Ma naissance dans "la Cité".

Le lieu familier la chambre de mes parents

L'oeuvre d'art: Le bassin aux Nymphéas, harmonie verte. De Claude Monet.











 
 
 
 
 
 
Poésie: Les Nénuphars.
 
L'étang dont le soleil chauffe la somnolence 
Est fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs ; 
Les uns, sortis de l'eau, se dressent tout tremblants, 
Et dans l'air parfumé leur tige se balance.

D'autres n'ont encore pu fièrement émerger :
Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse.
On les voit remuer doucement et nager :
L'eau frissonnante affleure aux bords de leur calice.
                               de Edmond Rostand

Lors de la sortie du jeu "la Cité'' ,j'avais treize ans. Au début je m'étais mis en tête de ne jamais y jouer car tout le monde trouvait idiot le fait de passer son temps devant des jeux vidéos. Puis un jour où je marchais dans la rue et que je contemplais les panneaux de publicités pour la Cité, un homme me dit "Vous devriez essayer ce jeu, il est tout simplement génial''  j'avait à peine commencé à répondre que l'inconnu m'interrompit  et me dit " jouez-y une fois que vous serez dedans vous ne regretterez pas!". Il m'avait dit ça d'un tel ton que j'en restée bouche-bée,un ton d'une grande insistance. J'avais repensée aux paroles de l'homme pendant toute la nuit et le lendemain matin, lorsque je me levais je dis à ma mère:
- Pour noel, je souhaiterais avoir le jeu " la Cité!".
-D'accord me répondit elle.
Le jour de noel je reçu l'équipement du jeu et le jeu lui-même. L'équipement se composait de gants et d'un casque.

Je suis dans le bureau de mon père, devant l'ordinateur. Je m'apprête à l'allumer mais d'abord j'enfile mes gants ainsi que mon casque. Puis j'enclenche le bouton situé derrière l'ordinateur qui permet de le mettre en marche.
Ca y est, enfin j'y suis. Je sens en moi comme une vague me transportant dans le jeu. Je vois une lumière blanche, d'une blancheur équivalente à celle de la neige. Je ne fais rien. J'attend quelques secondes et je commence à distinguer peu à peu les lieux. Je suis dans une chambre, il me semble avoir déjà aperçue cette pièce quelque part, comme un lieu qui m'est familier. Je dois rêver car c'est pourtant la toute première fois que je me trouve ici. Cette chambre est déserte. J'appelle, j'essaye d'ouvrir la porte mais elle est close; je suis donc condamnée à rester ici un bout de temps. J'essaye de savoir où je suis mais aucun indice visible pouvant me renseigner sur l'adresse à laquelle je suis. Je vois juste un dessin qui représente un tableau coloré, avec un pont et des nénuphars, cette oeuvre est signée: je lis l'inscription " astir", je me dis non ce n'est pas possible astir est le nom de famille de ma cousine, tout s'embrouille alors dans ma tête. J'arrête alors de penser à tout ça et je me concentre plutôt sur les choses composants cette pièce. Je vois alors un grand lit, un secrétaire, une commode et un placard ouvert où sont rangés et pliés des vêtements, des chaussures ainsi que deux ou trois autres bricoles. Je me rend compte que dans ce jeu, il y a des éléments de la vie, réels. Quelques vêtements de multiples couleurs sont éparpillés sur une chaise, ils sont tout froissés; je les touches du bout de mon doigt, ils me paraissent doux et tout à fait normaux. Ensuite j'essaye de sentir si il y a une odeur particulière et en effet je sens comme une odeur de moisissure, j'en conclue donc que cette chambre doit être abandonnée depuis un certain temps déjà.

Au fur et à mesure que je m'améliorerais dans le jeu je rencontrerais deux personnes: Anna et Florian avec qui, en reçitant le poème "les Nénuphars" je pourrais communiquer à distance et échanger nos personnalités.