Il a dévalé la montagne

Ses pas faisaient porter des pierres

Là-haut entre les quatre cloisons 

La sirène chantait avec joie

 

Il respirait l'odeur d'hiver

Avec son corps comme une abeille 

Et le soleil l'accompagnait 

Et lui faisait danser ses mains 

 

pourvu qu'ils me laissent la vie 

Il sautait à travers les montagnes

Il a cueilli deux feuilles rouges 

Gorgées de sève et de nuages 

 

Les canons d'acier rouge crachaient

Des courtes flammes de feu sec

Pourvu qu'ils me laissent la vie

Il est arrivé près du feu