Réponse au soldat Montot, poilu (Lucie)

Cet article a été rédigé par Lucie,

Mon cher frère,

          Depuis que j'ai reçu ta lettre, je n'arrive vraiment pas à croire que tu sois bel et bien vivant. Bien que tu sois loin, nous pensons sans cesse à toi et prions pour tu reviennes sain et sauf de cette abomination qu'est la guerre. A la maison, ton absence a créé un vide insupportable, tu nous manques affreusement. Même si les réquisitions rendent notre quotidien bien plus difficile qu'avant, ce n'est absolument pas comparable à ce que tu peux vivre.

         Papa nous répète sans cesse qu'il est fier du courage que tu peux avoir pour supporter ce que tu es en train de vivre, maman essaie tant bien que mal de nous dire le contraire, sûrement pour nous rassurer.... Mais tu ne dois pas baisser les bras, sois fort! Tu as toujours été le plus courageux et le plus déterminé de la famille, tu dois profiter de ces qualités pour abattre tes ennemies et supporter le front. Tu as aussi toujours souriant, tu dois garder le sourire malgré la guerre, car tout ce que tu vivra ne sera rien d'autre qu'un mauvais souvenir et une histoire à raconter à tes petits enfants au près d'un feu de cheminée.

       Reviens vite, nous avons besoin de toi à la maison. Nous t'embrassons très fort, tu nous manques!

                                                                                                                                                                                                                                                                                     Ton frère qui t'aime.

 

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