Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
30 mars 2016
Par EmmaP le 30 mars 2016, 22:13
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
Par AlexandreC le 30 mars 2016, 21:39
Ô rage ! ô désespoir ! ô viellesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Quatre premiers vers de l'acte 1 scène 4 de la pièce de théâtre "Le Cid" de Corneille, 1637
Par ArnaudDS le 30 mars 2016, 18:35
"Aimer, c'est avoir dans les mains un fil pour toutes les épreuves, un flambeau pour tous les chemins, une coupe pour tous les fleuves ! "
Par GhislaineB le 30 mars 2016, 16:37
La tombe dit à la rose
La tombe dit à la rose :
- Des pleurs dont l'aube t'arrose
Par LeaE le 30 mars 2016, 13:47
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Première strophe du sonnet "Ma Bohème", Poésies, 1870, Arthur Rimbaud.
Par TristanM le 30 mars 2016, 12:44
Ces vers sont la première moitié de la première strophe du poème "Vivre" de Victor Hugo
Par ClaireB le 30 mars 2016, 11:19
"Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord ;
C'est la plainte
Presque éteinte
D'une sainte
Pour un mort.
On doute
La nuit...
J'écoute : -
Tout fuit,
Tout passe ;
L'espace
Efface
Le bruit."
Dernières strophes du poème "Les Djinns" (XXVIII), Les Orientales, Victor Hugo, 1829
29 mars 2016
Par Carine Inty le 29 mars 2016, 19:32
Ces quelques vers sont extraits du poème La coccinelle de Victor Hugo (1802-1885). Il s agit de la dernière strophe du poème.
Par KailyneAG le 29 mars 2016, 18:40
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Première strophe de "Demain, dès l'aube...", Les contemplations, Victor Hugo, 1856
28 mars 2016
Par Cécile Ferrand le 28 mars 2016, 18:23
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Deuxième strophe "Les oiseaux déguisés", Les Adieux et autres poèmes(1982), Louis Aragon
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