08mar.2017
L'apparition de la lison
Dans le vaste hangar fermé, noir de charbon, et que de hautes fenêtres poussiéreuses éclairaient, parmi les autres machines au repos, celle de Jacques se trouvait déjà en tête d’une voie, destinée à partir la première. Un chauffeur du dépôt venait de charger le foyer, des escarbilles rouges tombaient dessous, dans la fosse à piquer le feu. C’était une de ces machines d’express, à deux essieux couplés, d’une élégance fine et géante, avec ses grandes roues légères réunies par des bras d’acier, son poitrail large, ses reins allongés et puissants, toute cette logique et toute cette certitude qui font la beauté souveraine des êtres de métal, la précision dans la force. Ainsi que les autres machines de la Compagnie de l’Ouest, en dehors du numéro qui la désignait, elle portait le nom d’une gare, celui de Lison, une station du Cotentin.
Mais Jacques, par tendresse, en avait fait un nom de femme, la Lison, comme il disait, avec une douceur caressante.
Et, c’était vrai, il l’aimait d’amour, sa machine, depuis quatre ans qu’il la conduisait. Il en avait mené d’autres, des dociles et des rétives, des courageuses et des fainéantes ; il n’ignorait point que chacune avait son caractère, que beaucoup ne valaient pas grand-chose, comme on dit des femmes de chair et d’os ; de sorte que, s’il l’aimait celle-là, c’était en vérité qu’elle avait des qualités rares de brave femme.
Elle était douce, obéissante, facile au démarrage, d’une marche régulière et continue, grâce à sa bonne vaporisation. On prétendait bien que, si elle démarrait avec tant d’aisance, cela provenait de l’excellent bandage des roues et surtout du réglage parfait des tiroirs ; de même que, si elle vaporisait beaucoup avec peu de combustible, on mettait cela sur le compte de la qualité du cuivre des tubes et de la disposition heureuse de la chaudière. Mais lui savait qu’il y avait autre chose, car d’autres machines, identiquement construites, montées avec le même soin, ne montraient aucune de ses qualités. Il y avait l’âme, le mystère de la fabrication, ce quelque chose que le hasard du martelage ajoute au métal, que le tour de main de l’ouvrier monteur donne aux pièces :
la personnalité de la machine, la vie.
Commentaires
08 mars 2017 | 12:02
Comment Zola met-il en valeur l'apparition de la Lison.
08 mars 2017 | 12:17
Zola personnifie la "lison". Il dit "C’était une de ces machines d’express, à deux essieux couplés, d’une élégance fine et géante, avec ses grandes roues légères réunies par des bras d’acier, son poitrail large, ses reins allongés et puissants, toute cette logique et toute cette certitude qui font la beauté souveraine des êtres de métal, la précision dans la force",il compare la lison à une femme.
08 mars 2017 | 12:20
Zola met en valeur l'apparition de Lison en parlant du train en tant que femme, comme un train ayant une âme et une personnalité. Il personnifie le train.
08 mars 2017 | 12:21
il donne vie à la machine en lui donnant une personnalité "Elle était douce, obéissante" Ou comme à la fin du texte: "la personnalité de la machine, la vie." elle a donc un caractère.
Pour lui cela est valable pour toutes les machines:"Il en avait mené d’autres, des dociles et des rétives, des courageuses et des fainéantes"
08 mars 2017 | 12:22
Pour Zola , la "Lison" est une représentation de la femme : "Elle était douce, obéissante"
08 mars 2017 | 12:24
Zola met en valeur l'apparition de la Lison en la personnifiant"qu’elle avait des qualités rares de brave femme"
08 mars 2017 | 12:24
Zola personnifie la machine comme si c'était une femme, mais une femme de métal.
08 mars 2017 | 12:25
Zola personnalise la lison en femme,en effet celle-ci à son propre caractère"Il y avait l’âme, le mystère de la fabrication" "la personnalité de la machine, la vie."
08 mars 2017 | 12:25
Zola met en valeur la Lison en décrivant l'amour de Jacques envers son train. "Mais Jacques, par tendresse, en avait fait un nom de femme, la Lison, comme il disait, avec une douceur caressante. "
08 mars 2017 | 12:25
Jacques a personnifié la lison en femme.
08 mars 2017 | 12:25
Zola, personnifie la machine.
Il lui attribue un nom, certes comme toutes les autres machine mais le sien est un prénom de femme "Lison" qui est pour lui un prénom doux et simple...
08 mars 2017 | 12:28
Zola compare Lison la machine à une femme "ses reins allongés et puissants" "Elle était douce, obéissante, facile au démarrage" il met en valeur ce train comme si il était amoureux d'elle.
08 mars 2017 | 12:31
Zola montre que cette machine est importante pour Jacques car elle n'a pas le simple nom de lison mais s'appelle la lison cela signifie que ce n'est plus n'importe quel machine au yeux de son conducteur
08 mars 2017 | 12:31
Dans le premier paragraphe, il privilégie les virgules et les points virgules pour placer la description de la lison.
08 mars 2017 | 12:32
Pour lui se n'est pas que une machine mais un être car a la fin il dit "la personnalité de la machine, la vie." il la considère comme un être humain car elle a une vie et aussi une personnalité.
08 mars 2017 | 12:33
Zola écrit les sentiments de Jacques Lantier envers sa machine...Il les exprimes d'une manière énuméré avec pour seule séparation un virgule ou un point virgule.
Nous savons tous le ressenti de Jacques Lantier pour Lison, grâce à cela on se met dans une relation plus intime avec lui, on s'est ce qu'il pense...
08 mars 2017 | 12:34
Zola introduit la Lison en trois étapes. Premièrement, Zola décrit d'une manière plutôt court l'environnement de la machine puis il d'écrit physiquement la machine et enfin il là d'écrit par le regard de Jacques d'où la personnification en femme.
08 mars 2017 | 12:35
Zola décrit son train comme une femme. Mais le lieu dans lequel elle est décrite est dit comme sale. Il dit "Dans le vaste hangar fermé, noir de charbon, et que de hautes fenêtres poussiéreuses éclairaient". Cet endroit ne nous donne pas envie de rencontrer une femme. Et pourtant Jacques nous fait penser à avoir un rencart entre la "lison" et lui-même.
08 mars 2017 | 12:36
Je suis entièrement d'accord avec toi Kilian quand tu dit que Jacques Lantier est comme amoureux de Lison.
Il comble son manque d'affections avec sa machine qui l'accompagne depuis 4ans.
08 mars 2017 | 12:39
Jaque transforme sa machine en femme, car il ne peut la tuer.
08 mars 2017 | 12:39
@Anaelle.serres oui, et je pense qu'il parle d'elle comme sa femme et c'est d'ailleurs cela qui explique sa solitude.
08 mars 2017 | 12:40
L'amour que porte Jacques à son train qu'il a nommé " Lison ", montre une solitude. Lison est tout ce qu'il attend d'elle, une sorte de femme parfaite pour lui. "Elle était douce, obéissante, facile au démarrage, d’une marche régulière et continue, grâce à sa bonne vaporisation."
Le fait que Jacques soit dans un hangar sombre, il y a un contraste avec Lison. Lison est la lumière de Jacques, qui lui permet de se sentir moins seule dans cet endroit sombre et noir. "Dans le vaste hangar fermé, noir de charbon, et que de hautes fenêtres poussiéreuses éclairaient, parmi les autres machines au repos, celle de Jacques se trouvait déjà en tête d’une voie, destinée à partir la première. "
08 mars 2017 | 12:41
En parlant de toute la mécanique pour le train Zola se
prend pour un connaisseurs...
Il utilise un vocabulaire spécifique pour décrire tous cela
08 mars 2017 | 12:42
@Alexandre et Arthur Dans notre citation nous pouvons voir que Zola a décrit son train avec les traits d'une femme, il utilise un vocabulaire spécifique : "C’était une de ces machines d’express, à deux essieux couplés, d’une élégance fine et géante, avec ses grandes roues légères réunies par des bras d’acier, son poitrail large, ses reins allongés et puissants". Elle est décrite comme une femme radieuse avec des belles formes.
08 mars 2017 | 12:42
Jacques est attacher à la machine car il ne peut pas s'attacher aux femme à cause de ses envie meurtrière. C'est pour ça qu'il parle de La Lison comme une si on parlait d'une femme car il se sent seul. Zola utilise des adjectif doux et tendre pour décrire la Lison.
08 mars 2017 | 12:42
le nom de la lison apparait qu'a la fin du premier paragraphe, puis le texte continue en disant "elle" pour décrire la lison. cela montre un ambiguïté.
il y a un contraste entre les couleurs de début du paragraphe et a la fin "noir de charbon" (l.1) puis "des escarbilles rouges " (l.4).
08 mars 2017 | 12:43
@Franck. Oui, je pense que par rapport à ses pulsions meurtrières, Jacques ne peut vouloir tuer Lison qui est une machine.
08 mars 2017 | 12:44
@anaelle.serres Zola croit qu'il est mécanicien alors que non, il personnifie trop ce train.
08 mars 2017 | 12:44
@Franck
Je suis d'accord avec toi , Jacques a une envi de meurtres quand il est avec une femme. En transformant le train en femme , il ne peut pas la tuer.
08 mars 2017 | 12:44
je suis dacord avec toi Stephanie.C.
08 mars 2017 | 12:46
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Frank, ce n'est pas le faites qu'il ne peut pas la tuer c'est plutôt qu' il n'y a rien de ambiguë avec une machine donc ses pulsions ne revienne pas.
08 mars 2017 | 12:46
L'auteur grâce a un contraste de couleur nous met en valeur la Louison à travers un tas d'autre trains:"Parmi les autres machines au repos, celle de Jacques se trouvait déjà en tête d’une voie "et quelle se distingue des autres"noir de charbon, et que de hautes fenêtres poussiéreuses éclairaient, parmi les autres machines au repos"
08 mars 2017 | 12:47
Zola est très admiratif des progrès des trains à son époque.
08 mars 2017 | 12:48
@Ivana jacques peut tuer sa machine en lui retirant des pièces comme le moteur..
08 mars 2017 | 12:48
Jacques est la seule personne à ressentir de l'affection pour la lison et à dire qu'elle à un caractère car les autres personnes disent que ce n'est qu'une simple machine et que sa maniabilité est du à sa construction "On prétendait bien que, si elle démarrait avec tant d’aisance, cela provenait de l’excellent bandage des roues et surtout du réglage parfait des tiroirs..."
08 mars 2017 | 12:49
Lison*
@Romain je suis d'accord et il parle de cette machine comme sa majesté, il la décrit comme la femme parfaite.
08 mars 2017 | 12:51
Zola nous décrit un endroit au début du texte qui semble sale et repoussant: "le vaste hangar fermé, noir de charbon, et que de hautes fenêtres poussiéreuses éclairaient" mais décrit ensuite de manière très positive la machine de Jacques qui se trouve a l'intérieur: "C’était une de ces machines d’express, à deux essieux couplés, d’une élégance fine et géante,..., toute cette logique et toute cette certitude qui font la beauté souveraine des êtres de métal, la précision dans la force."
Zola nous dit même que Jacques aime d'amour sa machine. c est deux descriptions crée un effet de contraste.
08 mars 2017 | 12:52
@Bastien.L La machine n'a pas de chair, Jacques n'a pas d'envie sexuelle avec celle-ci donc pas d'envie meurtrière.
08 mars 2017 | 12:52
En sois tu n'as pas tord Bastien, mais comme je le disait avant comme il n'y à rien d'ambigüe avec une machine comparé à une femme, il n'a plus la pulsions dévoratrice
08 mars 2017 | 12:53
Zola décrit aussi sa machine et les autres comme des chevaux. Il dit "Il en avait mené d’autres, des dociles et des rétives, des courageuses et des fainéantes ; il n’ignorait point que chacune avait son caractère". On dirait qu'il a voyagé avec des chevaux. Y'en a qui son têtue et d'autre obéissant.
08 mars 2017 | 12:53
@b Anaelle.srs ..je suis d'accord avec toi mais le fait qu'il ne peut là tuer augmente cet amour envers sa machine
08 mars 2017 | 12:53
@bastien.L cela n'est pas un moteur mais plusieurs composant et c'est très lourd... c'est une machine qui produit de la chaleur grâce au charbon afin d'y créer un mouvement de rotation puis faire avancé la locomotive, on ne peux pas parler de moteur pour ça.
08 mars 2017 | 18:09
Je ne suis pas d'accord aussi avec @bastien.L, sa locomotive ne peut pas être tue, car elle reste une machine qui peut être réparer. Jacque ne pourrait pas tuer la Lison.
09 mars 2017 | 16:26
Je ne comprends ce que tu cherches à dire? @Franck
c'est envie de meurtre arrive quand il ya quelque chose de ambiguë dans la relation qu'il entretiens avec les femmes..
en plus Une machine ne peut être tuer...
09 mars 2017 | 19:18
La lison prend de la valeur au file du roman jusqu’à devenir la "femme" de Jacques Lantier (ex L15&16:"il l’aimait d’amour, sa machine, depuis quatre ans qu’il la conduisait.")cela prouve qu'il éprouve des sentiments,voir des émotions très fort envers cette machine.
09 mars 2017 | 23:03
@Nathan tu as raison , mais le problème c'est que Zola normalement ne manifeste pas d'émotion pour le personnage , c'est ça que je ne comprends pas .
10 mars 2017 | 06:32
Je trouve que dans le premier paragraphe, On nous décrit la Lisons comme une personne l aurait vu " C’était une de ces machines d’express, à deux essieux couplés" et il y a la façon dont Jacques Lantier la perçoit "c’était en vérité qu’elle avait des qualités rares de brave femme." donc ceux qui nous montre bien qu il y a la personnification de la Lison et qu il y a comme une relation avec la Lison.
10 mars 2017 | 06:43
Je suis d'accord avec @Nathan car il montre bien que c'est avec cette machine qu'il éprouve des sentiments, des émotions. IL considère ces machines comme des femmes "Il en avait mené d’autres, des dociles et des rétives, des courageuses et des fainéantes ; il n’ignorait point que chacune avait son caractère, que beaucoup ne valaient pas grand-chose, comme on dit des femmes de chair et d’os ; de sorte que, s’il l’aimait celle-là, " ce qui nous montre là encore qu il parle comme si il avait eu des aventures avec d'autre machine.
11 mars 2017 | 13:29
Je suis entièrement d'accord avec aurélie et Nathan en disant qu'il personnifie la machine (Lison ) en une femme . Car il est Beaucoup attacher à cette machine, il l'a complimente assez et il irait jusqu'à prouver dès sentiment pour elle . Nous savons que Jacques a des envie de meurtre quand il est Avec une femme . Alors qu'en étant avec sa machine il ne peut pas La tuer . Puis ce n'est pas La même envie de tuer entre la femme et une machine.
12 mars 2017 | 12:58
Je pense que Zola mais en valeur cette machine pour montrer a quel point elle est impressionnante aux yeux de Jacques Lantier mais pour nous lecteur et avec nos technologie d'aujourd'hui on en deduit que a cette époque elle etait peut etre incroyable technologiquement elle etait avancé mais pour Jacques Lantier il lui donne une tel importance jusqu'à la considéré comme un etre qui n'est ni de chaire et qui n'a ni âme on voit que a travers cette amour un peu fou la solitude de Jacques Lantier il n'a personne a qui donner cette amour il considere une machine comme une femme idéal au final un peu utopique
12 mars 2017 | 13:11
Bravo!
12 mars 2017 | 13:53
pour confirmer ce que je disais avant j'ajouterais qu'Emile Zola décrit avec une extrême précision "le physique de la Lison" pour bien nous montrés qu'il est éperdument amoureux de cette machine (ex L5 à 10:"C’était une de ces machines d’express, à deux essieux couplés, d’une élégance fine et géante, avec ses grandes roues légères réunies par des bras d’acier, son poitrail large, ses reins allongés et puissants, toute cette logique et toute cette certitude qui font la beauté souveraine des êtres de métal, la précision dans la force.")
12 mars 2017 | 14:26
Très intéressant!
Mais est-ce Zola qui est amoureux?
12 mars 2017 | 18:01
Non ce n'est pas Zola qui est amoureux mais il décrit la machine avec les pensées de Jacques. Je pense que le fait que Zola nous présente la Lison de cette manière c'est pour nous prévenir. Un peu comme l'extrait tiré du livre que nous avons vu en cours qui nous prévenait discrètement du meurtre de Séverine. et bient cet extrait nous prévient que la Lison a un rôle plus important que celle d'une simple machine