Mon trajet quotidien

Je claque la porte de chez moi, il est 7h50.

 

J'appuie sur le bouton l'ascenseur en espérant qu'il vienne.

 

Je rentre dans l'ascenseur et l'ascenseur dit « fermeture des portes ».

 

Je passe par les 3ème et 5ème étages car mes voisines qui sont aussi au collège entrent.

 

Nous sortons de l'ascenseur, j'appuie sur un bouton pour ouvrir la porte d'entrée et je suis en route pour le collège.

 

Je vois devant moi la maternelle de l'école R.Rolland et les professeurs qui sont en route vers l'école.

 

Je vois, près de la rampe de mon immeuble en face des poubelles, qui sentent très mauvais, ma copine Mariam qui part aussi au collège, je la salue et nous partons en discutant.

 

Nous avançons vers un parking qui est près d'une chaudière.

 

Nous voyons devant nous un chemin à droite et un autre vers la gauche, ils vont tous les deux vers le collège, nous prenons le chemin de droite.

 

Nous traversons une grande route sans trottoir qui est entre 2 parkings, nous la traversons rapidement pour ne pas nous faire renverser.

 

Nous traversons un hall qui mène vers le bâtiment de notre copine Aïchatou.

 

Nous sonnons chez elle et nous attendons 5min.

 

Nous sortons du bâtiment car Aïchatou est prête, nous courons sur la place Watteau et nous descendons un petit escalier en face d'une petite pharmacie, il est 7h56.

 

Nous tournons à droite et nous avançons vers le centre social J-B Corot.

 

Nous saluons le directeur du centre social et nous avançons vers la grille, nous sortons notre carnet.

 

Nous sommes devant la grille du collège, nous voyons des élèves courir et les CPE qui crient « La grille va bientôt fermer, venez vite ! »

 

Nous montrons notre carnet et on nous laisse passer.

 

                                                                     Un autre pays, une autre ville

 

Si Dakar était un arbre, ce serait un baobab parce qu'il y a une forêt qui se nomme « la forêt aux baobabs ».

 

Si Dakar était un animal, ce serait le lion car c'est l'emblème du Sénégal.

 

Si Dakar était une couleur, ce serait le noir et le jaune à cause des taxis qui circulent sur les routes de Dakar.

 

Si Dakar était une odeur, ce serait celle des bouillons d'épices parce qu'ils enchantent les rues de Dakar.

 

Si Dakar était un son, ce serait le bruit des tam-tams car dans les rues, des griots en jouent pour mettre de la joie dans la ville.

 

Si Dakar était une personne, ce serait un esclave parce qu'il y a un musée  avec une statue représentant la libération des esclaves.

 

 

Je me souviens...

Je me souviens de ma sortie au musée de l'Orangerie avec mon père et mes deux petites sœurs près du musée du Louvre.

 

Je me souviens de la chanson « Amitié gâchée » qui parle d'une fille qui n'a jamais voulu écouter les conseils de ses proches.

 

Je me souviens du film « Aya de Yopougon » qui raconte la vie d'une fille et de ses amies dans leur de quartier de Yopougon à Abidjan en Côte d'ivoire.

 

Je me souviens de l'odeur des parfums de ma mère qui ne les met que pour les  grandes occasions.

 

Je me souviens du jour où j'ai mangé une pastilla aux amandes, le dernier jour de l'école ouverte.

 

Je me souviens du mariage de mon cousin à Cergy-Pontoise avec ma famille et les amies de ma famille.

 

Je me souviens de la chanson « Madame La Chance » de Docteur Beriz qui parle des noirs qui ne sont pas acceptés par tout le monde.

 

Je me souviens du moment où j'ai perdu mes lunettes,  je les ai vues pour la dernière fois dans ma chambre sur mon bureau.

 

Je souviens quand j'ai participé au Rally Garges Express et à la fin j'ai reçu un diplôme.

 

Je me souviens de ma voisine Ines qui était ma meilleure amie et que j'ai revu à Tibsy.

 

Je souviens du jour où mon blanc avait éclaté sur mon visage, c'était humiliant !

 

Je me souviens de « maya, maya l'abeille winnie, winnie l'ourson, … ».