M.Walter dans Bel Ami De Noé et Romain
Par Noé le 21 janvier 2013, 08:50 - "Bel-Ami" de Guy de Maupassant. - Lien permanent
Portrait physique :
Guy de Maupassant a voulu caricaturer et mettre en avant sur le personnage de M.Walter, un directeur riche et aisé. " Il était petit gros monsieur, court et rond, distingué et d’allure grave" (page 38). Il n'a de l'autorité que grâce à son argent et sa classe sociale au sein de son journal « La vie Française ». Il porte des lunettes de manière distinguée et mange énormément.
Portrait moral :
Guy de Maupassant a voulu caricaturer les juifs car les racontars disent que les juifs sont avare et corrompus. M. Walter est avide de pouvoir, de puissance et d'argent. Il est riche mais immoral, n'hésitant pas à sacrifier des « pions », comme Georges Duroy lorsqu'il lui ordonne de sauver l'honneur de son journal par un duel aux armes contre Louis Langremont, d'un autre journal. Grâce à ce duel, le journal de La Plume est désormais mal vu par les lecteurs en raison de la provocation ouverte qu'il a fait à Georges Duroy. Le journal de M. Walter est donc le plus lu des deux, surtout après une combinaison habile, et du gain d'une cinquantaine de millions de francs. Après ce coup d'éclat, M. Walter devint riche et respecté.
Évolution dans le temps :
Au début de l'histoire de « Bel Ami », monsieur Walter est le directeur véreux d'un journal dénommé « La vie Française ». C'est lui qui emploie Georges Duroy, qui lui permet, à son insu, de gagner de grosses sommes d'argent. M. Walter utilise des combines douteuses pour gagner sa vie. Grâce à cela, M. Walter mange plus qu'à sa fin et vit dans le luxe. Suite à une excellente combine, à l'aide du ministre Laroche-Mathieux, tout aussi perfide, il devint incroyablement riche et à la tête d'environ cinquante millions de francs. Il empêche l'exposition du célèbre tableau « Le Christ marchant sur l'eau » en l’achetant à cinq cent mille francs et en l'exposant dans son somptueux hôtel où il s'était établi avec sa famille. Cette nouvelle astuce lui permet d'être connu et respecté, par la population mais aussi par les nobles car il les invites chez lui voir le fameux tableau. Il ne s'est pas présenté comme député car à l'époque, les juifs n'étaient pas admis, certainement par pur racisme envers cette religion. M. Walter se fait rouler par Du Roy et par sa propre fille et déclare que Du Roy sera député et ministre !