Je quitte Partir avec soulagement parce que je n'ai pas accroché à cette galerie de personnages rêvant tous d'un ailleurs ; certains ont réussi à partir (provisoirement), d'autres non... mais ils demeurent au final profondément insatisfaits parce que leurs problèmes n'ont fait que s'aggraver avec l'éloignement. Je continue donc à lire des auteurs contemporains que je ne connais pas encore : un tout autre univers m'attend, celui du finlandais Arto Paasilinna. L'amie qui m'en a parlé m'ayant déjà raconté les grandes lignes du Lièvre de Vatanen, j'ai opté pour La Douce Empoisonneuse...
"Parvenus en Enfer, Pertti Lahtela, Jari Fagerström et Kauko Nyyssönen reprirent contact. Les conditions de vie, dans leur nouveau séjour, étaient absolument exécrables : les trois larrons étaient contraints à des corvées épuisantes et monotones, au-delà, parfois, de toute limite raisonnable, et malgré leur absolue conviction de l'inanité de leur travail."
"Une dame est une dame, même en Enfer".