09oct.2014
Histoire d'un chien, 2 juin 1881
Histoire d'un chien, 2 juin 1881
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle car je l'ai trouvée particulièrement touchante. Guy de Maupassant, dans ses nouvelles, réussit à aborder des thèmes réalistes (que d'autres négligeraient) de manière naturelle. Le sujet est très bien interprété car Maupassant arrive à susciter de l'intérêt chez les personnes, qui habituellement ne font pas attention à ce genre de faits divers. Je trouve que François, le cocher de cette famille bourgeoise, est une personne touchante par la détresse qui le submerge lorsqu'il tue sa chienne prénommé "Cocotte". Il était obligé de faire cet acte pour pouvoir survivre et conserver son statut de cocher. J'ai aimé cette écriture, en particulier la comparaison que Maupassant a faite entre François et sa chienne. Au début du récit, François récupère Cocotte dans la rue car elle était probablement perdue ou abandonnée. On note également un parallèle entre le prénom de la chienne rappelant les courtisanes de l"époque. De plus Cocotte lui lance un regard afin d'amadouer François pour qu'il la ramène chez lui. Celle-ci avait dû errer longtemps dans les rues avant de trouver un maître qui veuille bien d'elle. Si nous comparons ce début de récit à sa fin, nous nous rendons compte que François, suite à la découverte du cadavre de sa chienne, est effaré. Il part, il se met à marcher dans la rue. Cet alors qu'il se perd. Lui aussi, erre dans la rue comme Cocotte sans jamais retrouver son chemin.
Fou?
Le sens de cette nouvelle n'est pas ordinaire. Ici, Maupassant aborde comme sujet l'amour et la jalousie qu'un homme peut ressentir. Il montre que la jalousie de cet homme est beaucoup trop excessive car elle va le pousser a commettre l'irréparable: il va tuer le cheval tant aimé de sa compagne ainsi que celle-ci. Il voulait garder l'amour de cette femme pour lui seul et va finalement tout perdre. Le personnage est intéressant ainsi que son caractère. Cet homme est tiraillé entre l'amour, la jalousie, la colère et la haine. Cette jalousie devenue possessive le rend fou. Il s'en rend compte et nous pose la question "Suis-je fou ?" comme pour avoir un avis externe sur sa propre façon d'agir. Cette chute n'était pas du tout prévisible, je pense que personne ne s'attendait à ce genre de chute à la fin de la nouvelle. Celle-ci m'a plu même si elle m'a beaucoup intriguée et a suscité en moi énormément d'interrogations sur cet homme.
La folle
J'ai trouvé que cette nouvelle était triste. Elle a réussi à me transmettre la douleur et la souffrance de cette femme qui a perdu son père, son mari et son nouveau-né en un seul mois. Cela montre que notre vie peut basculer d'un jour à l'autre et en un temps infime. Maupassant rend cette histoire à la fois triste et passionnante grâce à la vie dure de cette dame. Elle n'attend qu'une seule chose : la mort. Sa bonne la maintient en vie car elle veille sur elle et reste à son chevet. Je m'attendais à une chute différente, celle écrite par Maupassant n'était pas réellement prévisible bien qu'elle soit tout à fait plausible dans la réalité.