Ma naissance dans la cité

Lieu familier : le jardin

Poème de Théodore Agrippa d’Aubigné : 
 Ce doux hiver qui égale ses jours

Ce doux hiver qui égale ses jours
A un printemps, tant il est aimable,
Bien qu'il soit beau, ne m'est pas agréable,
J'en crains la queue, et le succès toujours.

J'ai bien appris que les chaudes amours,
Qui au premier vous servent une table
Pleine de sucre et de mets délectable,
Gardent au fruit leur amer et leurs tours.

Je vois déjà les arbres qui boutonnent
En mille noeuds, et ses beautés m'étonnent,
En une nuit ce printemps est glacé,

Ainsi l'amour qui trop serein s'avance,
Nous rit, nous ouvre une belle apparence,
Est né bien tôt bien tôt effacé.

Tableau de Giuseppe Arcimboldo : L'hiver

 

 

 

 

 

 

 

 

Introduction: 

Pendant ces très longues vacances, avec ce temps triste, couvers de nuages gris. J'étais seule dans cette grande maison vide; je m'ennuyais. Je décidai donc de découvrir le jeu que l'on m'avait offert pour Noël dernier. Je m'installai devant mon ordinateur, m'équipai d'un casque ainsi que des lunettes et le jeu s'alluma. L'écran devient tout blanc et tout d'un coup je me retrouvai dehors, dans un jardin couvert de neige. Je ne savais pas où je me trouvais, mais ce jardin était tellement magnifique et me paraïssait famillier, qu'il me rappelait de nombreux souvenirs d'enfance; quand mon frère et moi jouaient dans la neige. Il y avait une odeure de neige fraîche. Les arbres avaient perdu leurs feuilles et leurs branches ressemblaient à des doights crochus. Le jardin était couvers d'un blanc étincellant que j'avais presque mal aux yeux. Quelques minutes s'écoulèrent et au loin dans la neige, je remarquai une petite tâche marron. Je m'approchai pour mieu la voir et je découvris que c'était le célèbre tableau d'Arcimboldo, intitulé "L'hiver". Ce tableau était totalement étonnant et me paraîssait féérique avec ces éléments d'hiver qui forme un visage d'un homme. Ce mystérieux personnage avait pour cou le tron d'un arbre et pour cheveux des petites feuilles d'un vert foncé qui me rappelait un arbre où je jouais dedans quand j'étais petite. Quand je relevai la tête, je tombai de peur et d'étonnement car cet homme représenté sur ce tableau, se retrouva enface de moi!