nos... Temps verbaux : présent de l'indicatif qui renvoie au moment de l'écriture : ce soir, je t'écris... ; temps passé et/ou du futur pour se référer à des faits ou des pensées antérieurs ou à venir : je suis allée, j'irai...

    

Repères de temps et de lieu. Date et jour : samedi 24 février 2008... Époque ou saison : en été... Nom propre : à Paris... Groupe nominal : dans ma chambre, ce soir, dans l'après-midi... Adverbe : hier, demain...

     

Registre de langue et lexique. Registre de langue parfois familier : super, c'était ouf ! Vocabulaire des émotions, valorisant ou dévalorisant : un instant merveilleux, une expérience horrible... Ponctuation expressive : !, ?, ...

 

SÉQUENCE 2. DES CORRESPONDANCES INTIMES.

   

Correspondance, n.f. : ensemble de lettres échangées entre deux personnes. Certaines correspondances sont publiées pour leurs qualités littéraires, documentaires ou patrimoniales.

    

Destinataire, n.m. ou f. : personne à laquelle est adressée la lettre et qui est supposée y répondre.

    

Expéditeur(trice), n. m. ou f. : rédacteur de la lettre. Il est engagé légalement et moralement par sa signature. Il s'implique par le choix de son vocabulaire et par les formules d'appel et de conclusion.

    

Formule d'appel, G.N. : groupe nominal qui ouvre la lettre (ex. : Cher ami).

    

Formule de conclusion, G.N. : groupe nominal ou phrase pour prendre congé du destinataire (ex. : je vous embrasse). Elle précéde la signature. Dans la lettre officielle, c'est une formule de politesse codifiée.

    

Lettre, n.f. : message écrit adressé personnellement par un expéditeur à un destinataire. C'est un acte de communication différé : expéditeur et destinataire sont séparés dans le temps et l'espace.

    

POUR BIEN ÉCRIRE : VOTRE LETTRE PRIVÉE.

    

L'en-tête. Lieu et date : Camp d'Avord, 1922. Formule d'appel montrant la nature de la relation : Ma petite maman, Cher ami...

   

Le corps de la lettre. Formule d'introduction : Voici longtemps que je... Plusieurs paragraphes : un par thème. Connecteurs logiques reliant les paragraphes : d'abord, ensuite, enfin, or... Alinéas pour distinguer les paragraphes. Phrase (ou petit paragraphe) de conclusion : Je vous quitte.

    

La conclusion et la signature. Formule de conclusion pour prendre congé du destinataire : bien tendrement, je vous embrasse, je ne vous salue pas... Signature : prénom ou surnom parfois précédés d'un groupe nominal selon la relation que l'on veut réaffirmer (votre ami fidèle, votre grand fils...).

    

Les procédés d'écriture. L'énonciation. Pour l'expéditeur : je, nous, on. Pour le destinataire : tu, vous. Temps des verbes : passé simple peu utilisé. Le lexique. En lien avec les émotions : consolation, peiné, redouter, ressentir... Pour valoriser ou dévaloriser : cette main affectueuse, ce que tu me reproches... Le registre de langue. Courant, mais avec parfois des expressions familières : par-dessus la tête... Plus soutenu ou abstrait pour introduire des réflexions générales.

    

SÉQUENCE 3. UN ÉCRIT AUTOBIOGRAPHIQUE.

     

État civil, G.N. : ensemble de documents administratifs qui définit l'identité d'une personne (acte de naissance, acte de mariage, acte de décès).

     

Identité, n.f. : ensemble des éléments qui permettent, au regard de l'état civil, de reconnaître et d'individualiser une personne (nom, prénom, filiation, date et lieu de naissance, sexe...).

     

Livret de famille, G.N. : document administratif officiel dans lequel sont mentionnés les actes d'état civil des membres de la famille. Il est délivré lors du mariage civil ou de la naissance du premier enfant pour les parents non mariés.

   

Patronyme, n.m. : nom de famille, notamment transmis par le père (étymologie : du grec " pater ", père et " onoma ", nom).

     

POUR BIEN ÉCRIRE : UN SOUVENIR D'ENFANCE.

    

Contenu. Récit d'événements vécus directement ou indirectement par l'auteur(e) pendant son enfance. Expression de sentiments personnels, révélant s'il s'agit d'un souvenir heureux, triste, amusant...

    

Énonciation. Pronoms personnels et déterminants de la 1re personne : je, moi, le mien, nous, nos... Temps verbaux : présent de l'indicatif qui renvoie : au moment de l'écriture : ce soir, je t'écris, je me souviens... ; à la narration : je reste immobile... ; à la prise de parole : " tu te remaries "... Temps du passé pour se référer à des faits antérieurs : je regardai, il avait rendu, j'ai remarqué...

    

Repères de temps et de lieu. Moment : ce jour-là, un soir de Noël... Période : j'avais six ans, lors d'un voyage... Nom propre : en Bretagne, à Rome... Groupe nominal : chez mon cousin, le surlendemain... Adverbe : aussitôt, soudain...

   

Lexique. Vocabulaire des émotions, des sentiments, valorisant ou dévalorisant : adjectif : affreux, glorieux... Nom : merveille, crapaud... Verbe : j'adorais, j'ai dû crier... Adverbe ou locution adverbiale : incroyablement, en vain...

     

SÉQUENCE 4. UN RÉCIT DE VOYAGE.

     

Blog de voyage, G.N. : journal en ligne qui mélange textes et éléments multimédia (images, sons, vidéos).

    

Carnet de voyage, G.N. : carnet réunissant des dessins, croquis, photographies, objets, informations pratiques... accompagnés de textes.

    

Journal de bord, G.N. : récit quotidien des événements à bord d'un bateau.

   

Récit de voyage, G.N. : écrit dont le thème central est le voyage, qui associe la description de lieux, de personnes, d'événements et l'expression de ses sensations et sentiments. Il peut être rédigé a posteriori.

     

POUR BIEN ÉCRIRE : VOTRE CARNET DE VOYAGE.

   

LES TEXTES.

   

Le récit des événements vécus. Énonciation : marques de la 1re personne (je, mon, mes). Temps des verbes : présent si vous racontez au jour le jour : j'arrive à... ; passé composé, imparfait, passé simple si votre récit est rétrospectif : quand nous arrivâmes... Repères temporels : dates, prépositions, adverbes, conjonctions, groupes nominaux (dès notre arrivée, puis, le lendemain...).

     

La description des lieux et des personnes fréquentés. Repères spatiaux : noms propres, groupes nominaux, prépositions et adverbes (au Maroc, dans les villages, ici...). Marques d'identité : noms propres et prénoms, groupes nominaux (icham, les Kabyles, les nomades...). Lexique de la description de paysage et du portrait : groupes nominaux, adjectifs, etc (vaste plaine, habitants aimables...).

   

L'expression de vos réactions (sentiments, pensées...). Lexique des sensations et des sentiments : groupes nominaux, adjectifs, etc (une odeur enivrante, un plaisir partagé...). Lexique abstrait de la pensée : groupes nominaux, adjectifs, etc. (une grande amitié, la confrontation des modes de vie...).

   

LES ILLUSTRATIONS.

   

Des photographies. Selfies, photographies de paysages, de personnes.

   

Des dessins ou peintures. Réalisés par vous ou d'autres personnes.

   

Des documents authentiques. Carnets de bus, billets d'entrée à un musée, cartes postales, menus.

      

CO-INTERVENTION.

   

DÉCRIRE SON LIEU D'APPRENTISSAGE. LA RÉDACTION D'UNE DESCRIPTION.

     

Le plan : du général au particulier. L'organisation de la description : les indices de lieu (à gauche, au-dessus...) et les verbes qui situent (se trouve, est placé...) permettent de se repérer dans l'espace. L'expression : les expansions complètent les noms (adjectif qualificatif, complément du nom, proposition subordonnée relative). Les verbes sont conjugués au présent de l'indicatif. Le vocabulaire est professionnel.

    

ÉCRIRE POUR OBTENIR UN STAGE. LA RÉDACTION D'UNE LETTRE DE MOTIVATION.

    

Précisez tous les champs obligatoires d'un courrier (votre identité, celle du destinataire, l'objet, la date, le lieu, la signature). Attention : écrivez " à l'attention de " et non " à l'intention de ". Structurez votre courrier en 3 parties (" vous ", " moi ", " nous "). Soyez poli(e) : " Madame, Monsieur " s'impose en introduction et une formule de politesse en conclusion. Ne faites pas de fautes d'orthographe ou de syntaxe. Prévoyez une lettre nouvelle pour chaque candidature. Prouvez ce que vous dites. Misez sur votre singularité et sur l'originalité : soignez l'attaque de votre lettre par une formule percutante. Mais sans déraper : ne soyez pas prétentieux(se), familier(ère) et ne faites pas d'humour.

    

RACONTER UNE JOURNÉE EN ENTREPRISE. LA RÉDACTION D'UN CARNET DE BORD.

     

L'énonciation : elle se fait à la 1re personne du singulier. Les objectifs peuvent s'énoncer avec un verbe à l'infinitif. Les temps à privilégier : pour un écrit rétrospectif, le passé composé est dominant. Le présent est utilisé également. Le lexique professionnel : il permet de nommer précisément les compétences à développer et les tâches effectuées. La prise en compte du destinataire : il s'agit d'un écrit professionnel, et non privé, lu par le tuteur(trice) et les professeur(e)s. Il doit adopter un registre de langue courant.

      

PRÉSENTER LE CHOIX D'UN MÉTIER. L'EXPOSÉ ORAL.

    

Le plan : structuré en parties avec des phrases de transition qui permettent au public de suivre la progression du contenu de l'exposé. L'attitude de l'intervenant(e) : debout, assuré(e), regardant en face le public. Le registre de langue : ni trop familier, ni trop soutenu. Un langage courant pour être compris par tous. La voix : posée, avec un débit de parole régulier et une prononciation claire. Attention ! Ne lisez pas vos notes.

     

ACCOMPAGNEMENT-CONSOLIDATION

      

LES COMMENTAIRES ORAUX D'UNE OEUVRE D'ART.

     

Des repères biographiques sur l'auteur. La contextualisation artistique. L'analyse de l'oeuvre. Sa visée, sa réception et sa postérité.

      

L'EXPLICITE ET L'IMPLICITE DANS LES PRÉSENTATIONS DE SOI.

    

Présentation de soi explicite. Ex. : en dehors. Informations écrites en toutes lettres. Reconnues de tous. Incontestables. Présentations de soi implicite. In- (Im-) : à l'intérieur. Informations sous-entendues ou suggérées. Supposant une recherche du lecteur. Susceptibles de susciter diverses interprétations. Pour bien comprendre un texte, il faut donc : relever les informations textuellement énoncées ; deviner ce que l'auteur veut suggérer indirectement sur lui, son époque, ses valeurs... qu'il partagera ou non avec son lecteur.

     

AUTOUR DU LEXIQUE SUR L'IDENTITÉ. POUR ANALYSER LES MOTS.

     

Leur origine étymologique. La langue d'où est issu le mot. La date de première utilisation. 

Leur monosémie ou polysémie. Le mot peut avoir ou ou plusieurs sens.

Leur famille commune. Construits avec un même radical (l'étymon). Ajout(s) d'un préfixe et/ou suffixe. De différentes catégories grammaticales.

Leurs synonymes et antonymes. Les mots de sens équivalent sont des synonymes. Les mots de sens contraire sont des antonymes.

     

LES MARQUES D'ÉNONCIATION POUR SE RACONTER. LES MARQUES D'ÉNONCIATION DANS LES ÉCRITS AUTOBIOGRAPHIQUES.

    

Les marques de la 1re personne. Pronoms personnels : je, nous, moi, me. Déterminants possessifs : ma, mon, mes, notre, nos. Pronoms possessifs : le mien, les miens, le nôtre.

Les indices de lieu et de temps. Moments et lieux de l'histoire : il y a vingt ans, dans notre ancien appartement.

L'emploi des temps verbaux. Pour raconter l'histoire, les temps du passé : imparfait, plus-que-parfait, passé simple, passé antérieur... Pour raconter l'histoire ou pour commenter un fait du passé : présent, passé composé.

Les valeurs du présent. Le présent d'énonciation situe l'auteur au moment où il fait un commentaire sur un événement de son passé : aujourd'hui, je repense souvent à mes années d'enfance. Il se distingue du présent de narration qui peut être utilisé à la place du passé simple, pour raconter un événement de façon plus vive : je me promenais seul. Soudain je vois un sanglier.

     

LES ACCORDS DANS LES GROUPES NOMINAUX. LES ACCORDS GRAMMATICAUX.

    

Accord en genre, Masculin/féminin : Un docteur/Une doctoresse ; Ce long chemin/Cette longue route. Marque fréquente du féminin : ...e, une avocate connue. 

Accord en nombre, Singulier/pluriel : Un docteur/Des docteurs ; ce long chemin/Ces longs chemins. Marque fréquente du pluriel : ...s, des avocates connues.

     

LES MOTS DE REPRISE.

    

Reprises nominales. Elles apportent souvent des informations supplémentaires. Synonyme : mot ou expression de sens équivalent à un autre mot. Périphrase : expression remplaçant un mot par un groupe de mots ayant le même sens. Terme générique : mot plus général incluant le terme à remplacer.

     

Reprises pronominales : pronom personnel : il, elle, nous, on, le, lui, leur... Pronom possessif : le mien, la sienne, le leur, le vôtre... Pronom démonstratif : celui, celle, ceux, ceux-ci, ce... Pronom relatif : qui, que, dont, lequel... Pronom adverbial : en, y... Pronom indéfini : aucun, chaque, quelqu'un, le même, beaucoup, tous... Pronom numéral : un, deux...

 

OBJET D'ÉTUDE : S'INFORMER, INFORMER : LES CIRCUITS DE L'INFORMATION.

    

SÉQUENCE 5. LA DIVERSITÉ DES SOURCES D'INFORMATION.

     

Appli d'info, G.N. : application permettant de suivre l'actualité en continu sur son mobile (alertes, articles, vidéos...).

    

Journal en ligne, e-journal, journal électronique, G.N. : version numérique du journal papier, accessible sur Internet.

    

Journal participatif, G.N. : journal proposant à ses lecteurs de passer du rôle de lecteur à celui de reporter et de rédacteur pour témoigner.

    

Lectorat, n.m. : ensemble des lecteurs d'un journal.

   

Presse généraliste, G.N. : presse traitant de l'actualité dans son ensemble (politique, économie, culture...), contrairement à la presse spécialisée qui informe sur un sujet en particulier (le sport, la musique, la science...).

    

Youtubeur (euse), n.m./f. : personne qui crée des vidéos et les publie sur YouTube.

    

POUR BIEN ÉCRIRE. VOTRE ENQUÊTE.

    

LE QUESTIONNAIRE. Diffusion en ligne ou recueil sur le terrain.

    

Les questions fermées. À choix unique : oui ou non. À choix multiples : à cocher. Inversion ou non du sujet : est-ce que vous vous informez ? Vous informez-vous ? Faciles à traiter et à comptabiliser.

Les questions ouvertes. Mot interrogatif en tête de phrase. Sujet inversé : comment vérifiez-vous vos sources ? À limiter : réponses développées, riches, mais longues à résumer.

    

LE DÉPOUILLEMENT. Prise en charge d'une rubrique par groupe.

     

Le traitement de l'information. Calcul des résultats des questions fermées en pourcentage sous tableau Excel. Organisation des réponses aux questions ouvertes. Résumés. Réalisation de graphiques à l'aide d'un logiciel comme Excel.

    

LA SYNTHÈSE. Mise en page attractive pour valoriser vos résultats.

      

Les marques d'énonciation. 3e personne. Le locuteur effacé, neutre, rapporte des faits, des opinions sans prise de position personnelle : ni émotion, ni jugement.

Les phrases et les temps verbaux. Phrases simples. Forme active, verbes à l'indicatif présent : les jeunes s'intéressent à l'actualité.

Le lexique. Adverbes de quantité : comparatifs, superlatifs (peu, autant, le plus...). Verbes d'opinion variés : juger, penser... Mots de reprise : les jeunes, les 15-34 ans. Lexique spécialisé de la presse.

      

SÉQUENCE 6. LES IMAGES DANS L'INFORMATION.

     

Caricature, n.f. : portrait dessiné qui exagère les traits d'une personne ou ses défauts pour s'en moquer.

    

Datavision, n.f. : création graphique qui utilise les données chiffrées, les data, produites en quantité toujours plus grande depuis le début des années 2000. Cette information visuelle est exploitée dans les médias.

    

Dessin satirique, G.N. : oeuvre dont l'objectif est de se moquer et ainsi de dénoncer des actes, des situations ou des personnes.

    

Illustration, n.f. : figuration visuelle qui vient compléter un texte ou le représenter sous une forme imagée afin de le rendre plus clair ou plus attrayant.

    

Infographie, n.f. : information visuelle créée grâce aux techniques informatiques, depuis son apparition au cours des années 1970 dans le monde de la presse.

    

Photographie de presse, G.N. : usage journalistique de la photographie pour mettre en image un événement ou réaliser un reportage complet sur un sujet d'actualité.

     

POUR BIEN EXPRIMER. UN CHOIX ARGUMENTÉ.

     

Expliquez ce que vous refusez. Les types d'images que vous ne sélectionnez pas doivent faire l'objet d'une réfutation : exprimez leurs insuffisances par rapport à votre objectif.

Affirmez votre choix. Vous défendez un point de vue qui correspond à ce que l'on appelle la thèse en argumentation. Ce choix nécessite d'être explicité.

Organisez des arguments. Pour convaincre vos interlocuteurs, il est nécessaire d'apporter des arguments, donc des preuves, afin d'appuyer votre choix, et les organiser de manière réfléchie. Les arguments peuvent être : fondés sur des faits ; dits " d'autorité " car ils font référence à une personnalité, une source ; en rapport avec des valeurs morales ou éthiques.

Syntaxe. Des phrases à la voix active pour mettre en valeur l'illustration, son auteur, le choix du journaliste qui fait la demande. Des connecteurs logiques pour structurer les arguments donnés (de plus, bien entendu...).

Lexique. D'un registre spécialisé. Valorisant pour cibler les qualités : l'infographie est moderne... Des superlatifs : le plus efficace.

Énonciation. Des pronoms marquant l'implication personnelle (" je "), l'adresse aux interlocuteurs (" vous "), l'intérêt commun (" nous "). Temps dominants : présent et passé composé. Mode conditionnel pour exprimer la demande ou faire une hypothèse : il serait intéressant...

       

SÉQUENCE 7. DES INFOX AUX INFOS.

     

Canular (ou hoax en anglais), n.m. : action ou propos pour tromper une personne, dans un but de divertissement et de moquerie.

    

Information, n.f. : fait recueilli, vérifié et commenté par un journaliste pour instruire un public. La désinformation en est le procédé inverse.

    

Infox (ou fake news en anglais), n.f. : fausse information utilisant les codes du journalisme pour avoir l'apparence du vrai et tromper le public.

   
Intox, n.f. : abréviation " d'intoxication " qui renvoie à l'idée que le public est contaminé par une fausse information.

    
Médias, n.m. : ensemble des moyens de diffusion et de communication employant l'écrit, l'audio ou la vidéo. Désigne la presse, le cinéma, la radio, la télévision, Internet.

    

Rumeur, n.f. : nouvelle non vérifiée circulant parmi le public, d'origine douteuse et inconnue.

    

POUR BIEN ÉCRIRE. VOTRE ARTICLE D'OPINION.

    

Le titraille. Le gros titre. Courte phrase résumant l'information de l'article ou formule destinée à susciter la curiosité du lecteur. 

Le corps de l'article. Les intertitres. Complètent le titre et structurent l'article en différents paragraphes. Le contenu et la mise en page. Un paragraphe par thème abordé précédé d'un intertitre explicite. Dans cheque paragraphe : informations + commentaires. Insertion de citations pour légitimer l'analyse. Une progression logique entre les paragraphes : des faits aux solutions.

La fin de l'article. La chute. Sert à marquer l'esprit du lecteur sous la forme d'une question (pour ouvrir le débat) ou d'une affirmation forte (pour exprimer une vérité). Les sources. Identité du journaliste et du média, date.

Les procédés d'écriture. Énonciation. Le journaliste n'écrit jamais " je ". Emploi de la 3e personne. Temps dominants : présent et passé composé. Pas de passé simple. Mode conditionnel pour relativiser une information. Guillemets pour les citations qui doivent être introduites.

Lexique. Neutre pour la présentation objective des faits. Mélioratif ou péjoratif pour les commentaires. Des adverbes d'opinion.

Effets de style. Des images poétiques frappantes (comparaisons, métaphores, personnification, oxymores). Des mises en apposition.

     

CO-INTERVENTION.

    

S'INFORMER SUR DES ENTREPRISES D'ACCUEIL. S'INFORMER À L'AIDE D'UN MOTEUR DE RECHERCHE ET D'UN ANNUAIRE PROFESSIONNEL.

      

Employer des mots suffisamment précis sur les moteurs : éviter les termes trop généraux qui risquent de générer trop de " bruits " dans les réponses ; choisir de préférence des termes spécifiques, qui à élargir par la suite votre requête ; être rigoureux et vérifier l'orthographe lexicale des mots employés pour limiter les erreurs ; localiser une commune par son nom ou son code postal.

     

MAÎTRISER LES MOTS DE SON MÉTIER. LES ÉLÉMENTS DE DÉFINITION.

    

Mot à définir sans déterminant. Catégorie et genre grammaticaux du mot en abrégé. Introduction de la définition par un mot ou groupe de mots de même catégorie grammaticale, mais n'appartenant pas à la même famille. Phrase souvent non verbale avec des termes explicatifs. Attention à la polysémie (plusieurs sens) des mots.

     

EXPLIQUER UNE TÂCHE À L'AIDE D'UN TUTORIEL. LA CRÉATION D'UN TUTORIEL VIDÉO.

    

Le matériel. Ordinateur et téléphone portable. Logiciels de montage gratuits : Première, iMovie, Shotcut... Logiciels d'enregistrement et de montage audio gratuits : Audacity, Ocenaudio... La démarche. Filmez en une seule fois ou en plusieurs. Montez les différentes parties. Donnez des titres aux parties. Quelques conseils. Parlez distinctement et lentement. Faites des phrases simples (à partir de verbes à l'infinitif).

    

INTERVIEWER DES PROFESSIONNELS. LE QUESTIONNAIRE.

    

Le plan. Thèmes divers : type d'entreprise, conditions de travail, tâches, avantages, inconvénients, diplômes, qualités requises, motivations, technologies... Rubriques organisées du général au particulier, du contexte professionnel à la vie personnelle. Les questions. Courtes, ouvertes. Directes : totales (Est-ce que vous... ? Avez-vous... ? Cela vous a-t-il permis... ?) ou partielles (Quel... ? En quoi... ? Combien... ?) La langue. Lexique précis, professionnel. Niveau de langue courant.

     

FAIRE DÉCOUVRIR L'ÉVOLUTION DES MÉTIERS. L'ORGANISATION D'UNE EXPOSITION.

     

Une exposition est une présentation publique d'oeuvres et de productions diverses. Organiser une exposition est un travail collectif de recherche et de communication pour valoriser les documents sélectionnés dans un parcours réfléchi et vivant. Le titre de l'exposition annonce son thème et le sous-titre précise son fil conducteur.

    

ACCOMPAGNEMENT-CONSOLIDATION.

     

L'INTERVIEW JOURNALISTIQUE. LES CARACTÉRISTIQUES D'UNE INTERVIEW ORALE.

      

Les règles d'un format sonore. La communication : face à face, messagerie instantanée via Internet, téléphone. La mise en voix : articulation claire, parole mesurée et fluide pour faciliter la compréhension et susciter l'intérêt.

La structure. Le thème de l'interview : donné en introduction, il oriente l'angle du sujet abordé. Son plan : accueil de l'interviewé, question personnalisée, puis portant sur l'angle définir, conclusion et remerciements.

L'usage de la langue. L'énonciation : " je " (journaliste), " tu " ou " vous " (interviewé(e)). Les types de questions : ouverte : développement : mot interrogatif + inversion du sujet ou pronom de reprise ; fermée : oui ou non : inversion du sujet ou " est-ce que " ; rhétorique : réponse déjà connue. Les phrases déclaratives : questions indirectes sous forme d'affirmations.

L'interaction. L'enchaînement des questions : par des connecteurs entre les questions et les réponses. Cela donne une dynamique à l'interview. Les reprises et reformulations : le journaliste réagit à des propos de l'interviewé pour : obtenir des précisions ; contredire un point de vue ; résumer...

     

LES INFORMATIONS ET LES COMMENTAIRES DANS UN ARTICLE.

    

Les informations. Sous la forme de faits (lieux, dates, chiffres...). À travers une objectivité exprimée par un lexique neutre.

Les commentaires. Sous la forme d'une opinion, d'un jugement, d'une citation. À travers une subjectivité exprimée par un lexique mélioratif ou dépréciatif.

    

AUTOUR DU LEXIQUE DE LA PRESSE. LE VOCABULAIRE DE LA PRESSE.

     

Le lexique spécialisé. Les métiers du journalisme. L'argot journalistique.

Les mots-valises. Néologismes formés par réduction d'une suite de mots à un seul mot.

Les anglicismes. Nouveaux mots dans notre langue (néologismes) empruntés à l'anglais.

Les figures de style. Ex. : périphrase : substitution d'un seul mot par une expression imagée ou descriptive.

   

LES ACCORDS DANS LE GROUPE VERBAL. LES ACCORDS DU VERBE.

      

À une forme simple. Accord en personne et en nombre avec son sujet (nom, G.N., pronom, infinitif...), placé avant ou après le verbe.

À une forme composée ou surcomposée (auxiliaire + participe passé). Avec l'auxiliaire être. Accord du participe passé en genre (masc. ou fém.) et en nombre (sing. ou plur.) avec le sujet du verbe. Avec l'auxiliaire avoir. Accord du participe passé en genre et en nombre avec le COD si celui-ci est placé avant l'auxiliaire.

    

L'EMPLOI DES MODES VERBAUX.

    

Le mode impératif. Pour une action, une pensée imposée considérée comme un ordre.

Le mode infinitif et le mode indicatif. Pour une action, une pensée, perçue comme certaine et/ou réelle.

Le mode conditionnel. Pour une action, une pensée hypothétique, un souhait réalisable mais non réel.

Le mode subjonctif. Pour exprimer un souhait, une crainte sans certitude de réalisation. Après certains verbes d'opinion ou des tournures verbales impersonnelles.

     

LES VOIX ACTIVE ET PASSIVE DES VERBES. LA VOIX DES VERBES.

     

 De la voix active... C'est le sujet qui " agit ". Le verbe est conjugué à une forme simple ou composée (auxiliaire " avoir " ou auxiliaire " être " + participe passé). Le complément d'objet direct (COD) est relié au verbe sans préposition. 

... à la voix passive. Le COD devient le sujet du verbe. Le verbe est conjugué à une forme composée (toujours auxiliaire " être " + participe passé) ou surcomposée (auxiliaire " avoir " + participe passé " été " + participe passé du verbe. Le complément d'agent (ancien sujet de la voix active) est séparé du verbe avec " par ".

      

OBJET D'ÉTUDE : DIRE ET SE FAIRE ENTENDRE : LA PAROLE, LE THÉÂTRE, L'ÉLOQUENCE.

 

SÉQUENCE 8. LE DÉCRYPTAGE DES COMMUNICATIONS ORALES.

    

Interaction, n.f. : échange oral entre au moins deux interlocuteurs qui s'écoutent (compréhension orale) et s'expriment (poser des questions, formuler une réponse...).

Langage verbal, G.N. : langage corporel (geste, posture, regard, mimique, sourire, toucher...) : tenue vestimentaire ; maquillage...

Langage paraverbal, G.N. : voix (timbre, volume sonore, intonation...) et élocution (prononciation et articulation, vitesse, rythme, silence, accent...).

Langage verbal, G.N. : vocabulaire et syntaxe (structure des phrases).

Niveau de langue, G.N. : façon de s'exprimer adaptée à une situation de communication particulière. Les trois niveaux de langue (familier, courant, soutenu) se distinguent par le choix du lexique, de la syntaxe et du ton employé.

     

POUR BIEN ÉCRIRE. VOTRE DÉBAT.

     

La préparation du débat. Se documenter sur le débat. Formuler son thème et la question soulevée. Relever des éléments de réponse dans la documentation ci-contre et vos recherches au CDI. Répartir les rôles. L'animateur rédige les questions à poser aux participants, une introduction (accueil, annonce du thème et des thèses) et une courte conclusion. Les intervenants construisent leur argumentaire et anticipent en formulant des contre-arguments. Les observateurs listent leurs critères d'analyse : opinions exprimées, interactions (circulation de la parole, écoute...), langage verbal (cohérence des réponses, niveau de langue...), non verbal (posture, gestes parasites...) et paraverbal (débit, élocution...).

Le déroulement du débat. Respecter les règles de la prise de parole. L'animateur introduit les échanges, questionne, distribue la parole, reformule les propos, relève les hors-sujets ou les propos inadaptés. Chaque participant répond aux questions de l'animateur, soutient son opinion avec des arguments convaincants illustrés d'exemples, respecte les points de vue exprimés et oppose le sien avec calme. Les observateurs prennent des notes.

La conclusion du débat. Résumer les échanges et les évaluer. L'animateur annonce la fin du débat. Les observateurs résument leurs notes avec fidélité et clarté, sans prendre parti ni déclarer un camp victorieux. Ils dégagent une tendance. Chaque participant tient compte du bilan afin d'améliorer sa communication orale.

      

SÉQUENCE 9. DES DISCOURS ENGAGÉS.

     

Convaincre, v. : Amener quelqu'un à admettre une façon de penser ou de se conduire en lui exposant les raisons qu'il peut avoir de l'adopter.

    

Discours oratoire, G.N. : développement écrit et dit en public par un orateur.

    

Éloquence, n.f. : art de bien parler, de persuader ou de convaincre par la parole.

    

Persuader, v. : amener quelqu'un à croire, à penser, à vouloir ou à faire quelque chose, en jouant sur sa sensibilité ou en utilisant la séduction.

    

Plaidoyer, n.m. : discours ou écrit en faveur, de quelqu'un ou d'une idée.

   

Réquisitoire, n.m. : discours ou écrit dans lequel on accumule les attaques contre une idée ou une personne.

     

EXPRESSION ÉCRITE. POUR BIEN ÉCRIRE. VOTRE DISCOURS ORATOIRE.

    

Contenu. Respect du sujet : l'expression d'un point de vue sur le harcèlement scolaire. Respect du genre et de la visée : un discours en lien avec le travail d'une association précise. Recours à des savoirs et des références : utilisation des chiffres de l'infographie ou des citations d'auteurs.

Marques d'énonciation. Présence d'un mot engagé : je, mes. Présence de l'auditeur dans le propos : 1re ou 2e personne du singulier ou pluriel (toi, tu, nous, vous). 3e personne du singulier ou du pluriel : ils, les hommes, tous (ou d'autres termes pour généraliser).

Organisation du propos. Une idée forte et un point de vue sur celle-ci : le sujet et la thèse. Un paragraphe par idée pour plus de clarté. Une introduction et une conclusion. Des connecteurs logiques pour structurer l'enchaînement des idées, pour marquer l'opposition ou la concession... : tout d'abord, ensuite, cependant... Un slogan ou une phrase choc.

Procédés stylistiques. Types de phrases : interrogations rhétoriques (fausses questions), phrases exclamatives, interjections (ah ! non !), présentatifs (c'est..., il y a...). Répétitions signifiantes pour renforcer son propos. Choix du lexique : mots péjoratifs ou mélioratifs pour exprimer un point de vue (les meilleurs/les pires...). Verbes de persuasion : pour faire preuve de conviction (je crois, je suis sûr, j'affirme...). Apostrophes : pour interpeller quelqu'un en le désignant (toi qui, vous qui, Messieurs...).

Repères de temps. Temps et mode des verbes. Présent de l'indicatif : pour actualiser ses propos ou généraliser. Imparfait, passé composé, futur : pour se référer à des situations passées et à venir. Impératif : pour interpeller. Conditionnel : pour exprimer des souhaits. Indicateurs temporels : adverbes ou propositions circonstancielles pour situer des faits (hier, depuis toujours...).

      

EXPRESSION ORALE. POUR BIEN DIRE. UN DISCOURS ORATOIRE À PLUSIEURS.

     

Se préparer et s'entraîner. Lire le texte plusieurs fois et de manières différentes (seul(e), en silence, à haute voix, à deux...) jusqu'à se l'approprier. Se répartir équitablement les répliques : surligner les passages lus par chacun. Penser à l'enchaînement fluide des répliques et répéter.

Se faire entendre. Articuler. Ne pas lire trop vite et penser au rythme de la déclamation. Jouer avec des pauses à certains endroits du discours et varier le ton si nécessaire. Projeter les voix vers le public et dans l'espace. Respirer calmement.

S'engager dans son propos. Accepter de croire en ce qu'on dit. Assumer ! Annoter les mots les plus forts, les passages sur lesquels insister. Bien regarder son public : le regard est la clef de la transmission. Maîtriser tous ses gestes : ne pas trop gesticuler et rester neutre et naturel(le).

Assurer sa prestation. Penser à une tenue harmonisée et en lien avec le propos. Ne pas quitter la tribune tout de suite dès la fin de sa prestation. Être confiant(e) : personne d'autre que vous n'aurait pu dire mieux ces mots. Si vous décidez de lire votre discours, imprimez-le dans une police grande et claire et ne soyez pas prisonnier(ère) de ce texte à lire.

       

SÉQUENCE 10. UNE SAYNÈTE ABSURDE.

     

Absurde (théâtre de l'), G.N. : genre théâtral apparu au XXe siècle se caractérisant par une rupture totale avec des genres plus classiques et traitant fréquemment du non-sens de la condition humaine.

    

Comique, adj. : qui provoque le rire.

    

Dialogue, n.m. : entretien entre deux (ou plusieurs) personnes. Ensemble des paroles qu'échangent les personnages d'une pièce de théâtre, d'un film, d'un récit.

    

Saynète, n.f. : courte pièce de théâtre. Synonyme : sketch.

    

Tragédie, n.f. : oeuvre dramatique (surtout en vers) représentant des personnages illustres aux prises avec des conflits intérieurs et un destin exceptionnel et malheureux.

    

EXPRESSION ORALE. POUR BIEN JOUER. UNE SAYNÈTE.

     

Comprendre ce qu'on va jouer. Analyser la situation théâtrale : qui est qui ? De quoi parlent-ils ? Sur quoi repose le comique de la saynète ? Comprendre la relation entre les personnages : quels sont les rapports entre Un et Deux ? Sont-ils toujours les mêmes ? Évoluent-ils ? À vous de décider ?

Se préparer. Lire le texte plusieurs fois et de manières différentes (seul(e), en silence, à haute voix, à deux...) jusqu'à se l'approprier. Choisir qui jouera quel personnage.

Mettre en scène. Prévoir dans quel lieu jouer la saynète (classe, restaurant scolaire, hall...). Préparer des accessoires : table, faux menu... ou rien du tout. Imaginer les costumes : sobres ? sembables ? délirants ? Envisager le décor : un éclairage ou des sons pour créer une ambiance particulière ?

Interpréter. Construire son personnage : quelle voix ? Quelle particularité ? Quel trait de caractère ? Comment le rendre crédible ? Accepter de croire en son personnage et en la situation pour que le public entre dans l'interprértation de l'acteur.

Se faire entendre. Articuler. Projeter sa voix vers le public et dans l'espace. Jouer avec des pauses dans la diction. Anticiper sur certains effets, en surlignant les passages du texte où cela s'impose.

        

SÉQUENCE 11. UN RECUEIL POÉTIQUE.

   

Allitération, n.f. : figure de style qui consiste en la répétition d'une ou plusieurs consonnes. Exemple : " Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? " (allitération en " s ").

    

Anaphore, n.f. : répétition d'un mot en tête de plusieurs membres de phrases ou de vers, pour obtenir un effet de renforcement ou de symétrie.

     

Assonance, n.f. : figure de style qui consiste en la répétition d'une ou plusieurs voyelles. Exemple : " Tout m'afflige, et me nuit, et conspire à me nuire... " (assonance en " i ").

      

Comparaison, n.f. : mise en relation, à l'aide d'un mot de comparaison appelé le " comparatif ", de deux réalités (le comparé et le comparant) partageant des points de similitude.

    

Rime, n.f. : retour, à la fin de deux ou plusieurs vers, de la même consonnance, du même son, du même mot.

    

Vers libre, G.N. : vers qui n'obéit pas à une structure régulière (ni mètre, ni rime, ni strophe fixe).

    

EXPRESSION ORALE. POUR METTRE EN SCÈNE. VOTRE RÉCITAL POÉTIQUE.

    

Choisir et mémoriser. Répartissez-vous les poèmes à dire. Lisez plusieurs fois le texte à voix haute. Apprenez par coeur votre poème en vous appuyant sur des groupes de mots importants.

S'entraîner à réciter. Rattachez certains vers à une émotion. Dites votre texte sur un ton adapté. Articulez syllabe pour être bien compris. Récitez devant vos proches ou un camarade.

Scénographie. Pensez collectivement au décor : fond de scène ? Mobilier détourné ou de récupération ? Écran de projection ? Décidez quelle musique courte entre chaque poème servira de liaison. Sera-t-elle enregistrée ou jouée en direct par l'un(e) d'entre vous ? Choisissez votre costume : chacun(e) le même ou pas ? D'une même couleur ?

Introduire visuellement les textes. Une page projetée comportant le titre et le nom de l'élève récitant introduira chaque poème. Une image illustrative inspirée des collages de Jacques Prévert y sera ajoutée.

Inviter. Réalisez chacun(e) une affiche du spectacle à partir de collages. Indiquez les lieux, dates, titre du spectacle et les informations pour venir. Insérez une citation de Prévert. Votez pour l'affiche qui présentera votre récital. Créez des invitations que vous adresserez à vos professeur(e)s et proches.

    

CO-INTERVENTION.

     

ÉCHANGER ORALEMENT AVEC DES CLIENTS. LES COMMUNICATIONS ORALES PROFESSIONNELLES.

    

Objectifs : accueillir, expliquer, informer, mettre en valeur, un produit, argumenter... Techniques de communication : écoute active, questions/réponses, observation, empathie, reformulation, répartie... Étapes : s'adapter à l'interlocuteur, identifier ses attentes, établir une relation positive, faire passer son message... Comportement : gestion des émotions, assertivité (ni agression, ni soumission, ni manipulation)... Expression : clarté, vocabulaire concret et professionnel... Langage non verbal : posture d'ouverture, respiration, maîtrise de la voix, sourire...

    

SIMULER UN ENTRETIEN D'EMBAUCHE. LES ÉTAPES DE L'ENTRETIEN D'EMBAUCHE.

      

Prise de contact : souriez, soyez pontuel(le) et poli(e). Présentation de l'entreprise et du poste : montrez vos qualités d'écoute, soyez ouvert(e), prenez des notes. Questions-réponses : des questions fermées sur votre identité, puis des questions ouvertes pour cerner votre personnalité et sonder vos motivations. Maîtrisez vos émotions, demandez de reformuler, employez un lexique professionnel. Prise de congé : rappelez votre motivation, et remerciez. Attention : les cinq premières minutes sont essentielles.

    

CARACTÉRISER LA REPRÉSENTATION ARTISTIQUES D'UN CONFLIT PROFESSIONNEL. L'ANALYSE D'UNE CHANSON.

     

La forme : comment sont composés les couplets, le refrain, les strophes, les rimes et quel est leur rôle ? Le contenu : quels sont l'idée générale, le message délivré, les valeurs véhiculées, les opinions exprimées ? La musicalité : y a-t-il une introduction, une coda ? Quel est le style ou le genre musicale ? Quel rôle joue l'instrumentation ou la voix de l'interprète ? Quel est le système de scansion et pourquoi ? Le texte est-il parfois dit, chanté, crié, chuchoté, fredonné ? Que ressent-on ?

      

PRÉSENTER UN SITE DU PATRIMOINE PROFESSIONNEL. LA RÉDACTION D'UN COMPTE RENDU.

     

Objectifs d'un compte rendu : décrire ce qui a été vu, appris, compris, découvert... Répondre aux questions : quoi ? qui ? quand ? où ? comment ? pourquoi ? Contenu du compte rendu : titre général, sous-titres, paragraphes, éventuellement des illustrations.

     

COMPARER DES REPRÉSENTATIONS ARTISTIQUES DE SON MÉTIER. L'ANALYSE ET L'INTERPRÉTATION D'UNE OEUVRE D'ART. 

     

Rappelez le titre de l'oeuvre, son auteur, sa date de création, son genre artistique, ses dimensions, l'endroit où l'on peut la trouver. Décrivez cette oeuvre, ce qu'elle représente, sa construction d'ensemble, son style. Reliez-la à d'autres oeuvres similaires ou ayant préalablement abordé le même sujet. Insistez sur la singularité, l'originalité de cette oeuvre, ce qui vous intéresse en elle. Dites ce qu'elle montre du métier, mais aussi son sens propre, son sens caché (s'il y en a un). Concluez en évoquant une anecdote à son sujet, ou une citation en lien avec elle ou son thème. Vous pouvez aussi exprimer votre ressenti personnel.

   

ACCOMPAGNEMENT-CONSOLIDATION.

     

L'ÉCOUTE DE TEXTES POÉTIQUES.

   

L'écoute active et la prise de notes. Informations sur la présentation du poème. Personnages : leurs caractéristiques et les valeurs (ou contre-valeurs) qu'ils incarnent. Histoire racontée, thèmes développés et enjeux ou visées. Effets d'une lecture oralisée expressive : rythme, intonation, silence...

   

L'IMPLICITE AU THÉÂTRE : LES JEUX DE MOTS.

     

Les jeux de mots au théâtre. Ils créent des quiproquos et des malentendus comiques. Ils sont produits par...

Des homonymes. Homophones : mots se prononçant de la même façon. Mer/maire/mère. Homographes : mots écrits de la même manière.

La polysémie. Les mots ont parfois plusieurs sens et on peut en jouer.

La déformation sonore des mots. Jeu sur une ou plusieurs lettres ou des mots proches.

   

AUTOUR DU LEXIQUE DE L'ÉLOQUENCE.

   

L'origine et les procédés de l'éloquence. Aux origines de l'éloquence : la rhétorique. Née dans la Grèce antique, au Ve siècle avant J.-C. A pour but, au début, de défendre les intérêts des citoyens devant les tribunaux. Se définit comme l'art de persuader par le discours en maîtrisant divers procédés.

Pour insister : la répétition et l'anaphore : mêmes mots dits plusieurs fois. L'accumulation et la gradation : suite de mots de plus en plus forts.

Pour interpeller : la question rhétorique, sans réponse. L'apostrophe pour s'adresser directement au public.

Pour émouvoir : des images frappantes : personnification, comparaison, métaphore, allégorie, hyperbole.

     

LES TYPES DE PHRASES ET LEUR PONCTUATION.

     

La phrase déclarative. Énonce un fait, un état, une idée : se termine par un point ou un point de suspension.

La phrase interrogative. Pose une question ; se termine par un point d'interrogation.

La phrase exclamative. Exprime une émotion ; se termine par un point d'exclamation.

La phrase injonctive. Donne un ordre ou un conseil. Se termine par un point ou un point d'exclamation.

   

LES PHRASES SIMPLES ET COMPLEXES.

   

Phrase simple. Un seul verbe conjugué, une seule proposition.

Phrases complexes. Plusieurs verbes conjugués, plusieurs propositions.

Propositions indépendantes. Juxtaposées : (, ; :) ; coordonnées : une conjonction (mais, o, et, donc, or...), un adverbe de coordination (puis, pourtant...).

Proposition principale + proposition subordonnée... Relative introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont...), complète un NOM (l'antécédent). ... complétive introduite par la conjonction que ou qu', complète un VERBE. ... circonstancielle débutant par une conjonction de subordination (quand, si...), complète une PHRASE.

   

LES CONNECTEURS ET LA COHÉSION TEXTUELLE.

     

Pour expliquer : en effet, à cause de, car, parce que, comme, sachant que, puisque, du fait que...

Pour comparer : comme, aussi, ainsi que, tel que, conformément à...

Pour déduire ou conclure : finalement, c'est pourquoi, ainsi, donc, de sorte que, si bien que, alors, dès lors, par conséquent, en conséquence...

Pour ajouter : de plus, en outre, aussi, et...

Pour concéder : certes, sans doute, il est vrai que, même si, bien que...

Pour opposer : au contraire, en revanche, cependant, toutefois, pourtant, mais, or, bien que...

       

SENDRE-HAIDAR Michèle, ABJEAN Françoise, BENISTANT Simon, GIRARD Bruno, LE BORGNE Caroline, SAPIN Emmanuelle, MÉNAGER Françoise-Anne, CREMASCHI Mailys, Passerelles - Français 2nde Bac Pro, Paris, Foucher, juillet 2019.

          

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