ma naissance dans la cité

lieu familier: carrefour de la rue des longs réages.

poésie: L'appel du large

L’appel du large

 

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers.

 

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

 

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal

oeuvre d'art: la statue de la libertée

http://www.photoway.com/fr/dest/NY01_59.html

 Je me promenais dans une brocante sous un soleil de plomb. J'aime ce genre d'endroits: varié, un peu vieillot, poussiéreux, mais tout pleins de charme, avec ses objets mystérieux qui ont eu leurs temps, ou ils trônaient fièrement sur une étagère. Maintenant, ils attendent impatiemment dans l'ombre et la poussière; qu'un acheteur daigne lui offrir une nouvelle vie sur une de ses étagères. C'est alors que j'ai découvert un coffre, avec ses ornements si fins, son bois si tendre; que je ne pus résister à la beauté si écrasante de cet objet.

Arrivé chez moi, je décidais d'ouvrir ce coffre. Le loquet qui gardais son ouverture, me donnais l'irrésistible envie de découvrir avec appétit son contenu. C'est lorsque j'ouvris le coffre, que je trouvais un jeu. Le matériel qui l’accompagnait se composait simplement d'un bonnet et d'une paire de gants. Je mis cet attirail si étrange; et fut éblouit par une puissante lumière blanche sortit dont ne sait où... Tout à coup je me retrouve dans une rue inconnue mais avec l'étrange impression de déjà-vu. J'avance et eu la grande surprise de constater que je contrôlais mes pieds et avançais comme dans le monde réel. Je ressentis le vent glissé sur ma peau ; vis une grande affiche au coin de la rue qui représentait la statue de la liberté, correspondant étrangement à un symbole que j'affectionnais. J'avance ma main près d'un arbre touche une feuilles mais me coupe au passage. Une goutte de sang jaillit et je ressentis une vraie douleur. Je mis mon doigt dans ma bouche pour apaiser le saignement et eu dans la bouche le vrai goût du sang. J'étais surprise et intriguée de savoir par quel miracle les créateurs de se jeux avait réussi à créer un univers si réel, et sortant en même temps de l'ordinaire.

 

Plus tard, grâce aux attrais de la poésie; j'eu comme on dit, un super pouvoir. Celui de lévitation (c'est à dire, en cas de danger je pourrais m'élevé en suspension dans les airs). Je repris à son rythme normal, le cour de la vie dans la cité; avec toutes ses étonnantes aventures et mystères à éclaircir.