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Le blog de Mme GRUEL, professeure de Lettres Classiques

26 janvier 2018

L'écriture du texte d'imagination au BREVET

Pour le sujet d'imagination, votre texte doit répondre à un certain nombre de critères applicables à toutes les situations :

  • Le texte est organisé par paragraphes. Une étape = un paragraphe. Pensez à l'alinéa.
  • Le texte a un début, un milieu et une fin :
    • Dans le cas de l'écriture d'une suite, on peut - si c'est possible - reprendre la dernière phrase du texte de départ.
    • Les péripéties se suivent de façon cohérente.
    • La fin peut être ouverte (on ne sait pas ce que les personnages deviennent) ou fermée mais il doit y avoir une fin.
  • Dans beaucoup de sujets, il faudra s'appuyer sur le texte de départ, y faire quelques références précises.
  • On choisira avec soin le statut du narrateur "je" ou "il", le point de vue et le temps des verbes. Dans le cas de l'écriture d'une suite, il faut faire comme le texte de départ.
  • On peut vous demander d'insister sur les émotions du personnage en particulier. Or dans tous les cas, vous devez donner de la consistance à vos personnages en utilisant le vocabulaire des sentiments, des émotions et des sensations.
  • Toujours pour donner plus "à voir" votre texte, pensez à utiliser des expansions du nom variées. Si le sujet demande un portrait ou une description, elles seront indispensables.
  • Soignez l'expression - comme d'habitude : on évite les mots familiers, "ça" et les répétitions. La qualité des mots choisis, quelques figures de style font la différence entre les textes...

Comme pour le texte argumentatif, on prend le temps d'analyser le sujet (au moins 10 minutes) et on travaille au brouillon (30-40 minutes). On garde 10 minutes pour se relire, vérifier l'orthographe, supprimer des répétitions.

Et enfin, on ne change pas de sujet en cours d'épreuve !

En annexe, un exemple de sujet d'imagination et son analyse.

21 janvier 2018

La rédaction du texte argumentatif au BREVET

On essaie de bien comprendre le sujet, c'est-à-dire le thème ; notamment on cherche la définition des mots dans le dictionnaire.

On essaie de se positionner (par ex. POUR ou CONTRE) et de trouver des arguments. Chaque argument doit s'appuyer sur au moins un exemple détaillé : cet exemple doit être tiré de votre vie quotidienne, votre culture, vos connaissances dans différents domaines.

Si on hésite entre POUR et CONTRE, on choisit les arguments et les exemples les meilleurs. On peut aussi montrer que la réponse peut être nuancée avec un passage par la concession (si on est à l'aise).

On travaille au brouillon, mais sans tout rédiger !
Ce travail de « débroussaillage » et de réflexion peut durer 40-50 minutes. Puis on rédige au propre en ordonnant ses arguments de façon judicieuse. Il faudra garder 10 minutes à la fin pour se relire à l'aide du dictionnaire.

plume

Voici à quoi votre texte doit ressembler. J'écris les grandes parties en majuscules, mais ces mots ne sont pas à écrire : le lecteur doit comprendre tout seul dans quelle partie vous êtes parce que vous faites des paragraphes, sautez des lignes, utilisez des connecteurs logiques (conn. dans le plan ci-dessous).

plan_texte_argumentatif.jpg

Si vous adoptez ce plan, votre texte répondra à l'exigence de CONVAINCRE. N'oubliez pas qu'il faut aussi PERSUADER le lecteur : modalisateurs, figures de style, emphase...

En annexe, vous pourrez lire un exemple d'INTRODUCTION.

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