Il a dévalé la montagne 

Ses pas faisaient rouler des cœurs

Là-haut entre les quatre cloisons

La sirène chantait sans bouche

 

Il respirait l'odeur du Printemps 

Avec son corps comme une abeille

Et le soleil l'accompagnait 

Et lui faisait danser son pieds

 

Pourvu qu'ils me laissent la vie 

Il sautait à travers les montagnes

Il a cueilli deux feuilles roses

Gorgées de sève et de nuage 

 

Les canons d'acier rose crachaient 

Des courtes flamme de lumière sèche 

Pourvu qu'ils me laissent la vie

Il est arrivé près du feu