Bonjour !

Pour vous présenter la visite au musée de Cluny, je laisse la place à ce premier témoignage très bien écrit qui me fait gagner un peu de temps...

Sortie musée de Cluny

 

Français

 

Le mercredi 9 juin 2010, accompagnés de notre professeur de français, Mme Staffa et de la documentaliste, Mme Juranville, nous nous sommes rendu au musée de Cluny.

Nous avons d’abord patienté quelques instants dans une cour intérieure entourée d’arcades. Les balustrades et les fenêtres étaient décorées d’arabesques de pierre, de coquilles saint Jacques et les portes étaient ornées d'arches.

 

Puis nous découvrons l’intérieur de cette ancienne abbaye.

Le hall d’entrée est recouvert de tapisseries. Et un des murs porte un blason rouge et or, placé au-dessus d’une devise et entouré de quinze coquilles saint jacques.

 

L’art religieux  

 

Les sculptures

 

Dans cette salle, on peut voir un retable d’albâtre, représentant la vie de Jésus, sa passion, sa crucifixion, des peintures de Saints et de prophètes.

 

Les statues représentent beaucoup de Vierges à l’enfant. On trouve néanmoins des «  piétas », représentations de la Vierge pleurant sur le corps de son fils mort, témoins des périodes de misère du moyen - âge (peste, mauvaises récoltes, famines, guerres…).

On trouve aussi des statues d’ecclésiastiques, un « Christ aux liens », une représentation de l’Annonciation …

Sur les statues, on remarque des traces de peinture, presque entièrement disparue au fil des siècles.

 

On pourra aussi voir dans une des salles suivantes un retable de la passion en pierre polychromée et dorée datant de 1300.

 

Les vitraux

 

Dans la salle suivante, on peut admirer des vitraux de périodes différentes, des tous premiers jusqu’à la fin du moyen – âge. On y trouve des scènes de baptême, des Saints, qui datent du XIIe et du XIIIe siècle (St Jacques de Compostelle, St Jean…). On peut aussi voir des chevaliers et des miracles.

 

Notre – Dame

 

Lors de la suite de la visite, on découvre une vingtaine de statues représentant des rois, qui appartiennent à la cathédrale Notre – Dame de Paris. Les corps et les têtes sont généralement séparés, et leurs vêtements sont drapés.

 

Arts et mythes

 

Dans les vitrines de la salle suivante, ancienne salle de thermes romains, on peut trouver de superbes miniatures en ivoire, en bronze, en cuivre. Il y a aussi des olifants des XI et XIIe  siècles, sortes de cors de chasse, sculptés avec beaucoup de détails. Sur des pions de jeux, on peut deviner des scènes mythologiques comme le combat d’Hercule et de l’Hydre de Lerne.

Sur le côté, on remarque une imposante corne de narval, autrefois prise pour une corne de licorne !

 

Peu après, on distingue les signes du zodiaque taillés sur le chapiteau d’une colonne, ainsi que des statues de la Vierge et de St Jean.

 

Tapisseries

 

Après une tapisserie bleu et rouge représentant le retour au château de chevaliers en bateau, nous arrivons dans la salle de la célèbre tapisserie de la  «  Dame à la licorne ». Cette œuvre est composée de six tentures chacune représentant un des cinq sens et la dernière la générosité.

 

La première représente  le goût : une jeune femme tient une coupe d’eau, et une licorne est présente à ses pieds. Un lion tient un oriflamme bleu et rouge orné de trois lunes et un singe se trouve également sur la tenture.

 

La deuxième représente l’ouïe : la jeune femme entourée des animaux joue de la musique.

 

La troisième représente la vue : la jeune femme tent un miroir à la licorne qui observe son reflet.

 

La quatrième représente l’odorat : la jeune femme enfile des fleurs sur un fil.

 

La cinquième représente le toucher : la jeune femme caresse la licorne. Le singe que l’on retrouve sur toute la tapisserie est attaché, il représente le désir que l’on cherche à maîtriser.

 

Enfin, la dernière tenture représente la générosité, la jeune femme donne ses bijoux, et les colliers de fleurs qu’elle a fabriqués.

 

La tapisserie représente gâce aux fleurs et aux animaux la nature harmonieuse.

 

Enluminures

 

Dans la salle suivante, on découvre des enluminures. Sur l’une d’elles, on aperçoit une école de femmes, car lorsque les hommes partaient au combat, les femmes devaient gérer le domaine et devaient donc être instruites.

 

Bijoux et ornements religieux

 

Tout d’abord, on repère des animaux peints en bleu, blanc et doré, des reliquaires, des encensoirs… Ensuite, on remarque des bracelets en or, des statuettes, des médaillons et des bagues richement décorées. En s’avançant, on distingue dans les vitrines des autels portatifs, en porphyre, en argent partiellement doré et en bois.

Plus loin, on découvre de splendides fibules en argent et en grenat, ainsi que des colliers en grenat vert. On voit après avec stupeur un reliquaire de l’ombilic du Christ, sous forme de vierge à l’enfant, datant de 1407 !

Ensuite, on trouve une magnifique croix de procession ornée de stauettes datant du XVe siècle, faite en argent doré sur bois, en émaux translucides et en cristal de roche.

Plus loin, on admire un calice en argent gravé du XIVe siècle , puis des médailles, des chandeliers, des boîtes en cuivre émaillé et doré.

 

Manuscrits et religion

 

Dans la salle suivante, on peut observer d’authentiques manuscrits conservés sous verre, et enluminés. Les initiales sont ornées de Saints, et les manuscrits entrecoupés de miniatures. Ce mot vient du mot «  minium », qui était le matériau pour peindre. Depuis, le sens a petit à petit évolué et le mot « miniature » signifie à présent « petit objet ».

Sur les murs, des tentures racontent l’histoire de la légende de Saint Etienne, dont le corps aurait guéri la princesse allemande Eudoxie, possédée par le diable.

En dessous, on voit des stalles, sortes de sièges utilisés pour la messe par une communauté de moines. Ces stalles pouvaient être baissées lorsque l’on s’asseyait, mais comportaient chacune une miséricorde, permettant aux moines de s’appuyer dessus lors des passages où ils devaient se lever pendant la messe. Ces miséricordes représentaient des scènes de la vie quotidienne (moulin, pécheur…).

 

Vie quotidienne

 

Les femmes au moyen-âge possédaient déjà des miroirs, des peignes, et les enfants avaient aussi des dinettes. On pouvait se divertir grâce à des jeux de société : jeux de table, jeux de cartes, de réflexion… Il y avaient aussi des jeux de hasard ou de stratégies.

 

Certaines tables pour manger étaient décorées (parfois en l’honneur d’invités).

 

Les verrous, serrures et heurtoirs de portes étaient imposant et très sculptés.

 

On peut aussi observer un coffre représentant des scènes de la vie quotidienne, ainsi qu’une tapisserie explicaant la fabrication du vin.

 

Les cheminées aussi étaient très décorées.

 

Chasse et chevalerie

 

Une tapisserie  nous  présente la chasse au faucon, et une vitrine juste en dessous présente les différents modèles de harnachements (mors, rênes, éperons, pendants de harnais…). On trouve aussi des gants, et des pommeaux d’épées.

Une immense vitrine présente de grands boucliers mesurant au moins un mètre de hauteur, et décorés par des blasons. Les écus peuvent être de différentes formes (demi-cercle, quart-de-cercle, parallélogramme, ovale…). Des heaumes, des cottes de mailles, des caques, des épées et des canons sont également exposés.

 

Conclusion

 

Cette sortie était très instructive pour nous, élèves, qui n’avions pas étudié en classe l’art médiéval. La  tapisserie de la «  Dame à la licorne » était très impressionnante, et il était très intéressant d’en découvrir le sens.

L.V.

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Ce mercredi 9 juin, nous avons eu la chance de visiter le musée de Cluny (le musée du moyen âge ) accompagnés de Madame Staffa et Madame Juranville.

Dans une première salle nous avons vu beaucoup de" vierges à l'enfant", des statues religieuses puis des scènes d'hommes et de femmes sauvages. Dans une autre salle nous avons aussi observé des vitraux où des baptêmes, des saints comme St Jacques de Compostelle et St Jean sont représentés. Ces vitraux datent du douzième et treizième siècle. Nous sommes rentrés dans une salle où des statues représentent des têtes de roi ou de corps apportées de la cathédrale Notre Dame de Paris. Nous avons aussi vu des miniatures en ivoire en bronze ou en cuivre mais aussi en olifant, des coffres du onzième douzième siècle. Il y avait aussi des scènes religieuses ou mythologiques. Nous avons tous observé une corne de narval.

Pendant le reste de la visite toute la classe a beaucoup aimé les objets suivants : un retable de la Passion qui a été faite en 1350,1360 ( c'est de la pierre polychromée), huit tapisseries sur le thème de la dame à la licorne où sont représentés des lions, des singes domestiques, beaucoup de fleurs et des croissants de lune avec des couleurs dorés. La première tapisserie représente le goût, la deuxième l'ouïe, la troisième la vue, la quatrième l'odorat, la cinquième le toucher et la sixième la générosité. Nous avons aussi aimé un coffre du quatorzième siècle, des reliquaires d'encens, des bracelets , des statuettes, des bagues en or, des émaux peints en bleu et doré , des croix en or et en pierres précieuses, des médaillions, des colliers en argent et en grenat vert, des reliques de l'ombilique du christ. Des manuscrits illuminés avec des majuscules représentant des saints miniatures et la vie de la Jésus étaient protégés par du verre.

Enfin nous avons pu admirer des miroirs, des peignes, de la dinette, des jeux de société comme des cartes , des jeux de réflexion ou de hasard, des serrures, des heurtoirs sculptés.

Cette ancienne abbaye regorge de trésors comme de sculptures et des tapisseries magnifiques .La pluspart des tableaux ne sont pas signés car ils étaient offerts à l'Eglise.

Emilie

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