L'attaque à la plage
Par BORDAS Ludovic (Collège Pablo Picasso, Montesson (78)) le 15 juin 2017, 10:04
J’écoute la météo et j’entends “ 25° à Carnac aujourd’hui”.
Ma soeur arrive et me demande si je vais sortir ce soir. Elle s’exclame et me dit : “ Je sors ce soir, tu seras toute seule”, ma curiosité me pousse à lui demander où elle va et avec qui. Elle me répond : “ je vais chez Ophélie avec mes amies”.
La journée passe très vite, il était déjà vingt et une heures. Je m’installe dans mon lit et commence à écrire ce qui c’est passé il y a trois mois.
La première fois que j’ai voulu sortir seule la nuit, il m’est arrivé quelque chose de terrible.
Je marchais sur le sable quand je vis au loin deux hommes qui se battaient, l’un avait mon âge, 17 ans et l’autre avait environ 40 ans.Je courus pour les séparer mais à ce moment-là je vis une autre personne, un homme de 40 ans.
L’adolescent se faisait taper, l’un des deux hommes le jeta sur les rochers. Quand ces derniers me virent, ils partirent en courant.
Très méfiante, je m’approchai de l’adolescent et à ce moment je tombai sous son charme. Il avait les yeux bleus couleur du ciel, et les cheveux noirs. Il ne respirait plus ! La formation de secouriste que j’avais suivie me revint en mémoire. Je me penchais sur lui et commençais à donner les 1er secours. A ma grande surprise, il reprit très vite sa respiration. J’essayais de le faire parler, mais rien, le silence complet.
La police arriva et commença à délimiter la scène de l’agression. Le commissaire arriva et me dit “pousse toi de là si tu veux le sauver”. Le Samu arriva, tous les médecins étaient autour de lui. Je me demandais s'il allait survivre à cette monstrueuse attaque.
Le commissaire commença à me questionner, il me demanda comment étaient les agresseurs. A ce moment précis, rien ne me vint à l’esprit.
Je n’aurais jamais imaginé que dans cette petite ville de Carnac, j’aurais été témoin d’une agression.
Les pompiers emmenèrent le jeune homme, certainement à l'hôpital.
Après avoir laissé mon identité au commissaire, je courus pour rentrer chez moi. J’ouvrai la porte, il était minuit, il n’y avait personne dans la maison.
Je m’installais dans mon lit, sans trouver le sommeil, je ne pouvais pas dormir. Mon esprit était concentré sur le jeune homme de la plage. J’aurais aimé connaître son nom, son prénom, avoir un indice sur sa vie.
Le lendemain matin, on m’appela pour que je vienne témoigner et donner ma version des faits.
Je me préparais et m’empressais de raconter toute cette histoire à ma soeur Margaux.
Quelques minutes plus tard, je partis au commissariat pour témoigner.
Arrivée au commissariat, je toquais à la porte du commissaire Ben. Son bureau était simple avec d’anciens tableaux.
Il s’écriait : “ je t’ai appelé pour essayer de faire revenir des informations dans ton esprit”.
Je le trouvais un peu bizarre et très mystérieux.
Quelques informations et images me revinrent à l’esprit. Je commençais à décrire leurs visages.
L’un des hommes était roux et de petite taille. Je n’avais aucun souvenir de l’autre homme.
Revenons dans le présent.
Que le temps passe vite lorsque l’on écrit, je regarde le réveil, il est déjà 23h. Il faut que j’arrête de mettre trop de détails dans mon récit car je ne suis pas prête de me coucher. Je reprends ma feuille et me remets à écrire.
Après quelques jours, le visage du second agresseur apparut, il était chauve avec une barbe. Je décidais de ne rien dire au commissaire pour l’instant.
L’enquête avançait, le commissaire m’appela pour me dire qu’une autre agression allait avoir lieu. Je ne comprenais pas trop l’objet de cet appel.
Deux semaines passèrent sans aucune nouvelle du commissaire.
Je décidais de mener ma propre enquête. Au bout de quelques jours, j’appris le nom de la victime, “Luc MONTEISE”, il est agé de 18 ans.
Je décidai de me rendre au bar de la plage pour trouver plus d’informations. En arrivant tout près du bar, une bande jaune était dépliée le long de la rue.
C’était certainement un crime ! Il y avait du sang partout au sol, je vis le cadavre, un couteau enfoncé dans sa poitrine.
Au loin, j’aperçus le commissaire Ben.
Le commissaire me fit passer la barrière.
Qui a attaqué le patron du bar ? lui dis-je
On ne le sait pas, mais il y a surement un rapport avec la boulangerie du coin. Me répondit le commissaire
Quel rapport ? dis-je en criant
Je ne peux pas te donner plus d’informations, c’est “top secret”.
J’étais entraînée dans l’histoire, il fallait que j’enquête. Ma curiosité était si forte que je décidai d’aller à la boulangerie.
La boulangerie était vide, j’entendais une personne arriver.
“Bonjour, puis-je vous aider ? demanda la boulangère
Je suis là pour enquêter sur le meurtre du patron du bar de la plage. Dis-je d’un ton élevé
Je suis désolée, je ne sais rien sur ce meurtre
Par contre, connaissez-vous le jeune homme qui a été agressé sur la plage ?
En effet, je connais son adresse, me répondis la boulangère
Pouvez-vous me la donner ? dis-je d’un ton surpris
Il habite dans l’allée des tennis
Merci, bonne journée”.
Quelques minutes plus tard, je vis un bâtiment ancien de 30 ans, à six pâtés de maison de là. Toutes les portes étaient ouvertes mais personne n’y vivait.
Je poussais une porte et voyais un simple canapé et une armoire, A l’intérieur de cette armoire se trouvait un vieux journal sur lequel était écrit :
“CAMBRIOLAGE”
Trois personnes cambriolent une bijouterie, Le chef du groupe s’appelle Tom et les 2 autres Augustin et Jules. Le butin n’a jamais été retrouvé. C’est probablement Tom qui est parti avec le butin.”
Juillet 2010
Je continuais à chercher des indices quand je vis une photo sur laquelle je pense avoir reconnu Luc Monteise, il n’avait pas l’air très content. Une personne se tenait près de lui, c’était le directeur du bar de la plage.
Je compris très vite que le commissaire avait voulu m’envoyer sur une mauvaise piste, certainement pour que je le laisse tranquille.
Je n’arrivais plus à réfléchir, j’étais fatiguée. Je décidais de retourner chez moi avec la photo et le journal.
A mon arrivée, ma soeur était rentrée, je cachais les indices. J’avais peur qu’elle contacte le commissaire.
Mon téléphone sonna, c’était le commissaire. Il me demanda de venir au commissariat. Quelques heures plus tard j’étais assise devant lui : “Alors Marie ! Peux-tu me dire ce qui te tracasse, je le sens dans ta paix intérieure. Il ne faut pas que ta bonté te trahisse, sinon viendra la mort. Il faut que tu vois au delà de tes yeux pour percevoir les auras qui te guideront vers la bonne personne.”
Je le regardais, il était complètement fou. Il disait n’importe quoi, il commençait à me faire peur.
Je sortis de son bureau d’un pas rapide et je l’entendis crier : “Shaanti apanee aatma”
En quelle langue me parlait-il ? Du Japonais, du Chinois ??
L’enquête a beaucoup avancé, les indices que j’avais trouvés allait être d’une grande aide. Mais je n’arrivais plus à progresser dans l’enquête.
La journée suivante mes idées revenaient. L’agression de Luc et le meurtre du directeur du bar avaient forcément un lien. Ils étaient tous les deux sur la photo, je pense que Hugo le directeur du bar avait environ 25 ans.
Je me rendais à la médiathèque, j’avais besoin de faire des recherches sur un ordinateur.
Quelques minutes plus tard, j’étais devant ce dernier. Impossible de retenir mon cri de surprise : “Hoooooooooooooo”.
Je me fis reprendre par la bibliothécaire : “Chut !!!!”.
Je n’arrivais pas à y croire. Hugo et Luc étaient cousins. Quels sont les personnes qui s’acharnent sur cette famille.
Cette journée était interminable. Je courus au commissariat, tout le monde me regardais bizarrement. Je frappais à la porte du commissaire, et n'attendit pas qu’il réponde. J’ouvris la porte d’un coup sec. Je lui expliquais ce que j’avais appris.
Il avait besoin de preuve, il commença à taper brusquement sur son ordinateur, et me dit : “ Je t’appellerais si j’ai des nouvelles”.
Quelques semaines plus tard, il me rappela et m’ordonna de venir au commissariat. A mon arrivée, il s’exclama “ L’heure est grave mon enfant, mere dil bhaaree hai”.
Il m’expliqua que le chef du cambriolage, qui a eu lieu il y a 7 ans, est le père de Luc. Tout était confus dans mon esprit.
Je décidais de partir pour mieux réfléchir à la maison.
Après quelques heures de repos, je décidais de me rendre chez le grand-père de Luc à Auray. J’avais trouvé son adresse sur Internet.
En sortant du bus, j’entendis un bruit effrayant d’arme à feu, une personne me sauta dessus.
Toutes les personnes autour étaient rentrées chez elle, il ne restait plus que l’homme qui m’avait sauvé la vie.
Il me dit : “ Reste là, tu es en sécurité, il n’y a plus de danger, l’homme est parti”.
Je le regardais et lui demanda d’un air surpris : “Qui êtes-vous ? Je vous ai déjà vu ?”.
Il me répondit : “Peut-être parce que j’étais dans le bus”.
Il partit en courant, mais juste avant il me donna rendez-vous sur le bord de mer.
Un bus s’arrêta devant moi, le commissaire Ben en sortit. Il me releva et me dit : “ nous avons trouvé les deux criminels”.
Je me rendis sur la plage pour retrouver mon sauveur. il me raconta qu’Augustin et Jules étaient les criminels qui ont tués Hugo et agressés Luc.
Je ne savais toujours pas qui il était, je commençais à avoir peur de ce qui allait se passer.
Il commença à me parler : “Je suis Tom, le complice d’Augustin et Jules. Je suis le père de Luc, il ne me connaît pas. Je suis recherché par la police. Pourrais-tu aller voir Luc, pour lui dire que je suis désolé de l’avoir abandonné.”
J’étais très étonnée de ces aveux et je lui demandais : “Pourquoi Augustin et Jules avaient agressé Luc et tué Hugo ?”
Il m’expliqua qu’ils voulaient récupérer le butin. Il partit et je me retrouvais seule sur la plage.
Revenons dans le présent :
La nuit a été très courte. Je me lève et me prépare car aujourd’hui je pars en vacances avec mon petit ami. Luc vient me chercher en début d’après midi et nous partons pour un pays encore inconnu.
Marie Cumunel