Le blog des Robinson de la 5èE

Pour s’occuper, Vendredi et Robinson avaient trouvé un nouveau passe-temps : la chasse. Ils partaient dans le fond de l’île, là où la verdure domine. Les animaux étaient nombreux par là et on pouvait facilement les chasser, en se cachant derrière de gros arbres feuillis ou en grimpant sur des lianes épaisses. Ce jour là, Robinson et Vendredi partaient pour chasser un taureau, bien gras et bien en chair. Le premier à se lancer fut Vendredi. A l’aide de son arc, il essaya de viser un taureau qui était en face de lui en train de manger. Au moment ou vendredi lança le flèche, elle ne transperça pas la peau du taureau et ce dernier leva la tête et frotta son pied au sol : il se mit à foncer sur Vendredi. Il n’eut pas le temps de se relever que le taureau était déjà à quelques centimètres de lui. Le taureau enfonça ses cornes dans le ventre de Vendredi et il ne survit pas.

Robinson avait entendu les cris de Vendredi alors il se précipita sur lui en enfonçant une flèche dans le ventre afin de ne pas se faire tuer lui aussi. Il cria pour essayer de réveiller son compagnon mais ce fut en vain. Il passa plusieurs heures à pleurer et à se morfondre devant le corps étendu au sol de Vendredi. La nuit venue, Robinson se leva et rentra dormir.

Une semaine plus tard, la solitude rongeait Robinson. Après Tenn, c’était Vendredi qu’il avait perdu. Il pensa à retourner dans la souille. Après seulement quelques minutes, il se leva et alla se plonger dans la boue chaude. La vapeur en sortant lui fit voir à plusieurs reprises Vendredi qui lui disait de le rejoindre là haut. Robinson ferma les yeux et sortit de la souille avec difficulté. Il marcha en titubant jusqu’au lieu de la mort de Vendredi. Son corps était toujours, dévoré par les rapaces. Il se mit à pleurer de tristesse et de dégout et se précipita en haut d’une. Sa solitude l’avait trop fait souffrir et il se pencha vers le vide en fermant les yeux. Sa chute lui paraissait interminable et lorsqu’il retomba au sol, il se fracassa contre une roche et ce choc fut fatal.