Les élèves ont adapté leurs fabliaux en farces, pour préparer un concours de théâtre. 

Les farces gagnantes sont les suivantes: 

- Les deux farces portant sur l'expression "Jeter de la poudre aux yeux", interprétées par Angel, Arthus, Catherine, Pierre, Angèle, Alban, Ethan, Noëlline. 
- La farce portant sur l'expression "poser un lapin" interprétée par Fadil, Evana, Blanche, Guillaume. 

- La farce portant sur l'expression "mettre les pieds dans le plat", interprétée par Nathan, Raphaël, Romain, Yun, Grégoire.
- La farce portant sur l'expression "briser la glace", interprétée par les deux Rayan de la classe, Bryan, Azedine, Théophile, Matéo.

Félicitations à tous les élèves de la classe pour leur investissement dans le projet. 
 

Voici les textes qui me sont parvenus. 

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Comment mettre les pieds dans le plat ?

Nathan, Raphaël, Yun, Romain


 

L'annonceur - criant Oyez oyez habitants de Versailles ! Venez gentes dames et gentes damoiseaux ! Si vous êtes bien aise d'écouter mon histoire je vous la raconte volontiers et voyez s'il vous plaît ou non de me donner rémunération. Pour cette histoire, je vous présente Yves, qui sera interprété par Nathan, son mari Jehan, qui sera interprété par Raphaël, et sa mère, qui sera interprété par Yun, quand à moi Romain j'interpréterai le rôle du père et du prêtre.

Yves - allant voir son conjoint Jehan, je ne sais comment annoncer notre amour à ma famille. Ce n'est pas que j'ai honte de toi, mais cela leur fera un choc de savoir que je n'épouse pas une demoiselle. Mais nous ne sommes pas obligés de leur dire.

Jehan - Cela serait beaucoup mieux de leur dire car il ne faut pas mentir et surtout pas à sa famille.

Yves - Tu as peut être raison, nous devrions le leur dire, mais je ne sais pas comment le faire, c'est assez difficile.

Jehan - Mon cher Yves, je te conseille de mettre les pieds dans le plat cela sera beaucoup plus facile pour surmonter cette épreuve.

Yves - Oh ! Merci ! Qu'est ce que je ferais sans toi !

Jehan et Yves se rendirent au repas de famille, tout se passait bien tout le monde parlait jusqu'à...

Yves – à part Je crois que c'est le moment de mettre les pieds dans le plat!

Puis, déposant le plat par terre et attendant que tout le monde le voie. Pendant ce temps-là, Jehan lui fait des signes désespérés pour lui faire comprendre son erreur.

Le père- C'est pour le chien?

Yves – Non, non.

Puis, fièrement, il saute dans le plat de choucroute et regarde tout le monde. La famille se met à rire.

Yves- Au public Mais, pourquoi rient-il ?

Aux parents Mais, pourquoi riez-vous?

Jehan- Mais, qu'est-ce que tu fais ? Ce n'est pas ce que je t'ai demandé ! Mettre les pieds dans le plat, ce n'est pas ça!!!

Yves- Oui, bon, bref. Se tournant vers ses parents. Père, mère, je veux vous avouer que Jehan ici présent n'est autre que mon petit ami. J'aime un homme et personne ne m'empêchera de me marier avec lui !

La mère - Ce n'est point grave mon très cher fils, ce qui compte c'est que tu sois heureux dans ta vie.

Yves - rassuré Merci mère, je suis heureux que vous respectiez cela.

Quelques heureuses années plus tard, Yves et Jehan décidèrent de se marier, ils y convièrent peu de monde mais ils choisirent un prêtre.

Le prêtre - Musique

Le musicien- se trompant de musique

Le prêtre - Mais non Jehan Edouard, c'était pour les martiniquais de ce matin ça. Tu te trompes toujours.

Le musicien - confus Ah désolé ! C'est où pour arrêter ? Ah mince, au secours ! Ah non c'est bon j'ai trouvé ! C'est celle là ?

Le prêtre - Oui ! voilà c'est bon, c'est celle là. Alors commençons, nous sommes tous...

Yves - manquant d'éternuer

Le prêtre - inquiet C'est bon tout va bien ?

Yves - Oui.

Le prêtre - Alors reprenons. Nous sommes tous ici ...

Yves - manquant d'éternuer

Le prêtre - C'est bon, ça va ?

Yves - Oui, merci.

Le prêtre - Ok reprenons, où en étais-je ? Ah oui c'est vrai, nous sommes tous ici pré...

Yves - manquant d'éternuer

Jehan - éternuant

Le prêtre - agacé C'est bon vous êtes sûrs que ça va?

Les mariés - Oui oui.

Le prêtre - D'accord. Alors, nous sommes tous ...

Yves - Y'a un buffet après ou pas ?

Le prêtre - tranquillement Wesh t'inquiète, frère y'en a un juste après, tu vas voir c'est une tuerie, tu vas te faire péter le bide.

Yves - Ok merci.

Le prêtre - De rien. Bon reprenons, nous sommes tous ici présents pour célébrer l'union de deux âmes, de deux hommes qui s'aiment, Yves voulez-vous prendre pour époux Jehan ici présent ?

Yves - Oui, je le veux.

Le prêtre - Très bien. Jehan voulez-vous prendre pour époux Yves ici pésent ?

Jehan - Oui je le veux.

Le prêtre - Donc par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et mari. Vous pouvez embrasser le marié.

Les mariés - Ouais...Allez, au buffet.

Le prêtre - enthousiaste Allez!!!

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Comment jeter de la poudre aux yeux à quelqu'un ?

 

Première version, interprétée par Arthus, Angel, Catherine, Pierre.

Seconde version, interprétée par Alban, Angèle, Ethan, Noëline.

 

L'annonceur : Oyez, oyez, habitants de Rueil, j’ai entendu dans une auberge, l’histoire d’un jeune comédien que je vais vous raconter maintenant.

 

Le comédien, aux portes du château : Mon seigneur, je viens vous proposer une pièce de théâtre que...

Les gardes, les épées croisées et coupant la parole du comédien : Vous ne passerez pas !

Le roi, aux gardes : Laissez le passer. Au comédien : Toi médiocre comédien, tu oses me proposer une pièce ? Tu plaisantes j’espère ?!

Le comédien, en s’agenouillant : Laissez-moi une chance, je vous en supplie.

Le roi, pensif : Bon d’accord… je te laisse toute l’après-midi pour répéter, mais pas plus.

Le comédien : Merci beaucoup.


 

Un peu plus tard, chez lui, avec son épouse.


 

L'épouse : Alors, comment ça s’est passé avec le roi ?

Le comédien, déçu : Je ne serais jamais un grand comédien. Il m’a donné une après-midi pour répéter mais vu l’expression de son visage, je crois que c’est mauvais signe. Je ne suis pas digne de jouer devant lui.

L'épouse, en encourageant Le comédien : Ne t’inquiète pas, je suis sûre que tu vas lui montrer à quel point tu es doué.

Le comédien : Tu crois ?

L'épouse, confiante : Je suis sûre que tu vas lui mettre de la poudre aux yeux.

Le lendemain, au château.Germain, un autre comédien, arrive, pour faire ses preuves devant le roi.

Germain, joyeux et sautillant : Ô mon bon roi, laissez-moi vous divertir avec ma capacité exceptionnelle de jonglage à une balle, avant l’arrivée de ce médiocre comédien.

Le roi : Allez-y.

Le comédien lance la balle et exécute quelques mouvements désordonnés.La balle rebondit finalement sur le roi.

Germain, gêné : Je suis désolé, je ne l’ai point fait exprès.

Le roi, furieux : Gardes, emmenez-le dehors et que je ne le revoie plus !

Après l’intervention de Pierre, le premier comédien se prépare car c’est à son tour de passer.

Artus intrigué : Alors qu’as-tu à me proposer ?

Le comédien, content : Regardez-moi !!
 

Il met la main dans une pochette et jette de la poudre aux yeux du roi qui se frotte les yeux.

Le roi, furieux : Mais vous êtes fou ! Gardes, attrapez-le !

Les gardes : D’accord, on y va.

Le roi, agacé : Mais en courant, bon sang !!

Catherine et Pierre : Ah, désolé.

Le comédien, étonné : Mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ?

Le roi, à part : Quelle bande d’incapables !

Le roi : Et mettez-le au cachot !

Le comédien est capturé, après une course poursuite.
 

Le comédien :Laissez-moi sortir !

Les gardes : Vous ne sortirez pas !

Premier garde : Tu n’as plus rien à dire Louis ?

Second garde : Fait tes prières

Premier garde, en croisant les bras: En ces lieux, je crois que le cachot est bien la pire des sentences.

Second garde : Mais non, tu ne te rappelle pas de Jean-Michel ? Il s’est fait guillotiner il y a deux semaines de cela.

Premier garde : Ah oui… c’est vrai. Il était quand même sympa.

Le comédien s’enfuit sans que personne ne le voie

Premier garde, surpris : Ah, mais où est-il ?

Second garde, déçu: Oh non, le roi vas encore nous priver de dessert.

 

L'annonceur : Après s’être enfui du cachot, Louis partit dans bien d’autres villes pour lancer sa carrière de comédien …. ou du moins essayer.

La morale de cette histoire est... heu... oui, bon, je ne suis pas magicien, moi !

Fin

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Comment poser un lapin ?

Personnages  :

 

Bertille  : Evana

Gontran  : Guillaume

La marchande/Odette  : Blanche

L'annonceur/le narrateur/le fermier  : Fadil

 

Entrée de l'annonceur.

 

L'annonceur  : Venez, approchez vous mes frères et sœurs, regardez la farce que nous ont préparée nos amis ! Elle parle d'une très jolie fille qui se prénomme Bertille, de sa meilleure amie Odette et de Gontran secrètement amoureux de Bertille !

 

Au moment où l'annonceur prononce le nom des personnages, les personnages rentrent tour à tour.

 

Changement de décor, décor du marché.

 

Bertille, en train de regarder les fruits et les légumes, :Bonjour !

 

La marchande  : Bonjour !

 

Bertille : Je voudrais 2 tomates et une courgette.

 

La marchande  :Tenez, elle lui tend ses légumes, 5 denier s'il vous plaît .

 

Bertille  : Et voilà ! Au revoir !

 

La marchande : Au revoir !

 

Bertille se retourne pour ramasser un légume et bouscula un homme , toute gênée  : Excusez moi, Monsieur pour ma maladresse ! A part, qu'il est laid ! Tout ce que je veux c'est partir en courant !

 

Gontran, tombé sous le charme  : Ce n'est rien Madame, je suis Gontran Dacarme et pour me fait pardonner de vous avoir bousculé je vous invite à dîner, demain soir !

 

Bertille, à part : Oh non, je ne veux pas y aller ! A Gontran, soit, je viendrai.

 

Gontran, très content : Quel plaisir d'avoir rendez vous avec une si jolie dame, quel est votre nom ?

 

Bertille  : Je m'appelle Bertille. Au revoir. A demain soir.

 

Bertille et Gontran quitte la scène, décor de la scène avec Odette.

 

Bertille rentre .

 

Bertille, en courant : Odette ! Odette !

 

Odette, en train de lire : Oui ?

 

Bertille  : Tu ne devineras jamais ! J'ai rencontré un homme très laid !

 

Odette, riant  :Oh ma pauvre !Tu n'as pas de chance ! Et après, que s'est il passé ?

 

Bertille, très gênée  : Il m'a regardée...et il m'a proposé d'aller dîner demain soir...

 

Odette,étonnée :C'est vrai ?! Mais comment s'appelle-t-il ?

 

Bertille, parlant tout bas : Gontran Dacarme...

 

Odette : Tu peux répéter, j'ai pas bien entendu.

 

Bertille, parlant lentement  : Gontran Dacarme.

 

Odette :Vraiment? Mais tu ne vas pas aller à son rendez vous, j'espère!

 

Bertille, intriguée  : Pourquoi ?

 

Odette, avec un ton énervé : C'est un hypocrite ! Il y a longtemps, nous étions très liés et deux mois plus tard, je le vois avec cette Madame Jumape en train de l'embrasser!

 

Bertille  : Ah! Quand même, c'est pas gentil !

 

Odette,avec un air malicieux : J'ai un plan ! Et si tu lui posais un lapin ?

 

Bertille, interloquée : Tu en es sûre ? Lui poser...un...lapin ? Bon d'accord, je le ferai.

 

Bertille et Odette sortent de scène, en riant, bras dessus, bras dessous.

 

Décor de la ferme.

 

Le narrateur rentre.

 

Narrateur  : Le lendemain matin, à la ferme.

 

Le narrateur sort et le fermier rentre.

 

Le fermier s'occupe de ses lapins quand l'un deux le mord.

 

Bertille rentre.

 

Bertille, en colère : Bonjour ! Un lapin, s'il vous plaît, et des carottes bien fraîches pour éviter que cette fichue bête ne s'en aille quand je la poserai pour éviter le rendez-vous avec Gontran !

 

Le fermier, à part, :Ouh là ! Mais c'est qu'elle est énervée celle-la,

à Bertille,avec un accent, Bonjour, je vous sers tout de suite.

 

Il sert Bertille.

 

Le fermier  : Voilà Madame, mes carottes sont les meilleures du pays ! A part : Maintenant, filez de là, sale sorcière ! Vous allez tout me ruiner !

 

Bertille, satisfaite  : Je vous remercie, aurevoir !

 

Bertille sort en premier, le fermier ensuite. Décor du lieu de rendez vous.

 

Bertille pose le lapin et s'enfuit, Gontran la surprend en train de s'enfuir.

 

Gontran, étonné : Bertille ! Bertille ! Mais où allez vous ?

 

Bertille, se retournant : Je vous pose un lapin !

 

Gontran éclate de rire, puis, comprenant, prend un air sérieux.

 

Gontran, triste et blessé : Mais pourquoi un acte aussi cruel ?

 

Bertille, étonnée  : En quoi est-ce un acte cruel ?

 

Gontran, triste et en colère :Eh bien, ma petite dame, je vais vous apprendre quelque chose ! «  Poser un lapin » signifie «  ne pas venir à un rendez vous » !

 

Bertille, désolée  :Ah...désolée, je …

 

Gontran, très énervé, gesticulant dans tous les sens  : Cessez ! Ça suffit ! Je comprend bien que vous avez pris l'expression au sens propre et que vous avez vraiment poser un lapin ! Est-ce une idée de votre invention ?

 

Bertille, sans réfléchir :Mais non, c'est une idée de mon amie Odette Berlon qui vous connaît bien à ce qu'elle m'a dit.

 

Gontran, surpris : Odette ! L'amour de ma jeunesse ! Je ne pensais pas qu'elle était encore dans les parages et que vous la connaissiez !

 

Bertille  : Si, si … bon eh bien... je crois que nous n'avons plus rien à nous dire Monsieur Dacarme. Au revoir, et bonne fin de soirée .

 

Bertille sort de scène et Gontran s'éloigne doucement.

 

Gontran, murmurant : Adieu Bertille... Adieu .

 

Il tourne la tête regardant autour de lui.

 

Gontran, mettant sa main en visière : Ouh ! Là, y'en a une autre jolie là bas ! Damoiselle ! Hé ! Damoiselle !

 

Gontran sort de scène en courant.

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 Adaptation du fabliau Le pauvre vilain et la belle princesse 

 

 

Bonjour mesdames et messieurs, nous venons vers vous présenter une farce drôle et amusante. D'une princesse et d'un pauvre vilain. Placez-vous bien confortablement.

Je vous présente Mohort, joué par Théophile, le pauvre vilain, interprété par Bryan,le frère du vilain Michelin, interprété par Rayan,la princesse, interprétée par Matéo et Azedine jouera le garde.

 

 

Le pauvre vilain, seul dans sa maison délabrée: Quelle est belle cette princesse ! Il tient une photo de la princesse dans ses mains. Je suis fou amoureux d'elle et je continue à l'aimer de plus en plus chaque jour. Mais je suis trop timide pour lui exprimer mon amour envers elle. Et vient s'ajouter à mes soucis Mohort, le préféré du roi ! Je n'ai aucune chance face à lui. Il est riche, beau, grand, intelligent, musclé. Bref, il a tout pour la satisfaire, alors que moi, je suis un pauvre homme qui mange peu. Se mettant à pleurer - Je vais aller demander conseil à mon frère.

 

Il quitte sa maison et se rend chez son frère.

 

Bertonet: Mon frère, j'ai besoin que tu me fasses part d'un conseil.

 

Michelin: Oui, tu sais que tu peux tout me dire !

 

Bertonet: Comme tu le sais, depuis l'exécution de nos parents, je suis tombé amoureux de la princesse Antoinette de France.

 

Michelin: Oui, je le sais. Tu me l'as déjà dit de nombreuses fois...

 

Bertonet: Voilà, donc je veux aller à la conquête de son cœur.

 

Michelin , triste: Tu es sûr, mon frère, que le roi va t'accepter, il va te faire décapiter !

 

Bertonet: Ne t'inquiète pas!

 

Michelin, hésitant : Bon...Bon. D'accord, mais tu me reviens entier.

 

Bertonet, joyeux : Merci mon frère ! Cela me motive à aller voir la princesse, merci !

 

Michelin: Va, Bertonet, à la conquête de ta princesse bien aimée.

 

Jacquelin: Enchanté, cher vilain. Comment vous nommez-vous?

 

Bertonet: Je m'appelle Bertonet. Et vous, quel est votre nom? 

 

Jacquelin: Je me nomme Jacquelin. Et quelle est la raison de votre passage devant le royaume du roi Jean Charles de France que je protège?

 

Bertonet: Je viens voir la fille du roi pour briser la glace.

 

Jacquelin: Quelle audace, vous êtes plutôt culoté, mais courageux!

 

Bertonet: Cela faisait très longtemps que je rêvait de briser glace devant la princesse.

 

Jacquelin, furieux : Briser la glace, ceci est complètement absurde, si jamais un bout de glace blessait la princesse, on vous ferait emprisonner pour le reste de vos jours.

 

Bertonet: A présent, puis-je pénétrer dans le royaume ?

 

Jacquelin, d'un ton grave : Allez-y et bon courage!

Ravi d'avoir fait votre connaissance. 

(Suite non disponible, mais cela vous donne un aperçu du beau travail fourni).