Comme Mathilde, personnage de La Parure, de Guy de Maupassant, les élèves décrivent leur rêve de luxe et de raffinement.
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Texte d'Ariane:


Un collier de diamant

Derrière la vitrine, j’aperçois comme une étrange lueur. De loin, je vois un petit buste qui scintille. Je me rapproche doucement et reconnais la forme d’un collier. C’est bien un collier, ni trop court ni trop long, la taille parfaite. Cette lueur est en fait un diamant d’une couleur cristalline.

Curieuse, je décide d’entrer dans cette boutique. Une fois à l’intérieur, une agréable odeur de Benjoin m’enveloppe. Etant plus près je m’aperçois qu’il n’y a pas un mais plusieurs diamants. Ils sont tous aussi transparents que du cristal et la lumière leur offre différents reflets multicolores. Les diamants sont tous aussi bien travaillés et polis de la même façon. Ce collier est absolument magnifique. Hélas il se fait tard. Je quitte donc la boutique en rêvant de pouvoir un jour porter ce sublime bijou. 

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Texte de Clara:

Au loin, dans une vitrine, j’aperçois une paire d’escarpins. Au début, elle me paraît banale, sans aucun luxe. Ces escarpins sont noirs et ils me paraissent petits. Mais, quand je me rapproche de la vitrine, je m’aperçois que cette paire d’escarpins aux semelles rouges ! J’avais devant moi une paire d’escarpins Louboutin !

J’entre dans la boutique, je suis derrière la vitrine. Je suis émerveillée ! Les escarpins sont en cuir luisant qui brille sous la lumière de la boutique. ). Ils sont noirs comme l’ébène et la semelle est rouge comme le sang ! C’est une taille 40, celle qu’il me faut mais ils sont chers ! Mais ce sont des escarpins de luxe alors… il ne faut pas s’étonner !

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Texte de Clémence: 

Ce jour là, nous étions à la plage en famille. Je creusais avec Lucile un large trou dans le sable chaud. Bientôt ma pelle vint heurter un morceau de métal doré resplendissant. J’écarquillai les yeux pour mieux voir et appelai Lucille, pour qu'elle m'aide à creuser. 

Après un long effort nous sortîmes du sable un magnifique coffre tel un trésor de pirates.  Il se constituait de bois d’acajou avec les angles ornés de petites décorations en or. La boite  était lourde et le bruit des pièces résonnait. Elle faisait une taille moyenne. Ce coffre était vraiment sublime. Je l'ouvris pour contempler les pièces mais... le coffre était vide! Il garder en lui seul le doux parfum de la mer!


Texte de Mathias:


En passant devant la vitrine d’un magasin de vêtements, j’aperçus un magnifique manteau. Il était d’un très beau pourpre, ses contours scintillaient sous la lumière matinale.
Emerveillé, je m’approchai pour mieux distinguer les détails de ce merveilleux habit. Grâce à ma proximité, je pouvais voir les trésors que renfermait ce manteau : le textile était doux, pêchu, brodé d’or sur les contours, ce qui en expliquait le scintillement. A la place des boutons se trouvaient d’énormes diamants, de magnifiques émeraudes et des saphirs brillants. Devant tant de beauté je ne pus m’empêcher de l’acheter.
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Texte de Julien: 


En explorant le corridor, j’aperçus une splendide tenture ancienne. En la voyant, on était en Inde, avec ses senteurs épicées, ses richesses exotiques, ses mystères orientaux. On pouvait, d’un simple regard sur ses miniatures finement détaillées, deviner son voyage : la soie produite en Chine passa dans diverses villes indiennes, chacune rajoutant sa spécialité, une arabesque par-ci, une courbe par-là…Elle fit ensuite un court passage à Damas, où ses splendides dorures lui furent ajoutées. Puis, passant de mains en mains, elle traversa le Maghreb à bord de caravanes marchandes, embellie à chaque nouvelle destination. A Tanger elle traversa la Méditerranée par le Détroit de Gibraltar. A Séville on lui ajouta sa couleur et à Bordeaux elle fut définitivement achevée. Elle remonta ensuite jusqu’à Paris où elle fut vendue et où elle se trouve.
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Texte de Zacharie: 


Je l’ai remarquée dans la rue et m’en suis approché. Il s’agissait de la superbe Porsche 9-ff.
C’est une voiture magnifique, proche de la perfection.
A basse vitesse, ses jantes d’aluminium taillées en étoile s’animent comme les pales d’une hélice. L’aileron en carbone rehausse sa ligne féline. Quant au son qu’elle produit, je le qualifierais de musique aux accents du tonnerre et de l’océan. J’ai un jour eu la chance de l’essayer et ses performances feraient languir bien des pilotes. Son moteur, le V-10, d’une puissance de quatre-cents chevaux, lui offre une vitesse de pointe de trois cent soixante-quatre kilomètres par heure. Ses pneus à l’adhérence indéfectible assurent au pilote des trajectoires parfaites dans leur précision. En fait on en oublie les pneus car cette voiture ne roule pas : elle vole !
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Texte d'Armand :


Vous l’avez sans doute déjà vue dans la vitrine de notre magasin : flamboyante comme mille soleils, fine, élégante, très maniable, dégageant une impression d’extrême légèreté, racée telle un guépard souple et rapide. Vous vous êtes alors approché pour la contempler…
Elle a les roues adaptées à tous types de terrain, un moteur d’une puissance de mille cent centimètres cubes, des freins précis pour s’arrêter à n’importe quel moment et une fourche en carbone soudée avec de l’acier. Ses sièges en vrai cuir de vache, d’un raffinement extraordinaire, sont cousus à la main. Elle ne pèse que cent quinze kilos. Parfaitement adaptée pour le freestyle et le tout-terrain, vous l’avez deviné, c’est la fabuleuse, l’unique, l’incomparable Suzuki GSX-R ! Elle se vend à seulement quinze mille euros, un prix exceptionnel ! Elle est en vente dans tous les magasins Suzuki (dans la limite des stocks disponibles).   
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Texte de Lucas: 


Cette pièce est grande et accueillante. Elle vous reçoit de façon chaleureuse. Vous pourrez considérer cet endroit comme le commencement d’une bonne chose !
Cette pièce est décorée d’objets attirants. Imaginez les tentures orientales, les hautes torchères faites de pierres précieuses, les larges fauteuils et la cheminée où brûle un feu ardent doux et chaud !
Mais cela n’est pas le vrai luxe. N’oubliez pas que ce luxe vient de quelque part mais le quelque part qui a produit le luxe est ailleurs. Victor Hugo dit dans un poème : « Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois, dans votre solitude où je rentre moi-même, je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime ». Ce luxe, qui peut-être ne représente rien pour vous, est pour moi le « grand luxe », celui qui crée la vie et l’emporte si elle veut : c’est la nature. 
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Texte d'Emma:


Derrière la vitrine j’aperçois un magnifique diamant, translucide et soyeux à première vue. Je m’approche un peu plus pour admirer son élégance.
Je décide de rentrer dans la boutique. J’ouvre la porte, puis j’interpelle le vendeur. Je lui demande si je peux admirer ce précieux bijou d’encore plus près.
En le caressant je m’aperçois qu’il n’est pas lisse mais qu’il présente plusieurs petites bosses, ce qui est agréable au toucher. Il se présente sous une forme étrange.
Ce diamant ressemble à un œuf de caviar. Cette perle grise brille sous la lumière de la boutique. Un parfum d’exotisme flotte dans l’air.
Je m’asseois dans le fauteuil capitonné du bijoutier pour mieux profiter de ce moment de raffinement, puis je le repose avec délicatesse dans son écrin de velours.
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Texte de Maud :


Derrière la vitrine, j’aperçois une belle robe de bal, portée par un mannequin. La robe est évasée vers le bas et scintille à la lueur du jour. Elle est d’un bleu jamais vu ! Un bleu lagon, avec des reflets argentés. Je décide alors d’entrer dans le magasin où cette dernière est exposée. Je reconnais la robe de loin et me dirige alors précipitamment vers celle-ci. 

En m’approchant, je m’aperçois qu’elle est encore plus belle qu’en vitrine et qu'elle est la robe de mes rêves. Je me rends aussi compte qu’elle comporte de petites perles blanches sur le buste. La robe est très agréable au toucher et est très douce. La matière semble être de la soie. Je reconnais tout de suit le parfum dont elle est imprégnée : une douce odeur de musc.
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Texte d'Owen:


Chandelier


Je visitais ce musée quand je vis ce magnifique chandelier : Il avait trois bras, tout en or. Il était de taille moyenne, son pied, incrusté de diamants, était sculpté et représentait une très belle forme circulaire. Le bras du milieu, le plus haut, portait une grande bougie. Les deux autres bras, plus petits, à droite et à gauche étaient symétriques. Ce chandelier était si grand et si étincelant qu’il éclairait une grande pièce noire.
Dès que je le touchai, j’eus la sensation d’être riche, important, de tenir un trophée. Il était à la fois dur et fragile, lourd, lumineux. C’était un objet en relief : Il y avait comme des marches à son support, immenses, immenses, puis ensuite une tour, creusée de petites tranchées, enfin les courbes des ses bras ressemblaient à des S. Son ombre sur le mur mettait en valeur toutes ses formes. Il faisait presque peur.
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Texte de Dune:


Derrière cette vitre, j’apercevais un objet à la forme rectangulaire. Composé d’un cadre en bois d’ébène et d’un centre coloré, une peinture. Car, oui cet objet dont je parle est un tableau. Je me trouvais devant une boutique d’une ville assez bourgeoise proche de Paris. A travers la vitre sans imperfection, se trouvait un apothicaire à l’air triste et grincheux. Je le vis se retourner et partir dans l’arrière boutique j’entrais à ce moment là à l’intérieur sans quitter le tableau des yeux.
En m’approchant de ce bel objet, je remarquais que le bois était magnifiquement taillé de mille rayures toutes différentes les unes des autres… Cela donnait l’impression d’un feuillage que cachait un paysage des plus fabuleux. Je pris le tableau délicatement de mes deux mains et le retournai. C’est avec stupeur que je vis qu’il avait été peint en Italie par le talentueux artiste qu’était Léonard de Vinci ! Je pus observer les détails et la finesse de la peinture, tant de variations et de nuances de couleurs… En le reposant je partis sans rien acheter et sans que l’homme que j’ai aperçu tout à l’heure ne m’ait vue.

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Texte de Lucie: 

Je marchais dans la nuit bleue des rues d’Hollywood à la recherche de mon chat qui s’était égaré quand je tombai sur une maison gigantesque et vaste, elle était blanche comme un cygne, calme comme la nuit et belle comme un doux et chaud rayon de soleil. Elle était gigantesque, trois étages placés les uns au-dessus des autres un peu décalés pour laisser apparaître un jardin sur le toit du premier. Le deuxième bâtiment comportait un jacuzzi avec une telle splendeur qui ne pouvait alors qu’appartenir à un milliardaire, et un dandysme qui incarnait la beauté en elle-même. Le troisième avait, lui, une piscine circulaire qui reflétait les couleurs de la nuit. La façade de cette maison était peint en blanche avec des pointes d’un rouge vif et pétillant. 

Je m’approchais tout doucement de cette maison dont j’étais tombée sous le charme grâce à ses somptueuses et ravissantes qualités qui faisait d’elle la maison de mes rêves. De loin je n’avais pas remarqué que ses traces rouges n’étaient pas faites au hasard, loin de là. On pouvait voir dans ses traces qu’un grand artiste y avait passé une bonne partie de son temps. Elles étaient si célestes, harmonieuses et artistiques que mon passé d’artiste resurgit. Je m’avançais vers la porte quand une odeur somptueuse me traversa les narines et se propagea dans tout mon corps. Pris par un élan de nostalgie je portais ma main aux murs de cette maison, il n’était pas rêche, loin de là, ils étaient polis, lisses, doux, apaisants et donnaient envie de s’allonger et de s’endormir tout doucement. Je fus vite sortie de mes pensées quand mon chat réapparut, je l’avais oublié lui, je le pris et le ramenai à la maison en ayant une petite pensée de nostalgie.

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Texte d'Héloïse: 

Derrière la vitrine d’un grand magasin de bijoux, j’aperçois dans son écrin un magnifique diamant rouge et brillant en forme de losange. Cette merveille a l’air douce, lisse, mais pointue aux extrémités et je pense qu’elle doit être d’une valeur inestimable pour être exposée ainsi. Je regarde à l’intérieur du magasin mais aucun des clients ne semble avoir l’air de regarder ni même de s’intéresser à ce bijou si extraordinaire.

Je rentre dans le magasin et m’approche du splendide diamant qui me semble encore plus beau vu de l’intérieur. En le regardant de plus près, je me rends compte qu’il est parsemé de reflets roses et violets et que son prix n’est pas indiqué tellement il doit être cher. Discrètement je le caresse du bout du doigt, il est doux et légèrement chaud à cause des lampes chauffantes qui l’éclairent et l’illuminent.  

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Texte de Diego:

Au loin j’aperçus une chose rouge vif qui brillait tellement qu'elle m'éblouissait. Après quelques minutes, mes yeux commencèrent à s'habituer à cette lumière et je pus apercevoir une magnifique Porsche. Ses phares étaient allumés et on pouvait les voir à des kilomètres. Je décidai de m’approcher.

J’étais à dix mètres de la Porche, elle était splendide ! Mon instinct me disait de m’approcher…je ne résistai que quelques secondes, je me mis à courir vers elle comme si elle allait disparaître. J'hésitais à la toucher mais la tentation était si forte que jeposaima main sur le capot. Il était si lisse que j’avais l’impression de toucher de la soie. Je mis la main sur la poignée, j’ouvris la portière doucement. Je regardai l’intérieur, les sièges étaient marron clair, l’odeur du cuir embaumait toute la voiture. Je mis la main sur le siège du conducteur, je m’assis sur celui-ci. Je pris le volant entre mes mains, il était très agréable. J’ouvris la boite à gants, je vis la clé. Je mis le contact et fis gronder le moteur. Il était puissant et je partis avec la voiture. J’étais tellement heureux !

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Texte de Stéphanie: 

Derrière la vitrine, j’aperçois l’une des plus belles pochettes que j'aie jamais vues ! Elle est magnifique, marron avec des dorures en or. La matière ressemble à du cuir mais je n’en suis pas certaine à cent pour cent ! Rectangulaire, fine et de taille moyenne, il me semble alors que c’est de loin l’accessoire indispensable que toutes les femmes coquettes voudraient pour s’amuser dans des soirées chics !

Finalement, je me décide à rentrer dans le magasin et je m’approche enfin de cet objet que je convoitais tant depuis l’extérieur. Je le prends. Mon premier réflexe est de l’approcher de mon visage et de le sentir. Il sent bon le neuf et le cuir. J’avais raison : c’est bien du cuir. Puis, en contemplant de plus près ce magnifique accessoire, je me rends compte qu’il est orné de gravures sur lesquelles sont incrustés des diamants  formant le mot DIOR. En plus, au toucher, il n’est ni rugueux ni râpeux mais doux et agréable ! Il n’y a aucune raison pour ne pas l’acheter, enfin si, une : 2599 euro ! A ce prix-là, autant vous dire que cela me refroidit !-

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Texte d'Ilona: 

Lors d’une visite guidée d’un musée sur Louis XIV, nous allions entrer dans la chambre de la reine, quand j’aperçus un très joli lustre qui décorait et illuminait la pièce comme des milliers d’étoiles scintillant dans le ciel. Cet objet luxueux appartenant à Louis XIV était fait en or véritable orné de diamants et de bougies allumées. Il était si lumineux et si étincelant que j’avais du mal à croire qu’il datait de l’époque de Louis XIV. Il semblait tout neuf. Je n’arrivais pas à m’approcher du lustre car nous devions attendre que le groupe nous devançant ne s’en aille. Je m’interrogeais et me demandais si la reine était consciente de la richesse et de la beauté du lustre qu’elle possédait. Je fermais les yeux et m’imaginais à la place de la reine, mais l’appel du guide me sortit de mes pensées. Je revins à la réalité et pus l’admirer de plus près.

Je levais la tête, j’étais sous le lustre, il avait la forme d’une grande et grosse cloche d’église, il ne manquait plus que le son. Il était attaché grâce à une chaîne d’une dizaine d’anneaux argentés très fins, qui pour moi n’étaient pas assez robustes pour supporter une centaine de diamants. Ce lustre me semblait fragile comme du verre et j’avais peur qu’il ne tombe et que les diamants ne se brisent. Ils étaient finement taillés, minutieusement ciselés et brillaient de mille éclats. Tous ces diamants étaient mis en valeur par une vingtaine de bougies posées sur une couronne de fer aux deux tiers du lustre. Le guide nous expliqua que cette merveille provenait de la salle des miroirs du château de Versailles et avait été donnée en cadeau à ce musée.

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Texte de Lallie: 

Dans le centre de Paris, je rentrais et je sortais des magasins. Jours et nuits, je cherchais et je recherchais un cadeau pour Noël. Plus le temps passait, plus je perdais espoir, quand tout à coup, je vis ce que je cherchais depuis si longtemps. Cela se trouvait juste devant moi, le magasin Ice Watch. J’espérais trouver le cadeau qui ferait très plaisir à ma sœur. En vitrine, j’aperçus le présent idéal dont elle rêvait, une montre bleu turquoise magnifique telle un diamant qui scintille dans la nuit. J’essayais de m’approcher de la montre mais impossible, il y avait beaucoup trop de personnes qui l’admiraient, tellement elle brillait. Tout le monde voulait l’acheter, mais elle était beaucoup trop chère. Enfin, toutes les personnes partirent du magasin avec regrets. Je m’approchais pas à pas et mon cœur battait à cent à l’heure tel un tam-tam africain.

J’étais enfin devant la montre idéale. Elle était plus belle que celle que j’avais vue de loin. La montre provenait d’Amérique. Elle était petite, confortable, avec beaucoup de diamants. Sur la montre nous pouvions, ce qui est tout à fait normal, lire l’heure, mais aussi la date, ce qui était tout à fait pratique. Sur le côté droit, il y avait un diamant bleu qui brillait tel l’étoile du Berger. Nous pouvions aussi chronométrer avec un cercle tournant. Le bracelet était aussi blanc que la neige, très lisse et très agréable à porter. L’attache était d’un argenté très joli. J’avais enfin trouvé le cadeau idéal pour ma sœur jumelle !!!!

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    Texte de Tanguy:

Derrière la vitrine j'aperçus une Ferrari rouge comme le sang. En regardant le capot de la voiture, je vis le logo de la marque. C'était un cheval qui était cabré. J’eus l'impression qu'il voulait s'en aller à toute vitesse comme si la peur l’avait atteint de plein fouet. 

Quand j’entrai dans la boutique, une foule de journalistes s’acharna sur moi en me posant énormément de questions qui ne m’intéressaient guère. Quand je m’assis dans la voiture, au contact du cuir fin, du volant qui me parut si doux et de cette pédale si sensible, je m’en allai à toute vitesse tandis que les journalistes mecouraient après. Mais en quelques misérables secondes j’avais déjà disparu.