13 juin 2015

Un petit film pour l'atelier théâtre du mois de Mars!

Félicitations une nouvelle fois à tous les élèves qui ont travaillé avec Cécile Tournesol et Céline Dupuis!


DES HÉROS II par cdfilms

02 avril 2015

A vos commentaires!

Bonjour à vous les 3B,

Vos avez travaillé jeudi sur les quatre textes vus en classe en ce début de séquence sur Antigone. Bravo d'ailleurs pour cette séance. Voici les textes, retravaillés par chaque groupe. 

Pour mercredi 8 avril, vous ferez un commentaire qui viendra critiquer de manière constructive le travail d'un autre groupe que le vôtre, en justifiant votre point de vue. Pour publier un commentaire, cliquez sur le titre de l'article, mettez votre prénom, pas d'adresse mail, et écrivez votre commentaire, visualisez-le et enregistrez-le. Le commentaire n'apparaîtra que lorsque je l'aurai validé.

Si jamais vous rencontrez un souci, contactez-moi par un commentaire.

Bon WE prolongé et à mercredi.

31 mars 2015

Antigone, une héroïne, de multiples auteurs - 2 avril 2015

Bonjour les élèves de 3èmeB,

1/ Insérez dans le texte des didascalies qui mettront en valeur ce que vous avez compris du texte, votre interprétation, votre éventuelle mise en scène. Vous êtes trois par groupe, écoutez-vous et mettez-vous d'accord en argumentant. Par ailleurs, n'oubliez pas que les didascalies se rédigent au présent.

2/ Cliquez sur le texte qui vous a été attribué.

3/ Pour mercredi 8 avril, vous ferez un commentaire qui viendra critiquer de manière constructive le travail d'un autre groupe que le vôtre, en justifiant votre point de vue. Pour publier un commentaire,cliquez sur le titre de l'article, mettez votre prénom, pas d'adresse mail, et écrivez votre commentaire, visualisez-le et enregistrez-le. Le commentaire n'apparaîtra que lorsque je l'aurai validé.

Bonne lecture à tous!

19 novembre 2014

Nos questions sur Mutin!

Sur la représentation:

Quel était le rôle de la fildefériste?

Bonjour, chers élèves du collège Ferdinand Buisson, je réponds avec plaisir à vos questions :

La présence dans le spectacle de Jenny, équilibriste sur fil mou, est une volonté de Gil Bourasseau, metteur en scène de la pièce. Je suis sûr que vous avez une petite idée de ce qu'elle représente dans la pièce... Ce n'est pas si difficile à trouver et il n'y a pas une seule "bonne" réponse possible. Alors, que pourrait-elle bien représenter cette équilibriste ? Elle est entre la terre et le ciel, elle peut donc représenter Cerise, l'oiseau, mais aussi la vie, la mort, le destin... Il y a beaucoup de réponses et à chacun son interprétation. Etre spectateur, c'est se laisser "traverser" par l'émotion suscitée par le spectacle. Sans chercher à tout prix à TOUT comprendre. Etre spectateur, ça se passe dans le coeur, pas dans la tête...

A-t-elle fait exprès de tomber ?

Sa "chute" est effectivement prévue. C'est une façon un peu "brusque" de terminer la scène, et c'est bien sûr voulu par le metteur en scène. Dans un spectacle, il y a peu de place pour le hasard. Ou plutôt, pour le dire autrement, beaucoup de choses sont travaillées, décidées, répétées et fixées entre le metteur en scène et les comédiens. C'est dans ce cadre là que les comédiens trouvent leur liberté. 

Pourquoi portait-elle un masque d'indien à la fin de la pièce ?

Anselme, le fantôme du jeune mineur, dit au début de la pièce avoir vu passer dans les couloirs de l'ossuaire des fantômes de toutes sortes de soldats. "J'ai vu de mes yeux vu les soldats de l'Empire puis passer des Sarrasins qui demandaient leur chemin. Quelquefois je vois des  Samouraïs des Cosaques des Comanches..." Les Comanches c'est un groupe d'amérindiens. C'est en écho à ce passage que Gil Bourasseau a voulu faire apparaître un indien à la toute fin du spectacle.

Pourquoi le personnage de Jacquot ne meurt pas quand il reçoit une balle ?

Il pourrait mourir, mais le destin, représenté par Jenny l'équilibriste, en décide autrement et lui "redonne vie", comme si Gus n'avait pas tiré finalement...

Qui était la colombe et quel était son rôle ?

La colombe, c'est Cerise, c'est l'un des oiseaux de Jacquot. Les pigeons ont été utilisés en temps de guerre, et notamment pendant la première guerre mondiale. Leur rôle était de transporter les dépêches et les messages codés. Dans Mutin ! Cerise transporte le fil dont a besoin Gus pour recoudre son bouton et ne pas mourir dans le déshonneur. Mais ça ne marche pas. Cerise n'arrive pas à temps et Gus est fusillé...

A Luc Tartar en particulier: Qu'est-ce qui vous intéresse dans la comédie ?

J'aime le théâtre depuis tout petit. Dès six ou sept ans je voulais en faire mon métier. Le théâtre, et notamment l'écriture, c'est une façon pour moi d'entrer en dialogue avec le monde et avec mes contemporains. C'est investir mon imaginaire et questionner la marche du monde. Représenter, jouer, c'est mettre en perspective tel ou tel aspect de notre vie en communauté. Pour lui donner du sens. Et de la poésie. Le théâtre, comme tout art, ne cherche pas à expliquer le monde mais  il en donne une lecture émotionnelle. C'est cette traversée de l'émotion (toutes sortes d'émotions, le rire, les larmes...) qui me bouleverse et me fait avancer.

Pourquoi avoir choisi ce côté-là de la guerre ?

Parce que c'est encore un tabou en France, en 2014, et je trouve ça dommage. Je connaissais mal les fusillés de le Grande Guerre et je me suis donc beaucoup documenté pour écrire la pièce. Ce que j'ai découvert m'a réellement passionné en même temps que bouleversé. Cette question des fusillés touche notre humanité et notre relation au devoir, à la peur, au courage. Qu'est-ce que c'est le courage ? Qu'est-ce que c'est que le sacrifice, la patrie ? Suis-je un héros si je me bats ? Suis-je un salaud si je m'enfuis ? Ces questions presque philosophiques traversent la pièce et il m'a semblé que ce thème des fusillés devait être mis en lumière, qui plus est en période de grave crise économique, qui provoque, comme en temps de guerre, la déshumanisation des individus.

Luc Tartar

Questions aux comédiens: Pourquoi avez-vous accepté de jouer cette pièce ?

Bonjour à tous et toutes, 

D'abord, je souhaite vous féliciter pour votre écoute lorsque vous êtes venus voir Mutin!. Cela compte beaucoup pour les acteurs et pour la qualité de la représentation. Votre écoute a été attentive et vive. Elle a contribué à faire de ce moment un moment unique, plein d'échanges vivants. 

Personnellement, j'ai accepté de jouer dans Mutin! car j'ai aimé tout de suite l'histoire, la langue de l'auteur et le personnage de ROSE. C'est très rare de pouvoir jouer un personnage qui traverse le temps (de 20 ans jusqu'à sa mort). J'ai immédiatement senti que j'allai l'aimer. Et puis, il y a le travail avec Gil Bourasseau, le metteur en scène. Cela fait 15 ans que nous aimons travailler ensemble. 

Comment vous sentez-vous quand vous jouez?

C'est un moment particulier, en dehors du temps et de la vie ordinaire, dans l'espace protégé du théâtre. 

C'est un moment plein d'émotions mêlées : d'inquiétude ("Est-ce que je vais y arriver ?"), d'excitation ("Comment ça va se passer ce soir ? Comment va être le public ?"), de plaisir (Plaisir d'enfiler son costume, d'être sous les projecteurs, de retrouver ses camarades de jeu, de raconter ensemble l'histoire, d'être à l'écoute, de retrouver les personnages, de JOUER...). 

C'est aussi un moment de maîtrise. On a répété et donc on sait ce que l'on doit faire. Tout est "caler" : déplacements, intentions de jeu, rythmes...On a appris les techniques qui permettent cette maitrise. On est heureux de faire son métier et on cherche a améliorer soir après soir la qualité de l'interprétation. 

Et chaque soir, c'est différent. Chaque soir, il faut réinventer, chercher a recréer la vie (en plus concentrée et en plus vivante que dans la vraie vie). 

On y arrive pas toujours, mais quand on y arrive, c'est la JOIE. 

Comment les comédiens font-ils pour apprendre tout leur texte?

Certains enregistrent leur texte pour l'écouter, d'autres ont besoin de l'écrire, d'autres l'apprennent en marchant et en le disant à haute voix (c'est mon cas)... Cela prend du temps, car il ne s'agit pas seulement de l'apprendre comme un perroquet, il faut que le texte résonne en nous, qu'il nous imprègne. Apprendre son texte, c'est la partie la plus facile du métier de comédien. Chacun doit trouver sa méthode et avoir un peu de courage. 

Combien d'années faut-il pour être comédien?

Toute une vie d'homme ou de femme. 

A bientôt, 

Cécile Tournesol

                                                                                                                     Merci de vos réponses!

14 novembre 2014

Pièce de Théâtre Mutin! : (14 novembre)

Ce billet a été rédigé  par Émilien et Christopher
C'est l'histoire d'un soldat, lors d'une attaque, qui, étant terrorisé, n'arrive pas à avancer et a reculé.
La pièce commence par la fin, où on voit Rose l'amant de Gus le soldat qui a reculé. Rose reçoit un appel par téléphone en disant qu'un corps a été retrouvé avec un mouchoir cousu sur sa veste ; puis Rose pense d'un coup qu'elle a retrouver le corps de Gus. (FLASHBACK)
On voit Gus et Toinou, qui tente de s'auto mutiler pour échapper et sortir de la guerre, mais personnes n'ose blesser l'autre.
Ensuite il va chez Rose discrètement pour passer la nuit avec elle mais repart à l'aube.
Ils montent sur le champ de bataille, mais malheureusement Gus recule et se fait prendre par un général qui lui dit qu'il sera en conseil de guerre pour avoir reculer.
Le conseil de guerre décide de l’exécuter, avant de l'exécuter on voit Gus attaché à un poteau et qu'il a perdu son pantalon. Jacquot va chercher un bouton et de la ficelle chez Rose, mais oublie l'aiguille.
A la toute fin voit Rose et les morts discuter, Rose cède à la mort pour rejoindre Gus.

12 novembre 2014

Sortie théâtre 3è: Mutin! à la salle Lino Ventura d'Athis-Mons

Vendredi 14 novembre 2014: Sortie théâtre pour toutes les classes de 3ème!

N'hésitez pas à mettre vos commentaires sur la pièce après la représentation, les artistes attendent aussi vos réactions!




1914-2014. Quatre acteurs et une funambule dressent les contours fragiles de la réalité d’une guerre dominée par la peur, mais où le désir de vivre ne tarit pas. La mise en scène s’attache à mettre en harmonie les acteurs, l’équilibriste, la vidéo et le masque avec cette lancinante question : « Et moi, qu’est-ce que j’aurais fait ? ». Mutin ! interroge les notions de Patrie, de responsabilité individuelle et collective, de courage à travers le prisme d’une histoire singulière d’amour, d’amitié et de jeunesse.