James est un enquêteur reconnu pour ses capacités de déductions dans des enquêtes difficiles. James est plutôt intelligent, sportif et assez débrouillard mais on lui sait une tendance à être narcissique et souvent trop sûr de lui. Heureusement, ses points faibles lui ont rarement porté préjudice dans sa vie professionnelle. Physiquement, James est de taille normale, brun aux yeux bleus, il a la peau blanche et des traits peu prononcés qui ne laissent passer ni expressions, ni émotions.

 

Le commissaire, comme tous les matins, prenait son service aux alentours de 8h30 sauf s’il a été appelé pour une urgence dans la nuit et qu’il n’a pas assez dormi. Il pouvait passer ses journées au bureau à traiter des documents administratifs ou bien sur le terrain à enquêter sur une affaire, à poser des questions et analyser les lieux d’une affaire. Ce lundi matin, James fût appelé dans un quartier très fréquenté de la ville. La cause : un meurtre sanglant commis sur un homme, devant la cathédrale Notre-Dame.

 

Une fois sur les lieux, James se dirigea vers un collègue déjà présent depuis quelques minutes.

Bonjour, je suis le commissaire Choke, en charge de l’affaire, que pouvez-vous me dire sur la situation ?

Le gardien de la paix sur les lieux lui répondit :

Bonjour commissaire, on a affaire à un assassinat d’une rare violence sur une personne légèrement âgée

Quel est son nom ? répliqua t-il

L’homme décédé se nomme Xavier Mashenkov.

Très bien je vous laisse expertiser les lieux. termina t-il

 

Xavier Mashenkov était un homme grand et robuste. Il était ouvrier dans l’industrie automobile, il est mort à l’âge de 52 ans, ce dernier avait purgé une peine de 10 ans de prison pour coups et blessures sur mineur à plusieurs reprises.

Il a était tué d’un coup de couteau planté entre les deux yeux.

En examinant les lieux, les médecins légistes découvrirent un “tag” sur le sol à 5 mètres du cadavre, il y avait écrit : “ Ils m’ont fait du mal,maintenant, ils vont payer”. Ce message laissa les enquêteurs perplexes… L’un d’eux se décida d’appeler le commissaire.

 

Monsieur le commissaire, pouvez-vous venir s’il-vous-plaît.

Oui, qu’y a-t-il ? rétorqua le commissaire

Je vous laisse constater par vous même. Montrant le message du doigt.

 

Perplexe le commissaire Choke acquiesça l’information, en prit note puis il repartit en essayant de trouver un sens à ce message…

 

Une semaine plus tard, l’affaire Mashenkov n’avait pas avancé, principalement car le meurtre avait été commis de manière très professionnel. Le commissaire était dépité il avait beau chercher des indices mais en vain, rien ne laissait deviner ni le mobile, ni le déroulement précis.

 

Ce dernier fût appelé sur les lieux d’un nouvel homicide. Un homme mort d’une balle entre les deux yeux, le même “tag” par terre. Ce dernier, tué aux alentours du musée du Louvre à Paris. Tout semble indiquer que le procédé employé pour tuer est quasiment identique à l’autre meurtre, mais, cette fois, la police pouvait compter sur un témoin qui avait assisté au meurtre.

 

Le commissaire se dirigea directement vers le témoin, il se présenta et procéda à l’interrogatoire. Le témoin était une jeune femme, elle est choquée mais réussit à se concentrer pour répondre au commissaire.

Bonjour, je suis le commissaire Choke du commissariat de Paris, chargé de l’enquête. dit-il en montrant sa plaque d’identité

Bonsoir M.Choke. répondit t-elle de façon hésitante

Pouvez-vous me décrire l’individu le plus précisément possible s’il-vous-plaît ?

Bien sûr. Cet individu était grand je dirais 1m85 voire 90, il était plutôt carré, brun et aussi il était habillé avec un costume noir et une chemise blanche très chic, il avait un bandana et de lunettes de soleil.

Très bien vous-avez pu voir dans quel véhicule il était partit ?

Nan désolé.

Très bien merci, nous vous contacterons si nous avons besoin de plus d’infos. dit-il pour terminer

 

Le commissaire repartit aussitôt au commissariat. Il fit des recherches au sujet de cette dernière victime, il était lui aussi ouvrier mais dans un domaine différent de la première victime. Ce dernier avait un casier judiciaire assez rempli qui comptait des violences conjugales et autres mauvais traitements. Il avait aussi fait office de famille d’accueil pour un jeune homme qui a par la suite changé de famille à cause des faits mentionnés.

Le commissaire assis à son bureau était intrigué, il ne savait pas quoi penser de ces deux homicides. Tout deux effectués sur deux hommes avec des antécédents similaires. M. Choke réfléchit de nombreuses heures jusqu’à ce qu’un détail attire son attention, ces deux homme ont étaient accusé de violences familiales, et de plus, ils ont fait office de père de famille d’accueil chacun.

 

En approfondissant ses recherches le commissaire tomba sur un homme qui pourrait bien être le meurtrier.

Comment ? me-diriez vous. L’homme en question est passé par de nombreuses familles d’accueil dont les deux familles citées et en a été changé pour causes de maltraitances. Cet homme nommé Arès Kenton habite à Paris, il est trader et il possède toutes les caractéristiques physiques décrites par le témoin interrogé sur les lieux du deuxième homicide.

 

Deux jours plus tard le commissaire convoqua M.Kenton au commissariat de Paris pour un interrogatoire sans lui expliquer la raison si ce n’est que c’est au sujet de deux homicides ayant des rapports indirects avec lui, il se rendit l’après-midi même au commissariat.

M. Kenton arriva au commissariat à bord d’un SUV Mercedes GLS noir mat avec vitres teintées, il était accompagné de deux hommes en costume mais qui ne descendirent pas du véhicule. Il marcha vers l’accueil, le commissaire vînt le chercher à l'accueil se présenta et ils partirent en salle d’interrogatoire.

Bonjour, M.Kenton c’est bien ça ? dit-il

Enchanté c’est bien ça.

Très bien savez-vous pourquoi je vous ai demandé de vous rendre ici ?

Non je n’en ai aucune idée.

Je vais donc vous l’expliquer.dit-il d’un ton énigmatique

Une fois installé, le commissaire expliqua la situation à Arès Kenton. Les deux meurtres et les liens indirects avec lui sur les messages laissés sur les lieux, ainsi que les caractéristiques physique très proches du tueur. Le commissaire perçut une certaine réticence dans la façon de répondre de M.Kenton. Ce dernier paraissait très nerveux lorsque l’on évoquait son passé. Il demanda alors une pause au commissaire pour aller se rafraîchir aux toilettes. Le commissaire accepta, mais au bout de dix minutes il commença à s’impatienter, le suspect ne revenait pas, il partit voir dans les toilettes mais personne ne s’y trouvait, il courut ensuite à l'accueil du commissariat et demanda à la secrétaire si elle avait vu le monsieur qui était rentré plusieurs minutes auparavant.

 

Madame avez-vous vu M.Kenton sortir du commissariat ? dit-il essoufflé

Oui il est partit il y a 5 minutes pourquoi ? réponda t-elle immédiatement

 

Le commissaire ne prit pas le temps de lui répondre et monta directement en voiture, il brancha sa radio et prévint immédiatement ses collègues. Pour lui, plus aucun doute, sa fuite sonnait comme un aveu: le meurtrier était bien M.Kenton. Le commissaire était cependant assez inquiet car M. Kenton disposait d’une assez grande fortune amassée durant ses années de trader et il avait donc les moyens de fuir loin d’ici. Mais le commissaire était tenace et il se lança à sa poursuite avec la ferme intention de le rattraper !
 

Killian Cannizzo